Ce qu’il se passerait si tous les GPS cessaient de fonctionner


La technologie a pris beaucoup d’espace dans nos vies. Quand il y a une panne, c’est le monde au ralenti. Pas de GPS, pas transaction, pas de localisation, pas d’approvisionnement et point de vue sécurité, c’est aussi un risque très grand. J’ai toujours cette impression qu’on est en train de tout mettre dans le même panier et qu’un jour, nous aurons à revivre comme avant tout cela …
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Ce qu’il se passerait si tous les GPS cessaient de fonctionner

La question sécuritaire serait l'un des enjeux majeurs en cas de panne GPS. | Ingo Joseph via Pexels

La question sécuritaire serait l’un des enjeux majeurs en cas de panne GPS. | Ingo Joseph via Pexels

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur BBC

Les transports ne seraient pas le seul secteur perturbé.

En janvier 2016, alors que l’US Air Force mettait hors de service l’un de ses satellites GPS, la manœuvre a provoqué un dérèglement des autres satellites en service: leur horloge a affiché un décalage de 13 millionièmes de seconde. Une erreur a priori minuscule, mais qui a entraîné un dysfonctionnement du matériel radio de la police et des pompiers des États-Unis et du Canada pendant plus de douze heures.

Il semblerait que notre dépendance à l’égard du système de positionnement global (GPS) soit bien plus profonde que nous le pensons. Une perturbation prolongée de ces signaux pourrait avoir de graves répercussions, comme le relève un article de la BBC, qui s’est laissée aller à imaginer les conséquences d’un pareil scénario.

Un monde au ralenti

En cas de défaillance du GPS, les routes seraient sans cesse obstruées par des automobilistes perdu·es, obligé·es de ralentir pour regarder les panneaux de signalisation ou leur position sur une carte. Et ne comptez pas sur Uber pour vous dépanner, l’application ne fonctionnerait tout simplement plus.

Impossible également pour les opérateurs de localiser des personnes en détresse à partir de leur signal téléphonique ou même d’identifier l’ambulance ou la voiture de police la plus proche.

Les ports de marchandises seraient paralysés (les grues à conteneurs fonctionnent avec un GPS), l’approvisionnement des supermarchés tournerait au ralenti et certains navires en mer se retrouveraient coupés du reste du monde.

La question sécuritaire serait aussi l’un des enjeux majeurs en cas de panne. À titre d’exemple, près de 70% des systèmes de combat de l’armée de terre américaine dépendent aujourd’hui de signaux transmis par le réseau GPS.

«Personne ne sait exactement ce qui se passera», indique Mike Lombardi, métrologue au National Institute of Standards and Technology, une agence du département du Commerce des États-Unis.

Une dépendance risquée

Le GPS est plus qu’un simple outil de géolocalisation: grâce aux horloges atomiques embarquées dans les satellites, qui fournissent l’heure de façon extrêmement précise, il peut également servir de référence de temps dans plusieurs domaines de la vie courante.

Le secteur financier et les marchés boursiers utilisent par exemple les données GPS pour dater les transactions; de nombreux réseaux électriques utilisent ces horloges pour ajuster le flux de courant; la télévision numérique mais aussi le cloud sont reliés à la synchronisation GPS. Privé de ce système, difficile d’imaginer ce qu’il pourrait réellement advenir.

Pour se protéger, de nombreux États cherchent à assurer leur indépendance face à cette technologie américaine. À l’instar des systèmes russes Glonass et chinois Beidou, l’Union européenne dispose de son propre système de navigation par satellite, baptisé Galileo. Mais ce dernier ne devrait être entièrement opérationnel qu’à partir de 2020, et il est déjà tombé en panne pendant sept jours en juillet 2019.

http://www.slate.fr/

Les fausses nouvelles circulent plus vite que les vraies infos, selon une étude


C’est le comble une vraie nouvelle, prend 6 fois plus de temps pour atteindre environs 1 500 personnes qu’une fausse nouvelle, juste sur Twitter. Et il semble que ce ne soit pas des bots ou logiciels qui sont les premiers coupables, mais bien les internautes. Je trouve cela frustrant. Les domaines les plus touchés sont la politique (on l’a vue avec les élections présidentielles aux États-Unis) terrorisme, catastrophe naturelle, légende urbaine (cela a toujours été bien avant internet) et les finances
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Les fausses nouvelles circulent plus vite que les vraies infos, selon une étude

 

Illustration d'une main qui brise une planche de bois, comme dans les arts martiaux. Sur la planche, on peut lire «#FakeNews» et «Fausses nouvelles».

Une main qui brise une planche de bois. Photo : iStock/Radio-Canada

Les fausses informations ou fake news circulent plus rapidement sur Internet que les vraies informations, mais davantage du fait des internautes eux-mêmes que des bots (robots), selon une étude publiée jeudi par la revue Science.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Elle porte sur la période allant de 2006 à 2017 et sur quelque 126 000 informations, vraies et fausses, diffusées sur Twitter par 3 millions de personnes plus de 4,5 millions de fois.

Pour effectuer efficacement la distinction entre vraies et fausses informations, l’équipe s’est appuyée sur le travail de six organisations indépendantes de vérification des faits.

Les fausses informations sont, en moyenne, diffusées plus rapidement et plus largement que les vraies, selon les chercheurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

En moyenne, les vraies informations prennent six fois plus de temps que les fausses pour atteindre 1500 personnes, d’après leurs analyses.

L’écart est encore plus marqué pour les messages sur la politique que pour ceux relatifs au terrorisme, aux catastrophes naturelles, aux sciences, aux légendes urbaines ou aux nouvelles financières.

Les universitaires ont également mis en évidence que cette différence provenait non pas de programmes, mais d’internautes.

Ainsi, alors que beaucoup s’inquiètent de la diffusion de fausses nouvelles par des bots, logiciels réalisant seuls des opérations sur Internet, l’étude révèle que leur propagation est davantage due à une action humaine.

http://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Devenez pauvre en 7 étapes faciles


On devrait apprendre aux enfants l’importance des finances personnelles pour que plus tard, ils puissent vivre sans trop de gènes. Et de bien gérer lorsqu’ils sont en couple pour ne pas se retrouver dans le néant
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Devenez pauvre en 7 étapes faciles

 

Essais_finance

Illustration: Marie Mainguy.

Financièrement, tout se joue entre 15 et 30 ans: en raison des intérêts composés, un endettement élevé à cet âge ou un manque d’investissements génèrent des conséquences permanentes. Voici sept comportements à éviter pour ne pas s’«autopeluredebananiser» avec l’argent.

1.  Se fier au voisin!

Un des plus grands sophismes en finance est de se dire : mon voisin a un revenu équivalant au mien, il se paie du luxe, donc je me paie ce luxe. Au Canada, ledit voisin a une dette de consommation moyenne de 21 312 $ (en excluant l’emprunt hypothécaire) et son taux d’endettement frôle les 164 % (en incluant le financement de la résidence). Comme modèle, on a vu mieux.

2. Négliger les «petites dépenses»

Que ce soit le café de la pause ou le repas de midi à la foire alimentaire, aucune dépense ne doit être prise à la légère. Chaque décision comporte une renonciation future. La pause-café à 3 $ représente 720 $ par année (3 $ x 240 jours de consommation), soit possiblement plus de 150 000 $ à 65 ans (en se basant sur un rendement annuel de 6 % sur une période de 45 ans).

3. Associer l’épargne à la privation

Lorsqu’on épargne, on ne se prive pas ; on décale dans le temps la satisfaction de consommer. Le bénéficiaire futur, c’est soi-même. Alors qu’en assouvissant sur-le-champ sa pulsion de consommer, on peut hypothéquer son avenir : une privation à long terme.

4. Mépriser l’argent

On entend souvent dire : moi, je ne suis pas à l’argent. Façon polie de dire qu’on ne maîtrise pas ses dépenses, qu’on néglige ses investissements et qu’on ne maximise pas sa stratégie. Peut-être que l’argent ne fait pas le bonheur, mais la pauvreté non plus ! L’argent n’achète pas le bonheur, mais il contribue à le favoriser.

5. Attendre d’«avoir les moyens» d’épargner

Épargner n’est pas une option dans la vie. Ce n’est pas comme les arachides sur une coupe glacée. On devra tous, un jour, arrêter de travailler et vivre de ses économies. Attendre d’avoir les moyens d’épargner revient à attendre de ne plus avoir de désirs. Si, à 35 ans, on n’a pas l’équivalent de deux ou trois années de salaire brut en investissements, on incarne probablement l’image du Québécois moyen ayant un taux d’épargne inférieur à 5 %.

6. Consommer à crédit

La règle de base de la santé financière veut que l’on réserve le crédit à l’investissement, car on peut obtenir un rendement grâce à l’argent emprunté. Si l’on doit s’endetter pour acheter un bien, mieux vaut alors se tourner vers le marché des biens usagés. La consommation de biens neufs est un luxe, pas un droit syndical acquis dans la convention collective de la vie contemporaine.

7. Négliger la nature de ses  investissements

Un jeune travailleur qui met ses économies uniquement dans des placements garantis — rebaptisés à la blague « certificats de pauvreté garantie » (CPG) — fait fausse route. Un placement à 2 % de rendement rapporte en fait 0 % par année si l’inflation est aussi de 2 %. Après 25 ans, un placement de 50 000 $ vaudra 100 000 $ si le taux de rendement est de 2 % et 384 000 $ si celui-ci est de 6 %.

Pierre-Yves McSween est comptable professionnel agréé, professeur au cégep régional de Lanaudière et chroniqueur au 98,5 FM.

http://www.lactualite.com/

Non, on ne peut pas vivre avec un salaire McDo !


Je trouve choquant qu’un restaurant qui fait des affaires d’or avec la restauration-rapide se moquent éperdument de leurs employés et en plus MC DO s’unit avec Visa pour conseiller un budget  Est-ce que Visa s’inquiète de voir ses crédits en souffrance avec les employés du McDO
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Non, on ne peut pas vivre avec un salaire McDo !

 

Stéphanie Thibault

Parce que les salariés les moins payés ont du mal à boucler leurs fins de mois, la chaine de restauration rapide McDonald’s vient de créer un site de conseil financier, dans lequel elle leur conseille carrément de prendre un second job !

McDonald’s vient-il implicitement de reconnaître qu’on ne peut pas vivre correctement en étant salarié de la chaine ? Le géant américain du fast food vient en effet de mettre en ligne, en partenariat avec Visa, un site de conseils avisés pour aider ses employés les moins bien payés à gérer leur budget et leur permettre de boucler leurs fins de mois plus facilement.

Le slogan : « Chaque jour, chaque dollar fait la différence ».

Eteignez le chauffage !

Il faut dire qu’avec un salaire net de 1 105 dollars mensuel (ce que touche en moyenne un caissier de la chaine de restauration rapide estime un journaliste d’Irregular Times), la vie est plutôt difficile. McDo, « soucieux » de la qualité de vie de ses employés, met donc à leur disposition une sorte de budget type, et leur prodigue même quelques bons conseils financiers, comme éteindre le chauffage ou encore se trouver un deuxième emploi, à temps-plein si possible, afin d’augmenter leurs revenus mensuels !

Des conseils mal venus

McDonald’s reconnait-il ainsi que le salaire versé à ses employés est loin d’être suffisant pour pouvoir vivre convenablement ? Le géant du burger se veut en tout cas optimiste.

« Vous pouvez obtenir presque tout ce que vous voulez, tant vous vous y prenez à l’avance et que vous économisez dans ce but » indique-t-il.

Devant les réactions suscités par ces conseils, la chaine a toutefois publié un communiqué via le site ThinkProgress.org, précisant que

ces budgets-types « sont des exemples génériques destinés à aider à fournir un aperçu général de ce à quoi un budget individuel peut ressembler ».

http://www.planet.fr

Les catastrophes naturelles ont coûté 45 milliards au premier semestre de 2013


Nous qui sommes si bien avancée dans la technologie, nous qui sommes si intelligents, nous ne pouvons rien contre les catastrophes naturelles. Cela coûte des milliards de dollars. Je crois qu’il aurait été moins coûteux si au départ nous aurions pris au sérieux les avertissements et aurions lutté contre la pollution, déforestations, protéger la faune et la flore …
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Les catastrophes naturelles ont coûté 45 milliards au premier semestre de 2013

 

Pire catastrophe naturelle du début d'année d'un point... (PHOTO ARCHIVES AP)

 

Pire catastrophe naturelle du début d’année d’un point de vue financier, les inondations qui ont frappé l’Allemagne et plusieurs pays d’Europe centrale en mai-juin ont entraîné pour plus de 12 milliards d’euros de dégâts (16 milliards de dollars)

PHOTO ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Francfort, Allemagne

Le coût des catastrophes naturelles a atteint environ 45 milliards de dollars au premier semestre au niveau mondial, un chiffre nettement inférieur aux 85 milliards observés en moyenne lors des dix dernières années, a annoncé mardi le réassureur allemand Münich Re.

Sur ce total, le coût à supporter pour l’ensemble des assureurs a atteint quelque 13 milliards de dollars de janvier à fin juin, contre une moyenne de 22 milliards de dollars sur la même période depuis dix ans, a précisé le groupe de Munich (sud) dans un communiqué.

Pire catastrophe naturelle du début d’année d’un point de vue financier, les inondations qui ont frappé l’Allemagne et plusieurs pays d’Europe centrale en mai-juin ont entraîné pour plus de 12 milliards d’euros de dégâts (16 milliards de dollars), dont au moins 3 milliards d’euros de dommages assurés (3,9 milliards de dollars).

La majorité des dommages assurés se situent en Allemagne, détaille Munich Re.

À titre de comparaison, les gigantesques crues qui avaient frappé le pays en 2002 s’étaient soldées par un montant total de dégâts de 16,5 milliards de dollars environ, pour 3,4 milliards de dollars assurés.

«La fréquence des inondations en Allemagne et en Europe centrale a été multipliée par deux depuis le début des années 80», a commenté Torsten Jeworrek, membre du conseil de direction de Munich Re.

Les tornades qui ont touché l’État d’Oklahoma aux États-Unis du 18 au 22 mai ont quant à elles généré des dommages d’un montant total de plus de 3 milliards de dollars, pour un coût d’environ 2 milliards de dollars pour les assureurs.

En outre, des inondations au Canada dans la province d’Alberta, «probablement les pires inondations jamais vécues» dans cette région, ont provoqué des dégâts d’un coût total de plus de 3 milliards de dollars, pour un montant de dommages assurés d’un peu plus d’un milliard d’euros (1,35 milliard de dollars), poursuit le communiqué.

Les inondations en Inde et au Népal, causées par de fortes pluies, ont été la pire catastrophe du point de vue du bilan humain : elles ont coûté la vie à 1000 personnes.

Au total, 460 catastrophes naturelles notables ont été relevées au cours des six premiers mois de l’année, soit au-dessus de la moyenne des dix dernières années (390).

Interrogé par l’AFP, le réassureur allemand a précisé qu’il dévoilerait une estimation de l’impact de ces dégâts sur ses résultats lors de la publication de son rapport financier du deuxième trimestre le 6 août.

http://www.lapresse.ca

Les femmes prendraient de meilleures décisions que les hommes


Une étude fait par des hommes arrive a un résultat que les femmes seraient meilleurs aux commandes dans les entreprises .. Alors a quand qu’on laissera plus de place aux femmes aux conseils d’administration .. C’est un plus pour l’entreprise
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Les femmes prendraient de meilleures décisions que les hommes

 

Photos.com

LINDA NGUYEN
La Presse Canadienne
TORONTO

Les femmes qui siègent aux conseils d’administration sont plus susceptibles de «faire bouger les choses» et sont davantage ouvertes aux idées nouvelles que leurs confrères masculins, conclut une nouvelle étude.

Ce genre d’attitude, par ailleurs, se traduit bien souvent par la prise de meilleures décisions et d’un plus grand succès financier pour une entreprise, avance-t-on dans cette étude publiée dans une revue mondiale de gouvernance des affaires, l’International Journal of Business Governance and Ethics.

Le sondage démontre que sur les 624 conseils d’administration interrogés au Canada, les femmes s’y révélaient davantage susceptibles de se servir de la «coopération, collaboration et l’élaboration d’un consensus» en période de prises de décisions complexes.

Les cadres masculins, eux, avaient plutôt tendance à prendre leurs décisions en utilisant les «règles, réglementations et façons traditionnelles de faire des affaires».

Le co-auteur de cette étude, Chris Bart, a soutenu lundi que cette recherche prouvait que lorsque des femmes dirigeaient une entreprise, elles contribuaient au succès de celle-ci. Il a, du même coup, soulevé la question de savoir pourquoi les femmes étaient encore minoritaires dans les salles de direction des entreprises canadiennes.

Celui qui est aussi professeur en stratégie d’entreprise à l’université McMaster a poursuivi en affirmant qu’il ne fallait plus se demander si le fait d’avoir des femmes aux commandes était la bonne chose à faire, mais que c’était bel et bien le geste à poser.

M. Bart, qui a mené l’étude de concert avec le professeur Gregory McQueen de l’A.T. Still University dans l’Arizona, a expliqué que les femmes interrogées avaient offert des réponses «moins contraignantes» aux problèmes à résoudre qui leur avaient été soumis.

Ces trouvailles font partie d’une étude plus large menée entre 2004 et 2012, alors que les membres de conseils d’administration, dont 75 % d’hommes et 25 % de femmes, avaient été questionnés sur des résolutions de problèmes.

Les femmes ont également été plus disposées à prendre en considération les intérêts de nombreux investisseurs et considéraient l’équité comme un facteur plus important dans leur prise de décision.

http://affaires.lapresse.ca

L’angoisse du surendettement: solutions pour s’en sortir


Je suis une anti carte de crédit, (Je n’en ai pas et je n’en veux pas)  mais sachant qu’il est difficile pour certaines choses de ne pas avoir de crédit (maison, automobile … par exemple) il est important de comprendre l’importance d’un budget et si jamais le crédit donne des maux de tête .. il y a peut-être quelques trucs qui pourraient aider a régularisé la situation
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L’angoisse du surendettement: solutions pour s’en sortir

 

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Photo :iStockphoto.com

 

Catherine Crépeau

En ne faisant que le paiement minium sur votre carte de crédit, savez-vous combien de temps il vous faudra pour rembourser une dette de 10 000$? Plus de 50 ans! Et si vous ne pouviez plus payer? Pour prévenir les situations critiques et éviter le surendettement, voici des trucs et conseils simples mais efficaces.

Sommes-nous surendettés?

La tentation est forte de vivre à crédit. Qui attend encore d’avoir l’argent en poche pour se payer une télévision à écran plat ou des vacances à Cuba? L’endettement est pratiquement devenu un mode de vie, si on en croit les chiffres de Statistique Canada. Au milieu des années 80, le taux d’endettement par rapport au revenu disponible se situait autour de 70%. Il a grimpé à plus 148% au troisième trimestre de 2010, comparativement à 144% un an plus tôt. La dette moyenne par foyer s’élève maintenant à plus de 96 000$ en incluant les prêts hypothécaires et les cartes de crédit.

Il est certain que les gouvernements peuvent jouer un rôle dans l’encadrement du crédit, mais c’est d’abord aux consommateurs de se préoccuper de leur niveau d’endettement. Gail Vaz-Oxlade, spécialiste en finances personnelles et animatrice de la téléréalité Til Debt Do Us Part (Jusqu’à ce que la dette nous sépare, en français) diffusée sur les chaînes Slice et Global TV, le dit crument: sortir de l’endettement est un exercice difficile qui demande de la ténacité et de la persévérance. Si vous n’êtes pas prêts à y mettre les efforts, allez magasiner!

Êtes-vous surendetté?
Avant de s’angoisser avec vos finances, il faut savoir ce que veut dire être endetté ou surendetté. Le
Bureau du surintendant des faillites du Canada et les Associations coopératives d’économie familiale (ACEF)ont compilé quelques signes avant-coureurs:

•Vous dépensez toujours plus que ne vous le permet votre budget
•Vous utilisez vos cartes de crédit par nécessité
•Vous ne payez que les frais minimum exigés sur vos cartes de crédit sur une période de plusieurs mois ou vous êtes incapable de payer ces frais minimaux
•Vous devez réduire les dépenses courantes comme les vêtements et la nourriture
•Vous devez emprunter de l’argent pour joindre les deux bouts entre vos payes
•Vous songez à un deuxième emploi pour équilibrer votre budget
•Les créanciers vous pressent de les rembourser, vous menacent de poursuite ou de faire saisir vos biens
(voiture, meuble)
•Votre salaire a été saisi pour payer des dettes impayées;
•Les compagnies de services publics (
téléphone, électricité…) coupent leurs services parce que vous ne payez pas vos factures.

Trucs et astuces pour mettre fin à l’endettement
L’alarme sonne pour vous? Il est temps d’analyser rigoureusement votre situation financière. Dans son livre Zéro dette pour la vie, Gail Vaz-Oxlade suggère de dresser une liste de toutes vos dépenses sur une période de 6 à 12 mois pour savoir où disparaît votre argent. Tout doit être noté. Du petit café du matin payé comptant aux frais d’intérêt et de services imposés par votre institution financière.

Le réveil peut être brutal, prévient l’auteure. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner, soutiennent les conseillers des ACEF. Au contraire. Plusieurs solutions sont à envisager:

•Réaménager son budget (réduire nos dépenses en fonction de nos besoins)
•Dresser une liste de priorités (rembourser ses dettes dans l’ordre en commençant par celles qui sont accompagnées des taux d’intérêt les plus élevés)
•Négocier avec ses créanciers (on peut faire baisser le taux d’intérêt de
nos cartes de crédit, moyennant des frais annuels)
•Vendre des biens

Ces mesures sont souvent suffisantes pour se remettre à flots. À la condition de conserver de bonnes habitudes budgétaires.

Si ce n’est pas le cas, la consolidation de dettes permet de regrouper vos dettes en un seul emprunt. Votre institution financière vous octroie un prêt pour couvrir toutes vos dettes et se charge de les rembourser. Vous n’avez qu’un seul paiement mensuel à faire, à un taux d’intérêt moins élevé que celui des cartes de crédit. Au Québec, vous pouvez aussi faire un dépôt volontaire si des créanciers menacent de saisir vos biens ou votre salaire. Vous pouvez alors rembourser vos dettes par le biais du tribunal.

La méthode de Gail Vaz-Oxlade
Gail Vaz-Oxlade a élaboré une méthode basée sur la discipline et la capacité d’établir des priorités. Dans son émission, sa méthode de gestion de budget prévoit les étapes suivantes:

•Établir quel est votre revenu et quelles sont vos dépenses fixes (loyer, hypothèque, hydro…)
•Se payer en premier, c’est-à-dire prévoir de l’épargne systématique, un compte épargne (5 à 10% de votre revenu doit être mis de côté) et un fonds d’urgence.
•Rembourser vos dettes de consommation selon un plan établi, idéalement, sur une période de trois ans.
•Établir quelles sont vos dépenses variables
(nourriture, loisirs, transport, vêtements, etc.) avec l’argent qui vous reste.

Sa façon de gérer les finances des familles invitées à son émission est draconienne. Après avoir analysé leur situation financière, elle fait disparaître le plastique (cartes de crédits et débits) et met les familles au régime «cash». On quitte le virtuel pour entrer dans le concret. Les participants doivent réapprendre à utiliser de l’argent comptant pour leurs dépenses variables. Ceci leur permet de prendre conscience de l’argent qu’ils peuvent effectivement dépenser et ainsi reprendre progressivement le contrôle de leurs finances.

Les pots Mason à la rescousse!
À la base de la méthode: les pots Mason. Gail Vaz-Oxlade suggère d’utiliser des pots
(ou des enveloppes) avec de l’argent comptant à l’intérieur pour couvrir les dépenses (variables) de la semaine. Pas de cartes de débit, ni de cartes de crédit. On note toutes les dépenses par catégories dans un cartable au fur et à mesure. Quand le bocal est vide, on arrête de dépenser. Évidemment, pour savoir combien d’argent mettre dans chaque pot, il faut avoir fait l’exercice du budget. Et s’engager à le respecter! Ce qui n’est pas facile, admet l’experte en finance personnelle. Mais le jeu en vaut la chandelle, assure-t-elle.

Si vous vous sentez coincé financièrement ou que vous avez du mal à savoir comment dépenser les revenus dont vous disposez, vous pouvez consulter l’ACEF de votre région. Les ACEF du Québec offrent gratuitement des ateliers sur le crédit, sur le budget ainsi qu’un service de consultation personnalisé.

Pour en savoir plus, on lit: Zéro dette pour la vie, Gail Vaz-Oxlade, Transcontinental, 2011, 240 pages.

Vous pouvez visionner les émissions de Gail Vaz-Oxlade sur le sitehttp://www.slice.ca/. Choisissez le menu vidéo en haut de la page, puis «Til Debt» sur le menu de gauche.

La version originale de cet article a été publiée sur vitamagazine.ca

http://www.coupdepouce.com