La mystérieuse araignée fossile était en fait… une écrevisse


Des agriculteurs chinois trouvent des fossiles pour les revendre aux touristes. Il semble que parmi ses fossiles, un était incomplet et on a décidé d’y remédier pour en faire une nouvelle espèce d’araignée … En fait, c’était une écrevisse.
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La mystérieuse araignée fossile était en fait… une écrevisse


Passé à la microscopie à fluorescence, le fossile révèle des parties réparées avec du ciment (en gris) et peintes à la main (en brun). © Paul Selden, université du Kansas

Passé à la microscopie à fluorescence, le fossile révèle des parties réparées avec du ciment (en gris) et peintes à la main (en brun). © Paul Selden, université du Kansas

Céline Deluzarche
Journaliste

Au mois de février 2019, des scientifiques chinois affirment dans la revue Acta Geologica Sinica avoir identifié une nouvelle espèce d’araignée géante à partir d’un fossile. Baptisée Mongolarachne chaoyangensis, cette dernière s’est pourtant révélée être un banal fossile d’écrevisse trafiqué, expliquent aujourd’hui Paul Selden, spécialiste des arachnides à l’université du Kansas, et ses collègues.

Le chercheur a examiné le fossile au microscope électronique à fluorescence et il a remarqué que certaines parties du fossile avaient été réparées avec du ciment et peintes à la main par les faussaires.

« Lorsque l’on m’a transmis le fossile, j’ai immédiatement remarqué que quelque chose clochait, explique Paul Selden. Il manquait plusieurs parties de l’araignée, ses pattes comptaient trop de segments et ses yeux étaient énormes. Je me suis posé de nombreuses questions jusqu’à ce qu’un collègue chinois  m’explique qu’il y a beaucoup d’écrevisses dans la localité où l’on a découvert le fossile. J’ai alors réalisé que j’avais là une écrevisse très mal conservée sur laquelle quelqu’un avait peint des pattes ».

Le fossile avait été découvert par des agriculteurs locaux, qui s’enrichissent ainsi en revendant des fossiles auprès des touristes.

« À première vue, c’est très bien fait et on ne remarque rien, explique Paul Selden, qui ne met pas en doute la bonne foi des auteurs chinois de l’article. Ce sont de très bons paléontologues, mais pas des experts en araignées ».

Selon lui, les fossiles falsifiés sont monnaie courante partout dans le monde. Mais ils concernent plutôt des pièces plus importantes comme les dinosaures et il est rare qu’ils fassent l’objet d’une publication scientifique.

Ce fossile d’araignée décrit dans une revue scientifique en février 2019 s’est révélé être celui d’une écrevisse à laquelle on a rajouté des pattes. © Paul Selden, université du Kansas

Ce fossile d’araignée décrit dans une revue scientifique en février 2019 s’est révélé être celui d’une écrevisse à laquelle on a rajouté des pattes. © Paul Selden, université du Kansas

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► La petite histoire des billets de banque


Après avoir émis l’origine de la monnaie ( voir L’argent ne fait pas le bonheur) c’est le tour des billets de banque. Avec le commerce grandissant, les pièces de monnaie ont suivi, mais les montants de plus important il fallait bien trouver autre chose,. et c’est la Chine qui a pris les devants avec leurs billets notés d’un numéro de série
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La petite histoire des billets de banque

 

Ariel Fenster

Le problème avec l’argent-métal, comme monnaie, c’est que les quantités de métal disponibles sont limitées. Face à ce problème, d’autres métaux furent introduits. La Chine en particulier se tourna vers le bronze. Un métal meilleur marché, mais exigeant des quantités importantes pour des transactions courantes.

Dès le 8e siècle, cela amena les Chinois à introduire des billets représentant une valeur fixe de pièces de bronze qui, elles, restaient entreposées chez des marchands. Chaque billet était unique et pourvu d’un numéro de série pour minimiser la contrefaçon.

À l’origine les billets étaient imprimés sur du papier fait d’écorce de murier, mais au 13e, celui-ci fut remplacé par de la soie. C’est cette monnaie de « papier » qui fascina Marco Polo, mais qui laissa les Européens complètement incrédules, car ils ne pouvaient pas s’imaginer une monnaie sans valeur matérielle.

La monnaie-papier ne fut introduite en Europe qu’au 12e siècle, en Suède. La monnaie-métal qui y était utilisée était faite de cuivre, avec des « pièces » consistant en des plaques de cuivre de 20 kg, chacune valant un « dalle » ou l’équivalent d’un « thaler » en argent de 28 g. À cause du peu de valeur du « dalle », chaque transaction nécessitait le transfert de vastes quantités de cuivre. Cette situation amena la Banque de Stockholm à créer, en 1661, les premiers billets de banque européens. Les billets étaient numérotés à la main et portaient les signatures des directeurs de la banque.

Pour lutter contre la contrefaçon, les billets contenaient un filigrane, une image produite dans le papier dans le processus de sa fabrication.

Depuis cette époque, les banques centrales introduisent continuellement de nouvelles techniques pour déjouer les faussaires. Celle qui a été la plus utilisée à travers le monde est la gravure en taille douce. Elle donne des images en relief qui sont difficiles à imiter. Il y a aussi les éléments de sécurité fluorescents sous la lumière ultraviolette. À ce sujet, il est intéressant de noter que sur les vrais billets seuls ces éléments de sécurité sont fluorescents alors que pour les faux, la totalité du billet apparait en fluorescence.

Jusqu’en 2011 le Canada détenait l’un des taux de faux billets les plus élevés de tous les pays industrialisés. Ceci changea avec l’introduction des billets en polymère. Ces billets de BOPP (Biaxially oriented polypropylène) sont très difficiles à contrefaire. Le terme provient du fait que le film est étiré de manière longitudinale et transversale durant sa production. Un processus qui rend le plastique transparent et surtout très résistant. Prévenez-moi si vous arrivez à déchirer un billet en polymère de vos mains, je vous paye l’apéritif!

Aussi, si vous oubliez quelques billets dans vos poches et mettez tout ça à la machine à laver, vous récupérez vos billets… propres comme… un sou neuf!

Pour terminer quelques informations en vrac :

La plus grande coupure au Canada est le billet de 1000 dollars. Bien qu’il ait toujours cours légal il n’est plus émis depuis l’année 2000 afin prévenir le blanchiment d’argent. La Banque du Canada estime qu’un million de ces billets est toujours dans la nature. Les États-Unis ont émis des billets de 100 000 dollars, mais ils étaient seulement utilisés pour les transactions interbancaires.

• En parlant de blanchiment d’argent, dans les années 1920, il était courant aux États-Unis, de laver, sécher et repasser les billets avant de les remettre en circulation, car ils contenaient du lin ce qui les rendait plus résistants. C’est aussi à cause de la présence de fibres de lin que les coupures américaines ont une affinité particulière pour la cocaïne. Des études ont démontré que jusqu’à 90 % des billets étaient contaminés avec cette drogue.

La plus grande dénomination en circulation dans le monde dans des conditions « normales » est le billet de 10 000 dollars de Singapour. Mais en période d’inflation, les montants peuvent devenir complètement irréalistes. Le Zimbabwe, pendant une période d’hyperinflation, a produit des billets de 100 trillions de dollars. (100 000 000 000 000 $). Aujourd’hui le Zimbabwe, pour maîtriser les prix est obligé d’utiliser le dollar américain. Ce que font d’autres comme l’Équateur, le Salvador, le Timor Leste et le Panama. Une des raisons pour laquelle près 80 % de la monnaie papier américaine est utilisée en dehors des États-Unis.

• On peut se demander pendant encore combien de temps la monnaie papier aura cours. Déjà 97 % de nos échanges commerciaux se font de manière électronique. On s’y habitue, mais nos cartes bancaires n’auront jamais le charme des billets de banque d’antan.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Des millions de faux timbres en circulation au Canada


Une petite anecdote que j’ai vécu il y a plusieurs années avec un 5 dollars Bon Poste Canada recommande d’acheter les timbres dans leur bureaux pour éviter les contrefaçons .. sauf qu’une fois il y a quoi 10 ans, je suis aller poster un courrier qu’il fallait faire peser et en payant avec de l’argent ils m’ont donné un faux 5 dollars …
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Des millions de faux timbres en circulation au Canada

 

La lumière ultraviolette permet de détecter les timbres contrefaits. À droite, les timbres authentiques sur lesquels on peut voir des bandes de marquage à l'encre fluorescente. Ces bandes sont utilisées par les appareils de Postes Canada pour localiser le timbre sur l'enveloppe.

La lumière ultraviolette permet de détecter les timbres contrefaits. À droite, les timbres authentiques sur lesquels on peut voir des bandes de marquage à l’encre fluorescente. Ces bandes sont utilisées par les appareils de Postes Canada pour localiser le timbre sur l’enveloppe.

EXCLUSIF – Il n’y a pas que la production de faux billets de banque qui intéresse les faussaires au Canada, la contrefaçon de timbres-poste est un problème également répandu au pays.

Cette activité criminelle ferait perdre des sommes d’argent importantes chaque année à Postes Canada.

Mary Johnson l’a découvert à ses dépens dernièrement lorsqu’elle a expédié des cartes de remerciements à ses collègues. Deux semaines plus tard, une lettre lui est retournée : elle apprend alors, stupéfaite, qu’elle avait utilisé des timbres contrefaits!

Ces timbres, elle se les était procurés au dépanneur du coin, comme le font la majorité des gens.

« J’étais vraiment surprise. Je ne savais pas que ça pouvait exister des faux timbres […] Pour moi il n’y avait aucune façon de voir qu’ils n’étaient pas bons », explique Mme Johnson.

5 à 10 millions de faux timbres par année

Le premier timbre contrefait de l'histoire canadienne, produit en 1953, comparé à sa version légitime, à droite.

Le premier timbre contrefait de l’histoire canadienne, à gauche, comparé à sa version légitime, à droite.

Mais ce qui étonne davantage Mary Johnson, c’est que des fraudeurs se donnent la peine de produire de faux timbres qui valent à peine 61 cents chacun.

En effet, pour faire des profits intéressants, les faussaires doivent en produire et surtout en distribuer des centaines de milliers, voire des millions, sur le marché.

Selon Richard Gratton, philatéliste et expert en contrefaçon, on retrouve de plus en plus de timbres contrefaits sur le marché canadien, entre 5 et 10 millions par année, selon lui. 

« C’est un problème majeur. On parle de plusieurs millions de dollars dont Postes Canada se fait frauder à toutes les années. » — Richard Gratton, philatéliste et expert en contrefaçon

Nous avons soumis à M. Gratton les quatre timbres restants du carnet de Mme Johnson. En les examinant à la loupe, il remarque des défauts d’impression. Mais la meilleure façon de détecter les faux timbres est selon lui de les soumettre à la lumière ultraviolette. Les vrais timbres possèdent en effet des marquages à l’encre fluorescente sur leur contour.

Plus de 80 inspecteurs chez Postes Canada

Chez Postes Canada, on refuse de nous donner une évaluation du phénomène, mais on assure que son impact est limité. La société d’État emploie tout de même plus de 80 inspecteurs pour détecter la contrefaçon.

Et encore, une seule lettre sur les six envoyées par Mary Johnson a été détectée et retournée par Postes Canada.

« Nos machines sont extrêmement sophistiquées, sauf que ce dont il faut se rappeler c’est que les fraudeurs sont aussi extrêmement sophistiqués. On essaie le plus possible de détecter ces choses-là. Sur le fait que cette dame a eu un timbre sur six [qui a été repéré par Postes Canada], ce qui est important, c’est de nous rapporter ces choses-là, pour qu’on puisse voir quel genre de produits ont été utilisés pour faire ce timbre contrefait, pour qu’on puisse s’ajuster en conséquence et essayer d’être toujours à l’avant-garde », affirme Anick Lozier, porte-parole de Postes Canada.

Plusieurs cas ont été détectés ces dernières années au Canada, notamment en 2003, lorsque des faussaires associés à la mafia russe ont fait imprimer de faux timbres canadiens en Lituanie.

En 2011, Postes Canada a reconnu avoir perdu 2,6 millions de dollars lors d’une autre fraude importante.

Pour éviter la contrefaçon, Postes Canada recommande aux consommateurs d’acheter leurs timbres dans des comptoirs autorisés et de l’aviser de toute activité suspecte.

D’après un reportage de Benoît Giasson

http://www.radio-canada.ca/

Billets en polymère Des contrefacteurs ont reproduit les nouveaux billets


J’espère juste que s’il est facile pour eux de voir les contrefaçons pour les experts, que cela le soit aussi pour tout le monde .. je n’ai pas encore eu de ces nouveaux billets mais j’ai bien hâte de voir
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Billets en polymère

Des contrefacteurs ont reproduit les nouveaux billets

 

Des contrefacteurs ont reproduit les nouveaux billets

Crédit photo : Agence QMI

Agence QMI

Des contrefacteurs ont reproduit les nouveaux billets en polymère, affirme un dirigeant de la Banque du Canada.

Selon Manuel Parreira de la Banque du Canada, les faussaires ont réussi de façon médiocre à reproduire des billets de banque en polymère. Il n’a toutefois pas précisé s’il s’agissait de coupures de 100$, dévoilés en novembre 2011, ou de billets de 50$, en circulation depuis mars dernier.

«Il y a eu trois tentatives de contrefaçon avec ces billets, a-t-il dit. Elles ont été très facilement repérables.»

Les billets en polymère les plus récents -ceux de 20$- ont été mis en circulation mercredi

Les billets en polymère ont été conçus justement pour lutter contre les contrefacteurs, a dit M. Parreira. Il ajoute que ces coupures peuvent résister à une température de 140 degrés Celsius, contrairement à la rumeur selon laquelle ils fondent à la chaleur.

http://tvanouvelles.ca

Pourquoi j’existe


Une question existentielle que je pense tous un jour se la pose .. Pourquoi j’existe .. La réponse n’est pas simple, pourtant nous sommes là côtoyant des gens, vivant des évènements que sans nous, l’histoire serait tout autre
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Pourquoi j’existe

 

 

Le temps ne cesse de courir
Et ce pour une seule raison
Écrase l’être sans férir
Marré à trépas sur tisons

La terre en regret récupère
Que l’argile un jour a cédé
Puis le souffle tiède des hères
Dans les ténèbres sont grondés

Pourquoi j’existe ? Ah, je vis !
En charge d’un corps et d’une âme
Long parcours vers l’inassouvi
Le rêve d’être, au loin se pâme

Méditant sur le nénuphar
Beauté délicate qui germe
Aurais-je droit à ce nectar ?
Qui mettra enfin un terme 

A ma souffrance, à mes peines
A mon ombre qui s’ankylose
A ce mal déchirant mes veines
En tolérant son air morose

Mais quel charme de ma naissance
Sans cette rencontre de l’autre
Pourquoi une telle clairvoyance
Quand cette ignorance se vautre

Donc, pourquoi parler de beauté ?
A ceux qui ne font l’aveugle
L’âme crame d’atrocité
Les viscères vainement meuglent

Seul, cette vie ne peut se faire
Car l’autre devient une alliée
Pour s’éloigner de tous faussaires
Dans un monde bien atrophié

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
18 Mars 2005