Le Saviez-Vous ► 11 bruits étranges de l’organisme et leur explication


Notre corps peut émettre toutes sortes de bruits parfois gênants. Ces sons peuvent provenir du système digestif, de la respiration, des articulations …
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11 bruits étranges de l’organisme et leur explication

Le ventre qui gargouille

Le ventre qui gargouille

Le gargouillis du ventre répertorie des bruits parfois gênants que l’on entend à peu près tous les jours, en général vers midi. Normal : à midi, on a faim, et quand on a le ventre qui gargouille, c’est que notre organisme se prépare à manger et à digérer les aliments.

Eh oui, les bruits de gargouillis sont en réalité la somme de deux activités parallèles qui ont lieu parce que notre tube digestif se prépare à travailler. D’une part, l’estomac qui produit un acide pour faciliter la digestion des aliments, et d’autre part, les muscles situés sur les parois de notre intestin qui se contractent pour acheminer la nourriture digérée en direction du côlon. Et tout ça, ça fait du bruit. Alors quand notre estomac ne contient que de l’air, forcément, le bruit est amplifié !

La flatulence

Qu’on le dénomme pet, vent, flatulence ou gaz, c’est un bruit toujours gênant quand notre organisme l’émet en public ! Mais il s’explique assez facilement : quand on ingère des aliments, l’estomac produit un acide pour les réduire en bouillie et les digérer plus facilement.

Or, certains aliments contiennent des composés que notre organisme n’arrive pas à digérer entièrement. Ils arrivent donc dans notre gros intestin partiellement digérés. Ce qui fait le bonheur des bactéries présentes dans l’intestin, qui s’en régalent. Sauf que lorsqu’elles mangent, les bactéries produisent du gaz. Et plus elles mangent, plus on stocke du gaz à l’intérieur de notre intestin. Et quand il y a trop de gaz qu’on ne peut plus retenir à l’intérieur, il faut bien qu’il s’évacue…

Le rot

Roter (ou éructer), c’est ce qui arrive quand on avale trop d’air trop vite par la bouche : notre tube digestif, mécontent de ce trop-plein de gaz, le renvoie directement par où il est venu ! De manière plus ou moins bruyante, en fonction de la vibration de notre orifice œsophagien. Il peut également s’agir de dioxyde de carbone en cas d’ingestion de boissons gazeuses.

Comme dans les sociétés occidentales le fait de roter est assez mal vu, si on veut limiter les éructations intempestives, il est conseillé de mastiquer la bouche fermée, de ne pas parler en mangeant, de limiter notre consommation de tabac et de chewing-gum. En somme, d’éviter tout ce qui nous fait avaler de l’air en excès !

Le hoquet

Le hoquet

Le hoquet, c’est un phénomène presque toujours bénin. Mais quand il tombe mal et qu’on ne parvient pas à s’en débarrasser, quelle plaie ! Le hoquet est un réflexe totalement involontaire, qui survient après un repas trop copieux, une quinte de toux, voire un fou rire…

Le hoquet et le bruit caractéristique (« hic ») qui l’accompagne résultent de deux phénomènes qui se produisent dans notre organisme. Le premier, c’est la contraction irrégulière et répétée de notre diaphragme, qui va créer une grosse arrivée d’air dans les poumons. Le second, c’est la fermeture de la glotte, qui bloque l’arrivée de l’air, et produit le fameux hic !

La toux

La plupart des gens associent toux et maladie. Mais en réalité, on peut tout à fait tousser sans être malade  : la toux est un réflexe naturel et sain, que notre organisme met en route pour débarrasser les bronches des éléments parasites qui viennent les encombrer.

En effet, pas besoin d’avoir un rhume ou une infection pour que des sécrétions se déposent sur nos bronches et viennent obstruer nos voies respiratoires. Il suffit d’attendre la nuit quand notre organisme est au repos. Voilà pourquoi de nombreuses personnes toussent légèrement le matin

Le bâillement

Le bâillement

Le bâillement est un phénomène qui se décompose en plusieurs étapes : d’abord, on inspire profondément, puis on ouvre la bouche, on ferme les yeux, on coupe rapidement notre respiration, et on expire. De manière plus ou moins bruyante et élégante, c’est selon.

Quoi qu’il en soit, personne n’est aujourd’hui en mesure d’affirmer qu’il détient LE pourquoi du bâillement. On a longtemps pensé que c’était pour apporter de l’oxygène à notre cerveau…Une théorie maintenant réfutée, et qui a laissé place à de nombreuses autres. Parmi elles, la plus courue du moment : si l’on bâille, ce serait en fait pour refroidir notre cerveau afin qu’il fonctionne mieux1.

Les articulations qui craquent

Faire craquer ses doigts, c’est un petit « jeu » que l’on a tous essayé de faire au moins une fois dans sa vie. Et si le petit bruit de craquement nous amuse quand on le fait volontairement, on rigole moins quand avec l’âge, nos articulations se mettent à craquer d’elles-mêmes !

Mais puisqu’on ne se casse absolument rien quand on se fait craquer les doigts, d’où provient le « crac » ? Eh bien contre toute attente, ce bruit provient… d’un gaz ! Quand on fait craquer une articulation, un creux se crée entre les deux parties de l’articulation. Un gaz vient alors y prendre place, avant d’être expulsé lorsque les deux parties se remettent en place. D’où le bruit !

La respiration sifflante

La respiration sifflante

Inspirer et expirer sont des gestes que nous faisons tous au quotidien sans nous en apercevoir. Mais quand notre respiration devient sifflante, c’est qu’il y a un problème quelque part…

Le sifflement lors la respiration (qui survient souvent lors de l’expiration) est le signe d’un dysfonctionnement au sein de notre organisme ; l’air qui est censé circuler normalement et sans problème dans le nez, le pharynx, le larynx la trachée et les bronches, a du mal à passer, en raison d’un rétrécissement au niveau de ces 5 voies. Et comme l’air circule moins bien, on est obligé de forcer un peu notre respiration dans des voies respiratoires obstruées, ce qui crée des sifflements.

Le ronflement

Le ronflement, quel exemple parfait d’un bruit involontaire mais très bruyant… et qui est à l’origine de maintes disputes de couples ! Le mécanisme du ronflement est en fait assez simple : lorsque l’on respire, l’air passe par notre nez et notre bouche puis dans la gorge pour arriver aux poumons. Mais quand on dort, les muscles et les muqueuses situées dans la gorge se détendent, et l’air qui passe dans notre organisme fait vibrer la langue, le voile du palais, les amygdales, etc.

Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces vibrations peuvent être tellement sonores et intenses qu’elles réveillent parfois même le dormeur (en plus de son conjoint !). Le ronflement peut être aggravé par un surpoids, la prise d’alcool ou de médicaments avant le sommeil, et le fait de dormir sur le dos.

Les acouphènes

Les acouphènes

Pour bien comprendre ce qu’est un acouphène, il peut être intéressant de se pencher sur l’étymologie de ce mot. En effet, le terme « acouphène » nous vient du grec, et a été formé en juxtaposant les verbes « paraître » et « entendre ». Eh oui : quand on a un acouphène, on a l’impression d’entendre quelque chose !

Il peut s’agir d’un sifflement, d’un bourdonnement, d’un tintement, que l’on perçoit soit dans une oreille, soit dans les deux, voire à l’arrière du crâne. Même si en réalité, ce son ne provient de nulle part, et n’existe pas.

Dans l’écrasante majorité des cas, les acouphènes sont dits subjectifs : ils ne se manifestent que chez la personne qui en est atteinte. Même si les acouphènes sont souvent plus pénibles que graves, cette nuisance est difficile à appréhender, et donc à traiter.

L’éternuement

L'éternuement

Atchoum ! L’éternuement est un bruit de l’organisme parmi les plus cocasses, souvent incontrôlé, dont le son et l’intensité varient selon les individus. En réalité, lorsque l’on éternue, on expire de l’air par le nez et par la bouche, à une vitesse qui peut atteindre les 200 km/h1.

Mais pour quelles raisons nos muscles expirateurs (diaphragme et muscles intercostaux en tête) se mettent-ils à expulser de l’air hors de notre corps à une si grande vitesse ? Et bien parce qu’un intrus essaye de se glisser dans notre organisme via notre nez ! En effet lorsqu’un élément indésirable et irritant (poussière, grain de poivre, pollen, etc.) se glisse dans nos narines, il est stoppé par les muqueuses de notre nez. Et pour évacuer l’intrus hors de notre corps, le cerveau lui ordonne d’éternuer pour faire un coup de balai !

https://www.passeportsante.net/

    Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin


    Il y a pas moins de 40 mille milliards de micro-organismes dans notre système gastro-intestinal, cela en fait du monde. Il est reconnu qu’un intestin en santé est un atout indéniable sur notre santé en général. Une pomme ou tout aliment qui contiennent des fibres aide a un microbiote en santé
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    Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin

    Les bactéries, la seule colonisation qu'il est bon d'encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

    Les bactéries, la seule colonisation qu’il est bon d’encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

    Repéré par Ines Clivio

    Repéré sur The Guardian

    La signification du proverbe anglais «an apple a day keeps the doctor away» n’a jamais été aussi vraie.

    Dans Le charme discret de l’intestin, Giulia et Jill Enders rendent hommage à notre «deuxième cerveau», vecteur de bien-être et de santé. C’est dans la même veine qu’une étude autrichienne trouve de bonnes raisons pour manger une pomme par jour car elles impliquent une colonisation de notre tube digestif par des millions de bactéries.

    Près de 40 mille milliards de micro-organismes cohabitent plus ou moins paisiblement dans notre système gastro-intestinal. Giulia Enders qualifie notre microbiote intestinal, ou flore intestinale, de «petit peuple» :

    «Nulle part ailleurs dans le corps il n’y a une telle variété d’espèces différentes.»​​​

    Plus ces espèces sont variées, mieux notre corps se porte. Alimentant consciencieusement nos intestins en énergie, éliminant les toxines et fabriquant des vitamines, elles participent à notre bien-être intérieur. Elles sont également garantes du bon fonctionnement de notre système immunitaire, combattant contre la prolifération de bactéries pathogènes. Certains types d’alimentation favorisent plus que d’autres le développement de ces gardiens de la paix intestinale.

    Un trésor de bactéries

    La pomme contiendrait quelque 100 millions de bonnes bactéries, lesquelles, en «colonisant» nos intestins, apportent fraîcheur et diversité au petit peuple de nos entrailles. Les scientifiques ont aussi découvert que la diversité de ces micro-organismes était encore plus riche dans les pommes bio.

    Dans la mesure où beaucoup de bactéries sont éliminées par la cuisson, la pomme n’est pas le seul atout dont nous disposons pour nous constituer une petite armée de bactéries. Tous les aliments crus contenant des fibres s’avèrent être les meilleurs candidats à un microbiote riche et équilibré. Ne terminons cependant pas sans l’ultime conseil de Giulia Enders pour apprécier les bienfaits de votre pomme: ne retenez rien de ce qu’elle provoquera.

    «Un petit pet par-ci par là, c’est très bon pour la santé. Pour ceux qui se targuent dignement de ne jamais avoir de flatulences, sachez-le: un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim.»

    http://www.slate.fr/

    Le caca d’hippopotame nous aide à respirer


    La disparition des hippopotames serait catastrophique. Alors qu’il est démontré que leurs déjections sont fatales pour les poissons des rivières. Ils sont cruciaux pour la base alimentaire comme des moules, crabes et escargots qui eux sont mangés par d’autres animaux. En plus, grâce a leur alimentation riche en nutriment comme le silicium qu’ils digèrent et rejettent par leurs déjections nourrissent les micr-algues qui eux transforment le silicium en oxygène.
    Nuage


    Le caca d’hippopotame nous aide à respirer


    Chaque jour, l'hippopotame engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues riches en silicium. | Stefan Steinbauer via Unsplash

    Chaque jour, l’hippopotame engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues riches en silicium. | Stefan Steinbauer via Unsplash

    Repéré par Audrey Renault

    Repéré sur Popular Science

    En augmentant le taux en silicium des lacs et rivières d’Afrique, les selles de ces animaux jouent un rôle-clé pour la planète.


    On connaît déjà l’impact nocif sur l’environnemental des flatulences des vaches, mais l’on sait moins que les selles d’hippopotames sont, elles, bénéfiques pour la planète.

    D’après une récente étude, publiée dans le journal Science Advances, ces mammifères semi-aquatiques pouvant peser jusqu’à deux tonnes «jouent un rôle-clé dans la circulation du silicium, en agissant comme une pompe terrestre-aquatique».

    Le silicium, très utilisé comme composant électronique, alimente également la croissance d’une espèce de micro-algues appelée diatomée, qui extrait le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le transforme en oxygène. Bien que les estimations varient, les diatomées seraient responsables de la fabrication d’au moins 20% de l’oxygène disponible sur Terre.

    Cette micro-algue, sans laquelle nous aurions beaucoup plus de difficulté à respirer, se développe grâce aux crottes d’hippopotames, puisque ces dernières permettent le transfert du silicium, dont se nourrit les diatomées, de la terre à la rivière.

    Même s’il est capable de s’attaquer à des crocodiles, des lions ou des êtres humains, l’hippopotame est, comme le rappelle la journaliste Eleanor Cummins dans son article pour Popular Science, un animal presque exclusivement herbivore. Chaque jour, il engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues: des végétaux riches en nutriments, et notamment en silicium, qui une fois digérés sont rejetés dans la rivière sous forme de déjections.

    Si ces excréments, composés d’un mélange toxique d’ammoniac, de méthane et de sulfure d’hydrogène, sont fatals pour les poissons des rivières africaines, comme le révélait une étude des biologistes Christopher Dutton et Amanda Subalusky, ils permettent aussi d’augmenter le taux de silicium présent dans ces lacs et rivières.

    Écosystème menacé

    Pour étudier le cycle du silicium, Jonas Schoelynck, biologiste à l’université d’Anvers en belgique, et ses collègues ont analysé des échantillons de la rivière Mara, qui traverse la réserve nationale Masai Mara, au Kenya.

    Les scientifiques ont comparé la composition chimique de l’eau de cette rivière bondée d’hippopotames avec les habitudes quotidiennes de ces mammifères. Ils en ont conclu qu’en moyenne, les selles d’hippopotames introduisent chaque jour 360 kilos de silicium dans la rivière Mara, soit environ 76% du flux total de la substance dans le cours d’eau.

    Nourries en silicium, les diatomées peuvent ensuite proliférer pour fertiliser les sols, en devenant de la terre de diatomée, mais aussi former la base de la chaîne alimentaire, en nourrissant les petits animaux comme les moules, les crabes et les escargots, qui sont à leur tour mangés par de plus gros animaux, tels que les loutres, les tortues et même les êtres humains.

    Mais comme bon nombre d’espèces africaines, les hippopotames sont aujourd’hui menacés par la chasse et la perte de leur habitat. Entre 1996 et 2004, leurs populations ont diminué d’environ 20%. Si ces animaux venaient à disparaître, la croissance des diatomées dans les eaux africaines pourrait considérablement diminuer, ce qui pertuberait toute la chaîne alimentaire et déstabiliserait massivement l’écosystème.

    http://www.slate.fr

    Le Saviez-Vous ► Ces animaux qui ne pètent pas


    Il y a des livres sur n’importe quel sujet, même sur la flatulence. On sait que comme nous, les animaux pètent, tous ? Non. Il y a ceux qui ont une digestion tellement lente ou encore qu’ils n’ont pas les bactéries nécessaires pour les gaz par exemple.
    Nuage

     

    Ces animaux qui ne pètent pas

     

    Ces animaux qui ne pètent

    Même si la plupart des mammifères disposent de la capacité à produire des gaz (et à les évacuer comme les humains), d’autres ne peuvent pas. Tour d’horizon.

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    Rédaction, HuffPost France

    C’est la question que tout le monde se pose. Alors, la licorne, est-ce qu’elle pète? La réponse est « oui ». C’est ce qu’expliquent Nick Caruso et Dani Rabaiotti dans leur ouvrage Tu pètes ou pas? Le guide ultime de la flatulence animale, paru aux éditions Marabout et disponible en librairie depuis mercredi 16 janvier.

    Traditionnellement employé pour désigner un gaz produit par la digestion, au niveau de l’estomac ou de l’intestin, le terme de « pet » existe depuis le 12e siècle.

          • Tous « ne naissent pas égaux, et leur odeur ainsi que la fréquence dépend de l’alimentation, de l’état de santé de la flore intestinale de l’organisme qui les produit », rappellent les auteurs.

    Ces derniers ont décidé de dresser un répertoire dense et amusant des animaux qui le font et qui ne le font pas. Même si la production de flatulences de certaines espèces, comme les chats et les chiens, ne nous étonne pas vraiment, c’est plutôt la liste de ceux qui ne pètent pas qui suscite l’étonnement. Le HuffPost vous en présent cinq.

    • Le paresseux:

    Ces animaux qui ne pètent

    JUAN CARLOS VINDAS VIA GETTY IMAGES

    Cet animal « tire son nom de la lenteur de ses déplacements, mais il n’y a pas que dans ce domaine qu’il prend tout son temps », concèdent les deux écrivains.

    Non, d’après Nick Caruso et Dani Rabaiotti, l’animal possède un système digestif tout aussi lent. Si bien qu’il lui faut plusieurs jours pour digérer les feuilles qu’il a mangées. Résultat: il ne défèque qu’une fois tous les cinq jours.

    Ceci étant dit, leur organisme produit bel et bien du méthane, l’un des composants du pet. Mais au lieu d’être évacué de la manière traditionnelle, celui-ci circule dans le sang, passe par les viscères avant d’être relâché par la respiration.

    « Ainsi, le paresseux est sans doute le seul mammifère qui ne pète pas », est-il écrit.

    • La pieuvre:

    Ces animaux qui ne pètent

    WRANGEL VIA GETTY IMAGES

    Connue pour être une espèce animale dotée d’une intelligence très développée, la pieuvre ne sait pas péter. C’est un fait. La faute à quoi? L’absence de flore intestinale capable de produire du gaz. Comme le rappelle l’ouvrage, les pieuvres sont capables d’expulser de l’eau avec force de leur siphon pour échapper à un prédateur. Cela ne doit pas être confondu avec un pet.

    • Le poisson rouge:

    Ces animaux qui ne pètent

    MANOA VIA GETTY IMAGES

    La première trace du type de poisson rouge auquel on est habitué, à l’heure actuelle, « date de l’an 975, signalent nos deux auteurs. On lui attribuait des qualités miraculeuses, si bien que dès 1240 on en élevait à des fins décoratives ».

    Sauf que parmi ces atouts, celle de péter n’en a jamais fait pas partie. Une explication toute simple est possible à cela. L’absence de flatulence est sans doute liée à leur incapacité à associer les gaz digestifs à leurs excréments. À la place, ils les évacuent le plus souvent en rotant.

    • L’araignée:

    Ces animaux qui ne pètent

    DESID VIA GETTY IMAGES

    Voilà un argument qui aura au moins la capacité d’amuser ses détracteurs. L’araignée, est-ce qu’elle pète? Eh bien, on l’ignore. Ce qu’on sait, c’est que son système digestif ne tolère que les liquides.

    « Il est donc probable qu’au cours de ce processus, elle ingère de l’air, un élément clé pour péter », relève le livre.

     Sauf que personne ne l’a jusqu’ici démontré, faute de moyens de financement.

    • L’oiseau:

    Ces animaux qui ne pètent

    BILL KILLILLAY VIA GETTY IMAGES

    C’est bien là, la plus grande surprise. Aucune des dizaines de milliers d’espèces d’oiseaux ne pète. Cela s’explique tout d’abord par l’absence, dans leurs intestins, des mêmes bactéries que les mammifères responsables de la production de gaz. Mais ce n’est pas tout. Leur digestion très rapide ne le permet tout simplement pas.

    Pourtant, ils disposent « de l’anatomie nécessaire, ce qui laisse penser qu’ils pourraient le faire ‘si besoin’. »

    Quelle bande de frimeurs.

    Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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    https://quebec.huffingtonpost.ca/

    Un chien lâche un pet puissant dans son sommeil – la vengeance espiègle d’un chat fait


    Un chien fait la sieste, alors que le chat se repose sans dormir près de lui. Puis, tout naturellement, le chien lâche un gaz. Surpris le chat, ne semble pas du tout apprécié et il le fait brutalement savoir.
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    Un chien lâche un pet puissant dans son sommeil – la vengeance espiègle d’un chat fait

     

    La planète Uranus sent l’oeuf pourri !


    Uranus porte bien son nom étant donné que les scientifiques ont pu analyser la lumière infrarouge avec le télescope Gemini North basé à Hawaï. Ils ont finalement trouvé du sulfure d’hydrogène qui donne l’odeur d’oeuf pourri ou des flatulences
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    La planète Uranus sent l’oeuf pourri !

     

    uranus et quelques unes de ses lunes

    L’atmosphère d’Uranus est irrespirable !

    NASA/ERICH KARKOSCHKA (UNIV. ARIZONA)

    Par Joël Ignasse

    Des observations menées depuis la Terre ont permis de confirmer la présence de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère d’Uranus.

    Le sulfure d’hydrogène est un gaz produit, notamment, par la dégradation des protéines contenant du soufre. C’est lui qui est responsable de l’odeur nauséabonde des œufs pourris ou des flatulences. En grande quantité il peut même s’avérer dangereux pour les organismes vivants : en Bretagne, la décomposition des envahissantes algues vertes a ainsi provoqué d’importantes émanations de ce gaz qui a entrainé la mort de plusieurs animaux ces dernières années.

    Une grande inconnue

    Uranus, septième planète du système solaire, est une géante glacée entourée d’anneaux et environ quatre fois plus grosse que la Terre. C’est un astre largement inconnu qu’aucune mission spatiale n’a encore visitée, à l’exception de la sonde Voyager 2 qui l’a survolée en 1986. Les astronomes suspectent depuis longtemps la présence de sulfure d’hydrogène dans son atmosphère mais ils n’ont jamais pu le confirmer jusqu’aux travaux réalisés par Patrick Irwin du Département de physique de l’Université d’Oxford et ses collaborateurs internationaux.

    Ces scientifiques ont disséqué par spectroscopie la lumière infrarouge d’Uranus captée par le télescope Gemini North de huit mètres installé sur le Maunakea d’Hawaï. Et ils ont finalement trouvé des traces de sulfure d’hydrogène. La preuve tant recherchée est publiée dans la revue Nature Astronomy. Les données Gemini, obtenues avec le spectromètre à champ intégrale proche infrarouge (NIFS), ont échantillonné la lumière solaire réfléchie provenant d’une région immédiatement au-dessus de la couche de nuages ​​visible dans l’atmosphère d’Uranus.

    La détection du sulfure d’hydrogène dans la haute atmosphère d’Uranus (la même composition est suspectée pour Neptune) contraste fortement avec les planètes géantes gazeuses intérieures, Jupiter et Saturne. Dans l’atmosphère de ces deux astres, c’est plutôt de l’ammoniac qu’on retrouve. Cela signifie sans doute que les quatre géantes du système solaire ne se sont pas formées dans la même zone.

    https://www.sciencesetavenir.fr/

    Des chercheurs canadiens tentent de réduire les pets des vaches grâce à la génétique


    Je trouve que c’est un peu exagéré de changer la nature des vaches en plus de vouloir limiter leurs flatulences, à cause des émissions de gaz. Ils veulent aussi faire des super vaches pour donner plus de lait Je crois qu’on est mieux de s’attaquer a ce que nous causons comme pollution qui ferait un net avantage que les pets de vaches
    Nuage

     

     

    Des chercheurs canadiens tentent de réduire les pets des vaches grâce à la génétique

     

    COWS

    • HuffPost Québec  |  Par Sarah Daoust-Braun

    Faire moins péter les vaches. C’est le défi en apparence bien insolite que s’est lancé une équipe de chercheurs canadiens.

    Les scientifiques Filippo Miglior de l’Université de Guelph en Ontario et Paul Stothard de l’Université de l’Alberta souhaitent diminuer les flatulences de ces gros mammifères pour une raison bien noble: réduire l’empreinte écologique de l’industrie laitière.

    Mine de rien, l’élevage boivin est responsable d’environ 9,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les pets des vaches sont chargés de méthane qui est un puissant gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

    Le projet recherche, lancé en 2015 grâce à Génome Canada et qui devrait s’étaler sur 10 ans, tente de déterminer les vaches qui émettent le moins de méthane et les gènes qui sont derrières cette particularité.

    Une fois les gènes identifiés, on souhaite séquencer de nouvelles bêtes «plus vertes» qui possèdent ces caractéristiques génétiques. Sur les 10 000 vaches participantes, les chercheurs ont réussi à identifier 80 gènes responsables de la faible production de méthane de l’animal, mais aussi ceux liés à sa santé et à ses besoins en nourriture, ont-ils précisé à The Wired.

    «L’empreinte environnementale de l’industrie laitière diminuera aussi, en raison entre autres de la diminution des émissions de méthane, mais également parce que des animaux qui absorbent mieux les aliments produisent moins de fumier», explique-t-on dans la description du projet.

    Bien entendu, l’objectif derrière tout cela est aussi économique. Les données recueillies favoriseront la sélection de «super vaches» qui permettront également aux producteurs d’augmenter leur production laitière.

    Les scientifiques peuvent compter sur la collaboration de laboratoires aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark, en Australie et en Suisse pour mener à bien leur projet.

    http://quebec.huffingtonpost.ca

    Le Saviez-Vous ► Un avion forcé à atterrir à cause de pets de chèvre


    Cela s’est passé en 2015 en Indonésie. Le stress chez la chèvre semble activé les flatulences. Alors imaginé plus de 2000 chèvres dans un espace restreint. Rien ne vaut le plancher des vaches
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    Un avion forcé à atterrir à cause de pets de chèvre

    Un Boeing 747 cargo a été obligé de se poser sur l’île de Bali, en Indonésie, après le déclenchement de ses détecteurs de fumée, selon le journal The Aviation Herald. 

    Mais le déclenchement des alarmes, qui a conduit l’équipage à atterrir en urgence, n’était pas dû à la présence de fumée à bord de l’appareil. Après inspection sur le tarmac, les experts ont découvert l’origine du problème. L’avion transportait 2186 chèvres qui, stressées par le vol, ont émis des flatulences.

    Selon les experts, c’est le méthane que contenaient ces flatulences qui a déclenché les alarmes. L’avion a pu repartir deux heures après.

    http://www.lefigaro.fr/

    Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)


    Cela peut vous faire sourire, mais la question est souvent posée par les enfants qui rencontrent des scientifiques, alors mieux vaut avoir une réponse qui satisfait leur curiosité.
    Nuage

     

    Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)

     

    Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

    Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

    Repéré par Vincent Manilève

    Ils mettent une base de données pour réunir le plus d’informations possibles.

    Ce n’est peut-être pas la question que vous vous posez en premier en vous baladant dans un zoo ou en regardant un documentaire animalier, mais elle est pourtant passionnante: est-ce que cet animal pète? Depuis quelques jours, des scientifiques ont décidé de répondre à cette question pour le plus grand nombre d’espèces possible. Le Washington Post raconte que, grâce au hashtag #DoesItFart («Est-ce que ça pète?») et un document Google partagé, ils ont commencé à lister l’existence (ou l’absence) de flatulences ou non chez plus de soixante espèces.

    Il apparaît très logiquement que la plupart d’entre eux ont effectivement des gaz. Les rats, les zèbres, ou les reptiles comme le Pogona flatulent. Plus une chauve-souris est grosse et plus ses pets seront sonores. Les girafes, étant donné leur taille, se délestent de leurs gaz «à hauteur du visage d’un homme», précise un chercheur sur le document Google.

    Un autre explique que les lynx sont de gros péteurs, et que «les pets consécutifs à l’ingestion d’écureuils sont les pires».

    Les oiseaux, à l’inverse n’ont pas le besoin biologique d’en faire, même si comme le soulignait Popular Science en 2009, cela peut arriver. Les espèces marines comme les moules ne sont pas concernées par la question. Logique. En revanche, vous serez ravis d’apprendre que certaines espèces de serpents appartiennent aux plus sournois des émetteurs de gaz: après un bruit presque imperceptible accompagnant souvent des excréments, une odeur «très sèche et sauvage» vous prend à la gorge.

    «Les orangs-outans pètent! Assez souvent en fait. J’ai déjà eu des bébés orphelins qui pétaient lorsqu’ils me grimpaient dessus.»

    Toutes ces anecdotes peuvent sembler juste amusantes, mais elles ont en réalité un intérêt particulier. Les enfants posent souvent la question aux scientifiques qu’ils rencontrent, il s’agit donc d’une passerelle très intéressante pour les intéresser à la nature.

    «C’est au moins une opportunité de créer un lien avec un public large et d’amener de nouvelles personnes dans la conversation», explique David Steen, de l’université d’Auburn. Adriana Lowe, autre chercheuse de l’université de Kent, explique de son côté que «Le régime et le système digestif des animaux représentent un champ d’étude important et fascinant, et le pet fait partie de tout cela».

    Et puis, on le sait, les pets de vaches sont responsables de fortes émissions de méthane, gaz qui contribue largement au réchauffement de la planète. Etudier les gaz d’animaux est donc loin d’être du vent. 

    http://www.slate.fr/