Le Saviez-Vous ► Pourquoi Dracula est-il souvent représenté avec une cape ?


Dracula est apparu dans un roman écrit par Bram Stocker. On sait qu’il s’est inspiré par le terrible Vlad l’Empaleur qui a vécu en Transylvanie. D’après la description dans son livre Dracula est bien différent de ce qu’on connait aujourd’hui et la cape est apparu beaucoup plus tard quand on a amélioré son physique pour au théâtre et au cinéma
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Pourquoi Dracula est-il souvent représenté avec une cape ?

 

par Marine

Nul doute que parmi les monstres de la littérature fantastique, Dracula s’affiche en haut de liste. Créé par Bram Stocker, le célèbre vampire n’en finit pas de passionner. En témoignent les innombrables déclinaisons de ce personnage dans les œuvres de fiction, et le succès qu’il rencontre lors du choix du costume d’Halloween. Et justement, il se défait plutôt rarement de sa fameuse cape… Mais pourquoi donc ?

À quoi ressemble le personnage original ?

Bram Stocker publie le roman éponyme en 1897, qui rencontre un succès immédiat. Pour créer son personnage, il se serait inspiré du terrible Vlad l’Empaleur ayant vécu en Transylvanie. Dans sa description du comte Dracula, Bram Stocker évoque « un vieillard de haute taille, rasé de près, hormis sa longue moustache blanche, et vêtu de noir de la tête aux pieds ». Sans oublier bien sûr les ongles « longs, fins et taillés en pointe » et les « dents proéminentes ».

Mais aucune trace de cette cape au col haut dont on le voit si souvent affublé. La première adaptation visuelle notable de Dracula se fait sur grand écran dans Nosferatu de Murnau en 1922. On y retrouve un personnage semblable à son modèle pour ce qui est des ongles, des dents et des habits noirs, mais pas de trace de cape. Mais dans l’idée, il reste effrayant et repoussant. Le XXe siècle voit ensuite la prolifération d’adaptations du célèbre roman, notamment sur les planches.

Nosferatu dracula

Dracula tel qu’il est représenté dans le film de Murnau en 1922. Crédits : Flickr/FICG.mx

Une figure intemporelle

Entre autres, la pièce d’Hamilton Deane est jouée à partir de 1926 au Royaume-Uni, avant d’être adaptée par Horace Liveright pour le public américain. En revanche, difficile pour les auteurs de retranscrire en dialogues tous les aspects du livre – Dracula n’y est pas très loquace. Pour le faire interagir plus facilement avec les autres personnages de la pièce, et pour justifier le fait qu’il puisse les approcher sans trop les inquiéter, il est donc représenté comme étant moins effrayant que dans le livre, gommé de ses aspects extérieurs les plus repoussants.

C’est précisément à ce moment que le vampire apparaît vêtu de cette fameuse cape à col relevé et à la doublure rouge. Il adopte aussi une allure beaucoup plus séduisante que dans le livre. Les auteurs ont de cette manière amené cette dimension érotique au personnage. Les acteurs Raymond Huntley – pour la version britannique – et Bela Lugosi – dans l’adaptation américaine – incarneront donc cette nouvelle représentation du vampire. En 1931, Bela Lugosi reprendra le rôle de Dracula sur grand écran dans un film de Tod Browning.

Dès lors, une grande majorité des innombrables adaptations du roman de Bram Stocker adopteront cette vision plus “cinégénique” et esthétique du vampire. Soulignons tout de même les prestations de Christopher Lee (Le cauchemar de Dracula, Terence Fisher, 1958) et de Gary Oldman (Dracula, Francis Ford Coppola, 1992).

Bibliographie :
STOCKER Bram, Dracula, 1897, Éditions J’ai Lu.

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Le Saviez-Vous ► Le destin tragique du Titanic avait-il été prédit ?



En 1898, Morgan Robertson, ancien marin et fils de capitaine de bateau, a écrit un roman de fiction sur un naufrage d’un paquebot. Le naufrage de Titan. Ce livre avait d’étranges similitudes avec le naufrage du Titanic. Pourtant, cette année-là, le Titanic n’était pas un projet, mais il a vu le jour en 1907. Comme dans le roman, le Titanic a sombré dans la mer après avoir heurté un iceberg. Certaines personnes avaient accusé l’auteur du roman de clairvoyance et pire de théorie du complot.
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Le destin tragique du Titanic avait-il été prédit ?


Titanic naufrage épave

La proue de l’épave du Titanic, en 2004. Crédits : Wikimedia Commons/NOAA/IFE/URI


par Marine

    La nuit du 14 avril 1912 reste ancrée dans les mémoires comme étant le théâtre d’une des tragédies maritimes les plus connues au monde. Grâce aux témoignages des rescapés et à la médiatisation de l’événement, nous connaissons une foule de détails sur le naufrage du Titanic.

    En revanche, saviez-vous qu’un livre écrit avant la tragédie présentait de troublantes similitudes avec la réalité ? 

    Le naufrage du Titan

    « Toute ressemblance avec des faits réels est purement fortuite ».

    Voici l’indication qui précède de nombreuses histoires que l’on pourrait confondre avec la réalité. A posteriori, celle de l’auteur britannique Morgan Robertson la mériterait amplement. Lorsqu’il publie son roman Le naufrage du Titan en 1898, il s’agit là d’un simple récit de fiction. Mais, ne serait-ce qu’avec ce titre, impossible de ne pas penser au Titanic.

    Justement, c’est loin d’être la seule coïncidence que comporte le livre, paru 14 ans avant la réelle tragédie. Comme l’indique le titre, l’histoire est celle d’un navire britannique aux dimensions jamais égalées. Réputé insubmersible, il sombre pourtant dans des eaux glaciales après avoir heurté un iceberg. L’impact se fait à tribord, seulement une trentaine de secondes après que l’iceberg ait été repéré. Et le tout se passe au mois d’avril, la nuit. Voilà de quoi faire hausser le sourcil.

    Morgan Robertson a-t-il joué les oiseaux de mauvais augure de manière délibérée ? Impossible à vrai dire, puisque dans les faits le Titanic n’est même pas encore à l’état de projet en 1898. L’idée de ce géant des mers voit le jour en 1907. Mais ce n’est pas tout. L’auteur intègre à son histoire une foule de détails techniques, qui ont de quoi faire froid dans le dos une fois comparés à ceux du Titanic.

    Des ressemblances plus que troublantes

    Passionné par ce qui touche au domaine maritime, Robertson fait preuve d’une érudition notable et de connaissances précises qui rendent son histoire on ne peut plus crédible. C’est un ancien marin, et un fils de capitaine de bateau. Visionnaire, il est très au fait des nouvelles technologies de l’époque en termes de construction navale. Voilà qui explique en partie la précision avec laquelle il appréhende et décrit l’histoire du Titan.

    Malheureusement, cette clairvoyance se prolonge jusque dans les détails les plus précis de l’histoire. Passons en revue quelques similitudes troublantes entre Le naufrage du Titan et celui du Titanic.

  • Caractéristiques du bateau : seuls 25 mètres de différence séparent les navires, le Titanic étant plus long que le Titan. Le premier compte 16 compartiments étanches, il y en a 19 dans le second. Il peuvent également atteindre 25 nœuds et sont équipés de 3 hélices.

  • Nombre de chaloupes : 20 pour le Titanic et 24 sur le Titan. Dans les deux cas, les canots de sauvetage sont en nombre insuffisant par rapport au nombre de passagers.

Il y a toutefois une différence qui est bonne à noter : alors que le naufrage du Titan ne laisse que 13 survivants, celui du Titanic laisse en réchapper 705. Mais de manière générale, la ressemblance entre les paquebots et le déroulé des événements laisse songeur·euse.

Après la tragédie de 1912, Morgan Robertson sera parfois blâmé pour sa clairvoyance, et son livre sera même repris par des adeptes de la théorie du complot. Pour se défendre, il reprendra l’argument selon lequel il est un spécialiste du sujet, ce qui explique les précisions qui ont pu être notées. Alors, mauvais esprit ou hasard funeste ? Laissons à chacun·e le choix de trancher !

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Le cerveau de zombie, un bon modèle pour les neuroscientifiques ?


Les scientifiques qui étudient le cerveau ont beaucoup d’imagination. Un peu plus tôt en mars, il y a eu lla 21e édition de la Semaine du Cerveau et des scientifiques ont parler de l’avantage d’étudier des zombies pour plusieurs maladie tel que la démence à corps de Lewy, l’Alzheimer, le Parkinson, la maladie de Huntington et bien d’autres. Ils ont même imaginé la stratégie pour capturer un zombie et de l’étudier. De quoi à donner des frissons.
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Le cerveau de zombie, un bon modèle pour les neuroscientifiques ?

 

Strasbourg: Les zombies sont-ils un bon modèle d'étude pour les neuroscientifiques? (Illustration)

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Des chercheurs basés à Strasbourg se sont questionnés à propos du zombie. Ce dernier est-il un bon modèle pour la recherche ? Il s’avère que même si le zombie appartient à la fiction, force est de constater que son cas est pris au sérieux par certains scientifiques.

Un modèle “prisé”

À Strasbourg, la 21e édition de la Semaine du Cerveau (11 au 17 mars 2019) a eu son petit événement. En effet, le 16 mars s’est déroulée une conférence traitant des zombies ! Sur la page de présentation de la conférence, il est possible de lire ceci :

« Avec ses chairs pourrissantes, sa démarche hasardeuse et sa mémoire défaillante, le zombie est souvent l’objet de moqueries prudentes. Pourtant, il constitue un modèle prisé en recherche scientifique pour l’étude du système nerveux central et périphérique. Cinq neurobiologistes strasbourgeois viendront présenter l’état des connaissances sur le zombie sur des sujets aussi variés que l’alimentation, les rythmes, la mémoire, les sens et la psychologie. »

Bien que le projet peut faire sourire, les chercheurs ont donc tenté d’appliquer une démarche scientifique à l’explication du cas zombie. Il s’agissait de la présentation d’un projet de recherche sur les maladies neurodégénératives de manière générale débuté en 2012 avec un budget de 1,5 million d’euros.

Un zombie, c’est quoi ?

Selon Jean-Christophe Cassel, un des chercheurs du projet, le zombie « a une faim inextinguible : il peut manger, manger, manger, ça ne conduira jamais à la satiété. Quand il se déplace, il claudique, il est lent. Il n’a pas d’inhibition, il a une mémoire qui fonctionne de façon catastrophique ».

Surtout, le zombie serait atteint de plusieurs maladies neurodégénératives : démence à corps de Lewy, Alzheimer, Parkinson, maladie de Huntington, maladie de Charcot et autres ataxies cérébelleuses impactant le cervelet. Ces maladies impactent alors le zombie dans sa démarche, sa mémoire, et génèrent une insatiabilité et un manque d’inhibition.

Il faut savoir que le cas des zombies a été plus ou moins “traité” dans le cadre d’autres études. En 2017, des chercheurs britanniques avaient affirmé qu’il suffirait d’une centaine de jours aux zombies pour anéantir l’humanité. En 2018, un scientifique américain a dit avoir mis au point une méthode pour détecter un hypothétique virus zombie avant qu’une épidémie ne se produise.

Crédits : Wikimedia Commons / Gianluca Ramalho Misiti

Des expérimentations ?

Chacun se fera une opinion, mais ces scientifiques un peu spéciaux disent avoir mené des “expérimentations”. En attendant d’avoir un compte-rendu de la conférence, il incombe de se laisser porter par le récit des chercheurs. Voici un passage de cet improbable scénario publié dans un communiqué de l’Université de Strasbourg :

« Pour le capturer, la technique est rodée : un chercheur sert d’appât, se fait voir par un zombie avant de courir jusqu’au sous-sol de la faculté de psychologie où une trappe permet d’emprisonner son poursuivant. Il ne faut pas courir trop vite, car le zombie a du mal à se déplacer à cause de sa musculature en putréfaction et de son atrophie cérébelleuse », précise Jean-Christophe Cassel, qui dit s’être inspiré des techniques du cirque pour créer le sas.

Une fois capturé, la vigilance est de mise. Des précautions d’autant plus importantes qu’une morsure transforme sa victime en zombie.

« À condition de ne pas être dévoré totalement », souligne le chercheur.

Côté prélèvements, exit la prise de sang classique.

« Nous leur tendons une assiette d’un succédané de chair humaine, ils passent le bras à travers la grille et nous pouvons en couper un bout. L’avantage du modèle c’est qu’il ne ressent pas la douleur et présente une absence totale d’émotions. En plus, il oublie vite ce qu’on lui a fait ».

Les morceaux étudiés ne posent par ailleurs aucun problème de recyclage.

« Nous les jetons aux autres zombies et ils les mangent ».

Source

https://sciencepost.fr/

L’histoire macabre d’un meurtre "exigé" par une créature virtuelle


Il y a des gens qui ne devraient jamais toucher à internet surtout s’ils ne font pas la différence entre le réel et la fiction.
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L’histoire macabre d’un meurtre « exigé » par une créature virtuelle

 

Anissa Weier © ap.

Le procès d’une des deux adolescentes américaines accusées d’avoir poignardé une camarade en 2014 pour satisfaire une créature maléfique née sur internet, s’est ouvert lundi devant un tribunal de Waukesha (Wisconsin), dans le nord-est des Etats-Unis.

Anissa Weier et Morgan Geyser, âgées de 12 ans à l’époque, avaient poignardé à 19 reprises Payton Leutner dans un bois de la ville de Waukesha, située à environ 40 km de Milwaukee. La victime, également âgée de 12 ans, avait été laissée pour morte avant d’être découverte par un cycliste qui avait appelé les secours.

Satisfaire le « Slenderman »

Les deux pré-adolescentes fréquentaient le site internet Creepypasta qui recense des histoires d’épouvante. Selon l’accusation, elles avaient voulu tuer pour satisfaire un personnage virtuel appelé « Slenderman », kidnappeur d’enfants selon sa légende, craignant qu’il s’en prenne à leurs familles si elles ne passaient pas à l’acte.

Aliénation mentale?

Les accusées se sont renvoyées la responsabilité de l’agression et ont plaidé l’aliénation mentale. Anissa Weier est accusée de tentative d’homicide volontaire et encourt 10 ans de réclusion. Son procès, qui doit durer jusqu’au 21 septembre, doit déterminer si elle était responsable de ses actes et si elle doit purger sa peine dans un hôpital ou dans une prison. Des experts-psychiatres ont estimé qu’Anissa Weier souffrait de dépression et de trouble délirant qui l’empêchaient de différencier la réalité de la fiction, selon les médias.

Autre inculpée

Morgan Geyser, qui souffre de schizophrénie, doit être jugée séparément avant la fin de l’année. Le fait-divers avait inspiré un documentaire, « Attention au Slenderman »,

diffusé en 2016 sur la chaîne HBO.

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► «Ghostwach», le faux documentaire d’Halloween qui a traumatisé l’Angleterre


En 1992, l’Angleterre à été traumatisé par un faux documentaire de fantôme au temps de l’Halloween. Ils croyaient que tout était vrai …
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«Ghostwach», le faux documentaire d’Halloween qui a traumatisé l’Angleterre

 

Repéré par Grégor Brandy

Quand les téléspectateurs sont persuadés de regarder la réalité, alors que tout n’est que fiction…

Vous avez probablement déjà entendu parler de l’histoire autour de La Guerre des Mondes et de son adaptation radio diffusée par Orson Welles le 30 octobre 1938, qui aurait causé un vent de panique un peu partout aux États-Unis, alors que les Américains étaient persuadés d’entendre un vrai journal et s’attendaient à l’arrivée des extraterrestres. Si cette histoire relève plus de la légende urbaine que des faits, il y a bien une autre histoire fausse qui a traumatisé une population. Pour de vrai.

Le site Mental Floss revient dans un article passionnant et détaillé sur un faux documentaire diffusé le 30 octobre 1992 sur la BBC.

«Après avoir déclenché plus de 20.000 appels, un accouchement, et des milliers de lettres enragées, l’équivalent du CSA britannique a convoqué une audition. Le 27 juin 1995, ils ont déterminé que les producteurs de “Ghostwatch”, avait délibérément “cultivé une sensation de menace”. En d’autres termes, la BBC avait été reconnue coupable d’avoir fait bien flipper onze millions de personnes.»

Ce soir-là, la chaîne britannique avait diffusé un mockumentaire sur une famille vivant dans une maison apparemment hantée où un fantôme refusait de partir et terrorisait la famille. Histoire de faire les choses bien, les producteurs avaient fait venir des animateurs familiers pour présenter le programme, et seul un des crédits indiquait que l’émission avait été écrite par un scénariste.

Au fur et à mesure de la soirée, on apprenait que Pipes (le nom du fantôme) était en fait probablement celui d’un homme dérangé, lui-même hanté par le fantôme d’un tueur d’enfants du XIXe siècle.

Au fur et à mesure, Pipes devient plus effrayant et dangereux, jusqu’à ce qu’une présentatrice «disparaisse dans le vide sanitaire sous les escaliers pendant qu’un expert en paranormal annonçait que les téléspectateurs venaient d’assister à une séance de spiritisme collective qui venait d’enhardir un peu plus Pipes. À la fin de l’émission, Michael Parkinson, un présentateur alors en studio était apparemment possédé par l’esprit du fantôme».

Autant dire que tout le monde n’a pas bien vécu cette histoire, visiblement persuadé que ce qui venait de se passer était réel. Quelques heures plus tard, la BBC prévient ses téléspectateurs que tout ceci était fiction. Trop tard. Tout le monde tombe sur la chaîne britannique –dont ses propres experts– et l’émission doit faire face aux conséquences sur son ambigüité.

Dix-huit mois après, un rapport publié dans le British Medical Journal évoque deux cas de stress post-traumatique chez des enfants de 10 ans à cause de cette émission. D’autres médecins évoquent eux aussi des cas similaires. Plus grave, un jeune adulte se suicide quelques jours après, et ses parents accusent «Ghostwatch» d’avoir joué un rôle.

L’émission annonçait en un sens le succès à venir de programmes similaires, comme Le Projet Blair Witch ou Paranormal Activity.

«Si ces films n’ont pas eu pour autre conséquence que des envies de vomir chez certains spectateurs, “Ghostwatch” a parfaitement combiné la crédibilité de la BBC avec une histoire de fantômes efficace pour créer une expérience que l’on ne dupliquera probablement jamais. Non pas que la BBC veuille la recréer. Depuis sa première diffusion, le programme n’a jamais été rediffusé au Royaume-Uni.»

http://www.slate.fr/

4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science


Les livres sont encore la meilleure façon de s’évader, de se détendre. La science a prouvé que la lecture à des bienfaits. Saviez-vous qu’il existe des bibliothérapeutes même si la bibliothérapie n’est pas médicalement fondé. Cependant, les romans, la fiction aurait des effets positifs sur nous
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4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science

 

Le HuffPost  |  Par Marine Le Breton

 

En cette rentrée littéraire, qu’importe votre choix de livre, la lecture est bénéfique pour vous ainsi que pour le rapport que vous entretenez aux autres.

A de multiples reprises, la science s’est penchée sur le sujet. A l’occasion de la rentrée littéraire, Le HuffPost vous propose de découvrir quelques-uns des bienfaits de la lecture, prouvés par la science.

1. Lire de la fiction peut soigner certains problèmes de vie

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La bibliothérapie est une pratique qui n’est pas médicalement fondée mais selon ses principes, les romans peuvent avoir un fort impact sur nos problèmes quotidiens.

« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du monde », explique Susan Elderkin, auteure de The Novel Cure, au Huffington Post. « Nous avons commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de leur vie, lorsque la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »

En fonction des besoins de leurs « patients », les bibliothérapeutes prescrivent certains romans qui peuvent leur venir en aide, pour surmonter un divorce ou un problème de couple, pour réussir sa reconversion professionnel ou pour n’importe quelle interrogation.

En 2013, deux chercheuses se sont intéressées à la bibliothérapie, afin de vérifier ou non si vraiment la lecture peut aider à résoudre des problèmes. Elles ont interviewées 8 femmes en arrêt maladie pendant 4 à 36 mois sur leur rapport à la lecture. Elles ont pu constater que, malades, ces femmes lisaient beaucoup moins qu’en temps normal. Puis qu’elles se sont mises, consciemment ou pas, à lire des fictions qui leur rappelaient leur propre situation. Au fur et à mesure, lorsqu’elles se sentaient mieux, elles revenaient au type de littérature qu’elles avaient l’habitude de dévorer avant d’être mises en congé maladie.

Les chercheuses en ont conclu que la lecture avait contribué à leur réhabilitation.

« La lecture peut encourage les individus malades à devenir plus activement impliqués dans leur réhabilitation », explique Lena Mårtensson, l’une des deux auteures de l’étude.

2. La lecture peut nous relaxer

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C’est simple comme bonjour! Prenez un livre et détendez-vous. Selon une étude réalisée en 2009 par l’université de Sussex (Angleterre), la lecture est le moyen le plus efficace pour lutter contre le stress, meilleur encore que l’écoute de musique ou une petite marche.

Pour cette étude, les chercheurs ont mesuré la tension des muscles et les battements du cœur des participants. Ils ont constaté que ceux-ci se relaxaient en six minutes après avoir ouvert leur livre.

« Peu importe quel livre vous lisez, en vous perdant totalement dans un livre captivant, vous pouvez échapper à vos angoisses et stress de la vie quotidienne, et passer un moment à explorer le domaine de l’imagination de l’auteur, explique le chercheur David Lewis au Telegraph.

3. Lire maintient notre cerveau en bonne santé

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Selon une étude publiée en 2013 dans la revue Neurology, la lecture permettrait de ralentir le déclin cognitif du cerveau à un âge avancé. Parmi les 294 participants à l’étude, décédés en moyenne à l’âge de 89 ans, ceux qui s’étaient adonnés de leur vivant à des activités mentalement stimulantes comme la lecture, expérimentaient un déclin de la mémoire plus lent que les autres.

Ce déclin était même de 32% moins important chez ceux qui lisaient à un âge avancé.

 « Notre étude suggère qu’exercer son cerveau en s’adonnant à des activités telles que celles-ci tout au long de sa vie, est important pour la santé mentale à un âge avancé »,souligne Robert S. Wilson, l’auteur de l’étude.

4. Lire favorise l’empathie

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Non seulement les livres sont bons pour nous, mais ils améliorent aussi notre rapport aux autres. En effet, en lisant de la fiction, on devient plus empathique, c’est prouvé. Une étude publiée dans la revue PLOS One en 2013 montre que les personnes qui se sentent « émotionnellement transportés » par une fiction ressentent ensuite qu’ils sont plus empathiques.

Une étude plus récente, publiée en juillet 2016, tendait aux mêmes conclusions. Dans celle-ci, les participants regardaient 36 photos de yeux de différentes personnes. Ils devaient, parmi quatre mots choisis pour désigner l’état d’esprit de la personne, choisir celui qui correspondait le mieux, selon eux. Il s’est avéré que les participants lisant régulièrement des fictions réussissaient mieux que les autres à trouver quelle était l’émotion ressentie par la personne dont ils ne voyaient que l’œil.

Dans le même ordre d’idée, une étude publiée en 2013 dans la revue Science montrait que la lecture nous rend meilleur pour « lire dans l’esprit » des autres.

Alors n’hésitez plus, rendez-vous chez votre libraire préféré, demandez-lui conseil et jetez-vous dans un bon bouquin!


 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Ces films inspirés par des faits scientifiques réels


Sur 15, je n’ai vu que deux ou trois de ces films de fictions, mais qui tout de même sont tiré d’histoire vraie
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Ces films inspirés par des faits scientifiques réels

 

Leonardo DiCaprio : après le paquebot de Titanic, les autos de Volkswagen. © Bebeto Matthews/AP/SIPA

Leonardo DiCaprio : après le paquebot de Titanic, les autos de Volkswagen. © Bebeto Matthews/AP/SIPA

Par Hervé Ratel

Alors que Leonardo DiCaprio a annoncé vouloir produire un film autour des voitures diesel truquées de Volkswagen, voici une sélection de quinze histoires scientifiques (réelles) dont on a fait des films (de fiction)

Moteur! Très impliqué dans les problématiques environnementales, Leonardo DiCaprio s’apprête à produire un film autour des voitures diesel truquées de Volkswagen. Via sa société Appian Way, l’acteur a en effet acquis les droits d’un futur livre sur la question signé de Jack Ewing, journaliste économique au New York Times. Aucun réalisateur n’a été évoqué pour le moment et il n’est même pas certain que l’acteur ait un rôle dans le film. Cela fait plusieurs années que Leonardo DiCaprio s’engage en faveur de l’environnement. Non content d’avoir été l’un des premiers à rouler en Prius, sa fondation créée en 1998 s’est illustré ces dernières années dans la protection d’écosystèmes menacés au travers de multiples projets innovants.

Avant lui, retour sur quatorze autre projets s’inspirant de véritables histoires de science.

Dallas Buyers Club

Jean-Marc Vallée, 2013

En 1985, aux premiers temps du Sida, alors que les traitements sont encore balbutiants et en phase expérimentale, le combat d’un malade (extraordinaire Matthew McConaughey) pour distribuer des médicaments non approuvés.

Un homme d’exception

Ron Howard, 2001

Prix Nobel d’économie 1994, John Forbes Nash Jr. est également connu pour souffrir de schizophrénie. Le film est l’adaptation de la biographie écrite par Sylvia Nasar, journaliste économique du New York Times.

Steve Jobs

Danny Boyle, 2015Prévu pour sortir début 2016 en France, on espère que le film sera plus réussi que la précédente tentative (Jobs de Joshua Michael Stern, 2013) de raconter la vie et l’œuvre du fondateur d’Apple.

The social network

David Fincher, 2010

Informatique encore avec la création du réseau Facebook. Et comme pour “Steve Jobs“, le scénario est signé d’Aaron Sorkin (créateur de la série “A la maison blanche“). Un portrait contrasté de Mark Zuckerberg, ce quasi autiste social qui a développé l’outil social le plus populaire au monde.

Apollo 13

Ron Howard, 1995

Le chiffre 13 porte la poisse à cette troisième mission habitée vers la Lune qui tombe de Charybde en Scylla. Tom Hanks incarne James Lovell, l’astronaute qui co-écrivit le livre sur cette mission mythique autant que poissarde.

Le syndrome chinois

James Bridges, 1979

Jane Fonda, journaliste à la télévision, est témoin d’un incident dans une centrale nucléaire fictive. Hors-sujet? Pas du tout. Visionnaire pourrait-on dire, car 12 jours après la sortie du film, le 28 mars, l’Amérique vit l’incident nucléaire le plus grave de son histoire à la centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie.

Tucker

Francis Coppola, 1988

Concepteur d’une automobile révolutionnaire en 1948, Preston Tucker se fait étriller par les trois gros constructeurs officiels des Etats-Unis, Chrysler, Ford et General Motors. Il ne s’en relèvera pas.

Erin Brockovich

Steven Soderbergh, 2000

Le combat d’une mère célibataire pour indemniser des familles ayant de gros soucis de santé suite aux rejets toxiques d’une compagnie de distribution d’énergie.

Lorenzo

George Miller, 1992Entre trois Mad Max, deux cochons (Babe, et sa suite) et deux manchots (Happy Feet, et sa suite), le cinéaste australien raconte la véritable histoire de parents cherchant un traitement pour leur fils Lorenzo atteint d’une maladie rare, l’adrénoleucodystrophie liée à l’X (ALD).

Elephant Man

David Lynch, 1980

Monstre de foire atteint de difformités monstrueuses en pleine Angleterre victorienne, John Merrick est étudié par le docteur Treves. Le film est l’adaptation cinématographique de la biographie de ce dernier essentiellement axée sur le cas extraordinaire de l’homme éléphant.

L’étoffe des héros

Philip Kaufman, 1983

L’épopée des premiers pilotes d’essais américains en pleine guerre froide. De Chuck Yeager, qui franchit le mur du son aux astronautes du programme spatial Mercury.

Ciel d’Octobre

Joe Johnston, 2000

Après avoir rétréci les gosses et mis en image l’excellente BD Rocketeer, Joe Johnston raconte l’histoire vraie d’Homer Hickam, un gosse de la campagne américaine tellement passionné par le lancement de Spoutnik qu’il brave les interdits parentaux pour confectionner des fusées et finira par devenir ingénieur à la Nasa.

Une merveilleuse histoire du temps

James Marsh, 2014

Biographie du célèbre cosmologiste britannique Stephen Hawking atteint de SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique), elle s’appuie sur les mémoires de sa première femme, Jane Wilde. L’histoire est édifiante mais le film est loupé.

The imitation game

Morten Tyldum, 2014

Le mathématicien britannique Alan Turing a sauvé des milliers de vies durant la Seconde guerre mondiale en décryptant les message codés des nazis. Le gouvernement britannique le remerciera par une castration chimique pour cause d’homosexualité…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Un «nécrophone» pour parler aux morts, rêve d’Edison


Je sais qu’il y en a qui croient que les morts peuvent communiquer, mais moi non !! M. Edison, il n’aurait jamais pu réussir un coup pareil à créer un nécrophone, mais cela à dû le tarauder pendant longtemps.
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Un «nécrophone» pour parler aux morts, rêve d’Edison

 

Un

Thomas Edison travaillant sur son projet de phonographe. Photo Edison National Historic Site

Laurence Thomann

 

PARIS, France – L’inventeur américain Thomas Edison a tenté de mettre au point un «nécrophone», appareil pour communiquer avec les morts, comme en atteste Le Royaume de l’Au-delà, dernier chapitre de ses mémoires publié jeudi par Philippe Baudouin aux éditions Jérôme Millon.

«J’ai été très frappé de son intérêt pour la question du seuil entre la vie et la mort», déclare Philippe Baudouin, philosophe de formation et réalisateur de l’émission quotidienne La Grande Table sur France Culture.

Edison aurait même conclu un «pacte électrique» avec son collaborateur William Walter Dinwiddie:

«ils se seraient promis solennellement que le premier qui viendrait à disparaître tenterait d’envoyer un message au survivant depuis l’au-delà», dit Philippe Baudouin.

On doit à l’ingénieur et industriel Thomas Edison (1847-1931) la lampe à incandescence, la pile alcaline ou encore le phonographe. La chaise électrique est également née de cet esprit en perpétuelle recherche d’innovation technique.

L’inventeur était aussi obsédé par l’idée d’entrer en contact avec les morts, comme le révèle «Le Royaume de l’Au-delà», dernier chapitre de ses «Mémoires et Observations» publiées pour la première fois aux États-Unis des années après sa propre mort, en 1948.

Cette dernière partie avait étrangement disparu des éditions postérieures.

Et si ce texte «au singulier destin» a pu être sauvé de l’oubli, «cela est dû en partie à sa traduction française publiée par Flammarion» en 1949, exhumée aujourd’hui par Philippe Baudouin.

Ce texte met au jour une facette méconnue de Thomas Edison qui se révèle obsédé par «la survie de l’âme» à laquelle il croyait et s’acharnait à vouloir en offrir la preuve grâce à la technique.

À partir de la fin des années 1870, il s’était mis en tête de concevoir une machine que Philippe Baudouin nomme un «nécrophone», pour entrer en communication avec les morts.

Edison s’empare «de façon très singulière de la découverte et de la domestication du phénomène physique incroyable qu’est l’électricité qui va révolutionner l’histoire de l’humanité», explique Philippe Baudouin.

«On trouve Edison au croisement de plusieurs histoires, celle des sciences, celle des techniques et l’histoire des médias, de la question de la communication dans toute son amplitude, et de l’histoire des croyances», poursuit-il.

Edison est d’autant plus «compliqué à saisir» qu’il évolue sur tous ces terrains à la fois.

«Il entre même dans l’univers littéraire en apparaissant dans plusieurs fictions, comme dans L’Ève future de Villiers de l’Isle-Adam, souligne Philippe Baudouin.

Pour Edison la réalité flirte avec la fiction, dont la frontière est selon lui toujours extrêmement poreuse.

DES VOIX D’UN AUTRE GENRE

L’ingénieur cherchait, écrivait-il dans ses mémoires, «à fournir aux chercheurs spirites un appareil qui leur permettrait de travailler d’une manière strictement scientifique».

«Cet épisode méconnu de l’histoire des machines parlantes m’a intéressé, en tant qu’homme de radio», dit Philippe Baudouin en ajoutant que Edison n’avait jamais donné de nom à son engin dont aucun prototype n’a à ce jour été retrouvé.

Edison en mettant à profit les recherches qu’il a menées à partir de la fin des années 1870 autour de l’invention du phonographe et de la possibilité d’amplifier la voix et le son, «imagine pouvoir enregistrer des voix d’un autre genre, de pouvoir rendre audible ce qui ne l’était pas, la voix des morts», précise Philippe Baudouin.

Edison admettait en cela qu’il croyait non seulement aux fantômes mais qu’en plus il les imaginait bavards.

Il rappelait que personne n’était «en mesure de délimiter avec précision le domaine de la vie» et admettait ne pas avoir «encore obtenu de résultats susceptibles de fournir une preuve définitive» de la «survie de l’âme».

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Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres


Les amateurs de livres de science-fiction, sachez que votre lecture a quelque chose de très positif pour le cerveau.
Nuage

 

Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres

 

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les oeuvres de fiction sont le genre de littérature qui aiguise le plus les capacités intellectuelles permettant de discerner les pensées et émotions des autres, selon une étude de chercheurs américains publiée jeudi.

On se livre à cet exercice difficile quotidiennement pour détecter un faux sourire d’un vrai, savoir si une personne est mal à l’aise, ou jauger les émotions d’amis et de membres de la famille, relèvent les auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science.

Il s’agit d’un processus mental essentiel qui permet le développement du tissu complexe des relations dans les sociétés humaines, défini en sciences cognitives comme «la théorie de l’esprit», précisent-ils.

Dans leur recherche, Emanuele Castano, professeur de psychologie à la New School for Social Research à New York, et son étudiant en doctorat, David Comer Kidd, se sont livrés à une série de cinq expériences dans lesquelles ils ont demandé à des participants de lire de courtes nouvelles de fiction littéraire, de fiction populaire de moindre qualité et de non-fiction.

Après ces lectures, les chercheurs ont évalué leurs processus cognitifs permettant d’attribuer un état mental, une émotion, une intention ou une croyance à une autre personne, en les soumettant à des tests bien établis dont l’un est la lecture des pensées de l’autre dans les yeux.

Pour cela, les auteurs ont présenté aux participants des photographies en noir et blanc d’yeux d’acteurs ainsi que de visages d’autres personnes avec différentes expressions, et ils leur ont demandé de décrire les émotions et les pensées qu’ils y lisaient.

Les cinq expériences ont montré que les participants assignés à lire des oeuvres de fiction littéraire se sont révélés meilleurs dans ces tests que les autres.

L’étude révèle que le facteur déterminant pour aiguiser les capacités à sonder l’âme des autres réside dans la qualité des oeuvres de fiction, qui dans les expériences portaient sur différents sujets, mais ont toutes produit le même résultat.

Les auteurs expliquent cela par le fait que ces lectures impliquent davantage le lecteur intellectuellement, suscitant en lui des pensées créatives, contrairement à la fiction populaire.

«Juste comme dans la réalité, les mondes décrits dans la fiction littéraire sont remplis de personnages complexes dont les vies intérieures sont rarement discernables aisément, requérant un effort intellectuel», soulignent ces chercheurs.

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Star Trek: Chris Hadfield communique avec l’Enterprise


J’avoue que Star Trek que ce soit la série, les films avec William Shatner ou ceux avec Chris Pine m’ont toujours vraiment plu .. je peux voir et revoir encore et encore .. et juste ce genre d’échange sur Twitter au ton de l’Entreprise est vraiment génial
Nuage

 

Star Trek: Chris Hadfield communique avec l’Enterprise

 

Astronaute dans l'ISS - Star Trek: Chris Hadfield communique avec l'Enterprise

Photo AFP / Alexander Nemenov

Agence France-Presse

OTTAWA – La réalité et la fiction se sont télescopées la semaine dernière dans l’espace: un vrai astronaute, le Canadien Chris Hadfield, a communiqué via Twitter avec l’équipage de la navette Entreprise, immortalisée par la série télévisée Star Trek

Tout a commencé par un message envoyé sur Twitter par l’acteur William Shatner, le capitaine Kirk du vaisseau Enteprise, qui a demandé Chris Hadfield, commandant actuel de la Station spatiale internationale s’il «tweetait depuis l’espace».

Hadfield, qui s’exprime sur Twitter en tant que@Cmdr_Hadfield, a répondu avec une citation tirée du classique télévisé:

«Orbite standard, Capitaine. Et nous détectons des signe de vie à la surface».

D’autres acteurs se sont rapidement joints à la conversation, dont George Takei, qui avait joué le lieutenant Hikaru Sulu, Leonard Nimoy, alias Spock, et Wil Wheaton, l’enseigne Wesley Crusher dans La Nouvelle Génération. Ce dernier a dit à Hadfield:

«Si les Nanites vous embêtent en orbite, je connais quelqu’un qui pourra vous aider à les contenir, il s’y connaît».

Il faisait allusion à un épisode dans lequel des robots minuscules s’échappent d’une expérience menée par Crusher et sèment le chaos à bord d’Enterprise.

Montrant à nouveau sa connaissance de la série, Hadfield a intimé à «Wesley» l’ordre de gagner sans délai la salle des machines.

L’astronaute américain Buzz Aldrin a envoyé un tweet pour déplorer que Twitter n’existait pas quand il a mis les pieds sur la Lune, avec Neil Armstrong, en 1969.

Créée par Gene Roddenberry il y a un demi-siècle, la première série de Star Trek a donné naissance à tout un univers futuriste, dépeint dans six feuilletons télévisés et douze longs métrages, et fréquenté fidèlement par des millions de fans de tout âge.

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