Un séjour dans l’espace affecte différemment les femmes et les hommes


Vous avez sans doute entendu parler que deux femmes ont fait leur première sortie dans l’espace, le 18 octobre dernier. Ce n’est pas évident pour une femme, car c’est un milieu pensé pour les hommes. En plus, comme sur la Terre, les hommes et les femmes réagissent différemment dans l’espace sur le plan médical. C’est quand même important ce genre de recherche avant de s’aventurer plus longtemps au travers des étoiles.
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Un séjour dans l’espace affecte différemment les femmes et les hommes


Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s'apparentent à un processus de vieillissement accéléré. I skeeze via Pixabay

Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s’apparentent à un processus de vieillissement accéléré. I skeeze via Pixabay

Repéré sur BBC

Repéré par Robin Tutenges

Pression artérielle, maladies, vision trouble: les effets ressentis loin de la Terre varient selon le sexe.

Pour la première fois de l’histoire, une sortie dans l’espace 100% féminine a eu lieu le 18 octobre 2019. Les deux Américaines Christina Koch et Jessica Meir ont fait un grand pas dans la conquête d’un univers dominé majoritairement par les hommes. Mais est-ce davantage la galère pour les femmes de voyager dans l’espace?

La docteure Varsha Jain, gynécologue et chercheuse pour la Nasa sur la santé des femmes dans l’espace, s’est penchée sur les effets qui peuvent survenir après une telle excursion, notamment en fonction du sexe de l’individu. Selon elle, l’adaptation aux conditions extrêmes rencontrées dans un environnement spatial est à peu près la même pour les hommes et les femmes, mais il existe certaines variations.

Un retour sur Terre vécu différemment

Revenir d’un séjour dans l’espace n’a rien d’une promenade de santé. Les changements observés chez les cosmonautes, tous sexes confondus, s’apparentent à un processus de vieillissement accéléré: fonte des muscles, de la masse osseuse et déformation de façon temporaire du tissu cérébral.

Cependant, alors que les femmes ont plus tendance à se sentir mal au-delà de l’atmosphère, «les hommes sont plus susceptibles de contracter une maladie à leur retour», précise Varsha Jain dans un entretien accordé à la BBC.

Par ailleurs, «la gent masculine a davantage de problèmes de vision et d’ouïe une fois sur Terre», alors que les femmes sont plus exposées à un dérèglement de la pression artérielle.

L’enjeu de ces analyses est de comprendre s’il s’agit de différences hormonales ou de changements physiologiques plus subtils. À long terme, comprendre ces variations «pourrait aider à mieux comprendre la santé humaine sur Terre», souligne Varsha Jain.

La procréation après un tel voyage est aussi au centre des questionnements.

Pour les cosmonautes hommes, «la qualité et le nombre de spermatozoïdes diminuent pendant le voyage avant de se régénérer automatiquement une fois sur Terre».

Pour les cosmonautes femmes, le mystère reste entier. Les radiations auxquelles elles sont exposées pourraient impacter leur fertilité, bien qu’aucune étude ne le démontre, rappelle la chercheuse. Par précaution, la Nasa est notamment favorable à ce que les femmes congèlent leurs ovocytes avant leurs missions.

Mais vivre dans l’espace peut aussi s’avérer être un défi pour les femmes car rien ou presque n’a été à l’origine pensé pour elles. Quand aller aux toilettes relève du vrai casse-tête, la question des menstruations a aussi longtemps posé problème. Le manque d’études et de matériel adapté rappelle que le spatial demeure un monde très masculin. L’exemple criant reste la sortie dans l’espace entièrement féminine annulée en mars 2019 en raison d’un problème de garde-robe. Il n’y avait à bord qu’une seule combinaison adaptée pour les deux femmes. Au total, seules 65 femmes ont effectué un voyage spatial sur 564 astronautes. Mais les choses semblent évoluer, et la gent féminine représente désormais plus du tiers des astronautes actifs et actives de la Nasa.

http://www.slate.fr/


Le Saviez-Vous ► Choux, roses, cigognes : d’où viennent ces légendes sur l’arrivée des bébés ?


J’espère qu’on n’enseigne plus ces légendes aux enfants sauf pour les contes. Je me souviens que ces légendes étaient véhiculées quand j’étais enfant, mais nous savions très tôt, qu’en réalité, les bébés venaient des mamans. Comment ? Si les parents ne l’expliquaient pas, on pouvait l’apprendre avec les amis qui en savaient un peu plus.
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Choux, roses, cigognes : d’où viennent ces légendes sur l’arrivée des bébés ?


Cigognes & compagnie

Par Dorothée Louessard

Si les garçons naissent dans des choux et les fillettes dans des fleurs, que diable fichent les cigognes censées être les livreuses officielles de bébés ? Mais au fait d’où viennent donc ces mythes sur la naissance de nos chérubins ?


Depuis l’Antiquité, le chou est associé à la fertilité. On servait traditionnellement de la soupe aux choux aux jeunes mariés afin accroître leurs chances d’avoir un enfant. Et encore aujourd’hui, la consommation de choux est préconisée à toutes les femmes désireuses de booster leur fécondité. Pourquoi ? Parce qu’ils sont riches en acides foliques (Vitamine B9) assurant le bon développement du foetus. Les autres vitamines présentes dans les choux de Bruxelles auraient également le pouvoir d’augmenter la quantité de sperme de l’homme et leur durée de vie.

L’autre origine possible de ce mythe sur la naissance proviendrait de la Grèce Antique. Le roi Agamemnon parti en guerre, sa femme Clytemnestre accoucha de quadruplés dont trois filles et un garçon. N’ayant pas de langes sous la main, elle emmaillota ses filles dans des pétales de rose et enveloppa son garçon dans des feuilles de chou. Si ce dernier n’a pas eu droit aux pétales de rose, c’est parce que la rose constituait le symbole de la féminité durant l’Antiquité. La feuille de chou fut choisie tout simplement parce que du choux était prévu au dîner.

Deux explications possibles donc, et qui s’avéraient bien pratiques à ressortir à nos enfants lorsqu’ils nous balançaient la fameuse question tant redoutée : « Dis, comment on fait les bébés ?« 

Mais alors les cigognes dans tout ça, elles faisaient quoi au juste ? Déposaient-elles les bébés selon leur sexe tantôt dans des roses, tantôt dans des choux ?

La légende de la cigogne ou « Légende du Kindelesbrunnen » est connue dans le monde entier et puise son origine en Alsace. Il y aurait eu jadis un lac sous la cathédrale de Strasbourg, où voguaient les âmes des enfants en attendant de venir au monde. Un sympathique gnome naviguait sur le lac à bord d’une barque argentée et, muni d’un filet d’or, il attrapait les âmes des bébés pour les donner à la fameuse cigogne qui se chargeait alors de distribuer les bébés aux parents. D’ailleurs, encore aujourd’hui, en Alsace, les parents désirant avoir un enfant doivent « commander » leur bébé aux cigognes en déposant un morceau de sucre sur le bord de leur fenêtre. Quant au choix de l’oiseau, il est sans doute lié au fait que les cigognes font leur grand retour en Alsace, au printemps, saison associée aux naissances.

Le mythe des cigognes est d’ailleurs le thème du film d’animation des studios Warner, « Cigognes & compagnie » ,  On y découvre que les cigognes ont cessé la livraison de bébés pour se reconvertir dans l’expédition de colis Internet. Et, alors que Junior, coursier star de l’entreprise, s’apprête à reprendre la tête de l’entreprise, il rallume involontairement la Machine à Fabriquer les Bébés…

https://www.terrafemina.com

Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain


Les produits chimiques et plastiques sont un vrai désastre écologique. Les oiseaux marins en sont affectés par des phtalates qui se retrouvent dans leur sang et sont transmis dans les oeufs. Ce qui est inquiétant, ces oiseaux sont dans une région qui n’est pas la plus polluée, alors que penser dans les autres zones plus affectées
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Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain

 

Fulmar boréal, Fulmarus glacialis, nidifiant en Écosse

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des produits chimiques intégrés dans les produits plastiques jetables ont été retrouvés dans les œufs d’oiseaux de mer en Arctique, l’une des régions les plus éloignées de la planète.

La pollution plastique est comme un cancer qui se propage dans tout le corps de la planète. Même les zones plus isolées semblent touchées. La fosse des Mariannes, les plus hauts sommets, et maintenant les coins du Haut-Arctique. En témoigne une récente analyse. Les œufs pondus par le Fulmar boréal, de l’île Prince Leopold, dans l’Arctique canadien, se sont en effet révélés positifs aux phtalates. Il s’agit de perturbateurs endocriniens ajoutés aux plastiques pour les rendre plus souples. Une première pour cette population d’oiseaux isolée.

« C’est vraiment tragique »

Les contaminants intégrés aux débris plastiques (capsules de bouteilles et mégots de cigarettes, par exemple) ont vraisemblablement été ingérés par les oiseaux qui viennent se nourrir de poissons, calamars et crevettes dans le détroit de Lancaster. Les phtalates, une fois pénétrés dans le sang des oiseaux, s’engouffrent alors dans les œufs pondus par les femelles. Sur cinq œufs testés, un poussin à naître présentait des contaminants transmis par sa mère, peut-on lire. « C’est vraiment tragique », déplore la biologiste Jennifer Provencher, du Service canadien de la faune.

C’est effectivement un problème. Ces produits chimiques perturbent les hormones(système endocrinien), entraînant parfois des anomalies congénitales ou des problèmes de fertilité. Un constat jugé préoccupant par la biologiste, d’autant que ces oiseaux de l’Arctique ont tendance à rencontrer beaucoup moins de plastique que les autres espèces. Ainsi, l’un des rares environnements encore vierges de la planète semble lui aussi “touché” par le plastique et ses effets dévastateurs.

fulmar

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Crédits : Pixabay

« 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac »

Les scientifiques ambitionnent maintenant de rechercher la présence de contaminants plastiques dans les œufs d’autres populations d’oiseaux, plus exposés.

« La reconnaissance de la présence d’au moins certains contaminants dans ces œufs ouvre la porte à toutes les autres questions que nous devrions nous poser dans les zones où les concentrations de plastique sont beaucoup plus élevées », note la chercheuse.

Au regard de cette étude, Lyndsey Dodds, responsable de la politique marine du WWF au Royaume-Uni, s’est également exprimée :

« notre culture du jetable étrangle le monde naturel avec du plastique, étouffe nos océans et nuit à notre faune, a-t-elle déclaré. 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac et nous entendons maintenant que même leurs œufs ne sont pas à l’abri de la peste des plastiques. Nous devons prendre des mesures urgentes à l’échelle mondiale et nationale pour éliminer les plastiques de la nature d’ici 2030 ».

Source

 

https://sciencepost.fr/

Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie


Dans le sarcophage noir, il n’y avait pas juste 3 squelettes, mais aussi 3 symboles gravés sur papier d’or. Après avoir contacté plusieurs chercheurs, un parmi eux a répondu pour énoncer selon lui, les significations de ces symboles.
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Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

par  Malaurie Chokoualé

Finalement, la saga du sarcophage en granit noir massif découvert en Égypte continue, et le mystère s’épaissit.

Elle a débuté début juillet par sa découverte à Alexandrie, avait enchaîné sur une pétition pour boire le liquide rouge qu’il renfermait, avant de se terminer sur les conclusions des archéologues il y a quelques jours. On pensait ne plus en entendre parler avant longtemps, mais le voilà qui revient au pas de charge : les archéologues ont à présent découvert d’étranges inscriptions en or à l’intérieur du sarcophage, rapportait Live Science le 20 août dernier.

De fait, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé le 19 août dans un communiqué que trois dessins gravés sur des feuilles d’or avaient été retrouvés dans le sarcophage. Les archéologues n’ont toutefois pas encore commenté la déclaration ou la signification des motifs. C’est pourquoi Live Science a tenté de mener l’enquête. Ils ont contacté plusieurs experts non affiliés aux recherches pour leur soumettre les dessins. Jack Ogden, président de la Society of Jewellery Historians, est un des seuls chercheurs ayant répondu par l’affirmative. Celui-ci a mené de nombreuses recherches sur les bijoux en or égyptiens d’il y a 2 000 ans.

Selon lui, le premier dessin représente un serpent qui n’a pas de peau, assez courant sur les bijoux égyptiens.

Liés à la déesse funéraire Isis, « les serpents sans peau ont une connotation de renaissance (parce qu’ils ont perdu leur peau) et sont donc capables d’effectuer une connexion funéraire », explique Ogden.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Le dessin suivant représente une branche de palmier ou un épi de blé, et tous les deux sont des motifs communs « liés à la fertilité et à la renaissance », poursuit le scientifique.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Enfin, le dernier dessin, plus énigmatique que les autres, pourrait représenter une cosse de graines de pavot, bien qu’Ogden précise bien qu’il n’est pas certain de ce qu’il avance.

« L’opium semble avoir été assez largement utilisé en Égypte à des fins médicinales, mais il peut y avoir un lien – du moins dans l’esprit ancien – entre ses qualités qui induisent le sommeil, et la mort et la renaissance », suppose-t-il. « C’est intrigant. »

La signification de ces représentations reste ainsi encore très mystérieuse.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Sources : Live Science/Egyptian Ministry of Antiquities

http://www.ulyces.co/

Les morsures aux fesses, la clé de la survie des wombats en Australie?


Les wombats à nez poilu du Sud et du Nord, ont des sérieux problème de survie,. Mieux comprendre le comportement sexuel pourrait aider à augmenter les troupes. Les femelles wombats à nez poilu du Sud arrachent des touffes de poils aux mâles quand elles sont prête à l’accouplement .. Ouch !
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Les morsures aux fesses, la clé de la survie des wombats en Australie?

 

Les morsures aux fesses, la clé de la survie des wombats en Australie?

Les morsures aux fesses, la clé de la survie des wombats en Australie? © dpa/AFP/Archives / Rolf Vennenbernd

Des chercheurs australiens ont découvert que les femelles wombats à nez poilu du Sud de l’immense pays avaient coutume de mordre les mâles à l’arrière-train pendant l’accouplement, ce qui pourrait augmenter les chances de survie de leurs cousins du Nord en danger critique d’extinction.

Les scientifiques de l’Université du Queensland ont étudié les pratiques d’accouplement du marsupial afin de renforcer les chances de réussite de la reproduction en captivité des wombats à nez poilu du Nord, une espèce quasiment disparue, l’une des plus rares du monde.

Ils se sont aperçus que les femelles devenaient plus agitées lorsqu’elles étaient prêtes à se reproduire et avaient tendance à mordre les mâles aux fesses pendant leur pic de fertilité.

« Il ne reste plus que 200 wombats à nez poilu du Nord. Être capable d’assurer la reproduction de ces animaux pourrait un jour permettre d’assurer la survie de l’espère », a expliqué Stephen Johnston, professeur à l’Université du Queensland.

« Il n’y a jamais eu de reproduction en captivité du wombat à nez poilu du Nord. L’espèce du Sud a également du mal à se reproduire en captivité avec régularité ».

Trois espèces de wombats vivent en Australie, le wombat commun ainsi que les nez poilus du Nord, qu’on trouve dans le Queensland, et du Sud, dont les populations sont estimées à des dizaines de milliers éparpillées dans certains États méridionaux. Dans certains endroits, les wombats du Sud sont considérés comme étant en danger, dans d’autres ils sont protégés.

Les principales menaces contre ces animaux sont les chiens, la maladie et la concurrence des kangourous pour les sources d’alimentation.

L’agressivité des marsupiaux — les marques d’affection des femelles se traduisent par l’arrachage de touffes de poils — complique leur suivi, ont ajouté les chercheurs.

L »étude publiée jeudi dans le Reproduction, Fertility and Development journal a permis de « réaliser un pas significatif en avant », a ajouté M. Johnston.

Le comportement amoureux des wombats peut « servir d’indicateur pour les éleveurs dans les zoos et espaces dédiés à la faune sauvages » et renforcer les programmes de reproduction, a-t-il conclu.

http://www.lepoint.fr/

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène


Les médicaments vendus sans ordonnance peuvent avoir aussi des effets secondaires insoupçonnés. L’ibuprofène pris massivement peut avoir un impact pour l’homme sur la testostérone, nuire à la fertilité par la fabrication des spermatozoïdes. Bref, il mieux de suivre les indications, s’en servir à bon escient et non pour les maux de tête
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Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

 

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

Le 10 janvier 2017.

Selon une étude franco-danoise, coordonnée par Bernard Jégou, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’ibuprofène peut perturber la production de testostérone et la fertilité.

Des effets néfastes sur la production de testostérone

On ne connaît jamais tous les effets secondaires des médicaments que nous prenons, même pour un simple mal de tête. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans la revue américaine Proceedings of the national academy of sicences, que l’ibuprofène peut avoir des effets néfastes sur la production de testostérone et la fertilité. Pour rappel, l’ibuprofène est un antalgique non stéroïdien, disponible sans ordonnance.

Cette étude risque de faire beaucoup de bruit car l’ibuprofène est utilisé par de très nombreux patients dans le traitement de la fièvre et de douleurs comme les maux de tête, les courbatures ou les règles. On savait déjà qu’il était déconseillé aux enfants en cas de varicelle et chez la femme enceinte au-delà de six mois. On apprend aujourd’hui qu’il peut également être néfaste pour les hommes.

La fabrication des spermatozoïdes est également perturbée

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi une trentaine d’hommes sportifs de 18 à 35 ans. Certains suivaient un traitement à base d’ibuprofène (1 200 mg par jour), les autres prenaient un placebo. Au bout de 6 semaines, les chercheurs ont pu observer que l’ibuprofène agissait directement sur les hormones responsables de la fabrication de la testostérone, mais également sur celles qui gèrent la fabrication des spermatozoïdes.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », notent les auteurs de cette étude.

« Mais nous démontrons clairement qu’en dehors de ces indications, sa consommation massive est à éviter. »

En clair, ce médicament ne doit être réservé qu’aux sportifs ou en cas de courbatures intenses, mais ne doit en aucun cas être pris pour un simple mal de tête. 

https://www.passeportsante.net

Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?


En Occident, nous sommes en contact avec des perturbateurs endocriniens, la pollution, les pesticides et bien des choses encore qui affecte la fertilité masculine et qui pourrait diminuer de beaucoup la procréation dans les années à venir
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Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?

 

Via Pixabay

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Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

Polluants, perturbateurs endocriniens, malbouffe ou encore tabac. Autant de facteurs qui ne cessent de faire baisser la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.

L’extinction de l’être humain serait-elle proche? Si l’on en croit une étude (a priori sérieuse) publiée en juillet dernier dans la revue spécialisée Human Reproduction Update, la question pourrait finir par se poser…

Un constat: le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde a diminué de près de 60% en l’espace de quarante ans. Et continuerait de baisser, en particulier dans le monde occidental: Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande. Sur un échantillon de 42.935 hommes, les chercheurs n’ont étrangement pas retrouvé ce déclin auprès des hommes venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Notre mode de vie pointé du doigt

Si la qualité du sperme humain continue de se dégrader au même rythme, les conséquences sur la fertilité des hommes pourraient se faire sentir bien plus tôt que ce que l’on imagine, explique Chris Barrat, professeur en sciences de la reproduction humaine à l’université de Dundee, en Écosse: 

«Si on extrapole les chiffres des spermatozoïdes de manière logique, les hommes n’auront plus ou presque plus de capacité reproductive à partir de 2060.» 

La baisse de la fertilité est corrélée à des problèmes de santé publique, et notamment à des facteurs environnementaux. L’exposition à une importante quantité de produits polluants (comme les pesticides) serait ainsi mise en cause. À l’image du bisphenol A, les pertubateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien auraient un impact direct sur la fertilité. Mauvaise alimentation, stress et tabac viendraient aggraver le tout.

Si la quantité de spermatozoïdes joue un rôle déterminant dans le processus de fécondation, les résultats de l’étude en question seraient toutefois à relativiser. Et pour cela, Stefan Schlatt, chercheur auprès de l’université de Munster en Allemagne, avance un drôle d’argument:

«Quand vos grands-pères faisaient des prélèvements de sperme, ils prenaient ça très au sérieux et n’éjaculaient pas les 5 ou 6 jours précédant l’analyse. De nos jours, les choses ont changé. Je pense que la fréquence des éjaculations a depuis augmenté.» 

Faible quantité de spermatozoïdes ne voudrait pas (forcément) dire infertilité 

L’optique d’une infertilité généralisée à moyen terme divise encore les scientifiques. Et la correlation entre une faible densité ou volume de spermatozoïdes et une véritable stérilité est à nuancer. Certains affirment également que les échantillons d’hommes sélectionnés pour ce genre d’études ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population. D’autres critiquent les méthodes d’analyse, qui livreraient des résultats trop approximatifs.

L’immense majorité d’entre eux s’accordent tout de même sur le fait que la détérioration de la qualité du sperme observée ces dernières décennies est inquiétante, et qu’il faut combattre ses causes pour l’endiguer. Le professeur Richard Sharpe, de l’université d’Édimbourg, conclut:

«Il est sûr que l’infertilité tend à augmenter. J’espère donc que cette étude permettra de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités médicales et des jeunes générations.»

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Le Saviez-Vous ► 20 superstitions étranges à travers le monde


 

Il y a beaucoup de superstitions dont on ne sait même pas l’existence, ou bien qu’on a entendu vaguement parler. Celle de l’araignée, l’auteur a beaucoup d’humour en ce qui attrait aux pluies extrêmes qu’à connu le Québec. Bref, les superstitions ne peuvent avoir aucune influence sur nous, sauf si on lui donne de l’importance
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20 superstitions étranges à travers le monde

Qui ne voudrait pas attirer la chance et repousser les malheurs ? Qui ne voudrait pas prédire le beau temps et s’assurer une vie prospère ? À vous de décider de vous fier – ou non – à ces 20 superstitions étranges.

PAR NADINE DESCHENEAUX

1. Casser de la vaisselle en morceaux

Superstitions: casser une assiette pour la chance

photosync/shutterstock

L’une des superstitions étranges serait de casser un verre blanc signe que la chance vous attend… Avant de partir de chez vous pour une longue période – les vacances, par exemple –, il serait aussi avisé de briser une assiette sur le sol et d’observer une minute de silence pour vous prémunir contre les malheurs. Et vous pouvez aussi garder votre vaisselle brisée durant l’année et la distribuer sur l’entrée des maisons de personnes que vous aimez, le 31 décembre au soir, pour leur porter chance durant la nouvelle année. Alors si vous trouvez des morceaux de vaisselle sur votre porche le matin du jour de l’An ce n’est pas que vos voisins ont trop fêté, mais que quelqu’un vous veut du bien !

2. Ne jamais laisser tomber le portefeuille

Si vous ne voulez pas perdre de l’argent, vous devriez éviter de laisser votre portefeuille ou même votre sacoche toucher le sol. Cette superstition venue du Brésil attirerait les malheurs financiers !

3. Les ciseaux devins…

Échapper des ciseaux alors que vous êtes enceinte vous révélera le sexe de votre bébé : vite, décorez pour une chambre d’une fillette ! Laisser des ciseaux ouverts entraînera de grandes dépenses, gare à votre portefeuille. Et s’ils tombent et se plantent eux-mêmes dans le sol, un décès suivra… Mais, les Égyptiens les glissent sous les oreillers de ceux qui font des cauchemars pour qu’ils retrouvent un sommeil paisible.

4. La crotte de chien… synonyme de chance

Superstitions: la crotte de chien signe de chance

Africa Studio/Shutterstock

Malgré ce qu’on peut en penser, marcher dans une crotte de chien pourrait vous sourire. Si vous écrabouillez la crotte du pied gauche, c’est gagnant : cela vous porte chance. Mais si vous y mettez le pied droit, gare au malheur qui plane.

5. Un nouveau balai dans une nouvelle maison

Vous déménagez? Vite, jetez votre vieux balai et achetez-en un nouveau. Il éloignera les esprits malicieux de votre nouveau chez vous ! Mais toutefois, ne vous avisez jamais de balayer la nuit : cela pourrait soit réveiller les âmes des personnes décédées dans votre maison, déclencher une dispute ou même attirer la pauvreté.

6. Se couper les ongles au mauvais moment

Superstitions: se couper les ongles la nuit

iordani/Shutterstock

Au Japon, se couper les ongles la nuit porte malheur et jusqu’à prédire que vous ne serez pas avec vos parents lors de leur mort tandis qu’en Inde, ce geste ferait en sorte que vous pourriez perdre des objets minuscules, mais de grandes valeurs par la suite. Un autre moment à éviter pour vous couper les ongles : le mardi. Malchance à prévoir !

7. Rencontrer une mante religieuse

Superstitions: la mante religieuse pour retrouver son chemin

Yzoa/shutterstock

Plus besoin de votre GPS ! En effet, si vous êtes perdu, mais avez la chance de rencontrer au même moment (!!) une mante religieuse, vous pourrez retrouver votre route. Vous n’avez qu’à suivre la route qu’elle vous indique avec ses deux pattes d’avant. Bonne chance !

8. La visite de sorcières

Si dans votre prochain voyage au Vermont vous remarquez des fenêtres inclinées sur les parois, en hauteur, des maisons, c’est que ses habitants voulaient éviter que des sorcières ne visitent leur demeure. Aussi, la superstition des chats noirs porteurs de malheur vient aussi du fait qu’ils étaient les animaux de compagnie des sorcières.

9. Pleurer avant son mariage

En Chine, une promise doit pleurer tous les jours du mois qui précède son mariage… et au moins une heure chaque fois ! Ensuite, plus la date approche, la mère et la grand-mère doivent se joindre au concert de pleurs ! Ouf ! Et, ici, dans un baptême, un bébé qui pleure devrait ravir les invités même si ses pleurs leur transpercent les oreilles. Un enfant qui ne pleure pas voudrait dire qu’il ne vivrait pas longtemps !

10. Une araignée dans les vêtements

Une araignée dans les vêtements que vous souhaitez mettre ce matin ? Ne hurlez pas : vous aurez une rentrée d’argent ! Même chose si une araignée a décidé de se laisser descendre de son fils juste au-dessus de vous ! Si les araignées s’activent sur leurs toiles, c’est qu’il fera chaud dans les prochains jours ! En Finlande, si vous tuez une araignée, il pleuvra le lendemain. Selon nos observations, probablement, que beaucoup de Québécois auraient tué des araignées ce printemps !

11. Se cacher le nombril lors d’orages

Pendant un orage où le tonnerre gronde et les éclairs traversent le ciel, les Japonais demandent aux enfants de se cacher le nombril. Autrement, le dieu du tonnerre lui-même – Raiden – pourrait venir le voler. Aussi, selon la journée qu’a lieu l’orage, sa signification n’est pas la même. Un jeudi, c’est signe de prospérité alors qu’un samedi laisse présager la maladie ou même la mort. Et pour la foudre, si vous avez peur… dormez ! Une superstition veut qu’un éclair ne tombe jamais sur quelqu’un qui dort.

12. Laisser fonctionner un ventilateur

Superstitions: Corée, le danger du ventilateur

Take Photo/Shutterstock

La « fan death » est une croyance répandue en Corée. Il ne faut pas laisser en marche un ventilateur dans une pièce dont vous avez fermé la porte pendant que vous dormez. Selon eux, vous risquez de ne jamais vous réveiller. Les ventilateurs qui sont vendus dans le pays seraient désormais munis d’une minuterie les empêchant de fonctionner toute une nuit.

13. Une mouche dans son verre

Lors de votre prochaine soirée sur une terrasse, ne pestez pas si vous retrouvez une mouche dans votre verre. Considérez-vous chanceux ! C’est le signe que le destin a choisi de vous envoyer pour vous dire que les prochains temps seront prospères ! Qui l’eut cru !

14. S’allumer une cigarette avec une bougie

Allumer une cigarette à partir d’une bougie causerait la mort d’un marin, selon une superstition venue de Lituanie. Laisser une bougie s’éteindre toute seule dans une pièce vide porterait malheur de même de ne jamais la laisser se consumer totalement si on ne veut pas attirer la malchance sur un être aimé.

15. Une technique pour soigner un mal de tête

Des superstitions pour soulager le mal de tête

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Soyez bien préparé pour soigner votre prochain mal de tête. Selon une croyance américaine, vous devez appuyer votre pouce sur votre palais. Vous pouvez aussi décrire votre mal en détail sur un bout de papier et le brûler ensuite.

16. Le comportements des oiseaux

Observer les oiseaux peut être révélateur de grandes informations… pas toujours des plus fiables, mais sûrement amusantes. Ils volent bas près d’un cours d’eau ? Il pleuvra bientôt. Les espèces migratrices reviennent plus tôt que prévu ? Le prochain hiver sera pénible. Vous quittez votre maison et un oiseau vous frôle ? Vous recevrez des nouvelles réjouissantes avant votre retour à la maison. Un oiseau qui vole de gauche à droite annonce de bonnes choses, mais en sens contraire, c’est mauvais signe !

17. Les superstitions associées au mariage

Certaines superstitions ont la vie dure, mais ont tout de même subi quelques transformations au fil des ans. À l’origine, on lançait du riz à la sortie des mariés sur le perron de l’église pour couvrir de chance la fertilité du couple. Puis, cette superstition s’est métamorphosée et on lance plutôt des pétales de rose, des confettis et aussi des bulles de savon. Toutefois, d’autres superstitions sont demeurées. Si la mariée ne veut pas pleurer durant son mariage, elle doit éviter de porter des perles.

Pour mettre toutes les chances d’un mariage heureux, la mariée doit porter 4 objets : un neuf, un vieux, un emprunté et un bleu. Pour marcher vers l’autel, il serait préférable de partir du pied droit. Afin d’attirer la richesse et éloigner les soucis financiers, il faudrait coudre une pièce de monnaie au jupon de la robe de mariée ou la mettre au fond du soulier du marié. Même le mois du mariage est lourd de superstition et de présages pour la vie à venir si on en croit ce calendrier particulier.

18. Les chiffres malchanceux et chanceux

Les superstitions entourant le chiffre treize

ChameleonsEye/Shutterstock

Le 13 porterait malchance ! Tellement que bien des ascenseurs n’arrêtent pas au 13e étage, ils passent directement du 12e au 14e étage. Bien des hôtels n’ont pas de chambre contenant le chiffre 13. Un soulagement pour ceux qui souffrent de triskaïdékaphobie : la phobie du chiffre 13. En Asie, l’équivalent de ce chiffre malchanceux est le 4 qui se prononce comme le mot « mort ». Pour contrecarrer la malchance, il faut miser sur le 7 et le 8, considérés comme les chiffres chanceux !

19. Les superstitions liés à la météo

La température et ses superstitions

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Les superstitions météorologiques vous encouragent à essayer le temps qu’il fera demain ou la saison prochaine ! Un chat qui se lave en passant sa patte par-dessus son oreille annoncerait la pluie, mais laver de l’argent avec l’eau de pluie vous prémunit contre le vol. La pluie durant un enterrement assure le bon voyage de l’âme et pendant un mariage, elle annoncerait une vie heureuse. Pour attirer la chance, oubliez les trèfles à quatre feuilles impossibles à trouver et lavez-vous les mains avec la rosée du matin. Quand l’eau dans une source est bien froide, il fera chaud dans les prochains jours.

20. Les superstitions à table

Trinquer sans regarder les autres dans les yeux vous accablerait d’années de mauvais sexe. Renverser du sel porte malheur, mais en lancer une pincée par-dessus son épaule permet de conjurer le mauvais sort et, au Danemark, en échapper par terre est chanceux. Croiser des couteaux serait signe d’un malheur à venir de même que si vous coupez les deux croûtes d’un même pain (à l’origine, on disait que vous vouliez faire entrer le diable chez vous !).

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Le Saviez-Vous ► Les œufs dans la mythologie, le folklore et les croyances


Les oeufs ont été mêler a des croyances, des légendes, de traditions pendant des millénaires. Alors qu’avant tout un oeuf fait partie d’une alimentation équilibré
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Les œufs dans la mythologie, le folklore et les croyances

 

Par Les Producteurs d’œufs du Canada

Au Canada, les œufs et l’ovoculture représentent aujourd’hui beaucoup de choses pour beaucoup de gens : mets nutritifs et délicieux, emplois et activité économique au sein des collectivités du pays et aliment frais et à prix abordable produit localement.

À vrai dire, les œufs ont toujours eu une signification spéciale dans nos vies — si nous remontons au début de l’histoire de l’humanité, les œufs ont toujours eu un statut unique dans les mythes et le folklore de nos ancêtres. Dans de nombreuses cultures et croyances dans le monde, les œufs ont été utilisés pour symboliser la genèse des dieux, de la terre et de la vie.

Et, maintenant que le printemps est enfin arrivé, nous croyons que le moment est propice pour remonter dans le passé lointain pour voir comment les diverses cultures autour du monde ont utilisé les œufs pour symboliser et comprendre le monde.

Les œufs dans l’Antiquité

Un des premiers exemples de l’utilisation de l’œuf comme symbole mythologique se trouve dans l’Orphisme, la religion populaire à l’époque de la Grèce antique. L’Orphisme accordait une signification spéciale à l’œuf. Souvent représenté entouré d’un serpent1, l’œuf orphique était décrit comme ayant incubé la déité primordiale, Phanes, qui, à son tour, avait créé tous les autres dieux.2

De la même manière, les anciens Égyptiens croyaient que Ra, le dieu du soleil, était éclos d’un œuf cosmique. Les Égyptiens croyaient également que le soleil était un œuf — qui avait été pondu par Seb, une oie résidant dans les cieux, et qui avait donné naissance au Phoenix.3

Vers l’Est

L’Hindouisme adopte une approche similaire dans la conception de parallèles entre l’œuf et le cosmos. Dans les Chandogya Upanishads, une collection de textes en Sanskrit, l’œuf est associé à toute la création : la coquille correspond aux cieux et le jaune à la terre.4

Dans la mythologie chinoise, l’œuf cosmique apparaît dans de nombreuses légendes, une d’entre elles voulant que certains membres d’une société pouvaient retracer leurs ancêtres jusqu’à une princesse qui avait pondu des œufs.5

Symboles dans le Pacifique sud

Si nous nous rendons ensuite dans les Îles de la Société situées dans le Pacifique sud, nous trouvons cette même mythologie entourant l’œuf : créateur du monde, Ta’aroa vient aussi d’un œuf qui se sépare en deux pour former la terre et le ciel.6

Pas très loin de là, en Australie, le Temps du rêve des anciens Aborigènes faisait de l’œuf un symbole du soleil. Ce mythe commence avec Dinewan l’ému et Brolga l’oiseau dansant. Lors d’une querelle entre les deux, Brolga prit un œuf dans le nid de Dinewan et le lança vers le ciel. Sur son chemin, le jaune de l’œuf  a frappé du bois, s’est enflammé et s’est transformé en soleil.7

Dans le monde occidental

Les œufs étaient souvent utilisés dans les rituels comme moyen d’encourager la fertilité chez des humains et de Mère Nature. Ces pratiques survécurent jusqu’en France du 17e siècle alors que les jeunes mariées cassaient des œufs pour assurer leur fécondité. Par ailleurs, les fermiers allemands écrasaient des œufs sur leurs charrues au printemps — un rite de fertilité durant la saison des semailles.8 En Ukraine, les gens faisaient des œufs Pysanka en les couvrant de cire et de décorations en l’honneur de Dazhboh, le dieu soleil. Éventuellement, le Christianisme supplanta ces coutumes en alignant les œufs Pysanka avec les célébrations de Pâques.9

La décoration des œufs de Pâques est une pratique que de nombreuses cultures entretiennent depuis des générations. Par exemple, les Iraniens décorent des œufs à l’occasion de Nowruz, la nouvelle année iranienne qui coïncide avec l’équinoxe du printemps.10

Les œufs sont une importante partie de notre histoire depuis d’innombrables générations. Pas étonnant qu’ils occupent une place importante dans notre vie. Il serait vraiment très difficile de s’en passer!

1 Symbol Dictionary
2 Wikipedia
3 Scientific American
4 Scientific American
5 Scientific American
6 The Journal of Polynesian Society
7 Folklore Thursday
8 Folklore Thursday
9 Thought Co.
10 Huffington Post

http://www.producteursdoeufs.ca

Se reproduire dans l’espace? Pas de problème pour les souris


On va finir par voir des extraterrestres s’ils réussissent à concevoir un bébé hors terre. Ils ont réussi avec des souris, mais ce n’est que le sperme qui a été émit aux radiations sur la Station spatiale internationale. Et malgré que l’ADN du sperme a été endommagé à cause des radiations, le sperme congelé puis fertilisé in vitro, les cellules ont pu s’auto réparer pour donner naissance à 73 bébés de plusieurs souris femelles. Est-ce un espoir pour une nouvelle colonie sur Mars ?
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Se reproduire dans l’espace? Pas de problème pour les souris

 

Les souriceaux de l'espace sont en parfaite santé.

Les souriceaux de l’espace sont en parfaite santé.   Photo : Université de Yamanashi/S. Wakayama

Des souriceaux en bonne santé sont nés à partir de sperme congelé et entreposé dans la Station spatiale internationale (SSI) pendant neuf mois. Des résultats qui représentent une bonne nouvelle pour les astronautes qui ont effectué de longs séjours dans l’avant-poste orbital et qui veulent devenir parents à leur retour.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Selon le scientifique japonais à l’origine de cette première expérience du genre sur des mammifères, ces résultats pourraient avoir des retombées importantes sur les « éventuelles » colonies humaines dans l’espace.

La dose quotidienne de radiations à bord de la SSI est environ cent fois plus grande que sur la Terre, ce qui représente une menace importante pour la reproduction de tout organisme. Le sperme de douze souris a séjourné 288 jours dans la station à moins 95 degrés Celsius entre août 2013 et mai 2014.

Le Pr Teruhiko Wakayama de l’Université de Yamanashi a également entreposé dans son laboratoire du sperme provenant des mêmes souris et à la même température de congélation durant ces neuf mois.

Quand les échantillons de sperme ont été rapportés de la SSI, lui et son équipe les ont examinés pour déterminer s’il y avait des signes d’altération de l’ADN résultant des radiations dans l’espace.

Comme ils le pensaient, le sperme exposé aux radiations de l’espace à la SSI avait davantage d’ADN fragmenté que celui qui est resté sur Terre.

Les cellules congelées ne pouvaient pas réparer ces dommages génétiques qui sont liés à des niveaux plus bas de fertilité.

Cependant, ce sperme a fertilisé des ovules in vitro implantés ensuite dans des souris femelles qui, trois semaines plus tard, ont donné naissance au total à 73 souriceaux en bonne santé.

Cette étude laisse à penser que les altérations subies par l’ADN du sperme dans l’espace ont été réparées après la fertilisation sans effets néfastes sur les souriceaux.

Ces résultats représentent donc une bonne nouvelle pour les astronautes qui ont effectué de longs séjours dans l’avant-poste orbital et qui veulent devenir parents à leur retour.

Il reste encore beaucoup à faire dans ce champ de recherche avant le départ des premiers explorateurs vers Mars, que la NASA prévoit dans les années 2030 au plus tôt.

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue PNAS pensent qu’il faudrait effectuer la même expérience avec du sperme d’autres espèces de mammifères, entreposé pendant de plus longues périodes dans l’espace.

Des études devraient aussi être réalisées dans l’espace plus lointain, bien au-delà de l’orbite terrestre, où les radiations sont beaucoup plus intenses.

http://ici.radio-canada.ca/