Le Saviez-Vous ► L’agalmatophilie : l’amour des statues


Préféré aimer une statue, marionnette, poupée, robot qu’un humain, me semble inconcevable. Je crois malheureusement, il va en avoir de plus en plus surtout avec des robots qui ressemble presque parfaitement à des humains.
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L’agalmatophilie : l’amour des statues

bustes grecs statues

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Crédits : Pixabay

par Louison

Dans les jardins, les parcs ou les musées, elles nous observent en silence alors que nous passons. Parfois, nous leur rendons leurs regards en nous arrêtant quelques minutes, le temps de les admirer. Mais si les statues pouvaient parler, elles nous raconteraient sûrement les obscénités qu’elles ont pu vivre pendant leurs siècles d’existence

 Qu’est-ce que l’agalmatophilie, ou l’amour envers les statues ?

Les statues : un reflet de nous-mêmes

Les statues, et plus largement les poupées, marionnettes ou même les mannequins sont des objets inanimés nous représentant. En effet, l’agalmatophilie ne concerne que des objets représentant un humain. Cette attirance est finalement assez ironique, car certains sculpteurs se sont attachés à créer la beauté absolue, que ce soit chez un homme ou une femme. Ils seraient sûrement surpris de l’effet de leur travail sur un agalmatophile.

On commence à parler d’agalmatophilie quand une personne est réellement attirée sexuellement par l’un des objets cités plus haut. Le fait de trouver une sculpture jolie ou de la considérer comme une œuvre d’art est simplement un compliment envers l’artiste. Ainsi, pour une personne agalmatophile, il serait tout à fait naturel de palper une statue ou un mannequin, et d’avoir des relations sexuelles avec.

L’agalmatophilie : un fétichisme

Cette attirance est classée parmi les paraphilies, et est simplement considérée comme un fétichisme. Elle très souvent lié à des fétichismes comme celle envers les robots, qui consiste à être attiré·e par les androïdes, ou celui des poupées.

Si chez certains les statues sont attirantes, pour d’autres il va s’agir de véritables objets de terreur. À ce sujet, il existe par exemple l’agalmatorémaphobie, qui est la peur que les statues prennent vie

 

https://lesavaistu.fr/

Jeune modèle de 400 livres (182 kg) se gavant sur internet


Je dénonce souvent les modes qui louent la minceur extrêmes, mais c’est aussi pire que de prôner l’obésité. Manger à outrance devant la caméra pour satisfaire une certaine catégorie de fans sur Internet est pitoyable, sans compter qu’avec toute cette malbouffe, elle risque sa santé. Mais je suis aussi outrée que sa mère participe, et même l’incite a ce projet ridicule. Il est une chose d’avoir un surpoids, mais de là a en faire un genre de culte comme pour la minceur grotesque
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Jeune modèle de 400 livres se gavant sur internet

 

(Photo gracieuseté Barcroft.tv)

Caitlin Finley, une modèle américaine de 22 ans, n’a pas à se soucier des calories qu’elle ingurgite. Elle mange tout ce qu’elle veut et exhibe ses courbes sur internet.


La jeune femme du Kentucky, connue aussi sous le nom de Calico Bombshell, affiche avec bonheur 400 livres sur son pèse-personne, elle qui ne mesure même pas 5 pi, rapporte dailyrecord.co.uk

De plus en plus nombreux sont ses fans sur le web qui la regardent, entre autres, engloutir 10 000 calories par jour et prendre des poses lascives.

Burgers et pizzas

Caitlin Finley se gave de pizzas, de burgers, de frites, de laits frappés et de litres de cola en tenues sexy.

La modèle aspire à devenir la plus populaire des modèles taille plus s’adonnant au fétichisme de la nourriture sur internet.

(Photo gracieuseté Barcroft.tv)

IMC de 80

Pour le moment, ses exhibitions lui rapportent seulement 175 dollars par semaine. Mais sa mère qui la conseille, lui sert de photographe et se délecte du fast food qu’elle mange, l’encourage.

La jeune femme, qui habille la taille 24 et a un indice de masse corporelle (IMC) de 80, assure qu’elle est en santé et qu’elle visite son médecin plusieurs fois par année.

(Photo gracieuseté Barcroft.tv)

 

http://tvanouvelles.ca/

Un chatouilleur en série à Boston


Drôle de méfaits ! Malgré que ce chatouilleur en série, n’est pas bien dangereux, je trouve quand même inquiétant qu’une personne réussit à entrer aussi facilement dans les logements et qui en plus sont occupés par des hommes
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Un chatouilleur en série à Boston

 

(CC / jafsegal / Flickr)

Il prend son pied en chatouillant ceux des autres. La police de Boston (nord-est des Etats-Unis) est sur les dents depuis quelques jours? à cause d?un mystérieux « serial chatouilleur ».

Celui-ci s’introduit en pleine nuit dans des maisons et des appartements pour faire des guilis aux pieds de ses cibles endormies. Il prend ensuite la fuite une fois son curieux forfait commis.

Ce fétichiste des pieds ne recule devant rien pour atteindre ses proies, puisqu’il parvient à crocheter les serrures des portes et à échapper à la surveillance du voisinage, à la manière d’un cambrioleur expérimenté. Sauf que lui ne vole jamais rien, se contentant de provoquer des rires nocturnes.

« Mon colocataire s’est réveillé en pensant que le chat lui léchait les orteils, avant de voir un homme cagoulé accroupi dans sa chambre. Il était effrayé », a expliqué David Master, un étudiant, à la chaîne locale WCVB.

Au moins trois victimes se font fait connaître, toutes chatouillées vers 5h du matin par l’inconnu farceur. A ce jour, la police n’a trouvé qu’un seul lien entre ces affaires : toutes les victimes sont des hommes.

http://actualite.portail.free.fr

La folie des chaussures


Si je m’achète une paire de souliers par années, c’est beau … et encore c’est une paire d’espadrilles et celle que j’ai déjà sont pour la maison, pour finir de les user à la corde .. J’avoue ne pas comprendre cette passion pour les souliers qui souvent sont des talons hauts ce que je n’ai pas … Que d’argent gaspillé pour des souliers qui passent plus de temps dans le placard qu’aux pieds des femmes
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La folie des chaussures

 

OLIVIA LÉVY
La Presse

La passion pour les chaussures frise la folie. Il est parfois difficile de comprendre ce phénomène grandissant. Au moindre petit chagrin, de nombreuses femmes s’offrent une paire de chaussures et se sentent mieux. D’autres se distinguent en portant des souliers originaux ou des talons vertigineux. Au-delà de l’utilité d’en porter pour marcher, les chaussures sont devenues des accessoires incontournables qui reflètent une partie de notre personnalité.

Les Américaines occupent le premier rang mondial de la consommation de chaussures. Elles achètent près de huit paires par année. Les Françaises les suivent de près au deuxième rang avec six paires et sont ainsi les championnes européennes. Pour ce qui est des Canadiennes, elles sont plus sages avec environ quatre paires par année.

«Les chaussures représentent beaucoup plus qu’un simple objet du quotidien, explique la sociologue française Coline Lett, coauteure de Tout savoir sur les femmes et leurs chaussures (éditions Kawa). Il existe des raisons historiques. Au XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme et les débuts de l’industrialisation, les bourgeois portent des costumes sombres et veulent ainsi se différencier de l’aristocratie oisive qui porte des tenues extravagantes. Les hommes veulent manifester leur prise de pouvoir sur le monde. Leurs chaussures prennent des formes simples. Mais comme il faut bien montrer son appartenance à une classe sociale supérieure, les femmes poursuivent la compétition vestimentaire selon le modèle aristocratique et continuent de consommer de manière ostentatoire. D’où la légitimité historique des femmes à collectionner des vêtements et des chaussures», poursuit la sociologue.

Plaisir coupable

L’achat de chaussures est une grande source de plaisir, tout comme le fait de les accumuler. Cette joie s’accompagne parfois d’une culpabilité. Dans une garde-robe, la femme aura besoin de bottes, sandales, ballerines, escarpins, baskets, mocassins.

«Les femmes cachent souvent leurs achats comme si elles avaient un peu honte de dépenser pour des choses sans grande utilité. C’est un vrai plaisir narcissique», estime Coline Lett.

«Les femmes ont cette illusion que cet objet va les transformer totalement» Pierre Hardy, créateur de chaussure

Au fil des années, les chaussures sont devenues incontournables et l’engouement autour de cet objet est réel. Mais pourquoi les chaussures plus que les robes, les bijoux ou les chapeaux?

«Les femmes sont plus compulsives dans l’achat de chaussures peut-être parce qu’il est plus facile de trouver chaussure à son pied que de dénicher la robe parfaite, explique la psychologue Julie Roussin. Dans une société où l’idéal de beauté est la minceur, il est plus simple d’être belle et coquette avec de jolies chaussures malgré des complexes liés au poids. La gratification est plus directe et facile surtout qu’une chaussure sera rarement moins belle sur moi que dans la vitrine.»

Se sentir belle, voilà une bonne raison d’aimer les chaussures qui nous magnifient et nous donnent confiance.

«Se sentir attirante augmente l’estime de soi tout comme le désir de séduire. Le soulier est l’objet érotique par excellence et il est le plus prisé chez les gens qui souffrent de fétichisme», ajoute Julie Roussin.

Il peut également dévoiler un trait de caractère. Dans le documentaire God Save My Shoes, la chanteuse des Black Eyed Peas, Fergie, en grande passionnée, déclare qu’une paire de chaussures raconte notre histoire, révèle notre personnalité et peut changer la façon dont une femme se perçoit. D’ailleurs, une étude de l’Université du Kansas a démontré que le style de chaussures porté par une personne permet de se faire une idée de sa personnalité. La chaussure est un indicateur du statut social dans de nombreux cas.

Ainsi, une chaussure griffée à un prix insensé sera certainement portée par une personne qui a un salaire élevé. Des chaussures colorées seront associées à des extravertis. Des souliers pratiques et fonctionnels à des gens agréables, les timides optent pour des modèles neutres et les bottines signalent une certaine agressivité.

«Les femmes trouvent toujours une raison d’acheter des souliers», déclare Inès de la Fressange, ex-mannequin et ambassadrice du chausseur français Roger Vivier. «C’est la femme qu’on aimerait être et qu’on imagine. C’est l’équivalent des jouets quand on était enfant. On a l’impression que toute notre vie sera transformée par ce seul accessoire très puissant. C’est magique. D’un seul coup, les souliers peuvent tout changer dans notre allure. On peut avoir du style, être chic, et changer notre silhouette grâce à une paire de chaussures.»

Pour le livre Tout savoir sur les femmes et leurs chaussures, Vanessa Genin a interrogé les Françaises sur le rapport qu’elles entretiennent avec leurs chaussures. Au-delà de l’esthétisme, rien n’est innocent dans le choix des souliers.

«Les fonctions des chaussures sont multiples. Une femme décidera de porter des talons hauts lorsqu’elle aura une réunion et qu’elle devra négocier. Ça lui donnera de l’assurance. On mettra aussi un talon haut pour paraître plus grande et élancée. Des femmes plus âgées mettront des baskets pour se rajeunir. C’est un vrai outil et un allié qui permet d’exprimer une certaine féminité», explique Vanessa Genin.

Selon elle, le premier critère quand on achète des chaussures est le confort… sauf que la réalité est tout autre puisque 73% des Françaises se plaignent de douleurs aux pieds.

Finalement, les chaussures sont au centre de la vie. «En faisant parler les femmes de leurs chaussures, j’ai appris beaucoup sur leurs préoccupations, que ce soit l’importance de leur apparence, de maîtriser leur corps, et de s’insérer dans leur milieu professionnel», confie Coline Lett, sociologue.

50 000 euros pour les chaussures royales

La reine Marie-Antoinette, qui aimait beaucoup la mode, possédait 500 paires de chaussures. Elle avait un domestique qui s’occupait exclusivement de leur entretien. L’année dernière, lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot, à Paris, des chaussures de soie rose et vert de Marie-Antoinette ont été adjugées 50 000 euros (62 460 euros avec les frais).

Céline et son placard merveilleux

Céline Dion possède plus de 3000 paires de chaussures. La chanteuse a spécialement aménagé un immense placard où son porte-chaussures est entièrement automatisé. Il lui suffit d’appuyer sur un bouton pour faire défiler devant ses yeux ses milliers de paires.

http://www.lapresse.ca

Un nouveau fétichisme sexuel se répand au Japon


Ils ne savent plus quoi inventé. Comment il se fait que ces personnes cherchent autant de sensations pour arriver a faire plus de tord que de bien .. Vous imaginez tous les microbes de la bouche qui se retrouvent dans l’oeil ?? C’est dégoutant
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Un nouveau fétichisme sexuel se répand au Japon

Un nouveau fétichisme sexuel se répand au Japon

Photo Fotolia

TOKYO – Les jeunes Japonais sont aux prises avec une épidémie de conjonctivite et de problèmes oculaires, à cause du nouvel engouement pour le léchage de globe oculaire.

Le fétichisme sexuel appelé aussi oculolinctus, qui consiste à lécher l’œil grand ouvert de son partenaire pour l’exciter, peut non seulement transmettre une conjonctivite, mais aussi l’herpès, et dans les cas extrêmes, causer la cécité à cause d’une blessure de la cornée.

Dans une école japonaise, on a évalué à 10 par classe le nombre d’élèves portant un cache-œil à cause d’une maladie causée par cette pratique.

Selon le site japonais Naver Matome, un tiers des élèves d’une classe d’école primaire disent avoir léché ou s’être fait lécher le globe oculaire.

Cette étrange pratique serait d’ailleurs en train de se répandre à travers le monde, à la faveur de vidéos placées sur YouTube, montrant des jeunes en train de lécher le globe oculaire de leur partenaire.

Entrez la légende de la vidéo ici

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Fétichisme? L’homme qui aimait trop les ballons


Euh, pensez-vous que des ballons gonflables ont des sentiments ? Qu’ils peuvent être substitués a des enfants ??? Il semblerait qu’un américain le pense vraiment … Je ne sais pas mais je pense qu’il devrait revoir ses valeurs
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Fétichisme?

L’homme qui aimait trop les ballons

 

L'homme qui aimait trop les ballons

Crédit photo : TVA Nouvelles

Le jeune Collins adore les ballons à un point tel qu’il aime les glisser sous son t-shirt, les embrasser et se recroqueviller contre eux la nuit venue.

TVA Nouvelles

La vie de David Collins pourrait sembler ordinaire à ceux qui l’observent de l’extérieur. L’homme, âgé de 27 ans, vit à Little Rock, en Arkansas, où il enseigne le piano pour gagner sa vie.

David Collins pourrait ressembler à n’importe qui d’autre si ce n’était sa passion dévorante pour les ballons. Il «sauve la vie» de la plupart d’entre eux en visitant les concessionnaires automobiles, qui décorent leur commerce avec ces ballons qu’il aime tant.

«C’est difficile de conduire à ces endroits, parce que je ne veux qu’attraper toutes ces belles choses», a-t-il confié à la chaîne National Geographic.

 

 

Le jeune Collins adore les ballons à un point tel qu’il aime les glisser sous son t-shirt, les embrasser et se recroqueviller contre eux la nuit venue. Mais ne vous y trompez pas: l’homme assure que sa passion pour ces objets gonflables est pure, rapporte le Daily Mail.

«Je suis persuadé que ces ballons sont mes enfants. Ils font partie de moi en tant que personne, et ils font partie intégrante de ma prétendue famille», explique le professeur de musique.

«Je suis convaincu que les ballons ont des sentiments. Ils sont vulnérables à un tas de choses. Je déteste quand ils sont malheureux, je déteste aussi quand ils éclatent… Les ballons ont besoin d’une bonne maison», poursuit M. Collins.

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Le saviez-vous ►Origine de la chaussure


Il fallait bien que les souliers soient inventer un jour ou l’autre pour se protéger des blessures du a la marche et au travail. Les chaussures ont évoluer lentement mais sûrement. Aujourd’hui, c’est un gros commerce et surement plus pour chausser la femme qui peut mettre des soulier pratico-pratique mais aussi pour un peu de coquetterie Alors que l’homme on commence tout juste a oser sur les couleurs ..
Nuage

 

Origine de la chaussure

HISTOIRE

C’est l’Espagne qui nous fournit la preuve que l’homme a adopté les chaussures à un stade très ancien de son évolution. En effet, des peintures rupestres, datant de douze à quinze milles ans avant notre ère, montrent un homme en bottes de peau et une femme en bottes de fourrure. Des vases funéraires persans en forme de botte (3000 ans avant Jésus-Christ) montrent que des formes rudimentaires de souliers et sandales existaient à l’époque.

En Egypte, des sandales datant du Ier siècle de notre ère, faites de palmes tressées et cousues, n’étaient guère que des semelles avec une lanière à la cheville et aux orteils.

Des sandales plus tardives ont une semelle taillée dans un bloc de bois, assez semblable aux patins du XVIIe siècle. On ne sait pas si elles étaient beaucoup portées; peut-être ne servaient-elles qu’à mieux protéger le pied durant les crues du Nil. Au musée Bally, à Schoenewerd, en Suisse, se trouve une sandale étrusque du VIe siècle, à semelle de bois fendue et articulée par des liens de cuir pour être plus confortable. Cela révèle une habileté que les fabricants de patins ne possédaient guère car les patins articulés du XVIIe sont plutôt rares.

Les Etrusques furent sans doute les plus habiles cordonniers jusqu’aux Grecs et aux Romains. Partant de l’habitude primitive d’envelopper le pied d’une peau, ils produisirent un précurseur des fameux brogues irlandais: un soulier sans semelle, fendu sur le coup-de-pied et attaché par un lacet.

Les paysans continuèrent à en porter jusqu’à l’époque de Charlemagne. Il faut rappeler que les premières chaussures ne subirent guère de modifications pendant des siècles.  La chaussure est un domaine où la mode évolue lentement et où l’apparition d’un nouveau style ne sonne pas forcément le glas des précédents, si bien que l’on trouve dans le monde occidental des chaussures de marche dont la forme n’a pas changé depuis les années 40.

La production en série permet aux fabricants de chaussures de fournir de nouveaux modèles à des prix compétitifs, mais il ne s’agit que de variations sur les styles de base d’où sont issues toutes les chaussures d’homme et de femme. Dans le derby, l’empeigne se prolonge sous les quartiers pour former une languette par-dessus laquelle on noue les lacets. Le mocassin, à l’origine en daim, est l’archétype du soulier facile à enfiler, coupé très bas sur les côtés auxquels est cousue une empeigne surélevée. La sandale, enfin, est  une chaussure ouverte maintenue par des brides ou lanières.

Beaucoup de stylistes attachent une importance suprême à la matière du soulier, et pourtant de nos jours, en dépit des progrès considérables du synthétique, la plupart des tiges sont en cuir. Quant aux semelles de cuir, elles sont désormais réservées aux souliers de meilleure qualité.

 
    Comme au XVIIIe siècle, la matière varie avec le sexe. Les chaussures d’homme sont surtout en cuir – glacé, verni, daim ou croûte de porc – et reflètent le conservatisme des hommes et leur sens pratique. Les femmes sont bien plus aventureuses. L’emploi de brocart, velours, satin, moire, laine, tapisserie et verroterie n’est pas nouveau, puisqu’il a commencé au XVIe siècle.

Différents types de chaussures

LES JOYAUX DE LA CHAUSSURE

 

Les chaussures de femme ont rarement atteint l’extravagance décorative qui caractérise celles du début du XVIII siècle,à l’exception des créations de Roger Vivier. Ce dernier s’est ingénié avec constance et splendeur à créer des modèles qui possèdent tout le raffinement des chaussures d’antan, avec un surcroit d’invention. Ses souliers ne sont pas, cependant, de simples copies ou pastiches des originaux d’époque, comme peuvent l’être parfois ceux de stylistes de moindre envergure. Les soulier de Vivier sont uniques parce que, en dépit de leur extravagance, ils sont résolument modernes. Ils ne peuvent appartenir qu’à notre siècle, notamment à cause de la façon dont ils exploitent les principles de l’ingénierie et de l’aérodynamisme. D’autres, notamment Andrea Pfister, l’ont imité.

 

LES  HAUTES TALONS 

Déjà, à l’époque où les robes longues dissimulaient les souliers aux regards, les bottiers se livraient à des fantaisies décoratives sur les talons. Au XX siècle, à mesure que les pieds et les chevilles se sont progressivement découverts, les créateurs ont été obsédés par l’idée de pousser la ligne du talon jusqu’aux limites du pratique. Les grands bottiers de notre temps notamment Pérugia et Ferragamo, ont toujours aimé  essayer de nouvelles matières, formes, textures et, ce faisant, mettaient souvent au point des formes de talon d’une originalité surprenante. Ce n’était pas forcément beau, mais toujours intéressant. Malheureusement, ces innovations s’adaptent mal à la production en série. Elles restent l’apanage du modèle « exclusif », pour lequel le coût n’entre pas en considération.

Les bottiers modernes ont cherché par tous les moyens à alléger le talon. L’arrivée de nouvelles matières leur a permis de les faire plus hauts et plus effilés que jamais, et, en s’inspirant des recherches des ingénieurs, on a  même créé des chaussures à talons hauts sans talon.

Dans les années 50, on avait obtenu cette légèreté et cette transparence de façon mois onéreuse en adaptant au prêt-à-porter des talons en verre incassables dans lesquels étaient parfois enfermées des pierres semi-précieuses ou des décorations, sans oublier ceux, mémorables, que l’on avait remplis d’eau où  nageaient de minuscules poissons rouges.   

LES SEMELLES COMPENSEES

Le passage du temps n’est pas tendre pour les semelles compensées. Elles paraissent presque toujours laides et ridicules, comme elles l’étaient d’ailleurs à leur époque. Au cours de notre siècle, on ne les a ressuscitées que trois fois. Dans les années 30, elles étaient souvent en liège et réservées surtout aux sandales de plage. Dans les années 40, elles furent de bois et offraient une solution pratique aux problèmes liés à la pénurie de cuir. Ce fut dans les aberrantes années 70 qu’elles devinrent une véritable mode, faisant appel à presque tous les matériaux connus. Mais finalement elles sont retournées dans les années 90.

LE  DERBY

Le derby est désormais bien loin du modèle irlandais original, le brogue, dont les Britanniques ont conservé le nom. En effet, ce fut d’abord la plus simple et la plus pratique des modes paysannes, dont le seul objet était de protéger le pied avec un maximum d’efficacité. D’ou les trous dans le cuir, moyen le plus simple et le plus rapide de laisser s’écouler l’eau qui s’infiltrait dans la chaussure durant la traversée des marécages irlandais. Le modèle arriva en Angleterre où il fut adopté par les garde-chasses, puis par les ghillies écossais, qui avaient besoin d’un soulier tout temps et tout terrain. Sa popularité le signala alors à l’attention des nantis qui y virent la chaussure idéale pour les battutes et la chasse. Ainsi arrivé au sommet de l’échelle sociale, le derby se fit raffiné; sans rien perdre de sa solidité, il devint de plus en plus élégant, et on le vit même aux pieds des dames se livrant à des activités compagnardes.

Il connut son apothéose dans les années 30, lorsque l’arbitre de la mode mondiale qu’était le prince de Galles le porta pour jouer au golf et en fit, sous une forme allégée en daim, l’accessoire indispensable du costume gris « décontracté » qu’il arborait en ville.  Avec de pareils antécédents, on ne s’étonnera plus de voir le derby rester un des inébranlables favoris des élégantes et des élégants.

LE SABOT 

 Le sabot est l’un des modèles les plus réussis de la civilisation. En tant que moyen simple et résistant de protéger les pieds des pauvres et des travailleurs, de force  comme de façon et peu coûteuse, il confine à la perfection. C’est pourquoi son style et sa fabrication sont inchangés depuis des siècles. Il y a deux modèles de base. Le plus ancien est tout simplement un bloc de bois évidé pour y longer le pied, et façonné selon ses contours. La variante est le sabot fait d’une semelle de bois adaptée à la forme du pied, à laquelle est fixée une tige dont la matière est entièrement au goût du savetier. Il s’agit le plus souvent de cuir, mais on trouve aussi du raphia tressé. Les sabots utilisés dans l’industrie lourde ont parfois des tiges en caoutchouc, en matière plastique calorifuge, voir en métal.
     Quoique essentiellement conçus pour le travail, les sabots ont été portés au fil des siècles par tous les campagnards soucieux de parcourir les sentiers bourbeux les pieds au chaud et au sec. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements encouragèrent le port des sabots, pour résoudre le problème posé par la pénurie de matières premières. Dans un élan de patriotisme, les revues de mode photographièrent des  sabots portés par d’élégants mannequins, dans l’espoir de tordre le cou à l’image péjorative du « soulier de pauvre ». Rien n’y fit cependant, et la bourgeoisie ne l’adopta que contrainte et forcée.

CHAUSSURES ET MAGIE 

CHAUSSURES PORTE-BONHEUR

Rares sont les pays où il n’existe pas de croyance superstitieuse voulant que les chaussures portent bonheur aux amoureux ou aux jeunes mariés. La plus répandue est l’habitude d’attacher un vieux soulier à l’arrière du véhicule qui emporte le jeune couple vers son nouveau foyer ou sa lune de miel. La chaussure fut choisie parce
qu’elle représentait non seulement la fertilité, mais la stabilité, la prospérité et l’harmonie. Elle était la marque du confort et de la chaleur, indispensable pour un mariage réussi.
   

Au siècle dernier, il était de coutume d’offrir à ses proches, en guise de porte-bonheur, des souliers miniatures en porcelaine ou en terre cuite; on marquait souvent ainsi les événements familiaux: baptêmes, noces d’argent ou d’or et anniversaires. Dans tous cas, la chaussure était censée représenter et encourager les vertus domestiques.
   

Ceci dit, les souliers magiques ne portent pas toujours bonheur. Dans Les Chaussons rouges, réalisé en 1948 par Michel Powell, les ravissants chaussons écarlates de Moira Shearer étaient si maléfiques qu’ils l’obligèrent à danser jusqu’à la mort.

Cendrillon est le plus populaire de tous les contes de fées. Il en existe des centaines de versions, mais celle de Perrault (1697) est la première où l’on rencontre la  pantoufle de verre. La chose parut si incongrue à certains qu’ils crurent à une erreur typographique, le mot « verre » s’étant, selon eux, substitué à « vair » (fourrure  analogue au petit-gris). Peut-être. En tout cas, l’erreur était heureuse car le verre fragile et rigide semble bien fait pour interdire toute tricherie lors de séance  d’essayage. En outre sa transparence et son brillant en font un symbole idéal à la fois pour la pureté de Cendrillon et pour le luxe qui l’attend.

CHAUSSURES ET PEINTURE

Les Vieilles Bottes que Van Gogh peignit en 1886 furent les premiers souliers jugés dignes d’intérêt par un grand artiste. Jusque-là, les peintres les avaient souvent représentés dans le plus grand détail, mais uniquement en tant qu’accessoires de leur modèle et dénués de personnalité propre. Van Gogh a su donner à des objets inanimés quelque chose de poignant qui préfigure les souliers de Charlot dans ses premiers films.

 Le Péché originel, peint par Salvador Dalì en 1941, est porteur d’un message beaucoup plus compliqué. Les bottines – vieilles et usées, mais bien entretenues – ont été ôtées à la hâte (les lacets ne sont mêmes pas dénoués), manifestement à cause du pied de la femme orné d’un serpent. Dalì oppose exotisme et banalité. Bottines et pied nu sont les paradigmes de la vie quotidienne de l’homme assujetti à son labeur, et de la femme libre comme l’air et
prête à s’envoler vers des univers inusités et romantiques. 

le SURREALISME

Le surréalisme se distingue des autres mouvements artistiques par son sens de l’humour; il n’est donc pas étonnant que ses adeptes des années 20 et 30 aient été prompts à réagir aux absurdités de la mode, s’en servant pour faire une satire spirituelle des attitudes modernes.
   

Les surréalistes aiment choquer et surprendre par d’inattendues juxtapositions d’objets. La chaussure-chapeau de Schiaparelli est un excellent exemple de cette technique. Quant aux chaussures en forme de pied de Pierre Cardin, elles sont merveilleusement absurdes. 

 

LE FETICHISME 

Le fétichisme n’a rien de nouveau; il est lié à la sexualité depuis que la chaussure existe. Allen Jones donne à sa Maîtresse des talons aiguilles parce que les hommes pour qui le plaisir sexuel est lié au châtiment les considèrent comme des symboles de cruauté et de souffrance.
   

Robert Mapplethorpe, dont les photographies ont exploré dans les années 70 et 80 les allées du sexe, a porté à son paroxysme le désir qu’éprouve le fétichiste d’embrasser et de lécher les chaussures de sa partenaire.

 

http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9899/lun05/histoire.htm