Les fouilles pour trouver des indices pour le meurtre de Diane Grégoire, semblent avoir porter fruits. Espérons que cela sera suffisant pour qu’enfin son meurtrier puisse être accusé et juger
Nuage
Meurtre de Diane Grégoire
Le dossier soumis pour accusations
La ferme Shefford, à Saint-Valérien-de-Milton.
©Agence QMI/ Maxime Landry
MONTRÉAL – La police a finalement soumis le dossier du meurtre de Diane Grégoire au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec, a appris le chroniqueur de TVA, Claude Poirier.
Le Directeur des poursuites criminelles devra donc décider si la preuve est suffisante pour déposer des accusations contre quelqu’un ou s’il est nécessaire de recueillir d’autres éléments.
Tout porte à croire que les fouilles menées sur la Ferme Shefford, à Saint-Valérien-de-Milton, ont donc porté fruit et que de nouveaux éléments ont permis de faire progresser l’enquête, selon M. Poirier.
La semaine dernière, la police avait annoncé qu’elle mettait fin aux recherches à cet endroit après avoir passé les dernières semaines à tamiser la terre d’une partie du terrain. On avait affirmé que des éléments avaient été trouvés sur place et soumis pour analyse.
Le 12 septembre dernier, la police de Longueuil avait annoncé qu’elle traitait dorénavant le dossier de la disparition de Diane Grégoire comme étant un homicide. C’est d’ailleurs à ce moment qu’on avait entrepris les recherches à Saint-Valérien-de-Milton.
Diane Grégoire a été portée disparue par son conjoint, Paul Laplante, le 31 janvier 2008.
Il serait d’ailleurs le dernier à l’avoir vue vivante. Selon la version des faits de M. Laplante, il se serait rendu avec sa conjointe, ce jour-là, aux Promenades Saint-Bruno.
Il devait la retrouver en fin d’après-midi, mais cette dernière ne se serait jamais présentée.