Des substituts végétaux de poisson et de fruits de mer font leur apparition


J’aimerais bien essayer, car manger quelque chose qui ressemble un produit qui remplace la viande hachée, (comme le sans-viande), me va très bien. Par contre le poisson et fruits de mer, le goût n’est probablement pas au rendez-vous, je doute qu’ils puissent avoir beaucoup d’adeptes, en tout cas, pas pour ceux qui apprécient particulièrement ces aliments …
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Des substituts végétaux de poisson et de fruits de mer font leur apparition


Des «faux» sushis ahimis, une création d’Ocean Hugger Foods, une entreprise...

LA PRESSE CANADIENNEDes «faux» sushis ahimis, une création d’Ocean Hugger Foods, une entreprise établie à New York.

Après le Beyond Meat, au tour du «faux» sushi de faire sa place sur la marché.

  • Cassandra Szklarski

  • La Presse Canadienne

TORONTO — L’arrivée de similiviandes à base végétale dans des chaînes telles que Tim Hortons et A&W ne représente qu’un premier pas vers une alimentation plus durable, selon l’homme d’affaires Blair Bullus.

Le flexitarien de Vancouver a les yeux rivés sur ce qui constitue à son avis la prochaine étape: des substituts de poisson et de fruits de mer qui, comme les produits fabriqués par Beyond Meat et Impossible Foods, en reproduisent l’aspect et le goût pour les consommateurs qui ne sont pas tout à fait prêts à renoncer au sashimi.

Le mouvement en est encore à ses débuts, mais M. Bullus relève que des expérimentations se sont multipliées au cours des dernières années, passant du «thon» à base de pois chiche au «saumon» imité par une carotte fumée.

Prioriser l’apport nutritionnel avant le goût

Son entreprise, Top Tier Foods, vend du quinoa, dont une variété particulièrement collante conçue pour remplacer le riz dans les sushis végétaliens qui seraient sinon dépourvus des protéines et des acides gras oméga-3 du poisson.

Le quinoa de Top Tier Foods est disponible chez Yuzu Sushi, une chaîne de la ville de Québec, où les clients peuvent le commander avec une imitation de thon ahi préparée à partir de tomates. L’«ahimi» est pour sa part une création d’Ocean Hugger Foods, une entreprise établie à New York.

M. Bullus ne s’attend pas à pouvoir berner les amateurs de sushis avec cette combinaison, mais il espère pouvoir à tout le moins répondre aux préoccupations nutritionnelles et environnementales de ceux qui tournent le dos au poisson.

«Il est de plus en plus facile de prendre ces décisions sans devoir nécessairement renoncer aux sushis ou aux roulades au saumon et à l’avocat», souligne M. Bullus.

Le «faux» boeuf au centre des recherches

Les efforts pour produire des substituts plus ressemblants sont toutefois minés par la concentration de la recherche, du financement et du marketing derrière le similibœuf conçu en laboratoire, soutient Bruce Friedrich, le cofondateur et directeur du Good Food Institute.

Les «faux» poissons et fruits de mer n’en sont pas moins nécessaires, ajoute-t-il, en décrivant l’impact de la pêche commerciale sur l’environnement comme «au moins aussi grave que l’élevage de bétail».

«S’il s’agissait de pratiques agricoles terrestres, les gens seraient horrifiés», fait valoir M. Friedrich, qui critique également l’utilisation d’antibiotiques en aquaculture.

Le chef Ricardo Larrivée prévient toutefois que le fait de désigner quelque chose comme du thon quand il n’en s’agit pas vraiment pourrait s’avérer contre-productif.

«Si on prépare du faux poisson et que ce n’est pas très bon, alors ont peut obtenir la réaction contraire: ″Je l’ai essayé, je n’ai pas aimé ça, je vais continuer à manger du poisson”», fait-il valoir.

L’attachement aux fruits de mer est en partie psychologique, estime-t-il, et la clé du succès réside selon lui dans la texture des substituts.

«Dans la cuisine occidentale, s’il n’y a pas de viande ou de poisson, on a toujours l’impression qu’on a seulement des accompagnements», souligne le chef et homme d’affaires montréalais.

«C’est dans notre tête, c’est notre manière de penser.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène


Même l’alimentation a une mode, la nourriture d’autrefois est soit mit aux oubliettes ou reviennent de façon plus exotique. À Paris, un salon de l’alimentation expose différents produits provenant partout dans le monde.
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10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le SIAL Paris, le plus grand salon alimentaire mondial, rassemble tous les deux ans plus de 7.200 exposants de 119 pays qui viennent présenter leurs dernières innovations. Nous en avons sélectionné 10 qui illustrent les grandes tendances alimentaires actuelles..

Que va-t-on manger demain ? Plusieurs grandes tendances se dessinent lorsque l’on parcourt le SIAL dont l’édition 2018 s’est tenue du 21 au 25 octobre à Paris. Ce salon alimentaire présente les dernières innovations en matière d’alimentation avec plus de 400.000 produits venus du monde entier.

« Cette année marque le grand retour du goût, ou plutôt des goûts nouveaux et puissants », asserte Nicolas Trentesaux, le directeur du salon.

 On voit ainsi émerger la mode des aliments fermentés, inspirés de la K-Food (nourriture coréenne).

De plus en plus de Français se déclarent aussi « flexitariens », ce qui encourage les fabricants à multiplier les produits à base de protéines végétales comme les « faux » burgers aux légumineuses, les desserts au lait d’amande ou de chanvre et même du foie gras vegan. On note aussi une volonté de manger « responsable », avec une offre exponentielle de produits bio ou locaux. Les alicaments, un temps passés de mode, reviennent sous le prisme de la santé, avec du thé au collagène ou une boisson au melon enrichie en acide hyaluronique. Enfin, les aliments sophistiqués, comme le jambon Bellota aux inclusions de truffe ou le ketchup aux paillettes d’or doivent apporter plaisir et découverte. Bon appétit !

    Soda fermenté Mygutness

    Ce soda biologique riche en probiotiques artisanal et vegan surfe sur la vague coréenne des produits fermentés comme le fameux kimchi (chou fermenté aux épices). Disponible en trois saveurs (cola, framboise et citron gingembre), il contient des bactéries bénéfiques pour la flore intestinale.

  • Fabricant : Captain Kombucha

  • Pays : Portugal

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

    Ail noir du Nord

    Fabriqué par une PME française de Cuincy (Nord), cet ail noir est issu d’une très ancienne variété d’ail, appelée Rose du Nord. Son goût doux et sucré est semblable à celui de la réglisse, avec des saveurs de pruneaux, de chocolat et des arômes balsamiques. L’ail noir est considéré comme cinquième saveur appelée « umami ». Il est utilisé depuis des siècles en Asie pour ses pouvoirs antioxydants.

  • Fabricant : Potdevin-Caron

  • Pays : France

 

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

    Sucette de fruits lyophilisés Bekids

    Ces bâtonnets de fruits lyophilisés, nomades et sans sucre ajouté, constituent une alternative saine aux glaces ou aux biscuits pour le goûter des enfants. Présentés en sachets individuels, ils sont pratiques à emporter et se déclinent en quatre parfums exotiques : pastèque, mangue, ananas et banane.

  • Fabricant : Betters International

  • Pays : Monaco

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

    Café arabica infusé à l’azote Vobe nitro

    Avec seulement 18 calories pour 100 ml, ce café infusé à l’azote donne à la boisson une texture « crémeuse » alors qu’il ne contient ni lait ni crème. Peu sucré, il contient autant de caféine qu’une tasse de café normale. Le fabricant compte à présent utiliser cette technologie d’infusion à l’azote pour d’autres types de boissons.

  • Fabricant : Vobe Nitro

  • Pays : Irlande

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

    Thé au collagène Eternitea

    Ce thé « beauté » contient 2,5 g de collagène par bouteille, une protéine qui donne à la peau son élasticité. Il contient également du moringa, réputé pour ses propriétés antioxydantes et sa richesse en vitamine E, ainsi que de l’aloe vera, aux vertus hydratantes et censées favoriser la régénération cellulaire. Pauvre en calories, il est disponible en deux goûts (yuzu et pamplemousse).

  • Fabricant : Eternitea

  • Pays : Royaume-Uni

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

    Steak végétarien Beyond Burger

    Ce burger 100 % végétal est fabriqué à partir de pois qui apportent les protéines, de pommes de terre pour la texture, d’huile de coco pour le côté « juteux » et de betterave pour donner la couleur rouge. Au final, une « fausse viande » aux aspects de steak haché qui contient 20 g de protéines par portion, soit autant qu’un steak de viande normal.

  • Fabricant : Beyond Meat

  • Pays : États-Unis

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

    Cardamome dorée en chewing-gum

    La cardamome est une épice habituellement en poudre pour parfumer le curry ou le café, mais elle est aussi croquée en fin de repas pour rafraîchir l’haleine. C’est justement cette propriété qui a conduit à l’invention de ce chewing-gum, composé d’une capsule de cardamome infusée de safranet recouverte d’or comestible 24 carats. Une gomme 100 % biodégradable qui ne laisse pas de trace.

  • Fabricant : KLG Spice

  • Pays : États-Unis

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

    Légumes secs germés

    Les graines germées sont plus digestes et plus riches en nutriments que les aliments secs. Prêtes à cuisiner, ces graines fermées de pois chiche, quinoa ou lentilles évitent la corvée de trempage qui prend plusieurs jours. Source de vitamines, protéines et Gaba (acide aminobutyrique), réputé pour ses vertus antistress, elles se consomment en salade chaude ou froide.

  • Fabricant : Sabarot

  • Pays : France

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

    Bretzels aux carottes

    Les biscuits apéro se résument le plus souvent aux chips et aux snacks salés bourrés de sel et d’huile. Avec ces sticks de bretzels aux carottes et à la farine d’épeautre bio affichant moins de 3,8 g de lipides aux 100 g, le fabricant allemand Freche Freunde cible spécialement les enfants.

  • Fabricant : Freche Freunde

  • Pays : Allemagne

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

    Poudre de protéines Big bang food

    À base de criquets, de spiruline ou de krill antarctique, ces poudres superprotéinées s’ajoutent aux plats salés ou sucrés. Elles permettent de compléter l’apport en protéines pour les personnes dénutries ou les sportifs. Malgré leurs atouts, les aliments à base d’insectes ont cependant encore du mal à émerger en France.

  • Fabricant : Globexplore

  • Pays : France

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

https://www.futura-sciences.com

10 portions de fruits et légumes par jour pour la santé


10 portions de fruits et légumes par jours ! Me semble que c’est plus facile l’été à cause des choix plus larges. Mais bon, c’est possible si on met par exemple plus de légumes que de viande et compléter durant la journée.
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10 portions de fruits et légumes par jour pour la santé

 

Consommer 10 portions de fruits et de légumes par jour pourrait prévenir, annuellement, près de 8 millions de décès prématurés dans le monde. Voilà la conclusion d’un condensé de 95 études internationales publiées l’an dernier dans la revue scientifique International Journal of Epidemiology.

Un texte d’Andrée Langlois, de L’épicerie

Quelque 80 % de la population canadienne ne réussit déjà pas à consommer les 5 portions de fruits et de légumes recommandées dans le Guide alimentaire canadien. Pourtant, il faudrait en doubler la quantité dans notre assiette.

Si tout le monde mangeait l’équivalent de 800 g de fruits et de légumes, soit 10 portions, il y aurait moins d’hypertension, moins de diabète et moins d’obésité, selon la nutritionniste Hélène Laurendeau.

Les gens pensent que 10 portions, c’est une montagne de fruits et de légumes. Hélène Laurendeau, nutritionniste

Les raisons souvent invoquées pour ne pas ajouter plus de fruits et de légumes à notre alimentation sont le prix élevé et le manque de temps.

Elle est entourée de fruits et de légumes.

La nutritionniste Hélène Laurendeau Photo : Radio-Canada

Selon la croyance populaire, ce sont des aliments chers, qui ne sont pas assez abordables pour atteindre les recommandations de 5 à 10 portions quotidiennes, et ce, surtout en hiver.

Se prêter à l’exercice permet pourtant de se rendre compte que c’est une fausse perception, selon la nutritionniste. Après le calcul de ses achats, Hélène Laurendeau estime que ce n’est pas plus cher que le prix d’un café de spécialité, soit environ 4 $.

Il faut aussi penser aux économies qu’entraînera la diminution de la portion de protéines dans l’assiette, qui pourront servir à acheter plus de fruits et légumes.

D’ailleurs, toujours selon la nutritionniste, notre assiette devrait être composée d’au moins la moitié de fruits et de légumes pour un quart de protéines, que ce soit de la viande ou du poisson, par exemple. L’autre quart est réservé au féculent, comme l’orge et le riz.

Le reportage de Johane Despins et Caroline Gagnon est présenté à l’émission L’épicerie, mercredi à 19 h 30, à ICI Radio-Canada Télé.

Qu’est-ce qu’une portion de fruits et de légumes?

Une pomme, des petits pois, de la salade et des raisins secs.

Une portion de fruits ou de légumes est parfois plus petite qu’on ne le pense. Photo : Radio-Canada

Une portion, c’est l’équivalent d’un fruit moyen comme une pomme, une banane ou encore une demi-tasse de légumes ou une tasse de laitue.

Chaque petite portion de fruits et de légumes s’additionne au fil de la journée pour atteindre les besoins et les recommandations, beaucoup plus facilement qu’on ne le pense.

Mais qu’en est-il des jus qui prétendent parfois contenir jusqu’à deux portions de fruits ou de légumes par verre?

Comme l’explique Hélène Laurendeau, en pressant l’orange, par exemple, on perd la pulpe et les fibres, et on ne conserve que l’eau sucrée vitaminée. Pour le jus de légumes ou de tomates, le problème est le sodium, présent souvent en quantité astronomique. Ce ne sont donc pas de bonnes options.

Des exemples de portions (approximatif, selon la grosseur de l’aliment)

  • 2 carottes : 100 g
  • 1 morceau de brocoli : 80 g
  • 1 petite pomme : 137 g (moins le cœur, environ 100 g)
  • 1 banane : 100 g
  • 2 clémentines : 60 g

Prendre le temps pour sa santé

Un panier rempli de haricots jaunes.

Manger des fruits et des légumes nécessite du temps de préparation qui se révèle parfois décourageant. Photo : Radio-Canada/Martin Thibault

Pour plusieurs, il semble ainsi compliqué, et même insurmontable, de manger l’équivalent de 10 portions de fruits et de légumes, car il faut les préparer, les nettoyer, les couper et les cuisiner, malgré le rythme accéléré de nos vies. On néglige souvent de le faire.

Est-ce trop d’énergie pour pas beaucoup de goût? Les chefs ne sont pas d’accord. Ils prennent de plus en plus le virage des fruits et légumes dans l’assiette et peuvent même nous inspirer.

Le légume, le roi de l’assiette

Brocolis « à la césar ».

Des chefs cuisiniers apprêtent le légume comme jamais auparavant. Photo : Radio-Canada

De plus en plus de chefs traitent le légume au restaurant non pas comme un accompagnement ou une décoration, mais de façon plus noble en le plaçant au centre de l’assiette. Il devient même parfois le plat principal.

Les légumes sont traités avec autant de soins qu’une belle pièce de viande ou un poisson, comme le fait par exemple le chef Stelio Perombelon. Il propose un menu tout légumes, de l’entrée au dessert. Par exemple, en entrée, une forêt de brocolis « à la césar » ou encore un gâteau accompagné d’un sorbet de topinambours.

Stelio Perombelon.

Le chef Stelio Perombelon Photo : Radio-Canada

La démarche de Stelio Perombelon s’inscrit dans le « flexitarisme », un mode alimentaire qui vise à consommer moins de viande et de poisson, mais sans y renoncer totalement.

Stelio Perombelon ne veut ainsi pas faire un menu végétarien. Il conçoit plutôt des plats où le légume est la vedette, et dans lesquels il peut y ajouter un bouillon de bœuf ou de volaille, de la crème, du beurre ou encore du bacon.

L’idée n’est pas de noyer dans le gras, mais d’avoir la portion de viande minime qui parfume et ajoute des goûts et des saveurs. Stelio Perombelon, chef du restaurant M.Mme

Selon le chef, il est important de faire des plats qui rappellent des mets connus et qui ont une texture qui ressemble parfois à de la viande, comme un tartare de betteraves rouges. Le mode de cuisson au four et à l’air libre de la betterave donnera une texture semblable à la viande et au tartare lui-même.

Un tartare de betteraves rouges.

Le tartare de betteraves rouges du chef Stelio Perombelon Photo : Radio-Canada

Ainsi, en privilégiant l’aliment entier en plat principal, comme le fait Stelio Perombelon avec son risotto, non pas de riz, mais de pommes de terre recouvertes de champignons et de différentes pousses, on obtient un plat tout végétal.

Ce type de mets permet d’augmenter facilement nos portions de la journée.

« Pour moi, je pense que tout ça contribue à manger plus de légumes et moins de viande. Je pense que les gens vont prendre conscience que c’est une belle façon aussi de travailler avec nos produits locaux », explique-t-il.

https://ici.radio-canada.ca/

Dans l’assiette de demain, des steaks à tout…sauf à la viande


Avec le coût de la viande qui ne cesse d’augmenter, les problèmes relier a l’élevage des animaux pour la consommation face à l’environnement et le nombre de personnes a nourrir sur Terre, il faudra un jour ou l’autre des alternatives pour avoir une alimentation équilibré tout en diminuant considérablement la viande dans nos assiettes
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Dans l’assiette de demain, des steaks à tout…sauf à la viande

 

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché... (Photo Thinstock)

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché des protéines végétales (sans compter celles de lait), qui pesait 7,8 milliards de dollars en 2013, pourrait dépasser les 11 milliards en 2018, soit une progression de plus de 40% en cinq ans.

Photo Thinstock

Sandra LAFFONT
Agence France-Presse
VILLEPINTE

La mode est au «flexitarisme», consommer de la viande moins souvent et des aliments moins nocifs pour l’environnement le reste du temps. Burger végétal, brochette de fromage à griller ou farine d’algues, les industriels cherchent les solutions de remplacement.

En France, les achats de viande ont reculé de 7% entre 1998 et 2012. Car produire de la viande coûte cher, avec un impact sur l’environnement (rejets de méthane, épuisement des ressources d’eau douce avec les nitrates, déforestation), rappelle Lucie Lecestre, du cabinet français de conseil en stratégies de nutrition Nutrikéo.

Mais surtout, d’ici 2050, la population mondiale va augmenter d’un tiers. Pour offrir des protéines à tout le monde, il va falloir produire plus avec moins (d’énergie, d’eau…) et rationaliser l’usage des terres agricoles disponibles, sachant que pour produire un kilo de boeuf, il faut 10 kilos de céréales.

Pour certains, à commencer par l’ONU, l’entomophagie (la consommation d’insectes) est la solution.

Mais pour Xavier Terlet, spécialiste français des tendances alimentaires, «l’alimentation est trop culturelle pour que les Européens par exemple franchissent ce pas».

Et les insectes ont plus de chance de se retrouver dans l’alimentation pour le bétail, sous forme de farine animale. En revanche, l’expert croit dur comme fer «aux substituts de viande qui ont aujourd’hui beaucoup progressé en terme de qualités organoleptiques».

Au Mondial de l’alimentation, qui se tient cette semaine près de Paris, Salakis, marque du géant laitier français Lactalis, présente sa toute nouvelle gamme de brochettes de fromage à griller au lait de brebis. Inspiré du fromage traditionnel chypriote halloumi, l’innovation repose bien sur «l’idée de proposer des brochettes de fromage, plutôt que de viande» à moins de trois euros, explique Isabelle Trotouin, responsable du développement international du groupe.

Certes les protéines de lait restent des protéines animales mais, selon une évaluation de l’Institut français de l’élevage datant de 2009, l’empreinte carbone du lait varie «entre 0,65 et 1,05 kg de CO2 / kg de lait» contre «6,4 à 9,7 kg de CO2 / kg» pour la «viande vive».

Le français Triballat Noyal travaille d’ailleurs lui aussi sur les protéines de lait: il vient de lancer des steaks de fromage gourmands comté/sarrasin ou légumes du soleil/chèvre.

Et le groupe, propriétaire de la gamme Sojasun, a troqué les steaks austères pour végétariens pour des burgers végétaux à cuisson rapide au micro-onde ou des steaks de soja stérilisés qui se conservent six mois.

«Avec ces steaks longue conservation, l’objectif est clairement de conquérir le grand export. On a peut-être une piste avec Carrefour en Chine», raconte Anthony Fuselier, commercial.

Filets de poisson… sans poisson

La PME française Roquette a, quant à elle, développé une farine d’algue protéique ainsi qu’une sorte de complément alimentaire riche en protéines, vitamines, minéraux et antioxydants, à base d’algues vertes (chlorella).

Ces ingrédients permettent «d’améliorer le moelleux et le profil nutritionnel de la brioche, d’apporter des propriétés détoxifiantes à un smoothie ou d’enrichir une soupe avec une nouvelle combinaison de protéines végétales», explique l’entreprise.

Aux États-Unis, Gardein, spécialiste des protéines alternatives, est passé à l’étape supérieure avec des «fishless filets» (filets de poisson, sans poisson) à base de soja, pois et d’huile de micro-algues riche en Oméga 3.

Les Néerlandais eux, ont même développé une chaîne de magasins, les Bouchers Végétariens («Vegetarian Butcher»). Car le problème est bien là: il n’existe pas pour l’instant dans les supermarchés de rayon «protéines alternatives» et ces innovations sont noyées dans les rayons fromage ou plats préparés.

Mais la croissance insolente à laquelle sont promis ces produits pourrait changer les mentalités.

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché des protéines végétales (sans compter celles de lait), qui pesait 7,8 milliards de dollars en 2013, pourrait dépasser les 11 milliards en 2018, soit une progression de plus de 40% en cinq ans !

http://www.lapresse.ca

Êtes-vous flexitarien?


Êtes-vous flexitarien? ou peut-être l’êtes vous sans le savoir ou même par obligation … Je ne pense pas devenir végétarienne du moins pas totalement … mais depuis quelques temps … moins de viande ne fait pas de tord
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Êtes-vous flexitarien?

 

Vous avez sûrement vu les publicités à la télévision: les restaurants végétariens Le Commensal ont pris le virage du flexitarisme. Sur le web, les végétariens n’ont pas accueilli la nouvelle à bras ouverts. Par exemple, l’Association végétarienne de Montréal a retiré les adresses du Commensal de sa liste de restaurants. Mais qu’est au juste que le flexitarisme?

 

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Ce terme -un néolgisme marketing, il faut bien le dire- désigne la pratique de réduire significativement sa consommation de viande ou encore, pour les végétariens, de manger occasionnellement de la viande (et du poisson) tout en suivant une alimentation essentiellement végétarienne ou végétalienne. Vous êtes peut-être flexitarien sans le savoir?

Apparu dans les années 2000, le flexitarisme est de plus en plus populaire auprès des consommateurs qui veulent manger plus santé, qui désirent faire leur part pour l’environnement et qui souhaitent un meilleur traitement envers les animaux.

Il n’y a pas de consigne définie, chacun établit la fréquence et la quantité de viande qu’il consomme selon ce qui lui convient, mais certains flexitariens parlent d’une limite de trois portions par semaine. À titre indicatif, sachez qu’en moyenne, au Canada, une personne mange quotidiennement 200 grammes de viandes par jour, soit l’équivalent de deux hamburgers (selon Statistique Canada)! Trouvez-vous que c’est trop?

Quatre raisons de dire oui au flexitarisme

1. Découvrir les protéines végétales, varier son alimentation et manger plus santé. Bien équilibrés, les repas végétariens sont plus nutritifs, riches en fibres, antioxydants, vitamines, minéraux. Et ils renferment moins de gras saturés et de cholestérol.

2. Économiser: la viande gruge une partie importante du budget alimentaire d’une famille. Selon Équiterre, remplacer la viande par des produits végétariens une seule journée par semaine pourrait nous aider à économiser jusqu’à 104 $ par année.

3. Diminuer les gaz à effet de serre (GES) et le méthane, deux responsables du réchauffement climatique. La production de viande est responsable de 18 % des émissions à l’échelle planétaire et le principal émetteur de méthane est l’agriculture. (Source: Manger santé bio)

4. Sauvegarder les réserves d’eau douce. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une seule journée passée sans manger de viande fait économiser 5000 litres d’eau, ce qui équivaut à 3 mois de douches!

http://lafouinecuisine.ca