Le Saviez-Vous ► A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?


Même si ce n’est que 6 % sur environs 3 500 espèces de moustiques et seulement les femelles qui piquent, on ne les aime pas du tout. L’éradication de ces bestioles n’est pas la solution, car par expérience, on sait ce que nous exterminons, il y a des graves conséquences. Ces mal-aimés sont importants dans la chaîne alimentaire et pour l’écosystème aquatique. De plus, l’ingéniosité du dard du moustique a donné naissance aux seringues que nous connaissons.
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A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?

maudits moustiques

Par Fabrice Renault

Le moustique n’est-il que l’ennemi de l’homme ? Y a-t-il une seule bonne raison de ne pas voire disparaître tous les moustiques de la surface du globe ? Bon et bien, il est temps de tenter d’apporter une réponse sur la question ô combien existentielle du rôle caché de ces maudits moustiques sur la planète…

A quoi servent ces maudits moustiques piqueurs et vecteurs de maladies ?

Le moustique est sans doute l’ennemi de nos belles nuits d’été, synonyme de piqûres, de boutons et de démangeaisons. Mais il est loin de se contenter de cela. En effet, il est également le vecteur de divers maladies. Il décroche même la palme du règne animal pour ce qui concerne le nombre de morts causé chez l’être humain.

Il n’est donc sans doute pas illégitime de se poser la question de son utilité sur terre. Au-delà des dégâts qu’il inflige à l’homme, le moustique a-t-il une réelle utilité pour la nature ? Plus encore, celle-ci pourrait-elle surmonter sa disparition ?

Si piqûres, rougeurs et démangeaisons vous rendent fous, attendez de lire ce qui suit sur ces maudits moustiques. Le constat sanitaire qui leur est directement imputable est conséquent.

Paludisme : une hécatombe directement imputable au moustique

Le paludisme (ou malaria) que transporte le moustique aurait tué la moitié des personnes qui ont déjà vécu sur Terre ! Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le moustique infecté, Anopheles gambiae, serait responsable de 7 millions de morts par an. Transmis par les moustiques ­anophèles, le ­paludisme tue 1 000 enfants par jour…

maudits moustiques

Deux autres espèces, Aedes aegypti et Aedes albopictus, sont les principaux vecteurs des virus de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya ainsi que de la fièvre Zika. Cette dernière a récemment été déclarée «urgence de santé publique de portée mondiale» par l’OMS. En effet, on estime de 3 à 4 millions de cas déclarés cette année dans les Amériques. Au final, on arrive à ce constat :

Une seule créature tue plus d’hommes que l’homme lui-même, c’est le moustique.

Mais alors, y a-t-il une seule raison de ne pas souhaiter la disparition totale des moustiques ? C’est vrai que de prime abord, on serait tenter de croire que les moustiques ne sont là que pour nous dévorer…

Bien sûr, comme vous vous en doutiez peut-être, leur omniprésence dans notre environnement est loin d’être inutile. On peut même distinguer plusieurs points positifs à leur existence. Et bien oui en fait, comme d’habitude : Dame Nature n’as rien laissé au hasard !

Quand les moustiques ne sont pas que de vilains suceurs de sang humain

Ils sont acteurs à part entière de la biocénose

maudits moustiques

Au sein de la chaîne alimentaire, les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces, comme les poissons, oiseaux, reptiles, insectes. Au stade de larves, ils sont gobés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons. Puis, adultes, ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauve-souris, de grenouilles, d’araignées, de lézards ou de libellules.

Les moustiques nourrissent beaucoup de prédateurs et c’est donc sur eux que repose une partie de la chaîne alimentaire. Le moustique est ainsi l’aliment principal des oiseaux migrateurs, lors de leur passage dans la toundra.

Si ce plat de prédilection venait à manquer, Bruce Harrisson, entomologiste au Ministère de l’Environnement et des Ressources Naturelles en Caroline du Nord, estime que :sans les moustiques  le nombre d’oiseaux chuterait de plus de 50 % !

    Ils dépolluent les écosystèmes aquatiques

    Les scientifiques ont démontré que les larves de moustiques jouent un rôle de filtre dans les écosystèmes aquatiques. Elles s’y nourrissent de déchets et de micro-organismes. En effet, les larves se développent dans l’eau, pour se nourrir et grandir, elles filtrent cette eau. Se faisant, elles la débarrassent des bactéries qui s’y trouvent, contribuant ainsi à nettoyer et dépolluer notre environnement.

    Les moustiques participent donc au cycle de l’azote, en intervenant dans la première étape de décomposition de l’azote organique en azote minéral. Ils filtrent les eaux et évitant ainsi l’eutrophisation des milieux, qui est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques, qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives et que celles-ci prolifèrent.

    Ils sont de petits pollinisateurs

    maudits moustiques

    Contrairement à ce que l’on croit le moustique ne se nourrit pas vraiment de sang. Sur les 3 500 espèces répertoriées, seulement 6% piquent effectivement les humains. Et dans ces 6%, seules les femelles ont un régime hématophage, piquant voracement à travers la peau pour sucer le sang de leur victime. Et elles ne le font pas pour se nourrir, mais pour apporter des protéines à leurs œufs pour qu’ils parviennent à maturation.

    Lors d’un « repas sanguin » complet, une femelle moustique peut prélever jusqu’à 10 microlitres de sang. Parmi les différentes espèces recensées ont distingues :

  • les moustiques anthropophiles, attirés par l’homme

  • les mammophiles, attirées par les mammifères

  • les ornithophiles, attirées par les oiseaux

  • les batracophiles, qui s’attaquent aux batraciens

  • et enfin les herpétophiles, qui font des reptiles leurs proies

    En réalité, le moustique a besoin de sucre pour voler. Et c’est là qu’il est utile à son environnement. Il passe donc de fleur en fleur pour en récupérer le sucre. C’est ainsi qu’il va polliniser les plantes et permettre leur fécondation. Il est admis que les moustiques participent au même titre que d’autres insectes, à la pollinisation des végétaux.

    Les moustiques suscitent l’intérêt des chercheurs en médecine

    Lorsqu’il nous pique, le moustique nous injecte de la salive contenant un anti-coagulant. Celui-ci neutralise nos plaquettes et sert à endormir la plaie afin d’éviter qu’on l’écrase alors qu’il s’y trouve encore. Cela lui sert aussi à diluer le sang pour que celui-ci puisse remonter facilement dans sa trompe, sans coaguler.

    Mais ce produit provoque aussi une réaction immédiate des mastocytes, des cellules situées dans la couche inférieure de l’épiderme. Celles-ci sécrètent notamment de l’histamine, un neuromédiateur responsable de cette désagréable démangeaison ressentie.

    Or, ceci intéresse de près la médecine. Les anticoagulants sont notamment utiles face aux maladies cardiovasculaires, lorsqu’on cherche à éviter qu’un caillot ne se forme dans les artères par exemple. Beaucoup de problèmes liés au processus de coagulation restent non résolus.

    Ils sont à l’origine d’une innovation biomimétique

    maudits moustiques

    Saviez-vous que les aiguilles médicales actuellement utilisées sont directement inspirées de la trompe des moustiques ?

    En effet, les piqûres indolores des moustiques ont suscité l’intérêt de deux sociétés japonaises. Elles ont donc décidé de copier cette vertu pour élaborer des aiguilles médicales d’un nouveau type : des aiguilles qui, comme la trompe du moustique, sont de forme conique et non plus cylindrique.

    Après cinq années consacrées à la recherche, deux ingénieurs, Masayuki Okano et Tetsuya Oyauchi, ont découvert une nouvelle méthode défiant les spécialistes et les méthodes traditionnelles de production d’aiguilles. C’est ainsi qu’en 2005, les nouvelles aiguilles Nanopass 33, fabriquées en titane, sont mises sur le marché et se vendent à des millions d’exemplaires.

    Cette aiguille a un diamètre externe de 60 micromètres et un diamètre interne de 25 micromètres, comparable au diamètre de la trompe des moustiques de 30 à 40 micromètres. Grâce à cette miniaturisation, le désagrément associé aux seringues ne représente désormais pas plus qu’une piqûre de moustique, soit une douleur quasi inexistante.

    Éradiquer les moustiques : un impact écologique incertain

    Tous ces rôles sont-ils réellement capitaux pour la biodiversité ? D’autres insectes ne pourraient-ils pas remplacer le moustique s’il venait à disparaître ? Lorsqu’on leur demande, les chercheurs eux-mêmes ne sont pas sûrs des retombées écologiques d’une disparition totale des moustiques. Ils affirment toutefois qu’il y aurait bel et bien de sérieuses conséquences. Ainsi, Frédéric Simard, entomologiste et directeur de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement, explique :

Aucune de ces espèces n’est irremplaçable. Leur disparition pourrait être compensée par l’arrivée d’autres insectes, tels les chironomes (fiche Wiki), qui profiteraient de l’espace ainsi libéré, car la nature a horreur du vide (…) On ne connaît pas de prédateur qui dépende spécifiquement des moustiques.

Jusqu’ici, les spécialistes luttaient contre les moustiques essentiellement en utilisant des insecticides. Malheureusement, en plus de les tuer, à l’aide de pesticides, il faudrait aussi endommager leurs habitats, en vidant des étangs, lacs, ruisseaux. Ceci aurait inévitablement des répercussions sur d’autres espèces animales. Mais détruire leur habitat ne serait pas suffisant. Il faudrait aussi tuer les larves à l’aide de larvicide, ce qui multiplierait les conséquences probables.

De plus, des résistances sont apparues chez les insectes au cours des dernières années, poussant les chercheurs à trouver d’autres méthodes sélectives d’éradication plus complexes mais aussi plus efficaces, comme la « naissance contrôlée du moustique ».

Quoi qu’il en soit, une éradication totale du fléau moustique relève de l’utopie. Frédéric Simard affirme :

Ils étaient là bien avant nous sur Terre, ils n’ont jamais cessé de s’adapter et ils ne sont pas menacés par l’érosion de la biodiversité. On peut tout au mieux tenter de contrôler les moustiques qui transmettent des maladies, afin qu’ils ne représentent plus un problème de santé publique.

L’impossible éradication

Souvenons-nous du cas de l’Amérique Latine, qui avait entrepris une bataille herculéenne dans les années 1950 et 1960 pour éradiquer Aedes aegypti.

L’Organisation Panaméricaine de la Santé avait mis en œuvre toutes les mesures les plus efficaces de l’époque à une échelle massive, y compris vaporiser du très toxique insecticide DDT, depuis interdit. Mais une fois les efforts relâchés, les moustiques étaient revenus sur le continent et avaient également rejoint l’Asie et l’Afrique.

En rayant les moustiques de la surface de la Terre, ne risque-t-on pas, par un effet domino, de provoquer l’extinction d’autres espèces animales ? Et s’il s’avère que l’une de celles-ci mange à son tour des insectes ravageurs de récoltes, déclenchant de facto une famine qui ferait beaucoup plus de morts ?

Reste la question éthique et morale

l’homme peut-il supprimer des espèces entières, aussi meurtrières soient-elles, alors que les humains eux-mêmes constituent un danger pour la nature dans son ensemble ?

Quoi qu’il en soit, l’ère d’un monde sans moustiques n’est pas pour demain. Toutefois, réussir à réduire et contrôler les espèces de moustiques qui transmettent des maladies, pourrait représenter l’une des plus grandes victoires de la santé publique de l’histoire.

Un article de Sophie Guittat

https://www.mieux-vivre-autrement.com/

Le Saviez-Vous ► Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les moustiques peuvent être vecteurs de maladies. Ces insectes peuvent nous transmettre des virus. Avec les changements climatiques, ces virus se propagent hors de leur pays d’origine.

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Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les insectes sont susceptibles de transmettre des maladies. Le moustique-tigre fait partie des dangereux porteurs de virus. Par sa piqûre, se transmettent des infections, dont certaines dans des cas extrêmes peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées à temps. 

Paludisme, fièvre jaune, dengue, West Nile Virus, Chikungunya… Les moustiques sont de dangereux vecteurs de maladies, principalement dans les régions tropicales et intertropicales. Mais pas seulement. Voici les infections et maladies qui peuvent se transmettre par une piqûre de moustique.

Le paludisme

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 219 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2017 dans le monde. Neuf sur dix concernent le continent africain, mais avec le réchauffement climatique des cas indigènes commencent à être observés dans des pays jusque-là indemnes. Il existe quatre types d’agents du paludisme humain, tous des parasites de la famille des plasmodium. Les spécialistes distinguent ainsi Plasmodium vivax, P. malariae, P. ovale et enfin P. falciparum. P. Celui-ci est l’enfant terrible de la classe, celui qui est à l’origine des 900.000 cas mortels enregistrés chaque année dans le monde. D’une manière générale, dans sa forme bénigne, le paludisme se manifeste par une fièvre intense accompagnée de céphalées, vomissements et autres symptômes de type grippal.

La dengue

C’est une maladie transmise par des moustiques du genre aedes – notamment A. aegypti – infectés par l’un des quatre virus de la dengue. Elle est à l’origine d’un syndrome grippal. D’après les estimations de l’OMS, 3,9 milliards de personnes sont exposées dans 128 pays, soit plus de la moitié de la population mondiale. Et quelque 390 millions de personnes sont touchées dont 96 millions présentent des signes cliniques. Il existe toutefois une forme sévère appelée dengue hémorragique entraînant la mort

« Faute de traitement adapté, le taux de létalité de la dengue hémorragique peut dépasser 20 % », précise l’OMS.

La fièvre jaune

Près de 200.000 personnes sont frappées chaque année par cette maladie virale. Et 30.000 à 60.000 en sont morts en 2013. Mais d’après l’OMS, ces chiffres seraient sous-estimés. La maladie est transmise par des moustiques du genre Aedes et Haemagogus. La maladie sévit à l’état endémique dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. La vaccination est indispensable pour les voyageurs qui doivent s’y rendre, et n’est pratiquée que dans un nombre limité de centres habilités en France.

La fièvre du Nil occidental

Les moustiques – principalement de l’espèce Culex – sont infectés lors d’un « repas de sang » effectué sur des oiseaux eux-mêmes porteurs de ce virus. Celui-ci a été isolé pour la première fois en Camargue en 1964. Dans 80 % des cas, l’infection passe inaperçue. Le reste du temps, elle est évocatrice d’un syndrome grippal, mais des complications méningées peuvent survenir. Depuis 2002, plus de 13.000 cas (ayant entraîné 5.000 décès ont été recensés rien qu’aux États-Unis. L’OMS estime qu’une personne infectée sur 150 développera une forme grave de la maladie, les sujets âgés étant plus particulièrement sensibles. En France, une recrudescence de la circulation du virus du Nil occidental (virus West Nile) a été constatée ces dernières années sur le pourtour méditerranéen. Un système de surveillance a été mis en place par les autorités.

Le chikungunya

Cette maladie transmise par le moustique de type Aedes a été surtout décrite en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Inde, en Indonésie et au Pakistan. Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de têtes et de violentes douleurs musculaires et articulaires aux poignets, chevilles et phalanges. Les douleurs peuvent persister plusieurs semaines, voire des mois.

Les piqûres de moustique peuvent avoir de graves conséquences. Pour connaître les moyens de vous protéger des moustiques cliquez sur les liens ci-dessous :

https://www.futura-sciences.com/

La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale


Les campagnes d’anti-vaccin risquent de faire reculer les avantages des maladies qui avaient quasi disparu. Plusieurs décident de ne pas vacciner croyant que cela fait plus de tort que de bien. Des maladies comme la rougeole reviennent à la surface, et pourtant les vaccins ont sauvé des millions de vies
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La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale

 

image de l'article principal

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lister dix des problèmes qui nécessiteront le plus d’attention en 2019. Et parmi eux figure le refus de vacciner, qui menace d’inverser les progrès accomplis dans la lutte contre certaines maladies évitables.

L’OMS estime que la vaccination permet actuellement de prévenir 2 à 3 millions de décès par an. Elle considère également qu’environ 1,5 million de décès en plus pourraient être évités si la couverture mondiale de la vaccination venait à s’améliorer. Une étude publiée il y a un peu plus d’un an suggérait de son côté que depuis 2001 et d’ici 2020, les programmes de vaccination (hépatite B, papillomavirus, rougeole, fièvre jaune, rubéole, ou encore trois souches bactériennes qui causent la pneumonie et la méningite) auront permis de sauver près de vingt millions de vies dans les pays les plus pauvres.

Une méfiance envers les vaccins

Malheureusement, des campagnes anti-vaccins circulent depuis quelques années en nombre sur Internet, menant de nombreuses personnes à se méfier des vaccins. Une certaine complaisance semble également s’être installée, notamment à l’égard de la rougeole qui fait son grand retour. L’année dernière, le nombre de cas de rougeole signalés a augmenté de plus de 30 % dans le monde. Tous ces facteurs contribuent aujourd’hui à faire hésiter beaucoup de personnes à se faire vacciner, si bien que les nombreux progrès enregistrés au cours de ces dernières décennies pour tenir en échec des maladies facilement évitables pourraient bien ralentir.

rougeole

Les cas de rougeole se multiplient dans le monde. Crédits : Wikimedia Commons

En ce sens, l’OMS prend le problème très au sérieux, et exhorte les agents de santé à conseiller les moins informés en matière de couverture et de composition vaccinales. L’organisation note également son intention d’intensifier ses efforts de lutte contre le cancer du col de l’utérus, en augmentant la couverture du vaccin contre le VPH (en prenant exemple sur l’Australie). Des vaccins contre la polio devraient également être distribués en Afghanistan et au Pakistan pour tenter d’endiguer complètement la maladie.

Les principales menaces

Parmi les autres menaces qui pèseront en 2019 sur la santé mondiale figurent également la pollution atmosphérique, ou encore les problèmes de diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Une pandémie de grippe est également source d’inquiétudes : « la seule chose que nous ne savons pas, c’est quand elle va frapper et quelle sera sa gravité », peut-on lire dans le rapport. La résistance aux antibiotiques fait elle aussi partie des préoccupations, tout comme la dengue, qui sévit depuis des décennies. L’OMS compte également renforcer les soins médicaux primaires dans les pays pauvres. Vous pouvez voir le rapport complet ici.

Source

https://sciencepost.fr/

Les dangers cachés des inondations


Que ce soit au Québec, aux États-Unis  ou ailleurs, les inondations apportent son lot de problèmes. Bien sûr, il y a les dommages matériels, économiques qui sont gigantesques, mais aussi sur le plan santé. Toutes sortes de maladies physiques ou mentales peuvent survenir qui compliquent énormément les choses
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Les dangers cachés des inondations

 

© afp.

Les habitants du Texas ont dû réagir vite et abandonner tous leurs biens derrière eux. L’ouragan Harvey a laissé place à des pluies diluviennes. Une fois que les eaux se seront retirées, ils feront face à d’autres problèmes, tout aussi importants.

Tom Price, secrétaire américain de la santé, a déclaré une urgence sanitaire dimanche dernier pour toute la région concernée. Du personnel médical supplémentaire est donc mis à disposition du Texas. En effet, l’eau stagnante n’est pas simplement de l’eau de pluie, c’est une eau contaminée par l’eau des égouts et certains produits chimiques. Les eaux usées peuvent provoquées des brûlures ou des éruptions cutanées sur les parties du corps immergées. L’eau peut également cacher des objets tranchants en métal ou en verre et occasionner des blessures.

Les eaux provenant des inondations peuvent entraîner des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou la fièvre jaune dans les pays en voie de développement. Cela ne devrait pas être le cas ici mais il y aura certainement une épidémie de diarrhée. Pour réduire la propagation, il est conseillé de nettoyer les jouets qui ont été dans l’eau, de ne pas consommer de nourriture ou de boissons ayant été contact avec l’eau stagnante. Mais les problèmes d’estomac sont de toute façon fréquents quand les gens sont coincés ensemble dans un endroit confiné, comme c’est le cas des refuges. Les gens avec des plaies ouvertes doivent faire attention: des infections sont fréquentes.

Tout comme les infections respiratoires. Une fois que l’eau s’est retirée, les gens se précipitent chez eux pour tout nettoyer. Mais les murs sont gorgés d’eau et les champignons se propagent rapidement. Ca peut déclencher des allergies et exacerber l’asthme. Les gens doivent absolument porter des gants et pour bien faire un masque pour éviter d’être en contact direct avec les eaux de crue.

Les inondations éliminent généralement les moustiques et interrompent leur cycle de reproduction. Mais lorsque les inondations s’arrêtent, ils reviennent en force transportant des maladies comme le Zika et le virus du Nil occidental. Les moustiques ne sont pas les seuls bêtes dont il faut se méfier: les fourmis, les rongeurs et les reptiles menacent.

L’électrocution reste également possible mais les maladies les plus fréquentes après des inondations sont la dépression, l’anxiété et le stress. Les tempêtes exacerbent les problèmes de santé mentale existants ou en provoque. Le stress est partout, les larmes coulent facilement, on ne trouve plus le sommeil, il est parfois difficile de se souvenir des choses ou d’écouter les gens. Certaines personnes développent des symptômes proches du stress post-traumatique. Pour s’en sortir, un seul conseil: être bien entouré.

http://www.7sur7.be

L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique


Je ne suis pas surprise que ce soit le moustique, l’animal le plus dangereux sur terre pour l’être humain. Il est petit et très productif en plus de son odorat pour trouver ses victimes est très efficace.
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L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique

 

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Quel est l’animal le plus dangereux pour l’homme? Ce n’est pas l’homme, pas le requin, mais le moustique. Selon des statistiques compilées par le blog de Bill Gates, les humains ont tué en 2015 environ 580.000 de leurs semblables, les serpents 60.000 et les moustiques indirectement via les maladies transmises 830.000 personnes. Au passage, les requins qui font si peur n’en ont tué que 6, les chiens 17.400 et les crocodiles 1.000!

Les moustiques, les femelles en l’occurrence, sont en fait une aiguille hypodermique ailée. Leur longueur dépasse à peine cinq millimètres. Ils ont six pattes, et c’est le vecteur de maladies le plus efficace de tout le règne animal. C’est grâce à leur odorat qu’ils nous repèrent, attirés par l’acide lactique et d’autres ingrédients de notre transpiration. Ils sentent aussi le dioxyde de carbone que nous expirons et arrivent jusqu’à notre visage en remontant le sillage de notre respiration. Plus on sue et plus on halète en les chassant, plus nous devenons intéressants.

Le problème, c’est évidemment ce qu’ils propagent comme le virus Zika, la dengue, la fièvre jaune et surtout la malaria ou paludisme.

«Nous devons garder à l’esprit que la très grande majorité des maladies transmises par les moustiques et des décès qui en résultent sont liés à la malaria», écrit Bill Gates.

La malaria est une infection parasitaire propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Elle affecte les être humains depuis plus de 50.000 ans. Elle provoque des tremblements, des fièvres, des nausées et peut provoquer des défaillances d’organes. Cette maladie est responsable de plus de la moitié des morts causées par les moustiques dans 91 pays et pour l’essentiel en Afrique subsaharienne.

Il n’y aucun vaccin contre la malaria. Un programme pilote doit être lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2018 dans trois pays. Mais la prévention est efficace et s’est traduite, toujours selon l’OMS, par une baisse de 62% des morts liées à cette maladie entre 2000 et 2015. En tout, 6,8 millions de vies ont ainsi été sauvées.

La dengue est aussi une maladie transmise par les moustiques devenue très préoccupante. Elle est devenue l’une des principales causes d’hospitalisation et de morts des enfants dans certains pays asiatiques et d’Amérique latine.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Les pires virus propagés par les moustiques


Les moustiques qui vivent que pour nous piquer et qui malheureusement, peuvent aussi transmettre des virus à l’homme. Depuis plusieurs semaines, c’est le virus Zika qui est à la une, mais d’autres virus sont toujours d’actualité
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Les pires virus propagés par les moustiques

 

Le moustique fait beaucoup parler de lui en ce moment. En particulier l’Aedes, plus connu sous le nom de « moustique tigre » qui est l’espèce qui véhicule le virus Zika ainsi que la plupart des maladies vectorielles.

Retour sur les pires virus propagés par les moustiques.

La fièvre jaune

On l’appelle fièvre jaune en référence à la jaunisse présentée par certains patients. On estime chaque année à 130 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 44 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans les pays d’Afrique, où surviennent 90 % des cas. Ces chiffres tendent malheureusement à augmenter.

La période d’incubation est de 3 à 6 jours et est suivie de la maladie, qui peut présenter une ou deux phases.

La première provoque en général de la fièvre, des douleurs musculaires, des céphalées, des frissons, une perte de l’appétit, des nausées ou des vomissements. L’état de la plupart des patients s’améliore ensuite et leurs symptômes disparaissent au bout de 3 à 4 jours.

15 % des patients présentent une deuxième phase dans les 24 heures suivant la rémission initiale. Une fièvre élevée se réinstalle le patient présente une jaunisse, des douleurs abdominales et des vomissements. La moitié des malades présentant cette phase toxique meurent dans les 10 à 14 jours, et les autres se remettent sans séquelles importantes.

Il n’y a pas de traitement spécifique de la fièvre jaune. Le seul traitement vise à réduire les symptômes pour le confort du patient. La vaccination est la principale mesure préventive contre la fièvre jaune.

La filariose lymphatique

La filariose lymphatique également appelée « éléphantiasis » peut entraîner des lésions du système lymphatique et une augmentation anormale de volume de certaines parties du corps. Présente dans 58 pays, elle menace 1,23 milliard de personnes.

La maladie peut être éliminée grâce à une chimiothérapie préventive et des soins peuvent soulager les symptômes.

L’infection se produit lorsque les parasites filaires responsables de la maladie sont transmis à l’homme par des moustiques.

Les difformités corporelles causées par la maladie conduisent souvent à une stigmatisation sociale.

Le virus du Nil occidental

L’infection par le virus du Nil occidental est essentiellement transmise par piqûre de moustique infecté.

Environ 20 % des personnes infectées développent des symptômes tels que de la fièvre, des céphalées, une asthénie, des douleurs, des nausées, des vomissements et parfois une éruption cutanée et une adénopathie.

Le virus du Nil occidental peut également être à l’origine d’une maladie neurologique mortelle chez l’homme (de l’ordre de 1 personne sur 150). Néanmoins, environ 80 % des personnes infectées restent asymptomatiques.

Le virus peut infecter l’être humain, le cheval et d’autres mammifères.

La durée d’incubation varie de 3 à 14 jours.

Le Chikungunya

Le Chikungunya se manifeste par l’apparition brutale d’une fièvre souvent supérieure à 38.5 °C généralement accompagnée de maux de tête ainsi que d’importantes douleurs musculaires et articulaires, touchant principalement les extrémités des membres.

Il faut 4 à 7 jours pour que les symptômes apparaissent chez la personne contaminée par le moustique.

Il n’y a pas de traitement curatif contre le virus. Cependant l’évolution peut être rapidement favorable, si le malade répond bien au traitement symptomatique. La maladie peut aussi évoluer vers une forme chronique.

La Dengue

La dengue se caractérise par de la fatigue, des nausées et vomissement, une forte fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, des maux de tête et des boutons.

Le temps d’incubation est de 2 et 7 jours et on peut en guérir en une semaine.

Aucun médicament n’existe à ce jour pour lutter contre le virus. Seul le traitement des symptômes est possible : contrôle de la fièvre et de la douleur chez les nourrissons et enfants, les femmes enceintes, les personnes fragiles, malades ou âgées, la maladie peut aller jusqu’à la mort ou entraîner de graves séquelles.

Le virus Zika

Découvert en 1947, le virus Zika a pendant longtemps touché très sporadiquement les humains en Afrique et en Asie du Sud. La première épidémie est survenue en 2007 dans le Pacifique. Depuis 2013, une épidémie sévit dans le Pacifique occidental, en Amérique et en Afrique.

Le virus Zika est transmis par des moustiques du genre Aedes. Les personnes atteintes par le virus présentent en général des symptômes bénins tels qu’une fièvre légère, une éruption cutanée et une conjonctivite. Normalement, ces symptômes disparaissent en 2 à 7 jours.

En 2013 et en 2015, les autorités sanitaires du Brésil et de la Polynésie française ont signalé des complications neurologiques et auto-immunes potentiellement liées à la maladie. Au Brésil, depuis qu’on observe une recrudescence des infections, on voit aussi une augmentation du nombre des nouveau-nés atteints de microcéphalie. Les autorités sanitaires de Polynésie française ont également rapporté une recrudescence inhabituelle du syndrome de Guillain-Barré depuis l’épidémie de 2013.

Le virus touche les zones tropicales où vivent d’importantes populations de moustiques.

La meilleure façon de se protéger du virus Zika est d’éviter les piqûres de moustique en utilisant des produits répulsifs, en portant des vêtements couvrant le plus possible le corps et préférablement clairs et de dormir sous des moustiquaires.

Il est aussi très important de vider, nettoyer ou couvrir tous les contenants susceptibles de retenir de l’eau stagnante, même en petite quantité.

http://www.passeportsante.net/

Ces petites bêtes si dangereuses pour l’Homme


Des maladies causées par les insectes telles que le paludisme, la dengue, et autres maladies incestueuses ne sont plus centrés dans les pays en voie de développement. Avec la facilité de déplacement d’un pays à un autre, les changements climatiques amènent aussi vers nous ce genre de problème.
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Ces petites bêtes si dangereuses pour l’Homme

 

moustique

Un phlébotome (petit moucheron nocturne) porteur du parasite Leishmania aspire le sang d’un être humain.Photo : OMS/S. Stammers

SANTE – Moustiques, poux, tiques, mouches, gastéropodes… Autant d’insectes petits mais dangereux car vecteurs de maladies qui entraînent chaque année la mort de millions de personnes, alerte l’Organisation mondiale de la santé à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé célébrée chaque année le 7 avril.

 

« Ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse ». L’expression est bien connue mais pas tout à fait vraie. On oublie trop souvent que certains insectes comme les moustiques, mouches, tiques ainsi que les gastéropodes d’eau douce peuvent transmettre des maladies susceptibles d’entraîner la mort. Ils transmettent des maladies qui sont, elles, bien connues comme le paludisme, la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. Tel est le message de la Journée mondiale de la santé 2014, organisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Ces organismes nocifs sont appelés des « vecteurs », de par leur capacité à transmettre des agents pathogènes ou des parasites d’un sujet infecté à un autre. On les trouve généralement dans les régions tropicales et là où l’accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement pose problème. Par conséquent, plus de la moitié de la population mondiale est exposée au risque de ces maladies.

« Chaque année, plus d’un milliard de personnes sont infectées et plus d’un million en meurent », précise l’OMS.

La dengue présente jusqu’en Floride

Sans surprise, le paludisme est celle qui fait le plus de victimes, avec 660 000 décès en 2010. En revanche, celle qui se propage le plus rapidement dans le monde est la dengue, dont l’incidence a été multipliée par 30 au cours des cinquante dernières années. Car avec l’augmentation des voyages, les changements environnementaux et l’évolution des pratiques agricoles, beaucoup de ces pathologies se sont propagées : elles représentent actuellement 17 % de la charge mondiale des maladies infectieuses.

Ainsi, la dengue touche désormais une centaine de pays et menace plus de 2,5 milliards de personnes, soit plus de 40 % de la population mondiale. Des cas ont été signalés dernièrement en Chine, au Portugal et en Floride quand la Grèce évoque des malades du paludisme pour la première fois depuis quarante ans.

« Personne au XXIe siècle ne devrait mourir de la piqûre d’un moustique, d’un phlébotome ou d’une tique », regrette le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS.

Des moyens simples existent

Pourtant, ces maladies peuvent être entièrement évitées avec des moyens simples comme le fait de dormir sous une moustiquaire, de porter des chemises à manches longues, des pantalons et d’appliquer des produits répulsifs.

« On pourrait sauver nombre de vies et éviter bien des souffrances si l’on accordait une plus grande importance à la lutte antivectorielle dans l’action sanitaire mondiale, précise Margaret Chan. Des interventions simples et économiques ont déjà permis de sauver des millions de vies ».

Mais ces mesures ne sont pas facilement applicables quand les populations les plus touchées sont les plus démunies, qui souffrent de malnutrition, ne bénéficient pas de logements convenables, d’eau potable et de systèmes d’assainissement. Des objectifs devenus prioritaires pour l’OMS, qui a dressé en 2011 une feuille de route pour endiguer, éliminer et éradiquer les maladies tropicales négligées. Cette dernière souhaite que ce projet soit atteint d’ici l’année 2020 et donne donc un coup de projecteur sur le problème cette année.

ALEXANDRA BRESSON

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Les pires maladies qui guettent les voyageurs


Partir en voyage, prendre des vacances ou même aller pour affaire a l’extérieur du pays, mieux vaut s’informer des risques d’infections, prendre les vaccins et médicaments nécessaires et prendre toutes précautions conseillées pour que ce séjour ne devienne pas un cauchemar
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Les pires maladies qui guettent les voyageurs

 

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Photo Fotolia

Frédérique Sauvée

Avertissement: Certaines des photos qui suivent ne conviennent pas à tous les publics.

Voici notre top 10 des maladies les plus effrayantes à attraper à l’autre bout de la planète. De quoi donner la chair de poule aux voyageurs, mais surtout leur permettre de partir bien informés, et vaccinés.

Rage

La rage est une maladie mortelle encore loin d’être éradiquée dans le monde. Elle se transmet par la morsure d’un animal contaminé, ou le contact d’une plaie avec sa salive. En Europe et en Amérique du Nord, la rage a été efficacement éliminée de la plupart des pays, mais elle reste encore une maladie endémique dans plusieurs pays d’Asie et d’Afrique. En safari ou en excursion dans la jungle (également dans la forêt amazonienne), pensez à vous faire vacciner si vous prévoyez entrer en contact – de près ou de loin – avec la faune locale.

Maladie mangeuse de chair

Maladie

La bactérie «mangeuse de chair». Photo Wikimedia Commons

La fasciite nécrosante est une terrible bactérie «mangeuse de chair» qui ronge les tissus et prolifère dans l’organisme de façon particulièrement rapide. Il faut bien souvent avoir recours à l’amputation des membres contaminés afin d’éviter la prolifération à travers l’organisme.

Selon Santé Canada, la bactérie mangeuse de chair pénètre généralement dans le corps par une blessure mineure comme une coupure, une ecchymose ou par une plaie consécutive à une chirurgie. En 2011, une cinquantaine de passagers du Carnival Paradise auraient contracté la bactérie mangeuse de chair en utilisant les bains à remous du bateau de croisière.

Maladies sexuellement transmissibles

Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’il faut oublier de se protéger! Présentes partout dans le monde, les maladies et infections sexuellement transmissibles représentent un fléau dans certains pays, notamment en Afrique et en Asie.

Afin d’éviter tout risque inutile, on pensera à adopter des pratiques sexuelles sans danger et à se faire vacciner contre l’hépatite A, l’hépatite B ainsi que le virus du papillome humain (VPH) (actuellement recommandé chez les femmes et les hommes jusqu’à l’âge de 26 ans par Santé Canada), toutes ces maladies étant transmissibles lors de certaines activités sexuelles.

Hépatite A

Hépatite

Coloration jaune de la peau et de la conjonctive des yeux (dans ce cas due à une hépatite). Photo Wikimedia Common

Les symptômes de cette maladie sont facilement reconnaissables: jaunissement marqué de la peau mais également nausées, diarrhées et vomissements. Bien que rarement mortelle, l’hépatite peut rendre très malade. Elle est fréquente dans presque tous les pays sous-développés et se transmet par l’eau et les aliments, même dans les hôtels de bonne qualité ou lors d’une visite familiale.

Sa période d’incubation étant relativement longue (10 à 50 jours), les voyageurs peuvent avoir une mauvaise surprise à leur retour à la maison. Seules la vaccination et une précaution accrue par rapport aux aliments et à l’eau sont recommandées afin de prévenir la maladie.

Fièvre du castor

Appelée aussi giardiase, la fièvre du castor est une infection intestinale provoquée par l’ingestion d’un parasite microscopique. On est susceptible de l’attraper lors d’une baignade dans un lac, un cours d’eau ou un étang contaminé par les excréments de castors, mais également de chiens et même d’hommes, par lesquels le parasite est véhiculé.

Les personnes voyageant dans certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine courent un risque plus élevé de contracter l’infection, car l’approvisionnement en eau potable est moins régulier. Attention donc où vous allez vous baigner et à l’eau que vous buvez.

Bilharziose

Bilharziose

La bilharziose. Photo Wikimedia Commons

Avec le choléra et le paludisme, la bilharziose représente un des problèmes majeurs de la santé publique dans les zones tropicales. Cette maladie parasitaire est due à la pénétration à travers la peau d’un ver qui peut atteindre jusqu’à 2cm de long.

Celui-ci se loge dans les veines et peut pondre jusqu’à une centaine d’œufs par jour dans l’organisme du porteur. Appelé aussi dermatite des nageurs, ce ver peut s’attraper en baignade dans des eaux contaminées (lors d’une expédition en rafting par exemple), notamment dans les pays subtropicaux comme la Martinique. Un traitement très efficace permet toutefois d’en guérir.

Ciguatera

Ciguatera

Le barracuda. Photo Fotolia

Amateurs de poissons tropicaux, attention à l’intoxication! La ciguatera est une maladie d’origine alimentaire causée par l’ingestion de poissons contaminés par une toxine se trouvant dans les algues des récifs coralliens dans les océans tropicaux et subtropicaux.

On évitera alors toute consommation de barracuda ou de vivaneau rouge (même décongelés ou cuits), particulièrement après des événements qui auraient perturbé les récifs coralliens, comme les tsunamis. Il y a 5 ans, 200 voyageurs ont été intoxiqués par la ciguatera en Colombie.

Méningite

Méningite

Un homme de New Deli, en Inde, atteint d’une méningite. Photo Fotolia

En cas de méningite, il faut agir très vite. Cette maladie transmise par les sécrétions respiratoires (salive, éternuements, toux) peut entraîner des séquelles graves telles que la surdité, l’amputation des membres ou des troubles neurologiques si elle n’est pas dépistée suffisamment tôt et soignée par des antibiotiques.

Sa propagation se fait essentiellement dans les régions surpeuplées où le manque d’accès aux médicaments peut être lourd de conséquences. Afin de vous en protéger, un vaccin existe contre les quatre souches de méningite existantes. Autre précaution: évitez la foule.

Malaria (ou paludisme)

Malaria

Malaria (ou paludisme). Photo Fotolia

Vous êtes atteint d’une forte fièvre (plus de 38,5 degrés) lors d’un voyage en zone de malaria? Il est conseillé de consulter au plus vite un médecin afin de dépister une éventuelle infection du virus. Cette maladie est transmise par un moustique qui pique surtout le soir et certaines de ses formes sont fulgurantes et peuvent conduire à la mort en 48 à 72 heures.

Un simple examen sanguin permet de l’identifier afin de la traiter avant qu’il y ait trop de dommages. À savoir: la malaria est présente en République Dominicaine, en Haïti et dans certains pays d’Amérique Centrale et du Sud. Un médicament pourra être prescrit en prévention.

Fièvre jaune

Condition d’entrée dans plusieurs pays où la maladie est fréquente, la vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée lors d’un voyage en Afrique et dans certains pays sud-américains (forêts tropicales humides ou savanes). Ce sont encore les moustiques qui sont les propagateurs de cette maladie, et cela essentiellement en journée.

Les premiers symptômes qui se font ressentir sont des douleurs musculaires, de la fièvre ainsi que le jaunissement des yeux. Si elle n’est pas soignée à temps, la fièvre jaune peut provoquer une toxicité sévère au foie et au cerveau, pouvant entraîner la mort. Mieux vaut éviter tout risque et payer les 175$ de vaccination préalable en clinique de voyageurs.

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Le moustique tigre pique vers le nord de l’Europe


Si on prend des hiver plus doux, des échanges commerciaux, quelques intrus qui se sont glissé dans des pneus usagés on obtiens quoi ??? Des beaux petits moustiques peuplant en immigrants illégaux .. En plus c’est charmantes bestioles … les femelles sont assoiffées de sang ..et peut laisser un petit cadeau, c’est gentil non ? Oui une petite marque de tendresse .. de maladies infectieuses … En Europe,ils commencent a connaitre le terrain et semble s’y plaire .. j’ai lu qu’USA,  ils affectionnaient aussi nos voisins cow boys… Espérant qu’ils ne soit pas friand des québécois ..
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Le moustique tigre pique vers le nord de l’Europe

 

Le moustique tigre pique vers le nord de l'Europe

© Shutterstock

Par Véronique MARTINACH

Les régions du nord de l’Europe risquent de devenir plus favorables à la propagation du moustique tigre, vecteur de nombreuses maladies infectieuses, selon des modèles d’évolution climatique présentés mercredi dans la revue Interface de la Royal Society britannique.

 

Aedes albopictus, communément appelé «moustique tigre», véhicule la dengue ou le chikungunya, mais aussi la fièvre jaune ou encore le virus du Nil occidental, entre autres.

Depuis quelques décennies, il est en forte expansion dans le monde, en zone non-tropicale.

Arrivé en Europe à la fin des années 1970 par le biais de marchandises (notamment des pneus usagés), il est désormais implanté dans 17 pays européens dont la France.

Des cas autochtones de dengue et de chikungunya ont été déclarés en 2010 dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes. À l’été 2010, un cas de dengue a également été diagnostiqué chez un touriste allemand de retour de Croatie.

En France, le moustique tigre a réussi à s’établir dans les Alpes-Maritimes (2004), en Haute-Corse (2006), en Corse-du-Sud et dans le Var (2007), ainsi que dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône (2010), aussi dans le sud-est.

Il a été identifié en septembre 2011 dans la région Aquitaine. Les autorités sanitaires ont annoncé le 13 avril qu’il allait faire l’objet d’une surveillance renforcée sur la façade Atlantique.

Sa reproduction est favorisée par les eaux stagnantes (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, etc.).

Des hivers plus doux

Selon des chercheurs de l’université de Liverpool, qui ont examiné les relevés météorologiques européens depuis 1950, la combinaison de conditions climatiques (température, humidité, précipitations) et de facteurs environnementaux peuvent avoir favorisé l’expansion du moustique tigre.

Des années 60 aux années 80, le sud de la France, le nord de l’Italie, le nord de l’Espagne, la côte est de la mer Adriatique et l’ouest de la Turquie ont présenté des conditions climatiques propices à son installation.

«Pendant les deux dernières décennies, les conditions climatiques sont devenues plus propices sur le centre du Nord-Ouest de l’Europe – Benelux, ouest de l’Allemagne – et dans les Balkans», avertissent les chercheurs.

Dans ces deux régions, les hivers sont devenus progressivement plus doux et les étés plus chauds et plus humides. Parallèlement, avec une atmosphère plus sèche, le sud de l’Europe est devenu moins accueillant pour l’insecte.

Les chercheurs ont utilisé un outil de modélisation informatique pour simuler les tendances météorologiques pour 2030-2050.

«Des tendances similaires sont vraisemblables à l’avenir, avec un risque simulé accru sur le nord de l’Europe et en légère diminution sur le sud», expliquent-ils.

«Ces changements sont liés à des conditions plus humides et plus chaudes favorisant l’hivernage d’A. albopictus dans le nord, et des étés plus secs et plus chauds qui pourraient limiter son expansion vers le sud», ajoutent-t-ils.

L’étude souligne cependant que l’implantation du moustique dépend d’autres facteurs que les seuls facteurs météorologiques. Les chercheurs n’ont par exemple pas tenu compte des types de végétation ou de sols, déterminants pour la reproduction de l’insecte.

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Découverte sur le comportement des moustiques


Comprendre comment les moustiques peut savoir ou piquer demeure la meilleur arme pour les évités Peut-être de cette façon, des moyens plus naturels pourraient voir le jour sans causer de tord a l’environnement
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Découverte sur le comportement des moustiques

Dioxyde de carbone - Découverte sur le comportement des moustiques

©Shutterstock

Agence QMI

RIVERSIDE, Californie – Le dioxyde de carbone que nous expirons et l’odeur de notre peau constituent des signaux importants qui attirent les moustiques femelles porteurs de la malaria, la dengue et la fièvre jaune, rapportent deux entomologistes américains.

Ces deux experts de l’Université de Californie à Riverside, Ring Cardé et Teun Dekker, précisent que les conclusions de leur étude pourraient aider d’autres chercheurs à utiliser les odeurs pour mettre au point des pièges qui permettront de capturer les maringouins.

«Les récepteurs de dioxyde de carbone dont sont munis les moustiques leur permettent de réagir presque instantanément à la moindre quantité de gaz expiré, a précisé le professeur Cardé. L’odeur de la peau attire l’insecte lorsqu’il est tout près et choisit l’endroit où piquer.»

La dengue, une maladie grave qui peut parfois entraîner la mort, infecte de 50 à 100 millions de personnes par année, tandis que la fièvre jaune est responsable de 30 000 décès annuellement.

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