Seulement deux feux de forêt en activité au Québec, du jamais-vu à la SOPFEU


Si nous avons eu un printemps tardif et pluvieux, les forêts ont été protégées contre le feu au Québec à comparer aux autres provinces du Canada. Il semble en plus qu’il y a moins de feu de forêt chez-nous d’année en année. Juste cette année, nous avons la moitié moins de feu que la moyenne au Québec.
Nuage


Seulement deux feux de forêt en activité au Québec, du jamais-vu à la SOPFEU

Des arbres couchés au sol sont brûlés par les flammes.

Au total, 156 incendies ont été rapportés à la SOFEU cette année comparativement à plus du double les années passées à la même date.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / DARRYL DICK

Alors que des dizaines d’incendies ravagent les forêts de l’ouest du pays, au Québec, les pompiers forestiers connaissent la saison la plus tranquille qu’on ait vue depuis au moins un quart de siècle dans la province.

Seulement deux incendies de forêt sont actifs, présentement, sur tout le territoire couvert par la Société de protection de la forêt contre le feu (SOPFEU).

Le premier, à La Tuque, en Haute-Mauricie, est contenu tandis que l’autre, près de Val-d’Or, est maîtrisé, selon les données mises à jour régulièrement sur le site Internet de la SOPFEUSociété de protection de la forêt contre le feu.

Une situation exceptionnelle, souligne Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications de l’organisme privé sans but lucratif.

Depuis le début de l’année, 156 feux de forêt ont été rapportés au Québec, alors qu’à la même date, on en dénombre habituellement 353 en moyenne depuis une dizaine d’années.

En termes de superficie de forêt détruite, ici encore les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette année, les flammes n’ont détruit que 5700 hectares de forêt au total, contre 36 8000 hectares par saison en moyenne.

 De ces 5000 hectares brûlés cette année, la presque totalité, c’est un seul feu, note M. Caron.

Les fortes précipitations de neige et de pluie qui se sont abattues sur le Québec au cours de l’hiver et du printemps ne sont pas étrangères à cette situation jamais observée à la SOPFEU Société de protection de la forêt contre le feu, convient-il.

Quand on a fait notre bilan du printemps, on a constaté que c’était le plus petit printemps en termes de nombre de feux que le Québec avait connu depuis la création de la SOPFEU, il y a 25 ans. Et ça semble se maintenir. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

Ce n’est pas dans les grandes chaleurs de l’été que les risques d’incendie de forêt sont le plus élevés, mais plutôt au printemps.

Les feuillus, l’herbe et les arbustes luxuriants en cette période de l’année retiennent davantage d’humidité dans les bois qu’au printemps, quand les broussailles sèches s’enflamment plus facilement, explique Stéphane Caron.

Bien que la quasi-absence de feux de forêt cette année soit exceptionnelle, on dénombre de moins en moins d’incendies chaque année dans les forêts québécoises.

Au Québec, depuis 1984, le nombre d’incendies de forêt diminue en moyenne de 17 par année, ce qui est important. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

Situation inverse dans l’Ouest canadien

Un énorme panache de fumée s'élève dans le ciel en raison d'un feu de forêt.

Un feu de forêt à une vingtaine de kilomètres de High Level, en Alberta.

PHOTO : ALBERTA WILDLIFE

S’il y a moins de feux au Québec, il y en a davantage ailleurs au Canada, constate la SOPFEU, surtout dans les provinces de l’ouest.

La SOPFEU a d’ailleurs dépêché une équipe de 42 pompiers en Alberta pour prêter main-forte à leurs collègues de l’endroit aux prises avec 56 feux de forêt dans le nord de la province.

En Colombie-Britannique, le gouvernement a doublé le Fonds de préparation aux situations d’urgence en prévision d’une saison des feux de forêt particulièrement active.

Deux pompiers avec des haches tentent de stopper un feu dans une forêt.

Des pompiers forestiers combattent les flammes près de Watson Lake en Colombie-Britannique, en 2015.

PHOTO : GOUVERNEMENT DU YUKON

Autre phénomène préoccupant, le nombre de plus en plus important de feux de forêt et de broussailles dans des zones arctiques, où ils étaient pratiquement inexistants auparavant.

Les changements climatiques sont montrés du doigt pour expliquer cette situation, mais les données restent incomplètes.

La recherche là-dessus n’est pas encore totalement terminée, parce que c’est quand même des phénomènes nouveaux, précise Stéphane Caron. Mais c’est sûr et certain que les chercheurs […] vous diraient qu’il semble y avoir réellement un lien entre les deux.

Une augmentation de la température ne peut faire autrement que d’amener davantage d’assèchement et rendre le territoire plus vulnérable aux incendies de forêt. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

C’est relativement simple : les feux de forêt sont conditionnés par la météo. Donc, plus il y a de longues périodes chaudes et d’humidité plus basse, plus ça va amener de feux de forêt, et aussi plus de virulence de ces feux.

https://ici.radio-canada.ca/

Des vaches broutent pour contrer les feux de forêt


    Les feux de forêts sont la hantise de l’été. Un projet pilote en Colombie-Britannique. pour aider à se défendre du feu va être mise en place. Des vaches, qui vont bouffer des herbes, des tiges et des buissons, pour éviter que le feu progresse vers les habitations
    Nuage


    Des vaches broutent pour contrer les feux de forêt

    Des vaches dans un champ.

    Le bétail pourrait être un outil supplémentaire pour aider à réduire le risque que font courir les feux de forêt aux communautés. Photo: Radio-Canada / Miriane Demers-Lemay

      • Benoit Clément

        Des troupeaux de bétail vont bientôt contribuer à la réduction des risques d’incendie autour de certaines communautés de Colombie-Britannique, grâce à un nouveau projet pilote de pâturage ciblé.

        Le directeur général de l’Association des éleveurs de bétail de la Colombie-Britannique, Kevin Boon, explique que l’idée est de transporter les vaches pour paître autour des communautés à risque, en prévision d’une saison des feux de forêt occupée.

        « Les vaches vont manger l’herbe, les buissons, les tiges, qui pourraient servir de combustible pendant un feu de forêt », ajoute-t-il.

        M. Boon note que le travail du bétail permettrait de créer une zone tampon entre les forêts et les habitations, ce qui donnerait aux pompiers un endroit à partir d’où ils peuvent travailler à combattre les flammes.

      C’est ce que nos animaux font de toute façon. Mais, maintenant, les éleveurs peuvent, en plus, aider leur communauté. Kevin Boon, directeur général, Association des éleveurs de bétail de Colombie-Britannique

      Pas d’inconvénients

      « Je ne vois pas d’inconvénients pour les habitants. Peut-être qu’ils entendront des meuh derrière leur clôture, plus près de leur maison? Mais je crois qu’ils vont comprendre », dit à la blague Kevin Boon.

      La province a remis 500 000 $ à l’Association des éleveurs de bétail pour ce projet pilote. La ministre de l’Agriculture, Lana Popham, se dit enthousiaste de le voir à l’oeuvre.

      « C’est un modèle plutôt inusité, et j’espère qu’il pourra permettre de protéger nos communautés tout en soutenant les éleveurs de bétail de la Colombie-Britannique », dit-elle dans un communiqué.

      L’association doit toujours discuter avec le Service des incendies de la province, les municipalités et les communautés autochtones pour déterminer quelles sont les zones à risque où les troupeaux iront paître.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Sommes-nous aux portes d’un nouvel El Niño?


      Je crois que les prévisions météorologiques ne seront plus basées sur les mêmes critères. Que ce soit El Niño ou La Nina, les températures augmentent et je me demande si nos hivers seront moins intenses dans les années à venir.
      Nuage

       

      Sommes-nous aux portes d’un nouvel El Niño?

       

      Des branches d’arbres qui menacent de céder sous le poids du verglas.

      Des branches d’arbres qui menacent de céder sous le poids du verglas. Photo : Radio-Canada/Bernard Barbeau

      Après un été marqué par les nombreux feux de forêt dans le monde et des canicules meurtrières au Japon et au Québec, les climatologues estiment que la météo pourrait être aussi mouvementée cet automne avec la chance de connaître des températures globales plus élevées que la moyenne.

      RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

      Le phénomène El Niño est un mécanisme naturel de la planète. Il s’agit d’un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique entraînant à la hausse la température des autres régions du globe.

      En 2015, El Niño avait provoqué un hiver exceptionnellement chaud au Canada, au deuxième rang des plus torrides depuis celui de 1948.

      Or, si le phénomène se reproduit cette année – ce que les experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA) estiment possible à 70 % – son impact sera beaucoup moins intense.

      « Ce sera un El Niño de faible ou de moyenne intensité », explique le directeur de la NOAA, Mike Halpert.

      L’Agence suivra la situation de près et offrira une mise à jour de ses prévisions le 9 août prochain.

      Record après record

      Le réchauffement de la planète semble toutefois minimiser les impacts de phénomènes météorologiques globaux comme El Niño ou l’effet inverse, La Nina.

      Cette dernière, comme c’est le cas cette année, est censée apporter des températures plus froides sur la planète.

      Les mois de janvier à mai ont pourtant tous battu des records de chaleurs pour les années marquées par La Nina.

      Un prochain El Niño ne devrait donc pas augmenter de façon importante les températures globales qui augmentent de toute manière, estiment les experts.

      « Les paramètres climatiques du 20e siècle ne tiennent plus. Nous sommes dans un tout autre registre », dit le directeur du département d’observation des Centres nationaux d’information environnementale de la NOAA, Derek Arndt.

      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1116003/el-nino-2018-automne-canicule-meteo

      Les phénomènes climatiques seront encore plus violents


      Avec la météo extrême dans différents coins du monde, il est clair que nous sommes vraiment dans l’ère des changements climatiques. Chaleurs extrêmes à l’autre bout du monde, froid extrême dans mon coin du ciel, feux de forêts, tornades, pluies abondantes, un peu partout, des changements drastiques de températures en peu de temps, nous allons en voir de toutes les couleurs
      Nuage

       

      Les phénomènes climatiques seront encore plus violents

       

      THE CANADIAN PRESS/ADRIAN WYLD

      Mia Rabson

      La Presse canadienne

      Pourtant, 2017 n’a pas été un jardin de roses.

      • Prédire exactement où et quand des conditions climatiques extrêmes s’abattront est une tâche difficile, voire impossible. Toutefois, comme le rappelle le directeur général de l’organisme Environmental Defence Canada, Tim Gray, une chose est sûre: de tels phénomènes météorologiques vont continuer de se produire.

        M. Gray prévoit que ces phénomènes seront, cette année, encore plus nombreux et plus violents qu’en 2017.

        Pourtant, 2017 n’a pas été un jardin de roses. Des températures records et le temps sec dans l’Ouest canadien ont alimenté la pire période de feux de forêt de l’histoire de la Colombie-Britannique. Pendant ce temps, le soleil brillait par son absence dans le centre du pays.

        Les États-Unis ont été frappés par de puissants ouragans. L’Europe a souffert de vagues de chaleur qui ont provoqué des feux de forêt et causé l’annulation de la saison de ski d’été en Italie et en Autriche, une première en 90 ans. L’Australie a subi sa troisième année la plus chaude de son histoire en 2017.

        La Swiss Reinsurance Company dit que le coût des dégâts provoqués par les désastres naturels en 2017 atteindra 130 milliards $ US, plus du double de la moyenne des 10 années précédentes (58 milliards $ US).

        Les gaz à effet de serre comme le carbone et le méthane se retrouvent dans l’atmosphère terrestre où ils emprisonnent une certaine quantité d’énergie thermique, laquelle influence les conditions climatiques, explique M. Gray. La formule est simple: plus l’atmosphère renferme de l’énergie thermique, plus graves seront les conditions météorologiques. Et comme la quantité de carbone dans l’atmosphère croît d’année en année…

        M. Gray souligne que la récente vague de froid qui a frappé l’Amérique du Nord est un signe de l’existence du réchauffement climatique.

        Les changements climatiques ne signifient pas que les Canadiens pourront faire des barbecues dans leurs cours en février, ajoute-t-il. Les phénomènes climatiques du passé sont chamboulés. Les courants-jets se déplacent plus rapidement, laissant les climats plus propices aux changements soudains et aux conditions extrêmes.

        http://quebec.huffingtonpost.ca/
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      Quand la mafia sicilienne utilise des chats incendiaires


      Quelle imbécilité d’utiliser des chats pour allumer 800 feux de forêt en Sicile par la mafia italienne .. Pourquoi ? Car ils ont trouvé un réel intérêt monétaire
      Nuage

       

      Quand la mafia sicilienne utilise des chats incendiaires

       

      Selon les autorités locales, la pègre serait à l’origine des 800 feux déclenchés en deux jours. Objectif : s’enrichir sur les terres brûlées.

       

      C’est une véritable hécatombe arboricole et… féline ! Comment expliquer que 5 600 hectares de forêts sont partis en fumés en 48 heures en Sicile ? Selon l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) – un consortium de journalistes citant plusieurs médias britanniques –, la mafia italienne se sert de chats pour provoquer des feux de forêt. Avec ces incendies, la pègre espère s’enrichir grâce à la reforestation ou via des projets immobiliers.

      En visionnant les enregistrement des caméras de surveillance, les autorités n’en ont pas cru leurs yeux. Accroché à la queue des chats, un chiffon imbibé d’essence que les mafieux enflamment avant de lâcher les félins terrifiés à l’orée des bois. Les chats se mettent alors à courir à en perdre haleine jusque dans le cœur de la forêt pour échapper aux flammes qui les poursuivent. C’est ainsi que, selon le gouvernement italien, une bonne partie des 800 feux auraient été déclenchés simultanément.

      « Nous suspectons des intérêts criminels« 

      Plusieurs maisons, des hôtels, des fermes et des réserves naturelles protégées ont été détruits. La facture des dégâts est estimée à 30 millions d’euros. Certes, le Sirocco – un vent africain sec et chaud qui souffle en ce moment dans le sud du pays – vient attiser ces feux, mais les autorités locales accusent la pègre sicilienne d’incendier les forêts de l’île pour s’enrichir.

      « Nous n’avons pas la preuve mais nous suspectons des intérêts criminels », a indiqué le gouverneur de Sicile Rosario Crocetta au journal anglais Daily Beast, faisant référence aux gardiens de forêt limogés début juin pour avoir été identifiés comme des membres de l’organisation Cosa Nostra.

      Un noyautage qui inquiète d’autant plus les enquêteurs que la Sicile emploie 23 000 de ces « rangers ». En comparaison, le Canada n’en dispose que de 4 000.

      Depuis quelques années, la mafia sicilienne investit la filière du bois et particulièrement des entreprises de reforestation. Alors que le secteur est victime de coupes budgétaires décidées par le gouvernement italien, les mafieux y auraient vu une opportunité de monnayer le replantage des hectares brûlés. Mais une autre hypothèse retient particulièrement l’attention des autorités : la pègre auraient tissé des liens étroits avec de véreux promoteurs immobiliers afin de reconstruire villas, hôtels et parkings sur les cendres. Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, a d’ores et déjà menacé de « fortes représailles » les personnes qui seraient arrêtées pour avoir mis le feu délibérément.

      http://www.lepoint.fr/

      Une mère orang-outan et son bébé sauvés par des soigneurs animaliers


      Des feux de forêts souvent volontaires mais illégaux, une déforestation qui ne cesse de s’agrandir va amener des conflits entre l’homme et l’animal sauvage et ce problème est causé par l’homme et ne devrait surtout pas causer la perte de l’animal.
      Nuage

       

      Une mère orang-outan et son bébé sauvés par des soigneurs animaliers

       

      Lors de l'opération de sauvetage de la mère orang-outan et de son bébé.

      Lors de l’opération de sauvetage de la mère orang-outan et de son bébé.

      Photo: IAR / Twitter

      INDONESIE – Une mère orang-outan et son bébé ont fui un feu de fôret sur l’île de Bornéo. En quête de nourriture, ils ont été ciblés par des jets de pierres de villageois, avant d’être sauvés par le personnel d’une ONG.

      Ils ont échappé à la mort au moins deux fois. En Indonésie, deux orangs-outans- une mère et son bébé – sont parvenus à fuir des feux de forêt, puis ont été pourchassés par des villageois leur lançant des pierres, avant d’être sauvés et pris en charge par des travailleurs animaliers, rapporte le Daily Mail.

      En octobre, après des feux de fôrets ayant détruit leur habitat, ces orangs-outans de Borneo se sont dirigés vers un village en quête de nourriture, dans la province du Kalimantan oriental. Mais ces mammifères sont vus comme des menaces par la population locale, et les habitants leur ont alors lancé des pierres et ont tenté de les ligoter, indique le quotidien britannique.

      Sauvés in extremis

      Ils ont finalement été sauvés in extremis par les membres de l’International Animal Rescue(IAR), une ONG basée au Royaume-Uni qui a mené une douzaine d’opérations ces deux derniers mois pour sauver des orangs-outans égarés en dehors de leur habitat.

      « Nous avons eu beaucoup de chance que notre équipe de secours arrive sur place à temps, sinon les orang-outans auraient été tués », raconte Karmele Llano Sanchez, directeur de programme à l’IAR.

      Les deux singes souffraient alors visiblement de malnutrition. La mère très maigre, n’avait vraisemblablement pas mangé pendant un mois, mais avait encore du lait pour nourrir son bébé. Elle avait quelques blessures légères sur la peau et les soigneurs animaliers lui ont enlevé une corde qui lui ceinturait la taille. Alors que son bébé, Gito, s’accrochait fermement à elle, ils l’ont anesthésiée pour pouvoir rapidement lui administrer un traitement, y compris des fluides en intraveineuse.

      Victimes d’une déforestation rapide

      La mère reprenant des force avec la sédation, les sauveteurs ont ensuite été transportés jusqu’à l’aire de conservation PT KAL, sur l’île de Sumatra, où s’adaptent bien tous les deux.

      « Nous sommes jusqu’ici ravis des progrès de Gito », se réjouit Alan Knight, directeur général de l’IAR. « Bien sûr, il y a un très long chemin à parcourir jusqu’à sa guérison, et un long voyage si il doit finalement retourner dans la nature, mais il est en sécurité et entre de bonnes mains maintenant. Tragiquement, Gito ne sera pas le dernier bébé que nous sauvons », déplore-t-il.

      Le Daily Mail rappelle que de nombreux feux de fôret sont en effet allumés illégalement en Asie du sud-est pour défricher des terres – notamment pour produire de l’huile de palme – faisant peser une sérieuse menace sur la population d’orangs-outans. Cette déforestation rapide a d’ailleurs plongé la région dans une brume épaisse pendant des mois. Si la saison sèche exacerbe les incendies et la pollution, des pluies persistantes ces derniers jours ont dégagé l’air sur de vastes étendues dans la région.

      http://www.metronews.fr/

      Le Saviez-Vous ► Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.


      Beaucoup ont peur des orages, mais la foudre peut causer des feux de foret, des blessures, voir même être mortelle. Mieux vaut prendre les précautions quand la belle saison reviendra
      Nuage

       

      Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.

      Un million de fois plus puissants que le courant électrique ménager, les coups de foudre peuvent être mortels. Un coup de foudre peut causer un arrêt cardiaque lorsque le courant pénètre le corps; il peut aussi endommager des organes, causer des brûlures et, parfois, entraîner des effets à long terme.

      Au Canada, la foudre fait de cinq à six décès chaque année et blesse gravement 60 à 70 personnes. C’est dans le sud de l’Ontario qu’elle frappe le plus souvent, avec Windsor en tête, suivi de Toronto et de Hamilton. Dans l’Ouest du Canada, la foudre est à l’origine d’environ la moitié des feux de forêt. La foudre frappe généralement les terrains élevés et les objets saillants, surtout ceux qui sont conducteurs d’électricité — tout objet en métal pose un risque.

      Les appareils électroniques personnels, tels que les iPods, les baladeurs, les téléphones cellulaires et les signaleurs portés sur le corps pendant un orage, peuvent contribuer aux dommages quand quelqu’un se fait frapper par la foudre. Ce n’est pas le métal qui attire initialement la foudre. Le métal conduit l’électricité et cause des brulures de contact. Les bijoux en métal, y inclus les perçages et la monnaie dans les poches, peuvent aussi contribuer aux brulures.

      La foudre peut frapper à plusieurs kilomètres de sa source; il est donc crucial de prendre des précautions tôt. Si la météo prévoit des orages, réexaminez vos projets d’activités en plein air. Abritez-vous dès que vous voyez des nuages noirs s’accumuler dans le ciel, que vous sentez le vent ou que vous entendez le grondement du tonnerre à distance. Si vous êtes dehors, arrêtez ce que vous êtes en train de faire et dirigez-vous vers une maison, un grand bâtiment ou une voiture, puis, fermez toutes les portes et fenêtres et restez à l’intérieur pendant au moins 30 minutes après le dernier grondement de tonnerre.

      Il est essentiel de savoir quoi ne pas faire. Certaines personnes tentent de se protéger de la pluie abondante en s’abritant sous un arbre. C’est une très mauvaise idée. Si la foudre frappe l’arbre, l’électricité peut se déplacer le long du tronc, se propager jusqu’aux racines, pénétrer le sol et causer un puissant choc.

      Pour évaluer la distance de la foudre, comptez les secondes entre l’éclair et le tonnerre. Si vous comptez moins de 30 secondes, mettez-vous à l’abri puisque l’orage est à moins de 10 kilomètres.

      Pendant un orage…
      Ce qu’il faut faire

       

      • Évitez les terrains élevés et les espaces ouverts.
      • Abritez-vous dans une maison, un grand bâtiment ou un véhicule. Fermez les portes et les fenêtres.
      • Si vous êtes à vélo, à motocyclette ou sur un VTT, descendez. Les pneus en caoutchouc ne vous protégeront pas.
      • Si vous êtes dans une embarcation, dirigez-vous vers la rive. Si l’orage éclate alors que vous êtes sur l’eau, accroupissez-vous dans le fond de l’embarcation.
      • Si vous êtes dans un champ plat et à découvert, penchez-vous vers l’avant et placez vos mains sur vos genoux. Ayez un minimum de contact avec le sol.
      • Évitez tout contact avec du métal. Tenez-vous à au moins 30 mètres des clôtures en métal et retirez vos chaussures si elles ont des crampons en métal.
      • Restez loin de l’eau, y compris les lacs, les mares et les flaques d’eau.
      • Restez à l’abri jusqu’à ce que l’orage soit passé.
      Ce qu’il ne faut pas faire

       

      • Ne vous abritez pas sous un arbre, dans une cabane ou dans une autre construction ouverte ou de petites dimensions.
      • Ne vous étendez pas par terre.
      • Ne prenez pas de douche ni de bain. Si la foudre frappe l’installation de plomberie, les tuyaux peuvent agir comme conducteurs.
      • N’utilisez pas le téléphone ni les appareils électriques, à moins que ce soit absolument nécessaire, car l’électricité se déplace par les fils.
      • Ne tenez pas un bâton de golf, un parapluie ou une canne à pêche dans vos mains.
      • Ne voyagez pas pendant un orage violent. Si un orage éclate pendant que vous êtes en voiture, baissez un peu les vitres et stationnez sur le bord de la route, loin des lignes électriques.
      • N’essayez pas de finir votre activité. Vous pourrez reprendre votre manche de baseball ou votre partie de golf quand l’orage sera complètement passé!

      https://canadasafetycouncil.org

      Les incendies et l’aménagement forestier menacent la faune


      Avec la canicule, les risques de feux sont augmentés, et déjà dans le nord de la province, les feux sévissent encore. Mais la forêt sait se régénérer après de telles incendies, cela aide même à la biodiversité sauf que voilà, l’homme en veut toujours plus, et même le bois qui a brûlée peut servir, sans parler des plaisirs en plein air qui prennent plus de forêts laissant certains animaux en reste
      Nuage

       

      Les incendies et l’aménagement forestier menacent la faune

       

      Un incendie de forêt, au nord de Wemotaci.... (Photo: David Boily, archives La Presse)

      Un incendie de forêt, au nord de Wemotaci.

      PHOTO: DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

      LISE MILLETTE
      La Presse Canadienne

      Des milliers d’hectares de forêt ont brûlé ces dernières semaines dans les vastes incendies de forêt qui continuent de sévir dans tout le nord du Québec. L’impact de ces feux est évident, mais ils ne seront pas les seuls responsables des bouleversements qui frapperont la faune nordique dans les prochains mois.

      Dans la forêt boréale, là où les incendies sont fréquents et s’étendent sur de vastes superficies, le feu est phénomène naturel, souvent allumé par la foudre, fait observer la biologiste Gaétane Boisseau.

      Selon elle, la faune sait d’instinct comment faire face et s’adapter aux ravages du feu.

      Même qu’une fois brûlé, le bois permet une régénération de la biodiversité et revêt son importance pour l’équilibre écologique. Les arbres, qui ne sont pas tous consumés, sont autant d’habitats pour plusieurs espèces d’oiseaux, des insectes et de petits mammifères qui viennent s’y loger.

      Les pics, par exemple, ont plus de facilité à y déloger les insectes ravageurs et y puisent une grande part de leur nourriture.

      Gaétane Boisseau estime donc que ce n’est pas tant le feu que l’activité humaine à la suite du feu qui a le plus d’impact et lorsque l’aménagement forestier et les grandes coupes de l’industrie s’ajoutent, les conséquences sur la faune s’en trouvent décuplées.

      Parmi les espèces vulnérables, on retrouve le caribou forestier, le loup et le carcajou qui ont besoin de grands espaces vierges dépourvus de présence humaine pour survivre.

      «L’aménagement forestier amène dans son sillage les chemins forestiers. C’est ce qui est le plus mortel. Les chemins amènent les gens, certains avec de bonnes, d’autres avec de moins bonnes intentions. La pêche, la chasse, le braconnage et les feux d’origine humaine. C’est ce qui menace la faune», résume-t-elle.

      En 2012, un mémoire de l’Association des biologistes du Québec estimait que les populations de caribou forestier avaient connu un déclin considérable au Canada. En 20 ans, leur nombre a chuté de 30 pour cent. Afin de réduire le risque de prédation, ces grands mammifères ont besoin de territoires intacts qui se font de plus en plus rares à mesure que les activités humaines s’intensifient. Les tentatives de préservation du territoire, d’aménagement ou de corridor forestier ne génèrent que des résultats mitigés.

      «Les corridors, qu’on fasse ça au sud ou on nord, ne seront jamais assez généreux en termes de longueur et de hauteur d’arbres. Et puis, un corridor n’est qu’un filtre. Ce ne sont pas toutes les espèces qui vont les emprunter», insiste la biologiste.

      Ces aires protégées ont aussi été détournées, en quelque sorte, de leur vocation par les espèces elles-mêmes. Les espaces préservés, parfois de 250 kilomètres carrés, font aussi en sorte de garder «captifs» certains grands animaux.

      «Le loup a appris qu’il s’agit d’un véritable « piège écologique » et que le « buffet » se situe dans ces 250 kilomètres carrés, dont le caribou ne peut sortir parce qu’au-delà, il y a des coupes et des chemins forestiers».

      Ces chemins, ils ne sont pas prêts de disparaître et Gaétane Boisseau s’inquiète même de voir leur développement augmenter avec l’essor du territoire nordique, en raison des pressions économiques qui s’exercent.

      Même le bois brûlé suscite l’intérêt de l’industrie forestière. Après de grands feux, le temps presse pour aller chercher ce bois. Un an après l’incendie, il est trop tard puisque les insectes ravageurs s’y sont déjà attaqués. Ce bois, s’il n’est pas trop atteint, peut en effet être encore utile et il est possible d’en tirer quelque chose, surtout si ce n’est que l’écorce qui est brûlée.

      Le Service canadien des forêts (SCF) reconnaît que le contexte d’une baisse de la possibilité forestière fait en sorte de rendre la récupération des bois brûlés en forêt boréale non seulement séduisante, mais nécessaire à l’approvisionnement en bois de l’industrie forestière. Le SCF considère toutefois qu’il faut tenir compte de la conservation d’une tout aussi essentielle biodiversité.

      «Les scientifiques et les ingénieurs forestiers savent qu’il faut en laisser pour la biodiversité, mais on en enlève toujours trop et de plus en plus», déplore Gaétane Boisseau, insistant sur l’urgence de protéger les forêts boréales vierges et les quelques massifs naturels encore existants, mais eux aussi, menacés.

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      Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »


      L’eau et la forêt sont nos grandes richesses naturelles au Québec, et il serait dommage que ces arbres partent en fumée … Avec ce printemps hâtif, il est clair que ces feux sont causée par la main humaine .. Le feu ça brule .. et le vent alimente le feu pour le faire grandir et devenir incontrôlable, alors soyons prudent. Puis est-ce si nécessaire d’utiliser le feu ???
      Nuage

       

      Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »

       

      Feux de forêt - « Un mois de mars exceptionnel »

      « Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies ».

      © Archives / Agence QMI

      MONTRÉAL – Le mois de mars vient à peine de se terminer, mais la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) est déjà en mesure d’affirmer qu’elle n’a jamais vu autant de feux à ce moment-ci de l’année depuis qu’elle compile ses statistiques.

      « Le mois de mars a été assez exceptionnel, c’est le printemps le plus hâtif et avec le plus grand nombre d’incendies qu’on n’ait jamais connu », a dit Gérard Lacasse, porte-parole de la SOPFEU, en entrevue à LCN, samedi.

      Neuf incendies se sont déclarés au cours des derniers jours et notamment dans l’ouest de la province, zone la plus touchée: cinq incendies ont éclaté vendredi dans la région des Laurentides, trois en Outaouais et deux en Abitibi.

      Conseils aux citoyens

      La population doit donc être très prudente, a rappelé Gérard Lacasse.

      « Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies », a expliqué le porte-parole, ajoutant que la végétation sèche observable ces derniers temps est très propice au déclenchement des feux.

      « À ce temps-ci de l’année, s’il vente, on ne fait pas de feu. Si cela est vraiment nécessaire, c’est préférable d’attendre en soirée, lorsque le taux d’humidité est plus élevé et que les vents sont tombés », a conclu M. Lacasse, en rappelant que les incendies des derniers jours sont tous survenus entre 14 h et 15 h 30.

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      Catastrophes naturelles au Canada : Les inondations en première place en 2011


      Du côté de l’environnement 2011 a été assez mouvementé partout au monde, Au Québec normalement nous entendons surtout parler de feux de forêts mais cette année les inondations, les pluies intenses, des affaissements de terrains et j’en passent sont venus s’ajouter aux aléas de l’année
      Nuage 

      Catastrophes naturelles au Canada : Les inondations en première place en 2011


      Image aérienne des inondations en Venise-en-Québec, en Montérégie, le mercredi 1er juin 2011.

      © Agence QMI / Archives

      Charles Lecavalier

      MONTRÉAL – Malgré les feux de forêt, les tornades, les ouragans et les orages qui ont frappé le Canada en 2011, ce sont des inondations, celles de l’ouest du pays et de la Montérégie, qui tiennent le haut du pavé du palmarès des évènements météo d’Environnement Canada.

      Dame Nature n’a pas été tendre durant l’année 2011, la seconde plus destructrice et la deuxième plus chaude de l’histoire du pays. Les assureurs ont dû payer collectivement une somme de 1,6 milliard $ pour réparer les dégâts causés par des catastrophes météorologiques, selon le Bureau d’assurance du Canada.

      Pour le Québec, Environnement Canada retient les débordements de la rivière Richelieu comme étant le désastre le plus long jamais connu par les Québécois.

      «C’est comparable au déluge du Saguenay ou à la crise de verglas», a expliqué René Héroux, météorologue à Environnement Canada.

      En mai dernier, près de 3000 maisons ont été inondées durant 37 jours.

      «C’est un stress physique et moral inimaginable pour les riverains», a rappelé M. Héroux.

      Ouragans et été extrême

      En deuxième position: le passage de l’ouragan Irene, qui a déversé 150 mm de pluie sur le sud du Québec.

      «Les gens étaient prêts, ils en avaient entendu parler. En regardant les dégâts au Vermont, le Québec l’a échappé belle», a dit le météorologue.

      L’été extrême a laissé place à un nombre record de 21 orages, soit près du double de la moyenne, et à plusieurs averses diluviennes.

      «Les Gatinois se rappellent sans doute les 150 mm de pluie qui sont tombés le soir de Saint-Jean-Baptiste, transformant les rues de la ville en véritables torrents», a souligné le météorologue.

      L’automne très doux qu’a connu la province arrive au quatrième rang. La tempête de neige de 70 cm qui a frappé Sherbrooke le 7 mars dernier ferme la marche.

      Catastrophe dans l’Ouest

      À l’échelle canadienne, les inondations dans les prairies prennent le premier échelon du classement. Le Manitoba et la Saskatchewan ont fracassé leur record historique de niveau des cours d’eau. Près de 7000 personnes ont dû être évacuées.

      Au deuxième rang, les incendies de forêt qui ont détruit une partie de la ville de Slave Lake en Alberta en mai – le tiers des maisons et des entreprises du village ont été détruites – ont coûté à eux seuls 700 millions $, dont 400 millions $ de pertes non assurables.

      Environnement Canada souligne aussi que les glaces de l’Arctique sont à leur plus bas niveau jamais enregistré

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