Le Saviez-Vous ► Mots de l’année, maux de la planète


Les Anglais ont pour habitude de dévoiler les mots qui ont fait l’année. 2019 n’a pas échappé à cette tradition. Avec Greta Thumberg, beaucoup de mots en rapport des changements climatiques se sont rajouté au vocabulaire anglophone, mais aussi francophone. Il a resté un peu de place pour le non genré. Quand ce sera le tour au francophone, on peu penser que les mots seront peut-être similaire
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Mots de l’année, maux de la planète


PHOTO SAEED KHAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

L’« urgence climatique » est le terme de l’année, selon le dictionnaire britannique Oxford.

Comme le veut la tradition dans le monde anglo-saxon, les grands dictionnaires ont désigné ces derniers jours les « mots de l’année » qui ont caractérisé 2019. Petit survol du vocabulaire qui en dit long sur notre époque.

JUDITH LACHAPELLE
LA PRESSE

« Climate emergency »

Si Greta Thunberg s’est retrouvée « personnalité de l’année » du magazine Time, les mots qu’elle emploie pour décrire ses actions trouvent aussi un fort écho dans le discours public. Le dictionnaire britannique Oxford a désigné « l’urgence climatique » comme mot de l’année. L’augmentation spectaculaire de l’usage de cette expression dénote un « changement majeur dans le choix des mots » qui marque une volonté de revoir la façon de parler de ces enjeux. L’institution donne en exemple la décision du journal britannique The Guardian d’employer désormais les mots « urgence climatique » ou « crise climatique » pour décrire les « changements climatiques », une décision qui a ensuite été reprise par de nombreux autres médias cette année.

« Climate strike »

Dans le même esprit, le dictionnaire Collins a choisi « climate strike » (« grève pour le climat ») comme marqueur de 2019. Repérée pour la première fois en 2015, l’expression « grève pour le climat » a connu un essor mondial cette année dans la foulée du mouvement lancé en solo par Greta Thunberg en Suède, à l’automne 2018. Parmi les autres mots à saveur climatique retenus sur la liste des mots de l’année, Oxford avait aussi noté « climate denial » (déni climatique, porté par les climatosceptiques), « eco-anxiety » (l’anxiété générée par la crise climatique), « ecocide » (la destruction délibérée de l’environnement) et « flight shame » (la honte, la réticence à utiliser l’avion dans ses déplacements en raison de la pollution). Collins a noté de son côté la popularité montante de l’expression « rewilding », qu’on pourrait traduire par « renaturer », soit l’action de ramener un espace à l’état naturel, notamment en y réintroduisant des espèces animales disparues.

PHOTO THIERRY ZOCCOLAN, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’« Upcycling » est « l’action de créer un nouvel objet à partir d’un matériau vieux, usagé, ou bon pour la poubelle. »

« Upcycling »

Mais tout n’est pas qu’urgence et revendications quand il s’agit de sauver la planète. Le dictionnaire britannique Cambridge note pour sa part que les recherches en ligne ont doublé en 2019 pour trouver la définition de « upcycling ». Qu’est-ce que le « upcycling » ? Ce n’est pas que du simple « recyclage ».

C’est « l’action de créer un nouvel objet à partir d’un matériau vieux, usagé, ou bon pour la poubelle », de sorte que le nouvel objet ait une plus grande valeur que l’original.

Mais c’est aussi, indique Cambridge, un geste environnementaliste « positif ».

« Arrêter la progression des changements climatiques, sans parler de les renverser, peut sembler parfois impossible. L’upcycling est une action concrète qu’un individu peut accomplir pour faire une différence », a déclaré cette semaine la porte-parole de Cambridge, Wendalyn Nichols.

« Existential »

Voilà une proposition pour le moins philosophique :

« Existential », choisi par Dictionary.com (le même éditeur que les dictionnaires thématiques Thesaurus), « englobe ce sentiment de s’accrocher à la survie — au sens littéral et figuratif — de notre planète, nos proches, notre mode de vie ».

En 2019, le mot s’est exprimé autant à travers la « crise existentielle » de la fourchette-jouet Forky dans le dernier épisode d’Histoire de jouets 4, que dans la gravité « existentielle » des enjeux de la planète, du réchauffement climatique à la violence par les armes à feu et l’état de la démocratie. « Existential », conclut Dictionary.com, « nous pousse à nous poser de grandes questions sur ce que nous sommes et sur notre façon de réagir face à nos défis ».

PHOTO KARSTEN MORAN, THE NEW YORK TIMES

Le mot « They » peut maintenant être utilisé au singulier comme « he » (il) ou « she » (elle) pour désigner des personnes qui ne s’identifient ni au genre masculin ni au genre féminin.

« They »

En rupture avec les propositions écolos de ses concurrents, le dictionnaire Merriam-Webster a choisi un simple pronom. Mais si « they » est habituellement utilisé à la troisième personne du pluriel (« ils » ou « elles »), il peut maintenant être utilisé au singulier comme « he » (il) ou « she » (elle) pour désigner des personnes qui ne s’identifient ni au genre masculin ni au genre féminin. Shana Poplack, détentrice de la Chaire de Recherche du Canada en linguistique à l’Université d’Ottawa, rappelle que l’American Dialect Society avait déjà désigné « they » comme mot de l’année en 2015. Sa nomination par un dictionnaire grand public cette année témoigne de « l’intérêt accru » de cet usage dans la population. Comment utiliser « they » au singulier ? L’accord du verbe reste le même qu’au pluriel. Par exemple, en disant : « Tonight, I’m going out with Joe. They are very happy », le « they » réfère à une seule personne, Joe.

« On utilise le contexte pour désambiguïser », dit Mme Poplack.

Un peu comme avec le « vous » en français, qui peut être employé pour s’adresser à une seule personne (vouvoiement) ou à un groupe de personnes. En français, si l’usage de pronoms neutres comme « iel » est très peu courant, les universités sont nombreuses à avoir adopté des politiques d’écriture inclusives et non genrées ces dernières années.

Chaos ou patriotisme, les sinogrammes de l’année

Il y a indéniablement quelque chose de politique dans la désignation du mot de l’année, et cette tendance est particulièrement marquée dans les caractères chinois

(sinogrammes).

IMAGE TIRÉE DE L’INTERNET

Sinogramme signifiant « chaos »

Ainsi, Taïwan a choisi comme sinogramme de l’année celui qui signifie « chaos » — et qui a devancé « mensonges », « inquiétude » et « anxiété ». Le cinéaste taïwanais Ang Lee, qui avait proposé ce sinogramme au vote, a déclaré le 6 décembre qu’il espérait qu’un jour « on puisse arriver à désigner le caractère “harmonie” » comme sinogramme de l’année.

Pendant ce temps, en Chine continentale, les caractères candidats au sinogramme de l’année ont été dévoilés cette semaine par les autorités. Les choix proposés sont résolument plus optimistes : entraide entre les citoyens, stabilité du pays, patriotisme, mais aussi les sinogrammes qui désignent les technologies 5G (développée notamment par le géant de la téléphonie Huawei) et blockchain (à l’origine de l’essor des cryptomonnaies). Le résultat sera connu le 20 décembre.

https://www.lapresse.ca/

Cette Mona Lisa animée est générée par une intelligence artificielle. Et c’est plutôt perturbant !


Personnellement, je ne vois pas l’intérêt du moins pour le moment. Mona Lisa, Albert Einstein et autres, pourquoi ? Publicité ? Je crains que cela ne ferait qu’augmenter les deepfakes comme on a vu avec l’ancien président Barack Obama avec un faux discours.
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Cette Mona Lisa animée est générée par une intelligence artificielle. Et c’est plutôt perturbant !

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Un nouveau type d’intelligence artificielle peut générer un portrait animé à partir d’une seule image source. | Egor Zakharov

Jonathan Paiano

Depuis la publication sur YouTube d’une vidéo présentant une nouvelle intelligence artificielle capable de simuler et de prédire l’apparence d’un visage à partir d’une seule (ou plusieurs) image(s) source(s), l’exemple d’une Mona Lisa dont le visage et la tête sont entièrement animés par le système a rapidement fait le tour du web.

C’est sur l’exemple du joli sourire célèbre et quelque peu mystérieux de la peinture Mona Lisa que ce travail de recherche, effectué sous la supervision d’Egor Zakharov, ingénieur à l’Institut des sciences et de la technologie de Skolkovo et au Samsung AI Center (tous deux situés à Moscou, en Russie), s’est principalement fait connaître ces derniers jours.

Aujourd’hui, une nouvelle gamme d’expressions viennent se greffer à ce visage que vous connaissez toutes et tous, grâce à l’intelligence artificielle.

Dans la publication YouTube originale (publiée le 21 mai), trois clips vidéo montrent des exemples (perturbants) de Mona Lisa bougeant les lèvres et tournant la tête dans plusieurs directions. Elle a été créée par un réseau de neurones convolutionnels : un type d’IA qui traite des informations de la même manière que le cerveau humain, ici dans le but d’analyser et traiter des images.

Zakharov et ses collègues ont mis au point l’algorithme pour comprendre les formes générales des traits des visages humains et leurs comportements les uns par rapport aux autres, puis pour appliquer ces informations à des images fixes. Cela leur a permis d’obtenir une série de séquences vidéos réalistes montrant de nouvelles expressions faciales générées à partir d’une seule image.

Dans le cas des vidéos montrant Mona Lisa, l’IA a “appris” le mouvement du visage à partir de jeux de données de trois sujets humains, produisant trois animations très différentes. Alors que chacun des trois extraits d’apprentissage était encore reconnaissable en tant que Mona Lisa, Zakharov a donné des “personnalités” distinctes aux portraits vivants, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

mona lisa animee creee par IA

Crédits : Egor Zakharov

L’équipe de recherche a également créé des animations à partir de photos d’icônes culturelles du XXe siècle, telles qu’Albert Einstein, Marilyn Monroe et Salvador Dali. Les résultats de l’étude ont été publiés la semaine dernière sur le serveur de préimpression arXiv, dans l’attente d’une évaluation par les pairs.

De plus, selon l’étude, ce système de “vision humaine” est très efficace pour identifier des erreurs, même mineures, dans des visages ou têtes humaines modélisées en 3D. Voir quelque chose ayant l’air humain, sans pour autant vraiment l’être, déclenche une sensation de malaise profond connue sous le nom “d’effet de vallée dérangeante“.

Comme vous pouvez bien vous en douter, produire des vidéos originales comme celles-ci, connues sous le nom de deepfakes, n’est pas une chose facile. Les têtes humaines étant géométriquement complexes et hautement dynamiques.

Les modèles 3D générés comportent “des dizaines de millions de paramètres”, ont écrit les auteurs de l’étude.

source et visages generees ia

Des visages familiers de célébrités prennent des expressions entièrement générées par ordinateur. Crédits : E. Zakharov et al.

L’intelligence artificielle a déjà démontré qu’il était possible de produire des deepfakes convaincants, mais elle nécessitait de multiples angles du sujet souhaité. Dans le cadre de cette nouvelle étude, les ingénieurs ont introduit l’intelligence artificielle dans un très grand ensemble de données de vidéos de référence montrant des visages humains en action. Ainsi, elle a pu apprendre d’elle-même, en créant sa propre interprétation de ce qu’est un visage humain et son comportement en mouvement.

Ensuite, ils ont formé l’IA à utiliser les expressions de référence pour cartographier le mouvement des entités de l’image source. Cela a permis au système de créer une simulation cohérente même si elle ne disposait que d’une seule image de base.

Et ce n’est pas tout : les chercheurs expliquent également que dans le cadre d’une session d’étude distincte impliquant l’utilisation de 32 images sources au lieu d’une seule, les simulations obtenues frôlaient la perfection.

Une technologie qui fait presque peur dites-vous ? On vous comprend. En effet, imaginez-vous que quiconque en possession d’une telle IA ainsi que de quelques photos de vous (et cela est très facile avec les réseaux sociaux), pourrait générer des séquences animées ultra-réalistes avec votre propre visage. Étant donné que les algorithmes d’imitation de la voix ne sont pas nouveaux, un mélange des deux technologies promettrait de produire des exemples (d’usurpation d’identité ?) sans égal, et avec une facilité déconcertante.

Sources : arXiv, YouTube (Egor Zakharov)

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on vieux comme Mathusalem ?


Je crois que c’est une de ces expressions qui va sûrement disparaître avec les nouvelles générations. Pour ceux qui connait cette expression elle a une origine biblique, comme bien des expressions d’ailleurs. Elle est liée à l’âge très honorable d’un personnage de la Genèse.
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Pourquoi dit-on vieux comme Mathusalem ?


Nous connaissons tous l’expression « vieux comme Mathusalem ». Elle renvoie à l’ancienneté lointaine d’une chose, et à son caractère vieillot. Cependant, qu’est-ce qui a bien pu amener à utiliser cette expression si employée dans la langue française ? Beaucoup utilisent cette expression, mais ne savent pas d’où elle vient.

Découvrez donc cela ici !

Si vous n’avez pas encore lu la Bible, il va falloir vous y pencher, afin de comprendre dans les détails cette expression. En réalité, dans les temps bibliques, l’âge d’un homme était mesuré en centaine d’années. Et oui ! Depuis le Dieu a donné vie à l’Homme, il lui a insufflé son souffle. Ainsi, il n’était pas étonnant qu’un homme puisse vivre près d’un millénaire, avant de devoir s’éteindre à jamais.

Mathusalem, dans le livre de la Genèse, était le grand père de Noé. Contrairement à nous, dont on estime la jeunesse entre 20 et 35 ans, Mathusalem eu son premier né lors de sa jeunesse, mais c’était lorsqu’il avait 187 ans. Après la naissance de son premier né, il vécut encore pendant 782 ans avant de passer de vie à trépas. Au total, il vécut 979 ans sur terre. Vous voyez donc comment il est vieux !

https://www.pourquois.com/

Se forcer à sourire rend-il plus heureux ?


Cet article me fait penser à ma mère. Elle travaillait au public et affichait toujours le sourire, même dans des périodes difficiles pour elle. Le sourire rend t’il heureux ? Dans une certaine mesure oui.
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Se forcer à sourire rend-il plus heureux ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Le lien entre expression faciale et état d’esprit fait débat dans le milieu de la psychologie. Pourtant aujourd’hui, deux études distinctes semblent vouloir le confirmer. Afficher un sourire permettrait donc de vivre plus heureux ? Pas toujours….

Depuis notre plus jeune âge, nous apprenons à identifier les expressions sur les visages de ceux qui nous entourent afin d’en savoir un peu plus sur ce qu’ils ressentent. Car lorsque quelqu’un est heureux, il sourit naturellement. Mais l’inverse est-il vrai ? Nos expressions faciales peuvent-elles influer sur nos émotions ? C’est la question que se sont posée des chercheurs.

Rappelons qu’en 1988, une expérience — devenue depuis célèbre — avait montré que le fait de sourire avait une influence certaine sur notre humeur. Mais en 2016, pas moins de 17 équipes ont cherché à reproduire ces résultats. Sans succès.

Alors une équipe de l’université du Texas et de l’université du Tennessee (États-Unis) a compilé, dans une méta-analyse, près de 50 ans de données — soit 138 études sur plus de 11.000 participants dans le monde entier — pour éclairer les liens entre notre corps et nos ressentis. Leur conclusion : il existe bien une sorte de rétroaction faciale. En d’autres mots, sourire nous rend un peu plus heureux. Mais prendre une mine renfrognée fait également ressortir notre colère.

Des chercheurs ont relié le fait d’être contraint à montrer un visage souriant à ses clients — même lorsque l’on se sent d’humeur maussade — et un penchant pour une consommation excessive d’alcool. © JesseMcFly, Pixabay License

Des chercheurs ont relié le fait d’être contraint à montrer un visage souriant à ses clients — même lorsque l’on se sent d’humeur maussade — et un penchant pour une consommation excessive d’alcool. © JesseMcFly, Pixabay License

    Attention aux sourires forcés

    Une conclusion qu’il est toutefois bon de tempérer. Car les effets observés par les chercheurs restent faibles. Et une autre étude, menée celle-là par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis) pointe du doigt un effet délétère du sourire forcé.

    Dans la restauration, par exemple, les employés sont parfois contraints de sourire face à leurs clients. Affichant ainsi un semblant d’émotion positive que les chercheurs ont relié à une consommation excessive d’alcool en fin de journée. Un peu comme si, en dissimulant leurs émotions négatives dans la journée, ces employés avaient atteint les limites de leurs capacités de maîtrise de soi et se trouvaient, le soir venu, incapables de trouver la force de résister à la tentation de l’alcool.

    Sourire à longueur de journée peut être fatigant.

    « Sourire dans le cadre du travail peut sembler très positif, mais le faire de manière plus ou moins contrainte, tout au long d’une journée, peut se révéler fatigant », explique Alicia Grandey, psychologue.

    D’autant plus lorsque l’on parle de personnes jeunes et inexpérimentées et qui occupent des emplois peu gratifiants. Les infirmières, en revanche, sont de celles qui peuvent forcer leur sourire sans avoir trop à en souffrir car elles créent ainsi du lien avec leur patient.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Depuis longtemps, les psychologues se demandent s’il existe une sorte de rétroaction faciale, si le fait de sourire peut nous rendre heureux.

  • Une méta-analyse aujourd’hui l’affirme, mais dans des proportions qui semblent rester mesurées.

  • Alors que dans le même temps, une autre étude fait le lien entre les sourires forcés au travail et une consommation excessive d’alcool.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on “vieux comme Hérode”


Vieux Hérode, une expression que je l’emploie parfois surtout sur des blagues plates ou douteuses qu’on entend depuis des années. Pourquoi Hérode, est qu’il a vécu, il y a plus de 2 milles ans ? Ou bien que le nom plusieurs rois avaient le nom Hérode et on régner pendant plus d’un siècle et demi ? Ou le territoire occupé la famille ?
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Pourquoi dit-on “vieux comme Hérode”

 

Illustration.

par Olivier

Cette expression fait référence au roi Hérode Ier dit “Le Grand”, roi de la Judée du Ier siècle avant Jésus-Christ. Ce roi vécut jusqu’à l’âge de 69 ans, ce qui est âgé pour l’époque. La Judée connut son apogée avec lui.

Hérode fut placé par les Romains sur le trône de Jérusalem. Son nom est associé aussi à la cruauté. C’est ainsi que lorsqu’il fut Roi de Judée, les grands prêtres et scribes avaient annoncé la naissance du “Roi des Juifs” à Bethléem. Hérode crut alors à l’arrivée d’un potentiel rival. C’est ainsi qu’après avoir échoué à le trouver, il ordonna la mise à mort de tous les enfants mâles de la bourgade âgés de moins de 2 ans. (Dans l’Évangile selon Matthieu).

Il existe plusieurs théories qui justifient l’apparition de l’expression “vieux comme Hérode”. Tout d’abord, Hérode Ier régna jusqu’à l’âge de 69 ans, ce qui était très âgé pour l’époque. Il s’agit d’une époque où l’espérance de vie était aux alentours de 50 ans.

Enfin, on note aussi que l’expression “vieux comme Hérode” renvoie à la dynastie des rois nommés Hérode qui compta 6 rois : les règnes des rois nommés Hérode durèrent 166 ans : de 73 avant Jésus-Christ jusqu’en 93 de notre ère.

À la mort du roi Hérode Ier, son territoire fut partagé entre ses trois fils. Du coup, l’on évoquait la grandeur de la Judée “comme au temps d’Hérode” et l’expression est devenue “vieux comme Hérode” par la suite.

Pour certains, cette expression tient ses origines dans une déformation de “Hérode” en “Rhodes” : cela ferait référence à la ville de Rhodes, en Grèce qui remonterait à 400 avant Jésus-Christ.

https://lesavaistu.fr/

L’étudiant qui a volé la vedette à Donald Trump


Ce n’est pas Donald Trump qui m’a attiré dans cet article, mais ce jeune étudiant pour 3 chose : Que c’est un évènement cocasse, que ce ne sont pas juste des supporters de Trump qui sont derrière lui et enfin, c’est que la ressemblance avec mon plus jeune fils est vraiment étonnante. Et lui, il serait assez bonasse pour faire des expressions par exprès
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L’étudiant qui a volé la vedette à Donald Trump

 

© Capture d’écran.

 

Tyler Linfesty, un étudiant américain de 17 ans, est devenu la nouvelle sensation du web suite à son attitude durant un meeting de Donald Trump dans le Montana.

Que va-t-on retenir du rassemblement organisé par Donald Trump à Billings? Pas grand chose d’autre que le comportement d’un jeune homme posté juste derrière lui, en plein dans le champ des caméras. Tout au long du discours du président américain, Tyler Linfesty a fait de nombreuses mimiques, réagissant de manière très expressive et tournant celui-ci en dérision.

Ses grimaces ont fini par alerter les organisateurs et l’équipe de Trump, qui a gentiment demandé au jeune homme d’aller un peu plus loin. Il a ensuite été remplacé par une femme beaucoup plus souriante…

« Pas fait exprès »

Retrouvé puis interrogé par les médias américains, Tyler a confirmé qu’il ne portait pas vraiment le président dans son coeur, lui qui se revendique démocrate. Mais il dit aussi que rien n’était préparé.

« Je savais que j’avais un visage expressif, mais mes réactions étaient vraiment sincères », a-t-il assuré. « Je ne l’ai pas fait exprès, je réagissais de manière spontanée en fonction de ce qu’il disait. Quand je n’étais pas d’accord avec lui, je le montrais. »

 

En attendant, le visage et les expressions du jeune homme font toujours sensation sur la toile. Le hashtag #PlaidShirtGuy est devenu viral en seulement quelques heures.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► D’où vient l’expression “lune de miel”?


La lune de miel est une expression qui vient de très loin et qui dans des temps reculés  et l’expression avait vraiment un rapport avec le miel et la lune
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D’où vient l’expression “lune de miel”?

 

Une lune faite de miel ? Voilà qui est bien farfelu… Mais d’où vient cette expression romantique aux saveurs sucrées qui fait de nos jours allusion au “voyage de noces” ?

La lune de miel ne daterait pas d’hier. L’expression aurait pris tout son sens à Babylone, il y a quelques milliers d’années, désignant le mois suivant le mariage d’après le calendrier lunaire.

Plusieurs sources s’accordent à dire que de l’hydromel, boisson fermentée faite d’eau et de miel, était consommé pendant le premier mois du mariage, à volonté.

D’autres sources affirment que le père de la mariée devait offrir à son gendre de la bière au miel, pendant le premier mois du mariage, autant qu’il en demanderait. Pas de quoi en faire son miel !

(Source)

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► D’où vient l’expression « passer du coq à l’âne » ?


Ma fille me dit parfois que je fais du coq à l’âne, je pense que je suis moins pire, enfin j’espère ! En fait, au début de l’apparition de cette expression, n’était pas un âne, mais une cane, sauf dans le vieux français, on entendait plus âne que cane
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D’où vient l’expression « passer du coq à l’âne » ?

 

Passer du coq à l’âne, ou plus exactement sauter du coq à l’âne, est une expression bien imagée, qui n’est peut-être pas celle que vous croyez… 

Non, il ne s’agit pas ici d’une partie de saute-mouton du dos d’un coq à celui d’un âne (épargnons la colonne du pauvre gallinacée) ! L’âne présent dans cette expression populaire n’est pas l’équidé à la réputation têtue que vous vous imaginez, mais en réalité un oiseau.

Le mot « asne » désignait en effet en ancien français une cane. Et l’expression originale n’est pas passer du coq à l’âne mais saillir du coq en l’asne 

Rien ne semble arrêter le roi de la basse-cour, qui serait tenté de s’accoupler avec ses cousines les canes

Passer du coq à l’âne signifierait donc changer de conversation inopinément, passer d’une conversation à une autre sans que celle-ci n’ait un lien direct avec la première, revêtant ici le sens cocasse de se tromper de partenaire… 

(Source)

http://lesavaistu.fr/

L’évolution humaine nous a donné des sourcils mobiles


Les sourcils sont à eux seuls une manière de communication des émotions. Est-ce que cela à toujours été le cas où c’est une évolution sociale ? Les chercheurs croient d’après les crânes des homo sapiens que leurs sourcils ne pouvaient probablement pas bouger les sourcils comme nous le faisons.
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L’évolution humaine nous a donné des sourcils mobiles

 

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Surprise, surprise | dylan nolte via Unsplash License by

Repéré sur The Guardian

Repéré par Aurélie Rodrigues

Un sourcil levé (ou deux) en dit toujours long…

Les sourcils jouent un rôle essentiel dans notre communication: on peut les froncer pour indiquer la concentration ou la colère, les hausser pour signifier la surprise ou le choc. À eux seuls, ils dépeignent une palette d’expressions et d’émotions. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas.

Une nouvelle étude, parue dans la revue scientifique Nature Ecology & Evolution le 9 avril dernier, suggère que les sourcils n’ont pas toujours été mobiles: chez les Homo sapiens, l’os frontal proéminent ou bourrelet sus-orbitaire ne permettait pas de mouvement. Les chercheurs de l’université de York pensent que l’arcade sourcilière était, jadis, un signe de dominance physique. En évoluant, nos fronts sont devenus plus fins et plats ce qui a laissé plus de place aux sourcils pour exprimer une plus grande gamme d’émotions nuancées et complexes.

«On a abandonné la dominance physique pour devenir plus expressif. Les mouvements des muscles du visage ont permis de bouger les sourcils de haut en bas et de manifester des émotions plus subtiles», souligne Paul O’Higgins, professeur en anatomie et auteur principal de l’étude.

Penny Spikins, co-auteur de l’étude, renchérit: «Ça nous a permis d’être plus sociable. Une fois l’agressivité passée, le côté social a pris la main: un simple haussement de sourcils permettait de sympathiser ou de se reconnaître au loin».

Une évolution sociale?

The Guardian explique que les chercheurs ont créé un modèle 3D d’un crâne d’Homo heidelbergensis afin de comprendre pourquoi nos ancêtres avaient des arcades sourcilières aussi importantes. Leurs recherches laissent penser que cette arête osseuse ne servait pas à réduire l’écart entre la boite crânienne et le visage, ni à supporter la pression exercée sur la mâchoire et sur le reste du visage lors de la mastication.

«La seule explication qui reste est l’explication sociale: nos visages ont évolué dans le but de mieux communiquer», ajoute Paul O’Higgins. Pour Robin Dunbar, anthropologue britannique et biologiste de l’évolution, «les sourcils pourraient répondre à un besoin de communication plus complexe suite à la création de groupes sociaux plus larges au cours de l’évolution humaine». Les auteurs de l’étude précisent toutefois que leurs conclusions restent hypothétiques.

D’autres universitaires comme Rachael Jack pensent que les sourcils ne sont pas la seule explication pour cette évolution:

«Le visage humain est composé de bon nombres de muscles qui, eux aussi, ont contribué au développement d’une communication sociale plus élaborée».

http://www.slate.fr/

D’où vient l’expression «Échec et mat» ?


Échec et Mat est une expression qu’on utilise parfois, mais c’est surtout une expression que l’on utilise dans un jeu de stratégie, les échecs. . C’est en Inde, puis en Perse que commencent les premiers balbutiements de ce jeu puis plus tard avec les Arabes, il devient le jeu que nous connaissons aujourd’hui ainsi que cette  élocution échec et mat
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D’où vient l’expression «Échec et mat» ?

D'où vient l'expression «Échec et mat» ?

Par  Alice Develey

EXPRESSION POPULAIRE – La formule est souvent entendue à la fin d’une partie d’échecs mais également, par extension, pour signifier une défaite. D’où vient cette curieuse locution ?

Philippe II d’Espagne, Charles Quint, Napoléon Bonaparte, Ivan IV le Terrible… Il a conquis tous les rois. Par jeu certes, mais aussi et surtout par stratégie. Car celui qui accepte de jouer sa partie se doit de se concentrer pour éviter de perdre la tête et ainsi devenir le maître des «échecs»! Mais d’où vient donc ce terme qui a gagné nos cours et la littérature, jusqu’à nos pellicules avec Bons baisers de Russie (1963) ou encore L’affaire Thomas Crown (1968)?

Une histoire qui loin de débuter parmi les plaisirs châtelains de notre feu royauté, trouve en réalité ses racines à mille lieues de notre belle contrée. En effet, les premières traces de notre jeu d’échec remonteraient au Ve siècle de notre ère, en Inde. Selon les récits, il serait d’abord né sous le doux nom de «chaturanga», un ancien jeu à quatre rois qui mêlait stratégie et jeu de dés. Populaire, le passe-temps se serait par la suite exporté en Perse, pour donner le «chatrang» ou «shatrang». Mais attention plus de hasard ici! Il ne reste plus que deux rois, appelés «shah», évidemment, en persan.

Précisons pour l’anecdote, ainsi que le consigna Luca Canali dans son livre Jules César à Jésus-Christ, que le mot «shah», tout comme les termes «tsar» et «kaiser», dérive du mot latin Caesar, qui a donné le chef en latin vulgaire.

Voltaire aurait pu se faire «échec et mat»

S’il ne fait aucun doute aujourd’hui, comme l’explique Harrold J.R. Murray dans son livre Une histoire des échecs, que le jeu est issu de l’indo-persan, il ne faut pas oublier que ce sont les Arabes, qui, à la suite de grandes invasions, donnèrent vie aux premières théories du jeu auquel nous jouons aujourd’hui.

Le monde arabe s’appropriera en effet le jeu, en rebaptisant le mot «shah» en «sheykh» pour désigner «les échecs», puis la locution «shah mat» en «sheykh mat» (échec et mat) littéralement«mort du roi» avant de le recodifier.

Aussi plaisant que redoutable, le jeu saura conquérir le cœur des joueurs pour traverser la Méditerranée et enfin rejoindre la France aux environs du XI-XIIe siècles. Le Trésor de la langue française note une première apparition du mot «échec» en 1100 chez Roland et quelques années plus tard, chez Chrétien de Troyes, dans Perceval. Claude Duneton identifiera quant à lui la formule «être mat» dans le Roman de la Rose au XIIIe siècle:

«D’estre mat n’avoient-ils garde

puisque sans roi se combattoient»

Et l’auteur la repèrera sous la forme «échec et mat» sous la plume de d’Alembert. Voici son récit:

«Voltaire jouait aux échecs avec un jésuite qu’il avait invité chez lui, ce qui attira l’inquiétude de son ami d’Alembert: ” Je crains -écrivait-il- que le prêtre ne joue quelque mauvais tour au philosophe et ne finisse par lui damer le pion, et peut-être le faire échec et mat».

Le roi est mort, vive le roi!

http://www.lefigaro.fr/