En Floride, une conférence masculiniste pour «féminiser» les femmes


De quoi a dresser les cheveux sur la tête de lire de telles âneries. Des hommes aux États-Unis donne une conférence pour expliquer aux femmes comment être féminine pour plaire aux hommes et être une épouse parfaite, avec tous les stéréotypes qui ont longtemps contraint les femmes à la dépendance totale à l’homme. Qu’elle soit mince, donne beaucoup d’enfant et qu’elle reste à la maison, car une femme éduquée, c’est laid. Des hommes avec de telles mentalités ne devraient même pas avoir le droit de parole en public.

Nuage


En Floride, une conférence masculiniste pour «féminiser» les femmes


Le militant masculiniste Anthony Dream Johnson. | Via 22 Convention

Le militant masculiniste Anthony Dream Johnson. | Via 22 Convention

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Orlando Weekly

Les organisateurs ont intitulé l’événement «Make Women Great Again», en référence au slogan de Donald Trump. Leur but est d’apprendre aux femmes à être plus féminines.

Les promoteurs de la 22 Convention décrivent leur série de conférences en Floride comme «l’événement de mansplaining du siècle». Pendant trois jours en mai 2020, une dizaine d’hommes militants masculinistes prévoient en effet d’expliquer à un public exclusivement féminin comment être des «femmes idéales».

Pour 1.999 dollars (actuellement en promotion pour 999 dollars), les participantes pourront apprendre à être «une belle femme» et à rejeter le féminisme.

Sur le site de la convention, le féminisme est représenté par une femme en colère portant des lunettes et arborant des cheveux rouges, alors que la femme idéale est assise dans un pré avec une jolie robe blanche et un panier de fleurs.

Les organisateurs promettent aux participantes d’«augmenter leur féminité de 500%», avec des conseils pour rester mince, devenir l’«épouse ultime» et avoir «un nombre illimité de bébés».

Misogynie et racisme

Le message principal de ces membres de la «manosphère» (soit les recoins misogynes d’internet) est que les femmes ne sont plus ce qu’elles étaient –trop éduquées, trop intéressées par leur carrière–, d’où le slogan:

«Make Women Great Again» («rendre aux femmes leur grandeur»).

Le fondateur de ces conférences s’appelle Anthony «Dream» Johnson, et l’un de ses messages favoris est que «les hommes préfèrent les vierges sans dettes et sans tatouages». Ces dettes sont une référence aux prêts étudiants, l’idée étant que les hommes ne veulent pas de femmes ayant fait trop d’études.

En plus de leur misogynie, de nombreux intervenants prévus à la conférence sont aussi connus pour leurs positions racistes, comme Stefan Molyneux, un YouTubeur qui défend la supériorité génétique des Blancs, ou Mike Cernovich, qui a encouragé la diffusion du «Pizzagate», une dangereuse théorie du complot contre Hillary Clinton.

Avant l’événement réservé aux femmes, une conférence de trois jours sera organisée pour les hommes (la dix-neuvième édition de la 21 Convention), dont le but est de «créer un avenir positif pour les hommes, les garçons et les pères, et de détruire l’establishment féministe».

http://www.slate.fr/

La virilité des hommes nuirait à l’environnement de la planète


Bon, est-ce vrai ? Enfin, beaucoup d’hommes recyclent, mais pour trouver des produits plus écolos … j’en connais au moins un, mon neveu
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La virilité des hommes nuirait à l’environnement de la planète

 

Selon les conclusions d’une étude sur les habitudes écoresponsables, les hommes ne semblent pas se soucier de l’environnement autant que les femmes.

Après une série de sept enquêtes différentes, le département de commerce de l’University of Notre Dame a trouvé « que les concepts de produits verts et de la féminité sont liés », résume le Journal of Consumer Research. Pour certains hommes, les produits verts seraient consommés uniquement pour les femmes.

Beaucoup d’hommes, pour conserver leur image de macho, évitent les produits qui sont bons pour l’environnement.

«Les stéréotypes féminins font en sorte que ces dernières se soucieraient plus de l’environnement que les hommes, a déclaré un des chercheurs au Washington Post. Le comportement des hommes n’est pas enclin à vouloir maintenir un environnement agréable pour les autres.»

Il n’y a pas que les hommes qui voient les produits verts en fonction du genre. Toujours d’après le Washington Post, une enquête initiale avec 127 étudiants avait révélé que la majorité des hommes, mais aussi des femmes, avait identifié les produits verts comme féminin.

Dans une seconde enquête, la majorité des étudiants avaient identifié un client avec un sac réutilisable comme plus « écologique » et « féminin ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 8 tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l’histoire


Les critères de beauté à travers les siècles ont suivi certaines modes, mais non sans risques. Les femmes ont souffert, et même sont mortes pour parvenir à suivre les standards de l’époque. Aujourd’hui, cela a changer, mais malheureusement, les risques peuvent être tout aussi grands, nous avons juste a penser aux régimes miracles, au corset qui réapparaît, etc.
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8 tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l’histoire

Longtemps, les femmes ont altéré leur apparence pour entrer dans les canons de beauté de l’époque. Des pieds bandés aux corsets en passant par le réducteur de menton, zoom sur 10 tendances beauté complètement sadiques qui ont marqué l’histoire au féminin.

1/Les pieds bandés

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Née au début du Xe siècle en Chine, la coutume des pieds bandés est restée pendant plus d’un millénaire le symbole ultime de la féminité pour bon nombre de Chinoises. Mais pour atteindre cet idéal, il fallait passer par une douleur physique très intense. Le bandage des pieds commençait à l’âge de cinq ou six ans et nécessitait environ deux années de calvaire pour que leur taille atteigne environ 7,5 centimètres. D’abord trempés dans de l’eau chaude et des herbes médicinales, les orteils des petites filles – à l’exception du gros – étaient ensuite pliés contre la plante du pied et tenus 24/24 par des bandages et des chaussures pointus. Ainsi, la forme que prenait le pied était-elle censée représenter un bouton de lotus. Interdite par le gouvernement en 1912, la pratique des pieds bandés a pourtant continué pendant quelques années encore. Outre les orteils nécrosés et les lésions articulaires, on estime à 10% le taux de mortalité chez les jeunes Chinoises des suites d’une septicémie.

2/Le corset

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Une silhouette en forme de sablier, une taille ultra fine et une poitrine soutenue, voilà ce que promettait le corset. Apparu pour la première fois à la cour d’Espagne au XVIe siècle (Renaissance), cet accessoire ultra rigide a modelé le corps de la femme jusqu’au début du XXe siècle. Durant plusieurs décennies, dames et demoiselles ont donc enduré les pires souffrances pour la finesse de leur taille : organes comprimés, capacités pulmonaires diminuées, côtes déplacées, muscles atrophiés, constipation ou encore malaises dû au manque d’air.

Remisé au placard aux alentours des années 1910, le corset a malheureusement fait un retour remarqué ces dernières années. Jessica Alba, Kate Middleton et surtout Kim Kardashian n’ont ainsi pas hésité à vanter les mérites du « régime corset ». Décrié par les spécialistes, ce « court-circuit gastrique » fait pourtant de plus en plus d’adeptes parmi les jeunes femmes qui rêvent des courbes surnaturelles de la célèbre Kim K.

3/Les gouttes de Belladone

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On le sait aujourd’hui, la Belladone est une plante très toxique, ses baies noires contenant de l’atropine. Mais celle que l’on surnomme la cerise du diable a pourtant longtemps été étroitement liée à la femme.

Au Moyen-Âge, on racontait ainsi que les sorcières mélangeaient la Belladone à d’autres plantes toxiques pour créer une pommade. Une fois appliqué sur la peau, ce baume leur donnait alors l’impression de pouvoir voler ou de parler à Satan lui-même.

Plus tard, à la Renaissance, la Belladone est devenue l’atout beauté des Italiennes. Ces dernières préparaient des gouttes à base des baies noires de la plante qu’elles pressaient ensuite dans leurs yeux. Les gouttes dilataient leurs pupilles et leur prodiguaient de profonds yeux noirs censés donner une illusion de pureté et d’innocence. C’est d’ailleurs de cette pratique que vient le nom de la fleur, « Belladonna » voulant dire « belle femme » en italien.

Si cette tendance beauté véhicule une certaine aura de mystère, elle n’en reste pas moins douloureuse. Les gouttes de Belladone pouvaient provoquer le strabisme, l’incapacité à se concentrer sur des objets, des palpitations cardiaques, et une possible et irrévocable perte de la vue.

4/Le fard au plomb

Élisabeth 1re d'Angleterre

Élisabeth 1re d’Angleterre

Au XVIe et XVIIe siècle, les femmes veulent plus que tout ressembler à la reine Élisabeth 1re d’Angleterre. Comme la souveraine, elles s’appliquent ainsi sur le visage un fard blanc épais à base de céruse – ou carbonate de plomb – et de vinaigre. Résultat ? Un teint très pâle mais aussi la possibilité de camoufler les traces laissées par la petite variole. Au XVIIIe siècle, les marques de cosmétiques vont même jusqu’à commercialiser des fards au plomb comme le « Bloom of Ninon de l’Enclos » (inspiré de la courtisane du même nom) Mais la beauté a un prix et les femmes qui utilisaient ces fards s’empoisonnaient en fait à petit feu tout en souffrant d’effets secondaires peu ragoutants (peau asséchée, constipation, apparition de cheveux gris, douleurs abdominales, paralysie, défaillance des organes). Tout un programme.

5/Le régime à l’arsenic

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L’arsenic est probablement l’un des poisons les plus célèbres. Mais si sa toxicité a été prouvée il y a bien longtemps, cela n’a pas empêché les femmes de l’utiliser comme arme de beauté massive. A la Renaissance (décidément, quelle belle époque), alors que la mode est au front bien dégagé, les dames de la cour décident de s’épiler le visage avec de l’orpiment – ou arsenic jaune.

Puis au XIXe siècle, l’utilité de l’arsenic change. Comme le rapporte Mental Floss , le poison se consomme alors en pilule et est censé « donner un teint frais, des yeux brillants et apporter un embonpoint sexy » à celle qui se plie au traitement. Malheureusement, ce qu’on ne disait pas à ces demoiselles, c’est que l’arsenic en gélule les empoisonnait peu à peu et apportait avec lui diarrhée, vomissements, sang dans l’urine, crampes musculaires, douleurs à l’estomac, perte de cheveux et convulsions.

6/Les perruques au saindoux

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Le XVIIIe siècle est marqué par la mort de Louis XIV et l’apparition des Lumières. Et si on visualise assez bien le look de la femme de l’époque – corset, jupons, visage poudré de blanc, postiche XXL – on sait moins que ces dernières allaient jusqu’à badigeonner leurs perruques de saindoux (substance blanche à base de graisse de porc) pour que leurs coiffes en forme de pièce montée tiennent en place.

Résultat ? Le saindoux attirait les poux qui attiraient ensuite les rats. A la nuit tombée, les courtisanes et autres femmes de la cour se voyaient donc obligées d’enfermer leurs postiches en cage pour éviter que les rongeurs ne viennent dévorer le tout. Pas forcément douloureux mais pas très hygiénique non plus.

7/Le détecteur de défauts

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Dans le genre objet de torture, je demande le « Beauty Micrometer » de Maksymilian Faktorowicz. En 1909, l’homme lance sa marque de cosmétiques sous le nom de Max Factor, ses produits deviennent vite les meilleurs alliés des stars de cinéma hollywoodiennes et il réussit même à populariser le mot  » make-up « . Mais Max Factor n’est pas seulement un entrepreneur richissime, c’est également un innovateur.

En 1932, il lance donc le « Beauty Micrometer », un instrument en acier censé repérer les défauts physiques d’une femme, défauts ensuite camouflés à l’aide d’une bonne dose de maquillage. Si vous avez vu Hellraiser et Saw , vous comprenez pourquoi on parle d’objet de torture.

8/L’opération des « pieds obèses »

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On appelle ça la « stiletto surgery » ou « chirurgie de l’escarpin ». Pour être à l’aise sur leurs talons de 12, les Américaines n’hésitent plus à passer sur le billard pour se faire injecter du gras dans le talon ou se faire raccourcir ou retirer entièrement des orteils. Cette tendance beauté complètement barbare a fleuri aux États-Unis avec l’arrivée de chausseurs stars comme Christian Louboutin, Manolo Blahnik ou encore Nicholas Kirkwood.

Contre nature et extrêmement douloureuse, cette opération censée affiner des « pieds obèses » n’est pas sans danger. Infections et nouvelles opérations imprévues sont ainsi le lot de celles qui n’arrivent pas à trouver chaussure à leurs pieds…

http://www.terrafemina.com/