Le Saviez-Vous ► 7 choses inattendues que votre chien peut "flairer"… bien avant vous


Les chiens ont du flair ! On sait depuis longtemps, qu’ils sont très utiles pour retrouver des personnes disparues, ou même des voleurs. Depuis quelques années, les chiens sont de plus en plus reconnus pour leur flair dans d’autres domaines. Ils sont capables de détecter certains cancers, grossesse, glycémie, et même les changements du temps.
Nuage


7 choses inattendues que votre chien peut « flairer »… bien avant vous

image: Flickr

Les chiens sont les meilleurs amis de l’homme. Encore plus que les chats, ces anges à quatre pattes sont aussi considérés comme de véritables gardiens qui veillent sur nos vies, mais aussi sur notre santé. Saviez-vous que l’odorat développé des chiens peut aussi « intercepter » des maladies organiques d’une ampleur considérable ?

C’est donc vrai que le flair de nos amis à quatre pattes peut parfois « sauver » nos vies ! Voici sept choses que nos amis les chiens arrivent à repérer pour notre plus grande surprise !

Ils peuvent « flairer » les pathologies cancéreuses : les recherches scientifiques les plus récentes ont confirmé la théorie selon laquelle les chiens peuvent « sentir » de nombreuses pathologies cancéreuses dans notre organisme ; par exemple, grâce à l’odeur de l’urine, nos amis à quatre pattes peuvent détecter le cancer de la prostate et de la vessie, car les cellules atteintes dans notre organisme produisent un type spécifique de protéines que les chiens peuvent intercepter.

  • Ils peuvent « prédire » une crise d’épilepsie : non seulement les chiens ont un « nez » exceptionnel pour les maladies cancéreuses en cours, mais ils peuvent aussi prédire environ 45 minutes à l’avance si une crise d’épilepsie surviendra, car les animaux domestiques ont une prédisposition génétique à percevoir une odeur spécifique que cette condition médicale produit. Pour attirer notre attention, il aboiera continuellement, sans raison apparente.

  • Ils peuvent flairer une grossesse en cours : en plus de tout cela, les chiens peuvent aussi remarquer des changements dans notre corps et notre physique, notamment en cas de grossesse en cours. Des mouvements corporels changeants et de nouvelles odeurs sont les signaux olfactifs que nos chiens perçoivent que quelque chose de totalement nouveau est sur le point de… naître !
  • Ils peuvent percevoir l’arrivée d’une tempête ou d’un ouragan : les chiens ont un contact plus étroit avec la nature que les humains, ce qui leur permet de sentir plus précisément si un phénomène naturel important, tel qu’un tremblement de terre, un cyclone ou une tempête, s’approche. Leur odorat est aussi infaillible dans ce cas !

  • Ils peuvent comprendre que vous avez eu des interactions avec un autre chien : nos amis à quatre pattes comprennent tout, même si nous avons eu une « interaction » avec un autre spécimen à quatre pattes. Il suffira qu’il vous sente à votre retour à la maison pour qu’il reconnaisse avec précision la race, la taille et l’état de santé de l’autre « prétendant ».

  • Ils peuvent sentir une baisse de la glycémie : les chiens ont aussi la capacité extraordinaire de sentir un changement soudain de la glycémie dans notre sang grâce au fort sens de l’odorat qui perçoit une odeur différente dans notre sueur. Cela peut être crucial pour tous les maîtres de chiens qui souffrent de diabète mais qui ne le savent pas encore avec un diagnostic médical précis.


image: Imgur

Ils peuvent distinguer l’identité d’une personne des autres : le sens de l’odorat des chiens est aussi très souvent utilisé par les forces de police pour retrouver des personnes disparues ; c’est parce que leur instinct exceptionnel pour les odeurs est aussi une question de « particularités«  entre une personne et une autre. Pour nos amis à quatre pattes, chaque personne a une empreinte olfactive différente, tout comme chaque environnement, même si celui-ci est dégradé par des parfums ou des signes différents.

Avoir un chien à la maison n’est pas seulement le meilleur remède contre la solitude, une recette parfaite pour le bonheur et la compagnie des jeunes et des plus vieux, il peut aussi avoir des qualités salvatrices que nous n’avions pas imaginées. On pourrait donc dire que tout est question de… nez !

Source:

https://www.curioctopus.fr/

Les humains ont autant de nez que les chiens


Il semblerait que l’être humain n’a rien à envier aux mammifères ayant un bon odorat. Bien que les chiens détectent les différentes odeurs dans l’urine, nous pourrions peut-être distinguer des milliards de milliards d’odeurs différentes ce qui influence notre comportement
Nuage

 

Les humains ont autant de nez que les chiens

 

Selon les chercheurs, les humains pourraient peut-être distinguer... (ARCHIVES AFP)

Selon les chercheurs, les humains pourraient peut-être distinguer un milliard de milliards d’odeurs différentes, soit largement plus que les quelque 10 000 mentionnées dans les manuels de psychologie

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les hommes aussi ont du flair! Ils n’ont même rien à envier aux autres mammifères, notamment aux rats ou aux chiens dont l’odorat est si réputé, selon des scientifiques jeudi.

Ceux-ci affirment que la soi-disant infériorité des hommes à distinguer une vaste palette d’odeurs n’est qu’un mythe entretenu depuis le XIXe siècle.

«Il y a une croyance culturelle ancienne selon laquelle pour qu’une personne soit rationnelle et raisonnable, elle ne peut pas être dominée dans ses actions par le sens de l’odorat, vu comme purement animal», explique John McGann, professeur adjoint de psychologie à l’Université Rutgers, dans le New Jersey.

Il est le principal auteur de ces travaux basés sur un ensemble d’études, publiés jeudi dans la revue américaine Science.

En fait, explique ce scientifique, «le bulbe olfactif humain qui transmet des signaux à d’autres zones du cerveau pour aider à identifier les odeurs est plutôt développé et contient un nombre similaire de neurones que chez les autres mammifères».

«Nous pouvons donc nous mesurer, pour la capacité à détecter et à distinguer les odeurs, aux chiens et aux rats, qui comptent parmi les meilleurs renifleurs du règne animal», affirme-t-il.

Selon les chercheurs, les humains pourraient peut-être distinguer un milliard de milliards d’odeurs différentes, soit largement plus que les quelque 10 000 mentionnées dans les manuels de psychologie.

«Nous pouvons détecter et différencier une palette extraordinairement étendue d’odeurs», assure le professeur McGann, selon qui l’odorat humain est plus sensible à certaines odeurs et parfums que celui des rats et des chiens.

Les humains sont capables de détecter des odeurs sur un sentier ou une piste, assure le scientifique, relevant aussi que «nos comportements et états affectifs sont influencés par l’odorat».

Perte d’odorat et Alzheimer

Il ajoute que les chiens sont probablement meilleurs pour détecter les différentes odeurs de l’urine, mais que l’odorat humain est sans doute bien supérieur pour sentir la palette des effluves d’un grand vin.

Les auteurs de cette étude estiment que les préjugés sur la capacité de l’odorat humain remontent au neurologue et anthropologue français du XIXe siècle Paul Broca, selon qui l’homme a un appareil olfactif limité.

De ce fait, selon cette théorie, contrairement aux animaux les hommes dépendent de leur intelligence pour survivre, pas de leur odorat.

Cette assertion avait même influencé l’inventeur de la psycho-analyse, Sigmund Freud, selon qui cette déficience olfactive rendait les humains plus vulnérables à des maladies mentales, rappelle le professeur McGann.

Cette idée de l’infériorité olfactive humaine avait aussi été alimentée au cours des décennies par des études génétiques. Celles-ci ont révélé que les rats et souris possédaient des gènes agissant sur environ mille différents capteurs sensoriels qui sont activés par les odeurs, contre seulement 400 environ chez les humains.

En réalité, juge le professeur McGann, rien n’appuie la notion selon laquelle un bulbe olfactif plus grand par rapport au reste du cerveau confère une supériorité de l’odorat.

Ce chercheur explique que la capacité à sentir un vaste éventail d’odeurs a une grande influence sur le comportement humain en déclenchant des émotions ou en faisant ressurgir des souvenirs, jouant ainsi un rôle important dans le syndrome post-traumatique.

Une perte du sens de l’odorat, qui diminue avec l’âge, peut aussi signaler des problèmes de mémoire et de maladies neurologiques comme Alzheimer ou Parkinson, relève l’étude.

http://www.lapresse.ca

e

CANADA. Un chien renifleur de bactérie C. difficile dans l’hôpital de Vancouver


Une très bonne raison pour permettre des animaux dans les hôpitaux et les maisons de retraite ou encore ou le besoin se fait sentir. Par exemple, ce chien est capable de détecter la bactérie C difficile. Cette bactérie si elle n’est pas détectée à temps, elle peut faire des ravages en plus d’être très contagieuse, chose qu’on n’a vraiment pas besoin dans un hôpital
Nuage

 

CANADA. Un chien renifleur de bactérie C. difficile dans l’hôpital de Vancouver

 

(Photo d'illustration d'un springer anglais). Angus commencera à travailler à l'hôpital général de Vancouver (Canada) en août 2016. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA(Photo d’illustration d’un springer anglais). Angus commencera à travailler à l’hôpital général de Vancouver (Canada) en août 2016. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

L’hôpital général de Vancouver au Canada accueillera prochainement un chien dans ses locaux. Angus, un springer anglais, a été formé à détecter la bactérie Clostridium difficile, un microbe responsable chaque année de nombreux décès.

CLOSTRIDIUM. Angus est un chien destiné à sauver des vies, grâce à son flair. Il a été entraîné pendant 18 mois à détecter une bactérie pouvant être mortelle : le Clostridium difficile. Ce germe touche des patients affaiblis, sous traitement antibiotique, le plus souvent des personnes âgées. Il provoque une diarrhée nosocomiale, allant jusqu’à une perforation du colon et peut susciter des opérations chirurgicales ou entraîner la mort. Le malade touché par la bactérie dégage habituellement dans ses selles une odeur particulière. Mais si le personnel médical n’a pas suffisamment le nez fin pour en conclure à la présence d’une bactérie, Angus, jeune springer anglais, sait, lui, repérer l’odeur du germe. Il est actuellement le seul chien du Canada à pouvoir détecter la présence de ce microbe, pas seulement dans les selles, mais en reniflant le sol, le mur, les surfaces… et les patients, d’un simple coup de museau.

Angus sur les traces de Cliff, un beagle précurseur 

A l’hôpital général de Vancouver, au Canada, Angus commencera par renifler les endroits où peu d’éléments sont susceptibles de le distraire, tels que les chambres inoccupées, les salles médicales et les corridors. Le chien, qui tiendra ce rôle dès août 2016, a été dressé dans la province de Mapple Ridge par sa maîtresse Teresa Zurberg, une éleveuse de chiens détecteurs de drogues et d’explosifs. Auparavant soignée pour une blessure à la jambe, Teresa a attrapé la bactérie lors de son séjour à l’hôpital.

« Je suis tombée très malade et mon mari a lu un article à propos d’un chien à Amsterdam qui détectait le clostridium difficile chez les patients… Alors il m’a demandé si je pourrais enseigner à un chien de le faire« , indique Teresa Zurberg àSciences et Avenir.

Et en partant sur le modèle de Cliff, un beagle de deux ans, Angus a appris à détecter la bactérie via « une méthode d’entraînement basée sur la récompense et le jeu », nous explique sa maitresse.

« Il a d’abord appris à chercher et retrouver son jouet. Une fois qu’il était bon à cela, nous avons jumelé son jouet avec l’odeur de la bactérie Clostridium difficile. Il a alors compris qu’en retrouvant l’odeur, il obtiendrait son jouet. »

Et pour marquer sa cible, Angus agit comme un chien détecteur de drogues ou d’explosifs : il se couche ou s’assoit devant la bactérie. Une fois identifié par Angus, le germe pourra être éliminé dans les locaux à l’aide de lumière ultraviolette, évitant ainsi sa propagation et la contamination des patients.

Le flair du chien utile pour identifier les toxines

Ces dernières années, le nombre de personnes touchées par le Clostridium difficile a considérablement augmenté, entraînant une hausse de la mortalité. Au Canada, 700 personnes sont traitées en moyenne chaque année dans la municipalité de Vancouver pour des cas d’infections liées à cette bactérie. Le microbe, particulièrement contagieux, se transmet facilement entre patients d’un hôpital ou pensionnaires d’une maison de retraite.

Avec un flair 10.000 à 20.000 fois plus développé que chez l’homme, le chien peut aisément utiliser ses capacités olfactives pour trouver les toxines du Clostridium difficile. Possédant notamment une cavité olfactive 30 fois supérieure à celle de l’humain, il compte également 100 à 200 millions de cellules olfactives dans la muqueuse, contre seulement 5 millions pour l’humain. Des compétences qui permettent aujourd’hui à ces animaux de se faire une place dans les hôpitaux où ils détectent bactéries et cellules cancéreuses…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Des golden retrievers qui aident les généticiens


S’il existe autant de race de chien, c’est que l’être humain a fait plusieurs croisement pour arriver a des grands, petits chiens avec chacun leurs atouts mais aussi leurs problèmes santés spécifiques aux races .. Bon ou mauvais, cela a aider a mieux comprendre une maladie orpheline chez l’être humain tel que les bébés arlequins
Nuage

Des golden retrievers qui aident les généticiens

Des golden retrievers qui aident les généticiens

© Shutterstock

Le chien est le meilleur ami de l’homme même quand il s’agit de génétique: c’est grâce à des golden retrievers que des chercheurs ont réussi à remonter la piste d’une maladie de peau congénitale rare qui affecte certains bébés dès la naissance.

Par Laurent Banguet

Ce n’est pas le flair des chiens qui a joué en l’occurrence mais le fait que les golden retrievers, comme toutes les «races canines», ont été «artificiellement créés par les humains à partir de quelques ancêtres communs et possèdent donc une histoire génétique bien connue et lisible, souligne l’étude parue dimanche dans la revue Nature Genetics.

Or les golden retrievers présentent la même forme d’ichthyose congénitale récessive que celle qui touchent quelques familles. L’étude de leurs chromosomes a ainsi permis aux généticiens de débusquer le gène déficient à l’origine de la manifestation de cette maladie chez les bébés humains.

Causes génétiques

Chez les humains comme chez les animaux, les ichthyoses regroupent diverses maladies provoquant un épaississement et un durcissement de la peau, qui forme des écailles sur tout le corps et peut s’accompagner parfois de graves lésions, comme celles qui touchent les «bébés arlequins».

À ce jour, une quarantaine de gènes impliqués dans différentes formes d’ichthyoses ont été décrits, mais les mutations de ces gènes ne les expliquent pas toutes, relève l’étude, dirigée par Catherine André (CNRS, Institut de Génétique et Développement de Rennes) et Judith Fischer (Institut de Génomique du CEA).

«Chez les humains, identifier les causes génétiques de maladies rares reste un défi en raison des difficultés pour réunir suffisamment de familles touchées (…) Parmi les modèles génétiques disponibles, les chiens semblent pertinents car chaque race pure représente un groupe d’animaux génétiquement semblables, descendant de seulement quelques ancêtres communs», expliquent les chercheurs.

Les croisements consanguins permettent d’obtenir les caractéristiques et qualités voulues chez les chiens, mais ces pratiques sont aussi responsables du grand nombre de maladies spécifiques à chaque espèce.

Chez les golden retrievers, le premier cas d’ichthyose congénitale a été diagnostiqué en 2007. Et comme cette affection n’est pas mortelle, les éleveurs n’ont pas cherché à l’éliminer par la sélection chez les reproducteurs et elle s’est rapidement transmise à leurs descendants. Selon Catherine André, 70% des golden retrievers seraient aujourd’hui porteurs d’au moins une copie du gène mutant.

Le malheur des chiens aura malgré tout fait le bonheur des généticiens et des malades: il ne leur aura fallu que 40 individus pour localiser et identifier le gène responsable, PNPLA1. Forts de cette découverte, ils ont trouvé des mutations touchant le même gène chez six humains (provenant de deux familles distinctes) affectés par cette ichthyose congénitale récessive autosomique.

Une maladie est dite à transmission autosomique récessive lorsque le gène impliqué n’est pas porté par un chromosome sexuel (X ou Y) et qu’il doit être donné à la fois par le père et la mère pour que la maladie puisse apparaître.

bébé arlequin

http://www.dermatomaroc.com

http://fr.canoe.ca/