Rhinocéros blanc du nord: après la mort d’Angalifu il ne reste que cinq individus à travers le monde


C’est pitoyable, alors qu’on met un prix sur l’ivoire, des animaux risquent l’extinction. Il reste encore des rhinocéros certes mais pour combien de temps, Une sous-espèce, le rhinocéros blanc, il ne reste que 5 animaux dans le monde. Pourrait-on s’attaquer aux acheteurs qui eux s’en lavent les mains
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Rhinocéros blanc du nord: après la mort d’Angalifu il ne reste que cinq individus à travers le monde

 

STEPHANE DE SAKUTIN via Getty Images

En deux mois, les rhinocéros blancs du nord ont perdu un tiers de leur espèce. Ils étaient sept, après la mort de Suni en octobre et celle d’Angalifu ce dimanche, il ne reste plus que cinq rhinocéros blancs du nord à travers le monde.

Angalifu est mort de vieillesse dans le Safari park de San Diego. L’animal, âgé d’environ 44 ans, y vivait en compagnie d’une femelle de la même sous-espèce.

A travers le monde il reste donc Nola, la femelle du zoo de San Diego, un deuxième rhinocéros blanc se trouve dans un zoo tchèque et les trois autres sont protégés dans une réserve au Kenya.

Ils y ont été transférés en 2009 depuis la République tchèque dans le but de les faire se reproduire. Le projet baptisé « L’ultime chance de survie » espérait que le niveau des hormones femmes redeviendrait normal dans leur milieu naturel. Cela n’a pas fonctionné, toutes les autres tentatives pour perpétuer cette sous-espèce ont échoué jusqu’à présent.

Le zoo de Dvur Kralove est le seul dans le monde qui ait réussi la reproduction en captivité des rhinocéros blancs du nord. Suni y est né le 8 juin 1980 et trois autres ont suivi.

Pour sauver ces rhinocéros, les efforts se tournent désormais vers la fécondation in vitro des femelles, la dernière chance de survie de cette espèce décimée par le braconnage.

La corne de rhinocéros vaut désormais deux fois plus que l’or: de 60 à 80.000 dollars le kilo au Proche-Orient ou en Asie, où on lui prête de pseudo vertus médicinales. Un braconnier recevra lui de 10 à 15.000 dollars le kg. Soit plusieurs années de salaire au Kénya. Les armes sont parfois louées entre 200 et 300 dollars à des policiers ou militaires.

Début juillet, Ol Jogi a connu le pire massacre de rhinocéros depuis plus de 15 ans au Kenya. Quatre ont été tués la même nuit par deux équipes de braconniers agissant simultanément en deux endroits. Le Kenya ne compte plus officiellement qu’environ un millier de rhinocéros (toutes sous-espèces confondues). En 2013, 59 y ont été tués, deux fois plus qu’en 2012.

En Afrique du Sud, pas moins de 769 rhinocéros (toutes sous-espèces confondues) ont été tués depuis le début de l’année 2014 et la crise du braconnage des rhinocéros semble encore loin d’être maîtrisée, selon le Fond International pour la Protection des Animaux (IFAW).

L’Afrique du Sud abrite encore autour de 20.000 de ces animaux, soit 80% de la population mondiale.

http://quebec.huffingtonpost.ca

La plus grande extinction de la vie animale a eu lieu en 60 000 ans


La Terre aurait connu 5 extinctions de la vie animale, mais celle qui a fait le plus de dégâts s’est échelonnée pour une période d’environs 60 000 mille ans. 60 000 mille ans pour nous c’est beaucoup, mais pour la Terre, ce n’est qu’un espace de temps assez court
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La plus grande extinction de la vie animale a eu lieu en 60 000 ans

 

Vu la brièveté de l'extinction, il est possible... (Photo Salvatore Allegra, AP)

 

Vu la brièveté de l’extinction, il est possible qu’une seule éruption catastrophique ait déclenché un effondrement presque instantané des éco-systèmes de la planète, selon les chercheurs.

PHOTO SALVATORE ALLEGRA, AP

Agence France-Presse

La plus grande extinction de la vie animale et végétale dans l’histoire de la Terre s’est produite il y a environ 252 millions d’années en seulement 60 000 ans, une période très brève en âge géologique, selon une estimation publiée lundi.

Précédemment, les chercheurs estimaient que cette période avait duré moins de 200 000 ans.

Cet événement, qui a probablement résulté de gigantesques éruptions volcaniques, a fait disparaître plus de 96% des espèces marines et 70% de la vie sur la terre ferme.

Outre des éruptions de méga-volcans, de nombreuses autres hypothèses avaient été avancées pour expliquer cette vaste extinction de la fin de l’ère Permienne (-298 à -252 millions d’années), dont la chute d’un astéroïde ou des événements environnementaux cataclysmiques, notent les auteurs de cette étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont effectué de nouvelles datations d’échantillons de roches volcaniques prélevés en Chine et déterminé que l’extinction s’était produite en seulement 60 000 ans.

«Nous avons pu déterminer le moment et la durée de l’extinction quasiment en terme absolu», explique Sam Bowring, le principal auteur.

«Comment peut-on imaginer la disparition de 96% de tout ce qui vivait dans les océans en quelques dizaines de milliers d’années?» s’interroge-t-il, en ajoutant: «Une extinction exceptionnelle nécessite une explication exceptionnelle.»

Les chercheurs ont découvert que 10 000 ans avant l’extinction, les océans ont enregistré un accroissement de carbone qui s’explique probablement par une forte augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.

Cela pourrait avoir entraîné une acidification des océans et une montée des températures des eaux océaniques de 10 degrés ou plus, mettant fin à la majeure partie de la vie marine.

«Quel que soit l’événement responsable de cette vaste extinction, il a dû se produire rapidement pour déstabiliser la biosphère avant que la majorité de la vie végétale et animale ait eu le temps de s’adapter pour survivre», suppute Seth Burgess, du MIT.

La nouvelle estimation de la durée de cette extinction conforte la théorie d’éruptions volcaniques massives en Sibérie ayant déversé des substances chimiques volatiles dans l’atmosphère et les océans, dont du CO2.

Vu la brièveté de l’extinction, il est possible qu’une seule éruption catastrophique ait déclenché un effondrement presque instantané des éco-systèmes de la planète, selon les chercheurs.

La Terre a connu cinq extinctions. La dernière, il y a 65 millions d’années a tué 50% des espèces, dont les dinosaures. Elle a apparemment été provoquée par la chute d’un astéroïde.

http://www.lapresse.ca/

L’effet domino de l’extinction des espèces démontré scientifiquement


Il semble que ce soit clair que les espèces ont besoin des uns et des autres tout autant que leur environnent. Qui peut encore en douter ? Que ce soit la faune et la flore .. tout s’enchaine ..briser la chaine c’est de mettre en périls plusieurs espèces
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L’effet domino de l’extinction des espèces démontré scientifiquement

 

Une guêpe, plongée dans un pot de miel.

Une guêpe, plongée dans un pot de miel. AFP PHOTO DDP/MICHAEL URBAN GERMANY OUT

BIODIVERSITE – Des chercheurs ont montré que loin d’être en compétition, les prédateurs s’entraident…

 

C’était jusqu’à présent une intuition, c’est désormais une certitude. L’extinction des espèces animales serait un grand jeu de dominos, ont démontré des scientifiques britanniques de l’université d’Exeter. Selon leurs recherches, publiées dans le journalRoyal Society Biology letters, l’extinction d’un carnivore pourrait entraîner la mort de plusieurs autres prédateurs à cause des liens qu’ils peuvent avoir dans la chaîne alimentaire.

Pour aboutir à ces conclusions, les  chercheurs ont élevé deux espèces de guêpes et les deux types de pucerons dont elles se nourrissent respectivement. Dans un premier bocal, ils ont mis une seule espèce de guêpe : elle s’est éteinte au bout de quelques semaines. Dans un second bocal, ils ont mis les deux espèces et elles ont toutes deux prospéré. Pas de compétition donc mais bien plutôt une entraide utile: lorsqu’une seule espèce de guêpe est présente, les pucerons que ces guêpes ne mangent pas se sont multipliés, menaçant la survie de l’autre espèce de pucerons dont elles se nourrissent. Elles ont donc eu moins à manger que les guêpes qui se rendaient mutuellement service en régulant la quantité de proies de chacune.

Les scientifiques en ont conclu que les programmes de préservation d’une seule espèce, comme il en existe aussi bien pour les tigres que pour les baleines, avaient tout faux: ce sont des écosystèmes entiers qu’il faudrait préserver.

Audrey Chauvet

http://www.20minutes.fr/