Le réchauffement climatique pourrait bientôt détruire internet


Il est difficile de sensibiliser tout le monde des changements climatiques, mais a cause de l’élévation de la mer, on risque de perdre Internet car la fibre optique n’est pas fait pour ce surplus d’eau. Des villes américaines sont plus susceptible d’êtres inondées, peut-être que Donald Trump, ne pouvant plus twitter va finir de croire les scientifiques de l’environnement.
Nuage

 

Le réchauffement climatique pourrait bientôt détruire internet

 Une inondation à Bloomington dans l'Indiana | Jeff Greenegend via Flickr CC License by

Une inondation à Bloomington dans l’Indiana | Jeff Greenegend via Flickr CC License by

Repéré par Victor Métais

Un moyen d’enfin sensibiliser la population à cette cause?

Repéré sur Fast Company

Dans une étude récente, des scientifiques de l’université du Wisconsin et de l’université de l’Oregon affirment que des milliers de kilomètres de fibre optique enterrés sous terre risquent d’être submergés par la montée des eaux. Et ce phénomène risque de se produire bien plus vite qu’on ne le pense.

Leur étude combine des données de l’Atlas d’internet, une carte complète des structures physiques d’internet, et la projection du niveau de la mer de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique.

Une situation précoce qui inquiète

Le rapport estime que cette élévation inquiétante du niveau de la mer devrait intervenir d’ici une quinzaine d’années. Même les chercheurs et chercheuses ont été ahuries par cette nouvelle:

«Cela nous a surpris. Nous nous attendions à avoir une cinquantaine d’années pour apprivoiser ce phénomène. Nous n’en aurons pas cinquante», affirme Paul Barford, professeur dans le département Informatique de l’Université du Wisconsin.

Cette étude suggère que d’ici 2033, plus de 6.440 kilomètres de fibre optique souterraine seront immergés. Les villes américaines les plus susceptibles d’être touchées sont New York, Miami et Seattle mais les effets de cette catastrophe ne se limiteraient pas à ces zones géographiques et pourraient affecter la couverture internet mondiale.

Le problème de ces infrastructures est que, selon Barford, «quand elles ont été construites il y a une vingtaine d’années, personne n’a pensé au réchauffement climatique».

Cette situation est d’autant plus urgente que de nombreux conduits de fibre optique sont déjà très proches du niveau de la mer en raison de la fonte des glaces et de la dilatation thermique. Une simple goutte d’eau pourrait donc faire déborder le vase.

Bien que les câbles souterrains de la fibre optique soient conçus pour résister à l’eau, ils ne sont pas étanches. Cela signifie de potentiels troubles pour les populations des côtes américaines qui utilisent internet, soit un peu moins de 90% en 2014.

L’influence des facteurs de modération de ce phénomène, telle que la construction de digues, est difficile à prédire.

«La première chose sera de renforcer les infrastructures. Mais éviter la montée des risques d’être complexe. On peut probablement gagner un peu de temps mais à long terme ces légères modifications ne seront pas efficace», déclare Barford.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
    Nuage

     

    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Internet menacé par des requins, Google réplique


      Les requins auraient une attirance pour les fibres optiques installer dans la mer. Assez que cela risque de causer des problèmes pour les télécommunications, Alors pourquoi ne pas habillé ces fibres comme les gilets par balles
      Nuage

       

      Internet menacé par des requins, Google réplique

       

      Un grand requin blanc, Photo d’illustration.

      Alors que les squales attaquent les câbles sous-marins en fibre optique, le géant de l’Internet a décidé de les renforcer en les enrobant de kevlar

      Les requins, nouvel ennemi de Google. Le géant de l’Internet a décidé de renforcer ses câbles sous-marins trans-Pacifiques en les enrobant dans du Kevlar, comme le révèle le site internet Slate.fr. La raison : les squales auraient un appétit bien particulier pour les câbles en fibre optique. Ces derniers présenteraient en effet de nombreuses traces de morsures de requins, mettant en péril la circulation à grande vitesse des données au fond des mers.

      Si le réseau sous-marin composé de fils de verre est beaucoup plus rapide que les traditionnels fils de cuivre – jusqu’à dix millions de fois plus que le simple câble de modem – , il est également bien plus fragile, ce qui explique la décision de Google de le renforcer à l’aide du célèbre matériau, également utilisé pour les gilets pare-balles.

      Un phénomène qui n’a rien de nouveau

      Les incisions de squales sur les fils sous-marins sont loin d’être nouvelles. Dès les années 1980, le New York Times évoque « le goût inexplicable des requins pour les câbles de fibre optique qui relient au fond de l’océan les États-Unis, l’Europe et le Japon ». Le quotidien américain tenait alors ses informations des opérateurs téléphoniques.

      En 2008, des câbles sous-marins abîmés avaient déjà entraîné d’importantes interruptions du réseau, notamment en Inde et en Egypte. Le Financial Times évoquait alors quelques mois plus tard les requins comme une « menace aux télécommunications », rappelant que « cela semblait fou d’installer de délicats câbles de fibre optique, et de les placer au fond de l’océan, l’un des environnements les plus ingouvernables sur la Terre ».

      http://www.lepoint.fr