Que faire si vous recevez des appels indésirables d’outre-mer?



Nous avons de plus en plus affaire à des appels dans un seul but d’avoir nos infirmations personnelles. Il y a entre autres des numéros de téléphone qui viennent de d’autres continents et mieux vaut ne pas répondre. On peut bloquer ces numéros, mais ils peuvent quand même revenir un jour ou l’autre.
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Que faire si vous recevez des appels indésirables d’outre-mer?

Mains qui tiennent un téléphone cellulaire et une carte de crédit.

La récente vague d’appels frauduleux vous expose à une fraude d’identité ou même à de l’extorsion.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Depuis quelque temps, une vague d’appels frauduleux touche le Québec et le Canada. Plusieurs entités gouvernementales comme le Centre antifraude du Canada et la GRC ont publié des mises en garde à cet égard. Mais que faire si vous êtes la cible de tels appels? Petit guide en cinq étapes.

Selon Lisanne Roy Beauchamp, superviseure des opérations du centre d’appel au Centre antifraude du Canada, ces appels vous exposent à deux types de fraudes, soit la fraude sur l’identité et celle sur l’extorsion. Dans certains cas, les escrocs chercheront à obtenir votre numéro d’assurance sociale (NAS). Dans d’autres cas, ils tenteront de vous convaincre de leur verser de l’argent par transfert bancaire ou carte de crédit, sous différentes menaces (une enquête criminelle à votre sujet, par exemple).

Si vous êtes la cible de ce genre d’appel, gardez en tête les conseils suivants.

1. Ne répondez pas

Si vous recevez un appel d’un numéro inconnu et suspicieux, ne répondez pas (petit indice : le numéro risque d’être très long). Si par mégarde vous répondez, raccrochez tout de suite. Souvent, les appels suspicieux proviennent d’endroits aussi divers que le Congo, la France ou l’Ontario. Il est important de ne pas répondre. Ne rappelez pas, les appels provenant de loin, des frais de longue distance élevés peuvent vous être chargés. De plus, des frais peuvent être facturés à la minute. Les escrocs voudront vous garder le plus longtemps au téléphone afin de faire augmenter ces frais; ne leur donnez pas cette chance.

2. Ne rappelez pas

En plus de risquer d’engager les frais mentionnés ci-haut, le fait de rappeler vous met plus à risque de tomber dans le piège des malfrats. En effet, ils sont bien préparés et auront une réponse plausible à n’importe quelle question que vous leur posez, selon Lisanne Roy Beauchamp.

Si cela vous inquiète ou vous fait douter et que vous désirez rappeler, attendez 5 minutes et appelez le numéro affiché publiquement par le véritable organisme que prétendent incarner les potentiels escrocs, jamais le numéro qui vous a appelé.

3. Ne donnez aucun renseignement personnel et ne transférez surtout pas d’argent

Aucun organisme gouvernemental ne contacte les gens pour signaler le blocage de leur numéro d’assurance sociale. De plus, si un tel organisme devait vous demander des renseignements personnels, il passerait par plusieurs étapes préalables afin de confirmer votre identité.

Ne cédez pas aux menaces des crapules. Il vaut mieux raccrocher la ligne au nez d’un agent ou d’une agente du gouvernement que d’envoyer votre argent à un malfrat.

4. Bloquez le numéro entrant (mais ce n’est pas infaillible)

Les escrocs utilisent la technique de falsification des données de l’appel, qui est facilement accessible, pour induire les victimes en erreur. Ne présumez pas que les numéros de téléphone qui apparaissent sur votre afficheur sont authentiques.

Sur les téléphones Apple et Android, vous pouvez facilement bloquer un numéro.

Consultez la marche à suivre d’Apple (Nouvelle fenêtre)

Consultez la marche à suivre d’Android (Nouvelle fenêtre)

Toutefois, la technique n’est pas infaillible et vous risquez de recevoir un appel semblable, mais d’un autre numéro.

En effet, les escrocs utilisent des téléphones VoIP (ou voix sur IP) : les conversations transitent via Internet plutôt que par le réseau téléphonique commuté traditionnel. Les numéros de téléphone ne sont donc pas reliés à une ligne fixe et peuvent facilement être falsifiés. Si vous en bloquez un, les malfrats ont plusieurs autres « faux » numéros en banque.

Une autre façon de diminuer le nombre d’appels entrants indésirables est d’inscrire votre numéro de téléphone sur la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus du Canada (Nouvelle fenêtre). L’inscription sur cette liste réduira les appels non sollicités, surtout de la part des télévendeurs et télévendeuses, mais ne les éliminera pas entièrement.

5. Si vous êtes victimes, faites-le savoir

Rapportez la fraude à la police, au Centre antifraude du Canada et au véritable organisme gouvernemental dont l’identité a été volée. Si vous avez déjà donné des renseignements personnels, communiquez avec Equifax et Trans Union pour ajouter une alerte à la fraude à votre compte.

Vers un système de blocage universel

Selon Mme Roy Beauchamp, les appels ne seraient pas le fait d’un seul groupe de fraudeurs, mais de plusieurs groupes différents qui opèrent de la même manière, ce qui rend la tâche difficile aux organismes qui tentent de maîtriser la situation.

Il est à noter qu’à la demande du CRTC, les entreprises de téléphonie travaillent à l’élaboration d’un système de blocage universel des appels indésirables, qui doit être en place d’ici décembre. Il ne reste plus qu’à espérer qu’une solution efficace et à long terme soit trouvée pour contrer ce fléau.

En attendant, méfiez-vous!

https://ici.radio-canada.ca/

Le «Momo Challenge», un défi dangereux


Momo challenge continu à se multiplier et se faire connaître. La cybersécurité policière, ne sait toujours pas qui se cache sous ce jeu qui propse des défis de plus en plus malveillants sous peine de malédictions et de menaces. Ce jeu utilise WhatsApp pour clavarder avec les joueurs, cette application appartient à Facebook. N’aurait-il pas intérêt à débusquer le ou les auteurs de WhatsApp et d’informer la police ?
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Le «Momo Challenge», un défi dangereux

 

 

JEAN SIAG
La Presse

L’affaire, nébuleuse, prend de l’ampleur. Depuis quelques semaines, de jeunes utilisateurs des réseaux sociaux sont pris pour cible par un mystérieux personnage appelé Momo, qui les incite à faire des gestes violents sous peine de menaces. Le phénomène, mondial, est devenu viral

Explications.

Il est représenté par une poupée à la peau diaphane, aux longs cheveux noirs, aux yeux exorbités et au sourire diabolique – apparemment inspirée d’une sculpture créée par l’entreprise japonaise d’effets spéciaux Link Factory. Et il répond au nom de Momo.

Son modus operandi? Un message est envoyé sur les réseaux sociaux avec un numéro privé à ajouter sur l’application de messagerie WhatsApp. Il s’agit d’une invitation à participer au «Momo Challenge». Une fois ajouté à leurs contacts, les jeunes utilisateurs peuvent communiquer avec ledit Momo pour «jouer le jeu».

Selon Jean-Philippe Décarie-Mathieu, spécialiste en cybersécurité aux Commissionnaires du Québec, c’est à ce moment que le processus est mis en branle. Le «challenge» en question serait une série de défis malveillants à relever sous peine de menaces et de malédictions.

«Le but de Momo n’est pas clair, analyse-t-il. C’est une forme d’exercice de domination où un ou des individus font chanter leurs victimes en les menaçant de dévoiler leurs informations personnelles, qui existent souvent déjà sur les réseaux sociaux. Ce sont des informations relativement faciles à obtenir.»

Un scénario qui rappelle le «Blue Whale Challenge» à l’origine d’une centaine de suicides en Russie il y a deux ans. La série de fiction dystopique Black Mirror et le film Nerve sorti en 2016 abordaient également ce thème.

Selon The Daily Mail et la chaîne publique BBC, trois numéros de compte WhatsApp partagés en ligne seraient liés à Momo. Ils proviendraient du Japon, de la Colombie et du Mexique. Le «Momo Challenge» a mené la semaine dernière au suicide d’une jeune fille de 12 ans, en Argentine, qui relevait le défi…

Multiplication de Momo

«On ne sait pas qui se cache derrière le personnage de Momo, mais on soupçonne un groupe d’intimidateurs, nous dit Nellie Brière, spécialiste des réseaux sociaux et du « trollage ». Le problème, c’est que comme c’est un phénomène internet, il y a plein de nouveaux Momo qui sont nés du fait qu’on en parle…»

L’effet copycat, qui entraîne la multiplication des Momo, complique évidemment la tâche des policiers, qui doivent départager le vrai des faux. Plus il y a de Momo, plus les pistes sont brouillées.

«S’ils sont habiles, on pourrait ne jamais les retrouver, croit Jean-Philippe Décarie-Mathieu. En termes de maîtrise de la technologie, les services policiers ont de 10 à 15 ans de retard sur les cybercriminels.»

Il y a un effet boule de neige, croit Nellie Brière.

 «Les gens vont monter en épingle leur histoire avec Momo, qui est peut-être fausse, mais qui va générer des like. Ces histoires sont ensuite reprises par des youtubeurs qui voient augmenter leur nombre d’abonnés et leur visibilité. Allez savoir après ce qui est vrai et ce qui est faux…»

On sait peu de choses sur le déroulement de ces séances de clavardage avec Momo, mais les témoignages relayés dans les médias par des ados qui ont joué le jeu parlent d’incitation à la violence et d’échanges de contenus violents.

«C’est basé sur le principe de la rumeur et de la légende. Au début, Momo est sympathique, mais petit à petit, il instaure des règles qu’il faut respecter sous peine de malédictions.»

«Par la suite, il lance des défis aux jeunes. Dans certains cas, il y a de l’extorsion et du piratage. Grâce à certaines techniques, ils ont la capacité de prendre possession de votre téléphone», poursuit Mme Brière.

Une fois hameçonnés, la plupart des jeunes prennent peur.

«Les ados ont peut-être consommé de la porno, échangé des sextos, ils ont peut-être fait des choses qu’ils ne veulent pas voir dévoiler, poursuit Nellie Brière. Ils auront donc tendance à obtempérer et à faire ce qu’on leur demande. C’est du chantage.»

Une escalade d’actions

Que sait-on de ces défis malveillants?

«C’est une escalade d’actions périlleuses et violentes, avance Nellie Brière. Mais là encore, ça relève de la légende, on ne sait pas ce qui est vrai… Il y a aussi un exercice de désensibilisation parce que certains défis consistent à regarder une photo ou une vidéo hyperviolente…»

Les services policiers sont au courant du phénomène. Des jeunes de Longueuil auraient d’ailleurs été pris pour cible. Aucun cas n’a toutefois été rapporté à la Sûreté du Québec (SQ), qui suit la situation de près.

«Nous sommes bien au fait de ce phénomène et on prend ça au sérieux, nous dit le sergent Daniel Thibodeau, porte-parole de la SQ, mais nous n’avons reçu aucune plainte jusqu’à présent.»

Le sergent Thibodeau invite les jeunes à la vigilance.

«Il faut s’abstenir de communiquer avec des inconnus sur les réseaux sociaux, rappelle-t-il. Ceux qui ont été en contact avec Momo devraient alerter une personne de confiance ou la police. Ils peuvent aussi faire des captures d’écran de leurs conversations et nous les envoyer.»

Jean-Philippe Décarie-Mathieu croit que les autorités ont raison d’appeler la population à la vigilance, mais il ne s’inquiète pas outre mesure de la portée de Momo.

«Ils créent un mouvement de panique, ils jouent sur la peur de la technologie, mais malgré le décès en lien avec le Momo Challenge, leur portée est limitée. D’autant plus que la plateforme WhatsApp est encore peu utilisée ici.»

Des jeunes vulnérables

Pour Nellie Brière, cette histoire illustre bien à quel point les jeunes ne sont pas bien outillés pour détecter les pièges sur les réseaux sociaux.

 «Ils ne sont pas conscients non plus de ce que leur téléphone contient», déplore-t-elle.

«On laisse les jeunes à eux-mêmes, malheureusement. Ce genre de légende fonctionne bien auprès d’eux. Le fait que la police en parle incite probablement certains d’entre eux à embarquer. Évidemment, il ne faut jamais divulguer ses informations personnelles. Il faut aussi vérifier ce qu’on a dans nos comptes, dans nos photos, tout ce qui pourrait être utilisé contre eux.»

Nellie Brière croit que Facebook, qui détient la plateforme WhatsApp, ne peut pas rester les bras croisés.

«Si le phénomène est viral, c’est que les réseaux le permettent. Est-ce que Facebook collabore avec la police? Est-ce qu’ils font quelque chose pour éviter que ça se propage encore plus ? S’ils ne font rien, ce genre de situation va se reproduire, c’est sûr. Il ne s’agit pas juste de trouver qui se cache derrière Momo, mais de mettre fin à cette coulée-là.»

http://www.lapresse.ca/

"Les gens sur internet ne sont pas toujours ceux qu’ils prétendent être"


Malheureusement, le chantage est fréquent sur Internet et ce n’est pas juste en Europe que ce problème existe. Les jeunes sont particulièrement ciblés, mais cela arrive aussi sur d’autres groupes d’âge. La meilleure manière d’éviter le sextorsion est de ne pas se dévêtir a la demande d’une personne qu’on ne connait probablement pas sauf via Internet, et même avec des personnes que l’on connait. Mais si cela arrive faites une plainte, même si la situation est très humiliante
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« Les gens sur internet ne sont pas toujours ceux qu’ils prétendent être »

 

 

L’agence de police criminelle Europol a lancé une campagne de sensibilisation contre le chantage en ligne à caractère sexuel des jeunes. Le SPF Justice soutient cette action, baptisée « Say no! », annonce-t-il mardi.

Ce type d’extorsion à caractère sexuel, ou « sextorsion », voit le maître-chanteur réclamer de l’argent à la victime sous la menace de diffusion de photos intimes. De plus en plus de jeunes font les frais de cette pratique, révèle une enquête internationale des services de police.

La campagne d’Europol vise à avertir les jeunes des dangers propres à ce type de chantage. Elle souhaite également proposer de l’aide aux victimes.

En Belgique, le SPF Justice s’associe à cette action et appelle à « briser le silence » dans lequel s’enferment souvent les victimes. Le service public rappelle ainsi que des collaborations avec plusieurs organisations, comme Child Focus, ont été mises sur pied dans ce cadre.

Sur YouTube, la police a diffusé plusieurs cas réels de « sextorsion ».

« Toute ta vie est en ligne. Protège-la. Les gens sur internet ne sont pas toujours ceux qu’ils prétendent être. Assure-toi de garder le contrôle. Ne vous exposez pas », conseille-t-elle.

En cas d’extorsion, les autorités conseillent aux victimes de rompre la communication et de conserver les messages et captures d’écran afin d’aider la police à appréhender les auteurs.

http://www.7sur7.be

Le Centre canadien pour la protection de l’enfance veut sensibiliser les jeunes ados au chantage aux "nudes", avec des clichés d’un petit rongeur.


Que peut bien se passer dans la tête des jeunes pour montrer leur partie intime sur internet supposé être privée entre deux personnes ? L’idée du rat-taupe n’est pas bête du moins pour les jeunes hommes, mais cela va t’il les incite à télécharger une des photos de cet animal pour éviter d’être victime d’un sextorsion. Le mieux, c’est de ne jamais envoyer des photos intimes
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Le Centre canadien pour la protection de l’enfance veut sensibiliser les jeunes ados au chantage aux « nudes », avec des clichés d’un petit rongeur.

 

Emilie Brouze

Le rat-taupe nu est un rongeur au physique ingrat : peau rose fripée, poils blancs, nez de cochon, minuscules petits yeux noirs et deux longues dents de devant.

L’animal, qui vit dans les zones arides d’Afrique de l’Est, possède en outre d’incroyables qualités : une longévité hors du commun, une insensibilité à la douleur ou encore une résistance particulière à certaines maladies.

Des scientifiques fascinés par son cas ont découvert récemment que le mammifère presque aveugle peut survivre sans oxygène 18 minutes durant, grâce à un métabolisme unique.

Autre actualité de l’animal : le rat-taupe nu vient d’être choisi par le Centre canadien pour la protection de l’enfance (CCPE) pour incarner une campagne de sensibilisation contre la « sextorsion », le chantage aux « nudes » (les selfies dénudés que s’envoient les ados).

L’animal n’a pas été casté pour ses superpouvoirs, mais plutôt pour son physique. Précisément en raison de son allure de phallus. Voyez donc :

Dans le clip de campagne (très drôle) du Centre canadien pour la protection de l’enfance, un homme en veste de tweed définit ainsi la « sextorsion » :

« C’est quand quelqu’un que tu viens de rencontrer sur Internet réussit à obtenir des photos ou des vidéos nues de toi et te menace ensuite de les envoyer à tes amis et à ta famille si tu refuses de lui envoyer de l’argent ou d’autres images nues. Sexe + extorsion = sextorsion.

Sexe + extorsion

Si elle touche les deux sexes, le CCPE a constaté ces deux dernières années une hausse des signalements de sextorsion visant les jeunes hommes. C’est pour cela qu’il a voulu spécifiquement s’adresser à eux dans une campagne.

« Il y a eu quelques cas de suicide d’ados liés à la sextorsion. On ne veut plus que ça arrive. »

Le Centre, qui travaille sur toutes les formes d’exploitation sexuelle à l’encontre des enfants, comptabilise en 2016 25 signalements de sextorsion de la part de garçons, 62 de la part de jeunes filles.

« Les chiffres sont très en-deçà de la réalité », commente René Morin, porte-parole francophone du CCPE.

« C’est souvent quand les situations ont atteints des proportions énormes que les ados ou leurs parents nous font un signal. A Toronto, les services de police ont épinglé un homme qui avait fait 1 200 victimes. Pas toutes ont porté plainte. Les jeunes se sentent souvent très humiliés quand ils prennent conscience qu’ils se sont fait piégés. »

En novembre dernier, un Américain de 32 ans a été condamné à 38 ans de prison pour avoir extorqué plus d’une centaines de jeunes hommes, dont de nombreux lycéens qu’il trouvait en cherchant sur les annuaires des écoles, note le New Yorker. La France n’est pas épargnée par cette forme de cybercriminalité.

René Morin précise que ce type de stratagème est souvent déployé par des individus basés à l’étranger, qui font chanter les ados en les dupant avec des images pré-enregistrées.

Sexe + extorsion

« Les jeunes se font bombarder de toutes sortes de messages de sensibilisation, de prévention, des mises en garde… On voulait trouver le moyen de sortir du lot pour attirer l’attention, de façon humoristique », développe le porte-parole.

« On voulait aussi que ça devienne viral. Pour l’instant, ça fonctionne plutôt bien. »

Quelque soient les circonstances de la demande, le Centre déconseille aux ados l’envoi de « nudes ».

« A partir du moment où vous envoyez une photo de vous, vous renoncez au contrôle que vous pouvez exercer sur l’image et cela peut tomber dans les mains de personnes mal intentionnées », ajoute René Morin. 

Il suggère plutôt aux ados une réponse originale à la demande de « nudes », sous la forme d’un slogan :

« Te fais pas sextorquer, envoie un rat-taupe nu. »

Utiliser l’image du rongeur comme une sorte de pirouette déstabilisatrice, en somme.

Dans le clip de campagne, l’homme à la veste de tweed s’adresse à une audience de jeunes, façon prof de bio :

« Un rat-taupe nu, c’est long et charnu et ça ressemble pas mal à la photo que tu allais envoyer.

Sauf qu’il y a de petits yeux et de petites dents acérées à l’extrémité. Et puis avec ça, tu ne risques pas de te faire sextorquer. »

Pour outiller les ados, le Centre canadien propose sur son site une panoplie d’images et de GIF du rongeur à télécharger.

 

Que pourrait-être sa version féminine ? 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com