Un juge américain fait rebrousser chemin à un avion transportant des migrantes expulsées


Je trouve encourageant que certains juges aux États-Unis ne se laisse pas piler sur les pieds par le gouvernement américains.
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Un juge américain fait rebrousser chemin à un avion transportant des migrantes expulsées

 

Un panneau signalétique montrant les douanes pour les passagers en immigration dans un aéroport.

Une femme et sa fille pensaient bien atterrir quelque part en Amérique centrale, jeudi, mais une décision in extremis d’un juge fait en sorte qu’elles sont toujours aux États-Unis. Photo : iStock

Un juge de Washington a ordonné jeudi qu’un avion renvoyant chez elles une mère et sa fille ayant demandé l’asile aux États-Unis rebrousse chemin, et a menacé le secrétaire américain à la Justice de le poursuivre pour outrage à magistrat, a indiqué une ONG.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Les deux migrantes avaient porté plainte pour contester leur expulsion vers un pays d’Amérique centrale, et une audience consacrée à leur requête s’est tenue jeudi, a expliqué l’ACLU, importante organisation de défense des droits civiques, qui a déposé la plainte en leur nom.

Selon l’ONG, le juge avait bloqué leur expulsion en attendant d’examiner l’affaire.

Mais « alors que nous étions devant la cour, nous avons appris que le gouvernement avait expulsé une cliente et son jeune enfant à peine quelques heures auparavant, mettant leurs vies en danger, a affirmé l’ACLU dans une série de tweets. Cela contredit l’engagement du gouvernement devant la cour selon lequel PERSONNE ne serait expulsé avant le lendemain, au plus tôt ».

« Le juge a ordonné au gouvernement de faire rebrousser chemin à l’avion et de ramener la mère demanderesse d’asile et son enfant aux États-Unis », a-t-elle ajouté. Et « il a dit que si le problème n’était pas résolu, il envisagerait des poursuites pour outrage à magistrat, visant pour commencer le secrétaire à la Justice » Jeff Sessions.

Cité par le Washington Post, le juge Emmet G. Sullivan a qualifié la décision du gouvernement de les expulser de « scandaleuse ».

Que quelqu’un qui cherche à obtenir justice aux États-Unis soit expulsé pendant que ses avocats plaident en sa faveur? […]. Je ne suis pas du tout content. C’est inacceptable. Le juge Emmet G. Sullivan

La mère et sa fille font partie d’un groupe de migrants « fuyant les violences conjugales et la brutalité des gangs » en Amérique centrale, ayant déposé plainte mardi avec l’aide de l’ACLU et du Center for Gender and Refugee Studies pour éviter l’expulsion.

https://ici.radio-canada.ca

Disqualifiée parce qu’elle a « l’air d’un garçon »


Expulsée parce que la jeune fille de 8 ans d’une finale d’un tournoi de soccer parce qu’ils trouvent qu’elle ressemble à un garçon. Pour se rendre à un tournoi, il a fallu bien qu’elles jouent plusieurs fois et n’a jamais eu de problème alors pourquoi maintenant
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Disqualifiée parce qu’elle a « l’air d’un garçon »

 

Mili Hernandez

Mili Hernandez Photo : La Presse canadienne/WOWT TV

La famille d’une joueuse de soccer de 8 ans affirme que son équipe a été disqualifiée d’un tournoi au Nebraska parce que les organisateurs croyaient qu’elle était un garçon.

Mili Hernandez, l’une des meilleures joueuses des Azzuri Cachorros d’Omaha, allait disputer la finale du tournoi de Springfield quand on lui a appris la nouvelle.

« Même si j’ai l’air d’un garçon, ça ne veut pas dire que j’en suis un, a-t-elle déclaré à une station de télé d’Omaha. Ils n’ont aucune raison d’expulser toute l’équipe. »

Son père, Gerardo Hernandez, prétend avoir montré la carte d’assurance de Mili aux organisateurs pour prouver qu’elle est bel et bien une fille.

« Ils n’ont même pas voulu la prendre. J’étais fâché, a poursuivi M. Hernandez. Je n’ai jamais eu ce problème auparavant. Elle joue depuis si longtemps dans différents tournois. Ce n’est pas une bonne façon de traiter les gens. »

Appui de taille

Après avoir eu vent de la mésaventure de Mili, les légendes du soccer américain Mia Hamm et Abby Wambach lui ont offert leur soutien sur Twitter. Hamm a invité la jeune fille à son académie de soccer.

Wambach lui a adressé un message dans lequel elle lui mentionne de ne jamais se laisser dire qu’elle n’est pas parfaite comme elle est.

 

Les organisateurs ont annoncé à la famille Hernandez qu’elle pouvait porter sa cause en appel auprès de l’association de soccer du Nebraska (NSS), ce que celle-ci a refusé de commenter.

Dans un communiqué publié lundi soir, la NSS a toutefois condamné la décision des organisateurs à l’endroit de Mili et de son équipe.

« Même si nous ne supervisions pas le tournoi de Springfield, peut-on lire dans le communiqué, nous reconnaissons que nos principales valeurs n’ont pas été respectées en fin de semaine passée et nous nous excusons auprès de cette jeune fille, de sa famille et de son équipe pour ce déplorable malentendu. »

Les Cachorros ont déposé une plainte de discrimination sexuelle et raciale auprès de la NSS.

http://ici.radio-canada.ca

Le mystérieux syndrome qui plonge des enfants réfugiés dans un état proche du coma


URSS et de l’ex Yougoslavie. Ce qui est encore plus bizarre, c’est que cette maladie n’existe qu’en Suède. Ce syndrome de résignation n’a qu’un seul traitement, c’est d’être accepté de rester dans le pays d’accueil où il se sentait en sécurité
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Le mystérieux syndrome qui plonge des enfants réfugiés dans un état proche du coma

 

© thinkstock.

L’Uppgivenhetssyndrom, ou syndrome de la résignation, n’existe apparemment qu’en Suède chez les jeunes réfugiés.

Le magazine du New Yorker consacre dans son prochain numéro un long article à Georgi, un jeune réfugié d’origine russe qui est arrivé en Suède avec sa famille à l’âge de cinq ans. Très apprécié dans son école, le garçon de 13 ans était parfaitement adapté à sa nouvelle vie suédoise quand il a appris en 2015 que le gouvernement avait rejeté la demande d’asile de sa famille: ils allaient être expulsés. Après avoir lu la lettre, le jeune garçon est allé se coucher dans son lit. Il a refusé de manger, de parler ou de sortir de sa chambre. Au bout d’une semaine, il avait déjà perdu cinq kilos. Inquiets, ses parents ont fait appel à Elisabeth Hultcrantz, un médecin qui s’occupe gratuitement des enfants réfugiés. Elle leur a conseillé d’emmener leur fils aux urgences de Falun, où les docteurs ont pu effectuer un diagnostic.

Perdu la volonté de vivre

Georgi était atteint de l’Uppgivenhetssyndrom, le syndrome de la résignation, une maladie qui n’existe apparemment qu’en Suède chez les réfugiés, lit-on sur le site de Slate.

« Les patients n’ont aucune maladie physique ou neurologique sous-jacente, mais ils semblent avoir perdu la volonté de vivre. » Le docteur Hultcrantz ajoute: « C’est comme une sorte de protection, ce coma dans lequel ils sont plongés. Ils ressemblent à Blanche Neige qui se retire du monde. »

Expulsions d’enfants malades

Au début des années 2000, cette mystérieuse condition a touché des centaines d’enfants comme Georgi en Suède.

Appelés les « apathiques », les jeunes patients, âgés de 8 à 15 ans, étaient décrits comme « totalement passifs, immobiles, sans tonus, effacés, muets, incapables de boire ou de manger, incontinents et pas réactifs aux stimuli extérieurs ou à la douleur. »

Presque tous ces enfants étaient originaires de l’ex-URSS et de l’ex-Yougoslavie. Selon des psychiatres de l’époque, le syndrome avait été causé par deux facteurs traumatiques: le stress dans le pays d’origine et la peur, après avoir vécu en Suède, de devoir y retourner. Malheureusement, beaucoup d’enfants ont été expulsés malgré leur état préoccupant. En 2005, suite à une pétition signée par 160.000 citoyens et la demande de plusieurs partis politiques, le gouvernement a permis aux familles des enfants apathiques de rester en Suède, un pays qui s’était toujours montré fier de sa politique d’asile généreuse jusqu’en 2015.

L’asile, le traitement le plus efficace

Après trois nuits à l’hôpital, Georgi est retourné chez lui mais sa santé ne s’est pas améliorée, malgré les appels de ses camarades de classe et les soins de sa famille. Dans un guide sur le syndrome de la résignation publié en 2013, un comité officiel de médecins explique que le traitement le plus efficace pour guérir les enfants apathiques est l’obtention de l’asile.

 « Si le garçon obtient la sécurité de pouvoir vivre dans son pays d’accueil, le pronostic est bon et il pourra aller mieux au bout d’un an. Mais s’il n’a aucun sentiment de sécurité, il ne se réveillera pas, peu importe le pays où il se trouve. »

Fin mai 2016, la lettre tant espérée est arrivée chez Georgi: sa famille a finalement obtenu le droit d’habiter en Suède. Deux semaines plus tard, le jeune homme ouvrait enfin les yeux. Allité pendant presque six mois, il a récupéré petit à petit ses capacités: il a pu s’alimenter, marcher et reparler à ses parents et son petit frère. Dans un entretien avec une journaliste, le garçon a expliqué que durant sa maladie, il se sentait comme « dans une boîte de verre aux murs fragiles, tout au fond de l’océan. » Il avait peur de briser le verre en bougeant ou en parlant. « L’eau aurait pu rentrer et me tuer », a confié Georgi. « Aujourd’hui, j’ai compris que ce verre n’avait jamais existé. »

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Le Saviez-Vous ► Utile, violent, désiré, repoussé… Depuis le Moyen Âge, l’étranger n’est jamais tranquille


Les migrants, les réfugiés font souvent la une, certains les accueillent les bras ouverts alors que d’autres veulent les chasser à cause de leur différence, de ce qu’il peut représenter : la peur. Ce n’est pas une nouveauté. En fait, cela date depuis des siècles voir des millénaires, ils sont la solution, la cause, et la peur. Pourtant, si nous faisions une recherche ADN, il a de fortes chances qu’un de nos ancêtres faisaient partie des migrants qui ont été expulsés, haït et tué pour avoir été différent
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Utile, violent, désiré, repoussé… Depuis le Moyen Âge, l’étranger n’est jamais tranquille

 

Juifs brûlés vifs, accusés de profanation d'hosties à Deggendorf  (Bavière) en 1338, gravure sur bois issue de la Chronique de Nuremberg (1493) | Ctruongngoc via Flickr CC License by

Juifs brûlés vifs, accusés de profanation d’hosties à Deggendorf (Bavière) en 1338, gravure sur bois issue de la Chronique de Nuremberg (1493) | Ctruongngoc via Flickr CC License by

Catherine Kikuchi

Examiner le statut des étrangers au Moyen-Âge permet de remettre en perspective nos inquiétudes d’aujourd’hui.

Les étrangers n’ont pas fini d’enflammer nos débats. Sont-ils bons, sont-ils mauvais? Sont-ils bénéfiques, sont-ils à craindre? Faut-il les expulser à la fin, tel des parasites, ou les accepter comme porteurs de renouveau? À travers une –pas si– subtile rhétorique, certains hommes et femmes politiques cherchent à nous faire croire que ce thème est récent, que le problème se pose à présent comme jamais il ne s’est posé auparavant. Ce serait un problème issu de la modernité et de la «mondialisation», repoussoir ultime s’il en est.

S’il est clair que la crise des migrants pose le problème sur le devant de la scène avec une ampleur inédite, le débat sur la place des étrangers est en réalité très ancien. Les gouvernements ont toujours oscillé entre l’expulsion pure et simple et une politique visant clairement à attirer à eux autant d’étrangers que possible, parfois à travers ce que l’on appellerait aujourd’hui une «immigration choisie». L’époque contemporaine ne fait que reproduire de vieux schémas; le Moyen Âge n’a pas non plus la palme de l’originalité en la matière. Il faut seulement se rappeler que l’étranger au Moyen Âge, c’est aussi celui qui est différent, celui qui est d’une autre religion, celui qui parle une autre langue. Les étrangers sont omniprésents, et pourtant ils inquiètent, car ils sont autres…

Expulsions du XIVe siècle

Le XIVe siècle est révélateur de ces contrastes. Le début du siècle penchait déjà vers un rejet des étrangers et des minorités. Philippe le Bel, en France, avait initié une politique d’expulsion des Juifs: en 1292 puis à nouveau en 1306, les biens juifs sont confisqués, eux-mêmes sont boutés hors du Royaume de France; ils sont rappelés en 1315, mais pour être mieux expulsés ensuite en 1322. Les «Lombards», c’est à dire les marchands italiens présents en France, furent également touchés. Ils étaient riches, ils étaient étrangers: ils étaient donc suspects, et cette suspicion a pu se concrétiser à travers les mesures coercitives d’un pouvoir royal en quête d’affirmation.

En 1347 frappe un événement inattendu, qui bouleverse la société médiévale en son cœur: la Grande Peste. Les étrangers, les mauvais chrétiens ou les hérétiques, ces étrangers de l’intérieur, sont accusés d’attirer sur la communauté la colère divine. Les Juifs, en particulier, ont été victimes de ce déchaînement de peur et de violence; les émeutes, les massacres et les bûchers les ont touchés en priorité. Mais aucun étranger n’était bienvenu: on ne les connaissait pas, ils pouvaient donc être responsables de la malédiction qui s’abattait sur la communauté. La circulation des hommes véhiculait la pestilence qui se propageait dans toute l’Europe et le monde méditerranéen; l’étranger était donc par défaut celui qui apportait le malheur.

Renouveau par les étrangers

Cependant, c’est bien par les étrangers que le renouveau arriva. À cause de la peste, certaines régions perdent jusqu’aux deux-tiers de leur population. Les plus fortes années de l’épidémie créent un vide démographique qui mettra longtemps à se résorber. Au sortir de la crise, les villes, moteurs de l’économie de la fin du Moyen Âge, connaissent un manque criant de main-d’œuvre. En Italie, en particulier, où les centres tels que Florence ou Gênes ont été durement touchés, les gouvernements mettent tout en place pour combler le vide qui s’est installé. Il s’agit d’attirer des artisans qualifiés, permettant de dynamiser les secteurs productifs par l’apprentissage et l’apport de nouvelles compétences, mais pas seulement. Les dirigeants ne font pas de l’«immigration choisie»: la situation est telle qu’ils ne sont pas toujours regardants sur les compétences des nouveaux arrivants. Il s’agit d’attirer des bras, voilà tout. À Florence, les pouvoirs publics décident d’exempter de taxes tous les étrangers désireux de s’installer dans la ville pendant plusieurs années. Beaucoup d’Allemands viendront travailler ainsi dans les métiers de la laine en Toscane.

Une fois installés en ville, une fois leurs capacités productrices utilisées pour relancer l’économie, les étrangers seront à nouveau stigmatisés: au XVe siècle, on retrouve dans la littérature italienne la figure de l’Allemand séduisant de jeunes vierges italiennes, voire les enlevant ou les violant à la barbe de leurs parents qui crient vengeance. À Venise, où les Allemands sont présents dans la cordonnerie, le textile, la boulangerie, et où d’autres Italiens comme les Lucquois ont investi l’industrie de la soie, c’est leur violence que l’on dénonce. À un moment où la reprise économique est achevée, où le dynamisme est moindre, la présence étrangère en ville redevient un poids et un repoussoir.

Étranger utile, étranger violent, étranger désiré, étranger repoussé… À travers les oscillations des politiques des États et les stigmatisations, voire les flambées de violence, dont les étrangers sont victimes, il est possible de mieux comprendre les crises et les inquiétudes de ces sociétés médiévales. Mais il est également possible de remettre en perspective nos inquiétudes d’aujourd’hui, en se rappelant non seulement que nous sommes les héritiers de ces étrangers ballottés entre pays et régions, mais également que le regard que nous portons sur les étrangers n’est que le reflet de notre peur face à l’avenir.

http://www.slate.fr/

États-Unis : Une fillette expulsée d’un restaurant en raison des cicatrices sur son visage


En public, j’essaie de rester calme, même si parfois cela se sent que je ne suis pas contente, mais un cas comme cela, j’aurais explosé, je n’aurais pas été capable de me taire !!! Assez pour que les gens prennent conscience de cette méchanceté d’un employé pour que les clients se sentent comme un devoir de sortir du restaurant pour contester. Car je doute que ce soit à cause des clients, bien sûr, les gens risque de dévisager cet enfant, mais pas au point de demander de l’expulsion
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États-Unis

Une fillette expulsée d’un restaurant en raison des cicatrices sur son visage

 

JACKSON, Mississippi – Les habitants de Jackson, au Mississippi, font pression sur un restaurant PFK de la ville après qu’une fillette eut été invitée à quitter les lieux, car des cicatrices sur son visage «dérangeaient les autres clients».

La grand-mère de la jeune Victoria Wilcher, Kelly Mullins, a raconté à la chaîne de télévision américaine WAPT qu’elles ont reçu cette demande alors que la famille était en train de commander son repas dans ce restaurant la semaine dernière.

«Ils nous ont juste dit qu’ils devaient nous demander de quitter parce le visage de la petite dérangeait les autres clients. Victoria a très bien compris ce qui se passait», a expliqué Mme Mullins.

Victoria a été grièvement blessée par un pitbull en avril dernier, subissant des blessures à la mâchoire, au nez et pommettes, ainsi qu’à son œil droit.

Selon ses proches, la petite fille a perdu l’usage de son œil. Elle a subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique afin de reconstruire son visage.

«Le côté droit de son visage est paralysé. Elle a eu de nombreuses opérations et ne se regarde même plus dans le miroir maintenant. Lorsque nous sommes arrivés au restaurant, elle ne voulait même pas sortir de la voiture. Elle a trois ans et elle a honte de l’allure qu’elle a. Elle est gênée et je déteste cela parce qu’elle ne devrait pas. Ce n’est pas de sa faute», a ajouté la grand-maman.

La fillette a reçu beaucoup de soutien sur la page Facebook «Victoria’s Victories» créée après son accident.

PFK a d’ailleurs tenu à présenter ses excuses à la famille sur cette page jeudi dernier.

«Veuillez accepter nos excuses les plus sincères. Nous enquêtons en ce moment même sur cet incident. Si vous avez d’autres détails sur cet évènement, contactez-nous par courriel. Nous ne tolérons aucun comportement irrespectueux de ce genre de la part de nos employés. Dès que nous aurons plus de détails, nous enquêterons et prendrons les décisions qui s’imposent. Nous ne souhaitons rien d’autre que le meilleur à Victoria pour sa convalescence.»

http://www.journaldequebec.com

Le Saviez-Vous ► Un locataire expulsé contre 17 millions de dollars


 

Des fois, cela vaut la peine de refuser de céder sa place, mais pas toujours évident du aux pressions des grandes entreprises
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Un  locataire expulsé contre 17 millions de dollars

15 Central Park West, à New York. / Crédits : Google maps/ Street view

17 millions de dollars : c’est la somme hallucinante que le New-Yorkais Herbert Sukenik a reçue pour quitter l’appartement qu’il occupait au sommet de l’Hôtel Mayflower, détruit en 2004.

Qui des promoteurs ou du locataire aura eu le dernier mot ? Après avoir lutté un long moment pour inciter des locataires à quitter leurs appartements délabrés duMayflower Hotel, à New York, les frères Zeckendorf ont finalement eu gain de cause.

Pourtant, si le départ a dû être difficile après tant d’années passées dans leurs appartements à loyers modérés, les locataires ont eux aussi tiré leur épingle du jeu, comme le rapporte Sky News. Et en particulier Herbert Sukenik, âgé de 73 ans à l’époque de la vente (décédé depuis), qui a reçu l’impressionnante somme de 17 millions de dollars pour quitter les lieux, auxquels s’ajoutent les deux millions d’euros de sa maison de remplacement.

« Célibataire, aigri, solitaire, déconnecté de la société »

Car l’affaire n’a pas été simple.

« Le profil de Herbert Sukenik a été un cauchemar. Extrêmement intelligent, titulaire d’un doctorat, célibataire, aigri, solitaire, déconnecté de la société et trop intelligent pour son propre bien, il n’était pas un homme pauvre, il avait des moyens indépendants », raconte Will Zeckendorf dans le livre House Of Outrageous Fortune, de Michael Gross, qui revient sur l’histoire de cet hôtel, fermé et démoli en 2004 et devenu par la suite le 15 Central Park West.

Les autres résidents également appelés à quitter les lieux ont été moins coriaces. L’un d’entre eux, Arthur MacArthur IV, fils du général Douglas MacArthur, n’a touché « que » 650.000 dollars, bien loin des 17 millions de Herbert Sukenik. Une somme qui lui aura permis de finir ses jours tranquillement, avant de mourir à l’âge de 80 ans dans sa nouvelle demeure.

http://lci.tf1.fr/

Aînés expulsés Difficultés financières en cause


Je comprend le principe mais pas l’action d’obliger des personnes âgées a quitter les lieux en 24 heures.  C’est personnes pensaient probablement finir leur jours dans cet maison d’hébergement. Imaginez le stress, l’inquiétude qu’ils ont du éprouvé. Les acheteurs potentiels auront probablement ce bâtiment a bas prix ..c’est pitoyable a cause de la saisie
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Faillite d’une résidence pour personnes âgées 24 heures pour quitter les lieux

 

 

Imaginez devoir quitter votre résidence en moins de 24 heures.

C’est ce qu’ont vécu jeudi une vingtaine d’occupants d’une résidence pour personnes âgées de Beauceville.

Certains ont su mercredi soir que la Villa de Léry fermait ses portes, d’autres, seulement jeudi matin. Tout le monde a dû plier bagage en catastrophe.

Villa de Léry

La Villa de Léry, résidence pour personnes âgées (Photo: TVA Nouvelles)

Claudette Boulet a aidé sa soeur de 78 ans et son frère de 68 ans à quitter l’endroit.

«Elle a dit : « Tout ce que vous avez à faire, c’est de sortir vos affaires parce que la porte va être barrée ». Je lui ai demandé si c’était vrai et elle a dit : « Croyez ce que vous voudrez, la porte va être barrée ». C’est sauvage. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que c’est.»

«Tout le monde pleurait, quasiment. Où est-ce qu’on va aller ? Qu’est-ce qu’on va faire ?»

En proie à des difficultés financières, la propriétaire des lieux a dû se résoudre à fermer boutique et à remettre ses clés à ses créanciers.

Les sept employés de la résidence n’ont pas reçu leur dernier chèque de paie. Et, jeudi, pendant que les proches aidaient les 21 résidents à déménager, le huissier s’affairait à remplacer les serrures.

déménagement accéléré

(Photo: TVA Nouvelles)

Appelés à la rescousse, les gens du CSSS de Beauceville a dû faire vite.

«On a décidé de relocaliser les gens parce qu’il y avait de la place dans les autres centres d’hébergement privés. Ça fait qu’on a mis un intervenant par client. On a averti les familles et ça s,est fait en 24 heures», explique Jean-Luc Parenteau.

Impossible de joindre la propriétaire pour qu’elle donne sa version des faits.

L’Association québécoise de défense des droits des retraités qualifie sa façon de faire de cavalière.

 

 

Difficultés financières en cause

 

Difficultés financières en cause

Crédit photo : Agence QMI

Un avis de 24 heures avait été donné aux résidents de la Villa de Léry de Beauceville.

 

Par Louis-Antoine Lemire | Agence QMI

La propriétaire de la Villa de Léry de Beauceville, fermée à moins de 24 heures d’avis plus tôt cette semaine, explique que la décision de Revenu Québec de fermer brusquement le compte de l’entreprise a causé la perte de celle-ci.

Le gouvernement a en effet décidé de geler le compte de l’entreprise de Karine Gagné, aux prises avec des difficultés financières depuis quelques années, ce qui fait en sorte que les employés ne pouvaient pas être rémunérés, a précisé la dame.

Depuis quelques années, l’entreprise avait de la difficulté à joindre les deux bouts. La semaine dernière, les chèques devaient passer dans le compte de la compagnie, mais le compte avait été saisi par Revenu Québec.

Aucune transaction ne pouvait donc être effectuée avec ce compte.

Malgré le fait que les employés de Revenu Québec avaient envoyé un avis à Mme Gagné le 15 juillet, cette dernière ne pensait jamais que le compte allait être fermé aussi brusquement, a-t-elle expliqué en entrevue.

(Photo Agence QMI)

Faux espoir

 

De plus, la dame avait bon espoir, car un acheteur potentiel s’était manifesté.

«Je prends une partie du blâme. J’ai peut-être voulu persévérer un peu trop longtemps. Je me sens coupable a dit la dame au Journal de Québec. Ce n’est pas comme ça que je voulais que cette histoire se termine», a mentionné Karine Gagné.

Cette dernière croyait mordicus être en mesure de s’en sortir, considérant qu’un acheteur potentiel avait mentionné son intérêt. C’est pour cette raison qu’elle n’avait pas demandé d’aide.

«Ce n’est pas d’hier que la compagnie éprouve des difficultés financières. Ça fait longtemps que l’entreprise est à vendre. Considérant que nous avions un acheteur potentiel, l’institution financière nous a dit de continuer, car si on trouvait un acheteur, elle pourrait prêter de l’argent à ce dernier».

Sortie trop hâtive

 

«Nous n’avons même pas eu 24 heures pour sortir 21 personnes. Si le gouvernement nous avait donné trois semaines, nous aurions pu relocaliser les personnes âgées sans problème et payer nos employés, avec le revenu de nos résidants. Jamais nous n’aurions procédé de cette façon avec une clientèle si fragile», a expliqué son conjoint, Marco Poulin, venu l’épauler dans cette saga.

Certaines personnes ont souligné que Mme Gagné se cachait dans la journée de jeudi. Toutefois, cette dernière a expliqué qu’elle ne voulait se présenter sur les lieux, considérant que les familles étaient sur place et ces derniers ne connaissaient pas le motif exact de cette fermeture.

http://tvanouvelles.ca