L’histoire du bébé de 4 mois séparé de ses parents par l’administration Trump


Même si des gens immigrent illégalement, ce n’est pas une raison de séparer les enfants des parents. Et aux États-Unis sous le gouvernement de Donald Trump, ont a pu constater toute l’inhumanité de cet homme égoïste. C’est un vrai fiasco. Le père n’a pas tué, ni posé de bombe, il a simplement eu l’espoir d’un avenir meilleur pour lui et sa famille.
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L’histoire du bébé de 4 mois séparé de ses parents par l’administration Trump

Une mère porte son bébé dans un camp à Tijuana, au Mexique, près de la frontière américaine, le 28 novembre 2018. | Pedro Pardo / AFP

Une mère porte son bébé dans un camp à Tijuana, au Mexique, près de la frontière américaine, le 28 novembre 2018. | Pedro Pardo / AFP


Repéré par Claire Levenson

Repéré sur New York Times

Le New York Times a retrouvé le plus jeune enfant isolé de sa famille à la frontière mexicaine.

En mai 2018, l’administration de Donald Trump a publiquement reconnu avoir mis en place une politique de séparation des familles à la frontière avec le Mexique. Cela faisait près d’un an que ces nouvelles règles avaient été mises en œuvre, dans le but de dissuader les familles de migrant·es de venir aux États-Unis.

Les séparations ont officiellement été arrêtées à la fin juin 2018, mais des milliers d’enfants avaient déjà été séparés de leurs familles. Les adultes étaient placé·es en détention dans l’attente de leur procès et les enfants envoyé·es soit dans des centres de rétention pour mineur·es, soit dans des familles d’accueil.

En examinant les bases de données gouvernementales, la journaliste du New York Times Caitlin Dickerson a identifié l’enfant le plus jeune à avoir été séparé de sa famille dans ces circonstances. Il s’agit de Constantin Mutu, un bébé roumain qui n’avait que quatre mois quand il a été placé dans une famille d’accueil, tandis que son père était en détention.

L’histoire de ce bébé souligne l’inhumanité de la politique de séparation mise en place par le gouvernement Trump.

Cinq mois en famille d’accueil

Les parents de Constantin, qui sont Roms, avaient quitté leur village de Roumanie dans l’espoir d’une vie meilleure aux États-Unis; beaucoup d’autres membres de la localité avaient fait le voyage. La famille Mutu pensait pouvoir obtenir l’asile en raison des persécutions anti-Roms dans leurs pays.

D’abord passés par le Mexique, Constantin et son père ont été arrêtés à la frontière américaine. La mère du bébé et son autre fils étaient restés au Mexique, avant de repartir en Roumanie.

Constantin a été envoyé dans une famille d’accueil dans le Michigan, loin de la frontière. Après deux mois de détention, son père a été expulsé; les agents lui avaient dit que son fils reviendrait avec lui, mais il n’était pas là.

En tout, Constantin est resté cinq mois dans sa famille d’accueil, qui a communiqué avec les Mutu via Skype pour qu’ils puissent rester en contact avec leur fils.

En juin 2018, la mère de la famille d’accueil a présenté le nourrisson au tribunal, où il a été convenu que Constantin retournerait en Roumanie. L’avocat représentant le gouvernement a tenté de convaincre le juge que les frais de voyage devraient être payés par la famille Mutu, mais le juge ne l’a pas écouté.

Après cinq mois, Constantin s’était attaché à sa famille d’accueil; il a eu beaucoup de mal à s’adapter à sa nouvelle vie avec ses parents en Roumanie. Le New York Times souligne que le bébé semble avoir développé un retard de langage –à l’âge de dix-huit mois, il ne dit aucun mot.

Quant à l’assistante sociale qui avait placé Constantin dans une famille d’accueil, comme nombre d’autres mineur·es, elle a depuis démissionné: son travail était devenu émotionnellement trop difficile.

http://www.slate.fr/

Enfants atikamekw hospitalisés… puis portés disparus


C’est vraiment stupéfiant des dossiers qui sortent du noir des Premières Nations au Canada. D’autres fait ont ressortis au Québec, des enfants, des bébés amérindiens ont hospitalisés et ont disparus par la suite dans les années 60. Ces enfants ont été placés sans le consentement des parents dans des familles d’accueils ou adoptés. Pour certain, après quelques années on retrouvé leur famille biologique, malheureusement un mur s’est dressé entre eux : la langue. La langue maternelle est une histoire de famille, d’un peuple qui est parfois difficile de reconquérir
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Enfants atikamekw hospitalisés… puis portés disparus

 

Le reportage d’Anne Panasuk

Pierre-Luc, Maggie, Lauréanna, Diane, Marcel sont des enfants fantômes. Des enfants atikamekw qui ont disparu alors qu’ils recevaient des soins à l’hôpital. Des enfants jamais oubliés, mais pleurés en silence.

Un texte d’Anne Panasuk d’Enquête

À la fin des années 60 et durant la décennie 70, les enfants atikamekw qui avaient besoin de soins médicaux étaient envoyés à l’hôpital par hydravion, sans leurs parents. Mais après leur hospitalisation, certains ont disparu, placés dans des familles blanches sans le consentement de leurs parents. L’un d’entre eux a même été déclaré mort alors qu’il était toujours vivant.

En Haute-Mauricie, il n’y a pas une communauté, pas une famille atikamekw qui ne soit touchée par le drame de perdre la trace d’un enfant. Voici trois histoires que l’on nous a racontées.

LA FAMILLE PETIQUAY

La famille Petiquay dans son campement

La famille Petiquay Photo : Radio-Canada/Alphonse Mondello

À la fin des années 60, Diane Petiquay a été hospitalisée à l’hôpital de La Tuque à l’âge de six mois pour une pneumonie. Mais au lieu de revenir à ses parents et dans sa communauté, elle a été placée dans une famille d’accueil blanche, sans le consentement de ses parents.

« On a trouvé un document aux services sociaux. Les raisons qu’ils avaient marquées étaient : “abandon des parents” », raconte Jacinthe, la soeur de Diane.

Sa mère, qui parle seulement atikamekw, a bien signé ce document… qui était écrit en français.

« Le curé lui disait que c’était pour qu’elle puisse être soignée, explique Jacinthe, outrée. Mais c’est pas du tout pareil, c’est pas la même chose. »

De passage à l’hôpital, la mère se serait fait dire que sa fille ne voulait plus la voir.

Diane, que l’on voit sur la photo en bas à droite, a retrouvé sa famille atikamekw à l’adolescence. Si elle a découvert une fratrie, elle ne peut pas communiquer avec elle en atikamekw.

« Il y a un manque quelque part. Il y a un manque qu’on ne pourra jamais récupérer », explique-t-elle.

 


 

LA FAMILLE AWASHISH

Suzanne Awashish pose avec sa fille

Suzanne Awashish, soeur de Marcel, et sa fille Photo : Radio-Canada/Alphonse Mondello

Dans la communauté d’Opitciwan, le jeune Marcel Awashish s’est cassé le bras en jouant au pied d’un lit métallique. Il a été envoyé à l’hôpital d’Amos, puis a disparu durant des années.

« Comment ça se fait qu’il s’est retrouvé à Montréal avec juste un bras cassé? s’interroge encore aujourd’hui sa soeur Suzanne. Ça a l’air qu’il était déjà sur la liste en adoption. Une chance que l’on a réussi à le retrouver à temps, sinon on l’aurait perdu. On l’aurait jamais revu. »

Mais lorsque Marcel a été retrouvé, il ne parlait qu’anglais.

Quand je l’ai revu, il avait grandi, puis il parlait l’anglais. Je ne pouvais pas lui parler. On ne comprenait pas ce qu’il nous disait. Suzanne Awashish

Il avait perdu sa langue maternelle et le français, langue seconde des Atikamekw.

 


 

LA FAMILLE ECHAQUAN

La famille Echaquan

Les parents de Lauréanna (à gauche) Photo : Famille Echaquan (courtoisie)

Lauréanna a été envoyée à l’hôpital de Joliette en 1973, alors qu’elle n’était qu’un nourrisson.

Après avoir pris du mieux et avoir été placée dans un foyer d’accueil, le temps que les parents puissent venir la chercher, l’enfant est morte soudainement. Les parents ont fait 200 km en hydravion dans l’espoir de la ramener pour l’enterrer dans la communauté.

Ils soutiennent qu’on leur a montré un enfant qui n’était pas le leur et qu’on a procédé à l’inhumation très rapidement sur place.

La famille est méfiante. Malgré l’avis de décès, elle est encore sur la liste des Indiens inscrits, comme si elle était vivante. Lauréanna est-elle vraiment morte?

Plus de 40 ans plus tard, nous avons cherché le lieu de l’enterrement au cimetière de Joliette, présumant que leur fille avait été enterrée dans la fosse commune pour les « corps non réclamés ». Mais les parents ont toujours soutenu que ce n’était pas là.

Nous avons finalement découvert un témoin de l’enterrement, une ex-travailleuse sociale qui était sur les lieux, impuissante, qui confirme les dires des parents. Lauréanna a été enterrée à côté du cimetière, dans un champ, comme un chien.

http://ici.radio-canada.ca/

États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Je suis bouche bée !!! Des gens se servent de Yahoo! (qui essaie semble-t’il  de détecter ce genre d’annonce) et de Facebook (qui s’en fou éperdument) pour échanger des enfants qu’ils ont adoptées et qu’ils ne veulent plus. Des enfants qui peuvent tomber dans les mains des pires salopards.
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États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Une journaliste américaine a enquêté sur un réseau de groupes Facebook et Yahoo! permettant aux parents américains lassés des enfants qu’ils ont adoptés de les donner à d’autres familles (image d’illustration). © Sipa / dr

Par MARIE-VIOLETTE BERNARD

Une journaliste américaine de Reuters révèle l’existence d’un marché noir pour les enfants adoptés sur les sites de Yahoo! et Facebook

Aux États-Unis, certaines familles d’accueil ont trouvé une solution pour « se séparer » des enfants adoptés dont elles ne veulent plus : le « child exchange ». Cette pratique, aussi appelée « private re-homing » [changement de foyer privé, NDLR], consiste à « donner » les enfants à de nouveaux parents en postant des petites annonces sur Internet.

Après dix-huit mois d’enquête, la journaliste d’investigation de Reuters Megan Twohey a révélé ce trafic dans un reportage interactif, publié entre le 9 et le 11 septembre. On y découvre l’existence d’un réseau de groupes Yahoo! et Facebook dédiés au « child exchange » et reprenant le modèle du marché d’animaux de compagnie. Après avoir convenu de l’échange, les parents adoptifs lassés de leurs enfants n’ont qu’à déléguer leurs responsabilités à une nouvelle famille d’accueil, via un simple acte notarié. Ces dernières contournent ainsi les conditions très strictes régissant l’adoption légale aux États-Unis, évitant par la même occasion de payer des frais s’élevant parfois à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Plus de 200 enfants échangés par petites annonces

Selon les statistiques de Reuters, qui a étudié plus de 5 000 annonces sur les groupes Yahoo! concernés, 261 enfants auraient été échangés via ce procédé au cours des cinq dernières années. En moyenne, une annonce de « private re-homing » était postée chaque semaine sur ce marché noir. La plupart des enfants étaient âgés de 6 à 14 ans – le plus jeune d’entre eux avait à peine 10 mois – et originaires d’Éthiopie, de Russie ou encore de Chine.

Parmi les victimes, Quita, une jeune Libérienne de 16 ans. Ses parents adoptifs, les Puchalla, l’ont « donnée » à un couple vivant en Caroline du Nord pour qu’elle ait « une meilleure situation ». Ils ignoraient en revanche que les Eason, connus par les services sociaux pour leurs tendances violentes, avaient perdu la garde de leurs deux enfants et étaient accusés d’abus sexuels. Quelques jours après avoir accueilli la jeune fille, qu’ils avaient forcée à dormir nue avec eux, ils ont disparu. La police a fini par les arrêter quelques semaines plus tard et, contre toute attente, a remis Quita aux Puchalla.

« Une population particulièrement vulnérable »

Nombre de victimes du « child exchange » ont elles aussi connu des sévices, selon Reuters, qui cite le cas d’une jeune fille forcée à creuser sa propre tombe.

« Ces enfants ne sont pas élevés par leurs parents biologiques et sont originaires de pays étrangers », rappelle Michael Sato, expert de l’abus sexuel des enfants au Royal Ottawa Health Care Group, au Canada. « Il s’agit d’une population particulièrement vulnérable. »

Si Yahoo! a fermé tous les groupes repérés par Reuters depuis la publication de l’enquête, Facebook a en revanche refusé d’en faire autant. Le réseau social aurait justifié sa position en expliquant simplement qu’Internet « est un reflet de la société que les gens utilisent pour toutes sortes de communications et régler toutes sortes de problèmes ».

http://www.lepoint.fr/

 

Adoption: les enfants pourront avoir légalement deux mères et deux pères


En cas d’adoption, a la première vue, il me semble que ce projet de loi apparait comme une bonne solutions au nombreux enfants placé en famille d’accueil .. sans pour autant nier toute origine biologique des parents Cela serait aussi une facilité pour les enfants qui cherchent qui sont leur parents
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Adoption: les enfants pourront avoir légalement deux mères et deux pères

 

ARCHIVES LA TRIBUNE

JOCELYNE RICHER
La Presse Canadienne
Québec

Les petits Québécois pourront avoir légalement deux pères et deux mères, si le projet de loi 81 déposé mercredi est adopté.

Ce projet de loi vient chambouler les règles en matière de filiation dans les cas d’adoption, afin de tenir compte de certaines situations familiales complexes.

A l’échelle canadienne, le Québec innove en introduisant le concept d’«adoption sans rupture du lien de filiation biologique». Par exemple, une femme pourrait confier son enfant à l’adoption tout en demeurant sa mère. Elle déléguera alors son autorité parentale, mais n’aura aucune obligation alimentaire envers son enfant.

Ainsi, des centaines d’enfants présentement placés à long terme en famille d’accueil pourront donc, en théorie, être adoptés.

Le projet de loi prévoit par ailleurs assouplir les règles de confidentialité entourant les dossiers d’adoption.

Québec inverse le processus: une personne ayant été confiée à l’adoption pourra désormais connaître ses origines, à moins que la mère biologique ne s’y oppose explicitement en imposant son veto.

http://www.lapresse.ca