Les États-Unis confrontés à la violence renouvelée des suprématistes blancs


Internet et les réseaux sociaux ont certes de bons côtés, mais aussi de très mauvais côtés. Il semble en effet que cela aide à faire renaitre plus fort la suprématie blanche. Ce sont des personnes arriérés et ils ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes et encore, c’est d’insulter les animaux, mille excuses ! Il est temps d’évoluer ! En seulement un an, il y a plus de violences de l’extrême droite que les attaques djihadistes. On chiale après des émigrés, les qualifiant d’extrémistes, mais qui sont vraiment ceux qui font des actes terroristes aux États-Unis?
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Les États-Unis confrontés à la violence renouvelée des suprématistes blancs

 

Photo prise lors d'une vigile pour les victimes de la fusillade de Poway, en Californie.

SANDY HUFFAKER VIA GETTY IMAGES

Photo prise lors d’une vigile pour les victimes de la fusillade de Poway, en Californie.

Dernière attaque en date, un tireur a ouvert le feu samedi dans une synagogue

 

  • Charlotte Plantive

  • Agence France-Presse

Les suprématistes blancs représentent une menace croissante aux États-Unis où, nourris par une rhétorique raciste et antisémite facilement accessible sur internet, ils passent de plus en plus souvent à l’acte.

Dernière attaque en date, un tireur a ouvert le feu samedi dans une synagogue californienne, tuant une fidèle et faisant trois blessés. Si son fusil d’assaut ne s’était pas enrayé, le bilan aurait probablement été beaucoup plus lourd.

Son auteur, arrêté peu après, est un jeune Américain de 19 ans, John Earnest, inconnu jusque là des services de police. Une lettre à son nom, louant les attaques contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande (15 mars, 50 morts) et une synagogue de Pittsburgh (27 octobre 2018, 11 morts), a été mise en ligne peu avant la fusillade.

« C’est plus qu’une tirade haineuse », a relevé Rita Katz, directrice de SITE, un organisme qui surveille les mouvances extrémistes. « C’est un produit de l’idéologie du nationalisme blanc, qui utilise un jargon, des arguments et des références à internet bien spécifiques. »

« Cela prouve à nouveau à quel point cette rhétorique d’extrême droite est dangereuse et inspire la violence », a-t-elle ajouté dans une série de tweets.

De fait, l’observatoire des groupes extrémistes, Southern Poverty Law Center, recense 81 personnes tuées aux États-Unis depuis 2014 par des « individus influencés par la droite radicale » et assure que l’année 2018 a été « la plus meurtrière » avec une quarantaine de victimes.

Les juifs ont payé le prix fort des dernières attaques, mais cette haine vise aussi les Noirs, les musulmans, les immigrés, les femmes, les homosexuels, l’Etat fédéral… Dans son manifeste, John Earnest assure d’ailleurs qu’il a essayé d’incendier une mosquée à la fin du mois de mars.

«Théories du complot»

Au sein de l’extrême droite blanche, « il y a beaucoup de mouvances, de factions », relève pour l’AFP Daryl Johnson, spécialiste des violences extrémistes de la société de conseils DT Analytics. Au sein du Ku Klux Klan, note-t-il, « il y a des anti-juifs et des anti-Noirs ».

Mais quelle que soit leur cible de prédilection, ces groupuscules partagent une même peur de l’immigration et du multiculturalisme, accusés de diluer une identité blanche fantasmée.

Ces idées ne sont pas nouvelles aux États-Unis, où le médecin eugéniste Madison Grant a publié dès 1916 « Le Déclin de la grande race », mais comme dans le reste du monde occidental, elles ont repris de la vigueur grâce à internet.

Des forums de discussion comme GAB, Stormfront ou 8chan, ont permis le développement d’un corpus idéologique dans lequel les vieux stéréotypes antisémites jouent un rôle central.

« Il y a beaucoup de théories conspirationnistes qui lient les Juifs à la finance, aux médias, à Hollywood », souligne Daryl Johnson.

L’auteur de la tuerie de Pittsburgh avait fait la synthèse entre ces obsessions, en s’en prenant à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux à une association juive d’aide aux migrants HIAS.

 « HIAS aime amener des envahisseurs pour tuer les nôtres. Je ne peux pas rester assis et voir les miens se faire massacrer, j’y vais », écrivait-il juste avant l’attaque.

«Identité blanche»

Au-delà d’internet, le président Donald Trump a été accusé d’avoir encouragé les discours radicaux en reprenant à son compte l’idée d’une « invasion » de migrants et en refusant de condamner les manifestations d’extrême droite à Charlottesville en août 2017.

Dans un manifeste publié sur internet, l’auteur des attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande qualifie d’ailleurs le milliardaire républicain de « symbole de l’identité blanche renouvelée ».

Le président Trump a condamné samedi « avec force les maux de l’antisémitisme et de la haine ». Il a également « promis de faire la lumière sur beaucoup de choses qui se produisent dans ce pays », sans en dire plus.

La veille, le directeur de la police fédérale, Christopher Wray, avait assuré que ses services étaient « très actifs » face à la menace posée par les suprémacistes blancs.

« L’an dernier, nous avons procédé à davantage d’arrestations liées à du terrorisme intérieur » qu’au « terrorisme international », avait-il ajouté.

En 2017 et 2018, selon le centre d’analyse New America, les violences d’extrême droite ont fait plus de victimes aux États-Unis que les attaques djihadistes.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

L’idéologie de la suprématie blanche n’est pas une menace répandue, dit Trump


Avec toute l’histoire américaine sur la Suprématie blanche, je trouve très déplacé le commentaire de Donald Trump, qui prétend que ce n’est qu’un petit groupe qui adhère à cette idéologie. Je ne suis pas surprise que ces personnes prennent Donald Trump pour un des leurs …
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L’idéologie de la suprématie blanche n’est pas une menace répandue, dit Trump

 

 

Agence France-Presse
Washington

Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l’idéologie de la suprématie blanche n’était pas une menace répandue, s’exprimant après l’attaque menée par un extrémiste de droite contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande qui a fait au moins 49 morts.

Interrogé dans le bureau ovale pour savoir s’il constatait une recrudescence de cette idéologie, le milliardaire républicain a répondu :

« Pas vraiment. Je pense qu’il s’agit d’un petit groupe de personnes ».

L’auteur de ces deux attaques sanglantes perpétrées à Christchurch vendredi a été identifié comme étant un extrémiste de droite australien âgé de 28 ans. Il a diffusé une vidéo de son acte en direct sur Facebook et a publié lui-même sur les réseaux sociaux un manifeste de revendication.

Ce long texte est titré « Le grand remplacement », du nom d’une théorie popularisée par l’écrivain français Renaud Camus. Il s’agit de dénoncer un prétendu remplacement à terme des populations blanches européennes par des immigrés de couleur et majoritairement musulmans.

Le tireur y affirme notamment que Donald Trump, partisan d’une politique d’immigration très stricte, est le « symbole de l’identité blanche renouvelée et d’un but commun ».

Le président américain a indiqué vendredi après-midi qu’il n’avait « pas vu » ce manifeste.

Il avait fait savoir un peu plus tôt qu’il s’était entretenu par téléphone avec la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern pour lui exprimer sa « solidarité » après la tuerie.

« Je viens de parler avec […] la première ministre néo-zélandaise concernant les événements horribles de ces dernières 24 heures. Je lui ai fait part de notre solidarité avec la Nouvelle-Zélande et lui ai indiqué que les États-Unis étaient prêts à fournir toute l’aide nécessaire », a tweeté M. Trump. « Nous vous aimons, Nouvelle-Zélande ! », a-t-il ajouté.

https://www.lapresse.ca/

« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU


    Depuis que Donald Trump a accédé à la présidence, il semble clair que les droits de l’homme sont maintenant bafoués dans ce pays et on sent bien les répercussions dans le monde d’une effervescence à l’extrémiste de tout genre et un profond racisme qui malheureusement s’installe
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« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU

 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres Photo : Getty Images/Drew Angerer

À l’occasion de l’ouverture de la 34e session du Conseil des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, y est allé d’une charge à fond de train contre les politiciens populistes, les extrémistes, les partisans du repli sur soi et autres politiques qui s’en prennent aux minorités.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

L’avertissement de M. Gueterres survient alors que les États-Unis prendront la parole mercredi au Conseil, une première depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

On voit prospérer le phénomène pervers du populisme et de l’extrémisme, qui se nourrissent l’un l’autre sur fond de déferlante raciste, xénophobe, antisémite et islamophobe, entre autres formes d’intolérance. Antonio Guterres

« Le mépris des droits de l’homme est une maladie, une maladie qui se propage partout, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. Une maladie que le Conseil des droits de l’homme doit contribuer à éradiquer », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU n’a jamais mentionné de pays ou de chef de gouvernement, mais il a critiqué ceux qui s’en prennent aux migrants, aux musulmans, aux LGBT, aux journalistes et aux minorités en général, tous des groupes ou des communautés qui ont été visés à un moment ou à un autre par l’administration Trump.

Un nuage plane au-dessus de l’avenir des États-Unis au sein du Conseil. Le pays est redevenu membre du Conseil cette année. Cependant, certains médias américains affirment que les États-Unis songent à s’en retirer.

Donald Trump n’a pas nommé de nouvel ambassadeur au Conseil des droits de l’homme, dont 47 États sont membres – élus par l’Assemblée générale de l’ONU pour un mandat de deux ans.

Le mouvement de repli et de retrait donnerait un « feu vert » aux pays qui bafouent « régulièrement les droits de l’homme, comme la Chine et l’Arabie saoudite pour faire obstruction et empêcher le principal organisme des droits de l’homme d’exposer les atrocités commises par les pires contrevenants du monde », a déploré Louis Charbonneau, membre de la direction de Human Rights Watch.

Même si les déclarations de Donald Trump sur les droits de l’homme restent « limitées », il a « souligné la nécessité pour les États-Unis d’être considérés comme des gagnants sur la scène internationale » dans ce domaine, a récemment rappelé le Council on Foreign Relations.

Une présence active au sein du Conseil, dont les États-Unis sont membres jusqu’en 2019, « peut faire avancer ces objectifs », fait valoir ce groupe de réflexion américain.

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Rune d’Odal: le nouveau symbole des suprémacistes blancs


Je déteste le racisme … Les tatouages représentent souvent des symboles. Quand on voit une croix gammée, le message est très clair, cela fait alliance avec la suprématie blanche. Mais des néonazis se sont appropriés d’un nouveau symbole qui au Québec n’a pas la même signification, à ceux qui le porte pourrait porter à confusion, si ce tatouage viking devient très répandu, quoique généralement, les néonazis l’accompagne de d’autres symboles parfois très subtiles
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Rune d’Odal: le nouveau symbole des suprémacistes blancs

 

Le nouveau symbole de prédilection des suprémacistes blancs,... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)

 

Le nouveau symbole de prédilection des suprématistes blancs, la « rune d’Odal », est aussi l’un des tatouages vikings les plus répandus, même au Québec. Le tatoueur montréalais Philippe Labbé s’est d’ailleurs fait dessiner une rune d’Odal près du pouce il y a plusieurs années.  « Je me suis beaucoup renseigné sur la signification de cette rune avant de faire le tatouage. C’est vraiment le sens familial qui me rejoignait », dit-il.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

Dans le but avoué de « mieux s’intégrer et de s’adresser à un plus grand public », le National Socialist Movement, le plus important groupe néonazi des États-Unis, abandonne la croix gammée. Son nouveau symbole de prédilection, la « rune d’Odal », est aussi l’un des tatouages vikings les plus répandus, même au Québec.

Dans le but avoué de « mieux s'intégrer et... - image 1.0

ASSOCIÉE AU NAZISME

Tirant son origine de l’alphabet gotique, la rune d’Odal, aussi appelée Ōthalan, signifiait « famille », « prospérité » et « héritage » dans la langue viking. Plusieurs groupes nazis, dont les Jeunesses hitlériennes et certaines divisions SS, se sont approprié le symbole, mais la rune est restée fortement associée au nazisme après la Seconde Guerre mondiale. Alors que certains groupes suprémacistes de la droite alternative américaine (alt-right) ont le vent dans les voiles, le chef du National Socialist Movement a annoncé au New Tork Times en novembre qu’il allait faire de ce symbole son signe de prédilection, au détriment de la swastika, jugée trop offensante par la population. Le symbole a depuis fait son apparition sur les écussons officiels du groupe raciste et antisémite, que seuls les membres en règle peuvent porter lors de manifestations publiques. La GRC a inscrit la rune d’Odal dans son Guide de sensibilisation sur les groupes extrémistes, qui peut être consulté en ligne.

« C’EST DOMMAGE »

Des tatoueurs questionnés par La Presse affirment que le symbole est plutôt populaire parmi la clientèle québécoise. La notoriété de la série télévisée Vikings, dont les personnages sont lourdement tatoués, n’y est pas étrangère. Le tatoueur montréalais Philippe Labbé s’en est lui-même fait dessiner une près du pouce il y a plusieurs années.

« Je me suis beaucoup renseigné sur la signification de cette rune avant de faire le tatouage. C’est vraiment le sens familial qui me rejoignait », dit-il.

Il a même ajouté une tête de lapin stylisée dans le losange, ce qui démontre l’innocuité du symbole, selon lui.

« Je savais que certains nazis l’avaient utilisée, mais ce n’est pas le sens premier qui était retenu dans les livres que j’ai lus. Le fait que des personnes racistes se l’approprient, c’est sûr que ça me dérange. Je ne suis pas raciste et si une personne me demandait de lui tatouer la rune d’Odal dans le but d’afficher son racisme, je l’enverrais promener », dit M. Labbé.

SPÉCIALITÉ : DÉTOURNEMENT

Maxime Fiset, un ancien néonazi qui s’est détaché des mouvements d’extrême droite, affirme que les runes gothiques sont particulièrement populaires chez ces groupes « parce que ce sont des symboles juste assez ambigus pour passer inaperçus ». « Les groupes néonazis font exprès pour se les approprier, et le jour où on les interdira, ils en choisiront un autre », dit-il. « On ne peut rien conclure d’une personne qui se fait tatouer ces signes. Ça peut simplement signifier qu’une personne s’intéresse à la culture et à la mythologie norroise [Norvège]. Mais la rune d’Odal, c’est un cas particulier. C’est un symbole largement associé au nazisme. Si je connaissais quelqu’un qui se faisait faire ce tatouage, avec d’autres signes souvent associés à la mouvance néonazie, je me méfierais. Je poserais des questions à cet ami », suggère-t-il.

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D’AUTRES SYMBOLES AMBIGUS

Un autre symbole runique populaire chez les groupes suprémacistes blancs est Algiz, sorte de signe de peace and love inversé, qui signifie la « protection ». Il fait partie intégrante du logo de la National Alliance, un groupe suprémaciste blanc international. Des tatouages d’apparence parfois subtile peuvent aussi cacher un sens extrémiste. Par exemple, le nombre 88, une juxtaposition de deux « H » (la 8e lettre de l’alphabet), signifie « Heil Hitler » pour les néonazis. Un peu plus complexe :  une paire de dés montrant les chiffres 1, 4, 5 et 3 (1, 4, 5 + 3 =8 =1488) fait référence à un slogan suprémaciste blanc en anglais de 14 mots (« We must secure the existence of our people and a future for white children ») accolé au 88 de « Heil Hitler ».

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Breivik, nazi jusqu’à la mort, accuse la Norvège de vouloir le «tuer»


Ouf ! Ces revendications sont extravagantes. Lui a prône le nazisme et a tuer des adolescents en Norvège se plaint de torture .. Oui pauvre lui, il a 3 cellules avec télé, journaux livres, casse-tête, appareils de musculation et bien sûr, des jeux vidéos … Quelle humiliation … et ces adolescents n’avaient-ils pas toute la vie devant eux ? Ah oui, pour la cause ! Décidément, ces extrémistes peu importe leur idéologie, je ne les comprendrais jamais
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Breivik, nazi jusqu’à la mort, accuse la Norvège de vouloir le «tuer»

 

Anders Behring Breivik... (PHOTO LISE ASERUD, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Anders Behring Breivik

PHOTO LISE ASERUD, AGENCE FRANCE-PRESSE

PIERRE-HENRY DESHAYES
Agence France-Presse
PRISON DE SKIEN

 

La Norvège, l’un des pays les plus sûrs au monde, a été frappée le 22 juillet par ses plus lourdes attaques depuis la Seconde Guerre mondiale. Une bombe a d’abord explosé au centre-ville d’Oslo, puis une fusillade a tourné au carnage, sur l’île d’Utoya, près d’Oslo. »

L’extrémiste de droite Anders Behring Breivik, qui a tué 77 personnes en Norvège en 2011, a transformé mercredi son procès contre l’État en tribune politique, jurant de «combattre» pour le nazisme «jusqu’à (sa) mort».

Au deuxième jour de son procès contre l’État sur ses conditions de détention, qui se tient dans le gymnase de la prison de Skien (sud) où il est détenu, Breivik est violemment passé à l’attaque, comme le redoutaient les victimes et leurs familles.

Mêlant l’anecdotique et le plus fondamental comme il en a l’habitude, il a accusé l’État de vouloir le «tuer» grâce à l’isolement carcéral, qu’il a qualifié de «torture» et «enfer».

Il a tout fait pour donner de l’écho à ses opinions racistes.

«Je lutte pour le national-socialisme depuis 25 ans et je vais lutter pour lui jusqu’à ma mort», a déclaré l’extrémiste de 37 ans. Car «je suis national-socialiste depuis que j’ai 12 ans», a-t-il précisé, allégeance qu’il raconte avoir dissimulée jusqu’en 2014.

Il s’agissait de ses premières déclarations publiques depuis le procès de 2012 qui a abouti à sa condamnation à 21 ans de prison, peine susceptible d’être prolongée s’il reste considéré comme dangereux.

Lorsqu’il s’est présenté comme «secrétaire du parti politique État nordique», formation extrémiste qu’il essaie de monter depuis sa prison, la juge a souligné qu’il lui fallait s’en tenir à ses conditions de détention. Elle a dû abréger par la suite des digressions sur son idéologie et l’actualité, alors que la veille, elle l’avait rappelé à l’ordre après un salut nazi.

Se disant en guerre contre le multiculturalisme, Breivik avait le 22 juillet 2011 tué 77 personnes, huit en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo et 69 autres en ouvrant le feu sur un camp d’été de la Jeunesse travailliste.

Pendant plus d’une heure, il avait traqué près de 600 adolescents piégés sur l’île d’Utoya et terrifiés, achevant la plupart de ses victimes d’une balle dans la tête.

Par égard pour les familles et les survivants, mais aussi pour l’empêcher d’envoyer des signaux codés à ses sympathisants, la justice norvégienne interdit de diffuser tout extrait vidéo des propos du tueur. Mais la presse peut les retranscrire.

Ils ont ravivé des blessures, a écrit sur Twitter un survivant du massacre, Viljar Hanssen.

«Il peut sembler rigolo d’écrire qu’il se plaint du café froid et des Fjordland «marque de plats cuisinés, mais je ne sais pas si c’est aussi rigolo pour les proches» des victimes.

Détenu qui se dit «exemplaire»

Seul représentant des familles à s’être déplacé, Freddy Lie peine à entendre les «plaintes» de l’assassin de sa fille Elisabeth, 16 ans, abattue sur Utoya.

Mais «c’est l’État de droit. Tout le monde a le droit d’être entendu», a-t-il déclaré à l’AFP.

Au sujet des conditions carcérales du tueur, «toujours aussi fou» selon lui, M. Lie estime que celui-ci «a tout ce dont il a besoin. En fait, il en a déjà trop».

Breivik dispose de trois cellules, soit plus de 31 m2 répartis entre espace de vie, d’études et d’exercices physiques, avec télé et lecteur DVD, console de jeux, livres et journaux, puzzles, machine à écrire et appareils de musculation, ont fait valoir les représentants de l’État.

Conditions plutôt confortables donc, à l’écart des autres détenus, mais qui selon lui ont altéré sa santé.

Breivik accuse la Norvège de violer deux dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme, l’une interdisant les «peines ou traitements inhumains ou dégradants», l’autre garantissant le «droit au respect de sa vie privée (…) et de sa correspondance».

Il a réclamé la fin de la censure sur son courrier, «des relations humaines», des droits de visite pour «au moins cinq amis et sympathisants», et la possibilité de faire publier ses écrits politiques. Il menace de «désobéissance civile» s’il n’obtient pas satisfaction.

Le détenu a mimé, accroupi et debout, les inspections corporelles (885 selon son décompte) qu’il juge «humiliantes» et «insensées».

«C’est compréhensible quand c’est justifié, par exemple quand il s’agit de personnes qui ont un passé violent ou quelque chose du genre, mais je me comporte de manière exemplaire depuis cinq ans», a-t-il dit. «Personne, je crois, ne sera surpris que je sois torturé. Il n’y a qu’à voir Guantanamo», prison américaine sur l’île de Cuba.

«J’ai commencé à adorer Paradise Hotel (émission de téléréalité), ce qui constitue une preuve évidente que je suis gravement atteint au cerveau», a-t-il raconté.

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La campagne de Trump a revigoré les mouvements suprématistes blancs


Comme les droits de l’homme aux États-Unis est toujours en vigueur, enfin en principe, il serait illogique que Donald Trump soit élu Président des États-Unis. Cependant, il est une plaie pour le respect humain et cela donne des « munitions » aux organisations racistes..  Les USA ont toujours voulu montré qu’ils étaient une nation forte et tolérante, mais avec de tels propos, c’est le contraire qu’ils montrent aujourd’hui, et ce même si la majorité des américains sont contre les affirmation de Donald Trump
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La campagne de Trump a revigoré les mouvements suprématistes blancs

 

New York, 9 le décembre I REUTERS/Brendan McDermid

New York, 9 le décembre I REUTERS/Brendan McDermid

Repéré par Claire Levenson

Les déclarations racistes du candidat favori à la primaire républicaine libèrent la parole des extrémistes américains.

La campagne outrancière et raciste du candidat républicain Donald Trump n’est pas un cadeau pour le parti républicain, mais elle a pour l’instant été très bénéfique pour les organisations suprématistes blanches aux États-Unis.

Stormfront, le principal site web néo-nazi du pays, a été obligé de changer ses serveurs pour faire face à l’augmentation de trafic généré par les interventions de Trump, rapporte Politico. Selon Don Black, son fondateur, le nombre de connexions augmente en général de 30 à 40% après les remarques de Trump sur les immigrés ou les musulmans.

«Il est en train de créer un mouvement qui va continuer indépendemment de la survie de sa campagne, explique Black. Il a déclenché une insurrection qui ne va pas disparaître.»

Un coup de pouce au recrutement

Selon plusieurs organisations de lutte contre l’extrémisme, les déclarations de Trump, comme celle appellant à fermer les frontières du pays aux musulmans, sont également susceptibles d’inspirer des actions violentes dans les milieux nationalistes blancs.

«Depuis le début de la candidature de Donald Trump, tout un segment du mouvement suprématiste blanc, des intellectuels racistes aux néo-nazis, a été revigoré», explique Marilyn Mayo de l’Anti-Defamation League.

Une porte-parole d’une branche du Ku Klux Klan en Arkansas a dit à Politico que la candidature de Trump permettait notamment aux recruteurs suprématistes d’engager la conversation plus facilement.

De simples promesses?

 

Quant à David Duke, la personnalité néo-nazie la plus connue aux États-Unis, il explique que la campagne du milliardaire républicain permet de libérer la parole raciste.

«Il a rendu possible le fait de parler de toutes ces inquiétudes qu’ont les Américains d’origine européenne. Les Américains d’origine européenne savent qu’ils sont le seul groupe qui ne peut pas défendre ses propres intérêts et son point de vue. Trump a fait beaucoup pour les droits des Américains d’origine européenne.»

D’autres membres de ces groupuscules extrémistes sont plus sceptiques, comme Brad Griffin du blog Occidental Dissent qui pense que Trump ne tiendrait pas ses promesses de bloquer tous les musulmans et d’expulser tous les sans-papiers.

«Je crois qu’il fait ça juste pour montrer aux gens qu’il est de leur côté.»

http://www.slate.fr/

Terrorisme: quand la communauté musulmane donne l’alerte


Quand il arrive des attentats on fait souvent référence a un groupe, une ethnie ou une religion et les musulmans sont souvent ciblés. Mais à Toronto, ce sont des musulmans qui ont sonné l’alarme car ce n’est pas dans l’optique des musulmans d’entreprendre des actes terroristes mais ceux qui le font se radicalisent et suivent des chemins qui diffère de l’enseignement religieux
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Terrorisme: quand la communauté musulmane donne l’alerte

 

En annonçant l'arrestation de Chiheb Esseghaier (photo) et... (Photo: PC)

En annonçant l’arrestation de Chiheb Esseghaier (photo) et de Raed Jaser, la Gendarmerie royale du Canada a chaudement remercié la communauté musulmane de Toronto pour sa collaboration dans cette affaire.

MÉLANIE MARQUIS
La Presse Canadienne

Une bombe saute. Les assaillants sont musulmans. L’image de la communauté musulmane est entachée. Mardi dernier, on a appris qu’une bombe n’avait pas sauté: un complot aurait été déjoué au Canada. Les terroristes présumés sont musulmans. Mais cette fois, la communauté a travaillé en amont en tirant la sonnette d’alarme avant que l’irréparable ne soit commis et que les regards accusateurs ne se retournent vers eux.

En annonçant l’arrestation de Chiheb Esseghaier et de Raed Jaser, la semaine dernière, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a chaudement remercié la communauté musulmane de Toronto pour sa collaboration dans cette affaire. La police fédérale avait d’ailleurs convié plusieurs de ses leaders à sa conférence de presse.

La porte-parole de la GRC, la sergente Julie Gagnon, a catégoriquement refusé de donner davantage de détails sur cette collaboration stratégique. Mais pour plusieurs, cette stratégie est sans contredit un succès, du moins sur le plan de la communication.

«C’était une très bonne idée. En général, on a toujours encouragé notre communauté à s’adresser aux autorités si des fidèles se radicalisent», expose Salam Elmenyawi, président du Conseil musulman de Montréal.

Même son de cloche du côté de l’ancien officier du renseignement Michel Juneau-Katsuya. Il rappelle que la communauté musulmane canadienne a été égratignée à deux reprises en quelques semaines seulement, si l’on inclut la participation de jeunes hommes originaires d’Ontario à l’assaut meurtrier survenu dans un complexe gazier en Algérie.

«De sortir publiquement lorsqu’on a eu deux incidents coup sur coup, c’est une façon de démontrer au public canadien que la communauté musulmane et les leaders musulmans ne sont pas en faveur du radicalisme, de l’islam radical et des extrémistes», estime-t-il.

Cette sortie médiatique soigneusement orchestrée témoigne aussi du fait que le modèle de lutte antiterrorisme canadien est loin de correspondre à celui en vigueur au sud de la frontière, selon Stéphane Leman-Langlois, directeur de l’Équipe de recherche sur le terrorisme et l’antiterrorisme (ERTA), un groupe de recherche financé par le Conseil pour la recherche en sciences humaines du Canada.

Au Canada, depuis les quatre dernières décennies, la tendance est à la police communautaire: les agents sont sur le terrain et tissent des liens de confiance avec les diverses communautés ethniques, religieuses et culturelles, explique le chercheur. Ce n’est pas le cas aux États-Unis – du moins, pas à New York, cible terroriste de choix s’il en est une.

«Si on prend l’exemple de la police de New York (NYPD), il n’y a absolument pas de police communautaire. C’est une police de maintien d’ordre, d’application de la loi, de renseignement. La façon dont elle a abordé la communauté musulmane dernièrement est exactement le contraire de ce qu’il faut faire et le contraire de ce qui a mené à l’arrestation de deux personnes ici au Canada», explique M. Leman-Langlois.

Une vaste enquête menée par l’agence journalistique Associated Press en 2011 et 2012 a en effet conclu que le NYPD était devenu «l’une des agences de renseignement les plus agressives» au pays, outrepassant le cadre juridique de son mandat et ciblant les communautés ethniques en bafouant les lois fédérales.

Un indicateur rémunéré a admis, en octobre 2012, que la division du renseignement du NYPD lui avait ordonné d’«appâter» des musulmans en tenant des propos incendiaires dans les mosquées. À cela s’ajoutent les accusations de harcèlement, de profilage social et d’infiltration dans certains établissements scolaires.

«On traite les endroits où cette communauté-là est majoritaire comme des zones de guerre. On a fait un État policier dans l’État», résume M. Leman-Langlois.

À force de voir les choses par le petit bout de la lorgnette, on finit par oublier que les musulmans sont doublement victimes des attaques terroristes, plaide M. Juneau-Katsuya.

«Ils sont Canadiens eux aussi, donc ils subissent comme tous les autres et peuvent eux-mêmes avoir perdu des gens dans des attentats mais, en même temps, ils sont montrés du doigt parce qu’ils sont musulmans et qu’on dit que la religion islamique est problématique. Ce n’est pas la religion islamique qui est problématique, c’est l’interprétation que certains en font!»

Salam Elmenyawi affirme quant à lui que, lorsqu’ils prétendent commettre de tels gestes au nom de la religion, les extrémistes déforment les enseignements du Coran. Ce sont, en somme, des jihadistes bidon.

«Le jihad (guerre sainte) est un concept noble, un concept respectable. Ce qu’ils font, ce qu’ils voulaient faire, ce sont des crimes», dit-il.

 Il souligne que les accusés dans l’affaire du complot de Toronto, Chiheb Esseghaier et Raed Jaser, sont innocents jusqu’à preuve du contraire.

Ils font face notamment à des accusations de complot pour meurtre au profit d’une organisation terroriste, de participation aux activités d’une organisation terroriste et de complot pour nuire aux activités de transport au profit d’une organisation terroriste.

Selon la GRC, les deux hommes, commandités par des éléments iraniens d’Al-Qaïda, avaient l’intention de commettre un attentat terroriste contre un train de passagers dans la grande région de Toronto.

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