20 000 images d’abus pédosexuels détectées par jour grâce au robot Arachnid


Le Canada a créé un robot des plus utile et il est utilisé dans plusieurs pays. Arachnid détecte plus de 100 000 images par mois de pornographie juvénile qui est ensuite des analystes humains doivent confirmer ou non s’ils s’agit bien de vidéos, images pédosexuels. Ensuite, une demande aux hébergeurs de retirer ces images. Malheureusement, certains hébergeurs sont lents à agir et d’autres ne font absolument rien. Depuis 2 ans et demi, ce robot à détecter 9 millions d’images potentiellement de la pornographie juvénile et il y a eu 4 millions de demandes de retrait.
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20 000 images d’abus pédosexuels détectées par jour grâce au robot Arachnid


20 000 images d’abus pédosexuels détectées par jour grâce au robot

SERDJOPHOTO VIA GETTY IMAGES

Lorsqu’une telle image est repérée, le robot envoie un avis à l’hébergeur lui demandant de la retirer immédiatement.

La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Toutes les 12 heures, le robot Arachnid, créé au Canada, détecte 10 824 nouvelles images d’abus pédosexuels sur Internet. Devant la prolifération de ce fléau sur le web, le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE), l’organisation à l’origine d’Arachnid, exhorte les entreprises de technologie à en faire davantage pour réduire l’accessibilité aux images d’abus pédosexuels.

Le terme Arachnid désigne une classe d’arthropode, dont fait partie l’araignée. Et comme celle-ci, le robot Arachnid tisse sa toile dans le monde virtuel pour détecter, à partir d’empreintes numériques, des images et des vidéos de pornographie juvénile.

Lorsqu’une telle image est détectée, le robot envoie un avis à l’hébergeur lui demandant de la retirer immédiatement.

Toutefois, ce ne sont pas tous les hébergeurs qui s’y conforment, comme l’a déploré René Morin, porte-parole du CCPE, en entrevue avec La Presse canadienne.

«Dans la majorité des cas, les hébergeurs vont obtempérer dans un délai de deux à trois jours, et les images vont être retirées. Car de se faire dire par une entité qui est proche des services policiers, que vous possèdez des images illégales sur votre serveur, ça ne vous donne pas envie de le laisser là. Il y a néanmoins un certain nombre d’hébergeurs qui vont agir moins rapidement, ou pas du tout.»

Le Centre canadien de protection de l’enfance demande aux entreprises du web de faire cause commune et à utiliser gratuitement l’application «Shield par Projet Arachnid».

«Si vous êtes un grand hébergeur comme Vidéotron ou Telus, et que certains de vos clients utilisent vos serveurs pour mettre des images de pornographie juvénile, vous ne le saurez pas nécessairement. Alors, on met une application de la technologie Arachnid à leur disposition pour qu’il puisse scanner leur serveur à la recherche de ce type d’images» a expliqué René Morin.

Selon le porte-parole du CCPE, les hébergeurs qui sont réticents contribuent à faire en sorte que des milliers de photos et de vidéos d’abus pédosexuels restent en ligne, «ce qui entraîne la revictimisation d’enfants ayant subi des abus sexuels.»

Au Canada, la loi oblige les fournisseurs d’accès internet et d’hébergement de contenu à rapporter tout incident de pornographie juvénile aux autorités policières.

La technologie développée par le Centre canadien de protection de l’enfance a attiré l’attention de plusieurs organisations dans le monde.

Des centrales de signalement d’exploitation sexuelle d’enfants aux États-Unis, en Finlande, en Suède, en Colombie, au Royaume-Uni et en Croatie, utilisent maintenant Arachnid.

Validé par des humains

Arachnid n’agit pas seul. Des analystes du Centre canadien de protection de l’enfance doivent valider chacune des images détectées par le robot. Ces employés voient défiler des milliers d’images de pornographie juvénile devant leurs yeux.

«Ce n’est pas léger comme travail, on est conscient de la charge émotionnelle associée à ce travail. Mais on tient à s’assurer de la qualité des données versées dans la base de données d’Arachnid, donc ça doit être vérifié par des humains»,  a indiqué M. Morin.

Arachnid détecte plus de 100 000 images différentes par mois. Selon M. Morin, si le robot repère toujours plus d’images, c’est par ce qu’il ne cesse d’évoluer et de s’adapter pour améliorer ses capacités, mais aussi parce qu’il y a malheureusement de plus en plus de sites web contenant de la pornographie juvénile.

Depuis son lancement il y a deux ans et demi, Arachnid a détecté plus de neuf millions d’images potentiellement associées à des abus pédosexuels et a formulé près de quatre millions de demandes de retrait à des hébergeurs dans le monde entier.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Chaque jour, cinq enfants victimes d’abus sexuels sont identifiés


Comment peut-on abuser sexuellement des enfants ? C’est un comportement ignoble ! En plus, la majorité des abuseurs sont dans l’entourage de l’enfant. Il semble qu’avec des technologies plus poussées, les enquêteurs, le secteur de la pédocriminalité puissent identifier à tous les jours des enfants, et il reste donc, à les retrouver. Vous imaginez que les enquêteurs doivent voir des tonnes de pornographie juvénile, il faut avoir du nerf pour supporter de telles cruautés
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Chaque jour, cinq enfants victimes d’abus sexuels sont identifiés

 

© thinkstock.

Cinq par jour. C’est en moyenne le nombre d’enfants victimes d’abus sexuels qu’une base de données d’Interpol permet d’identifier à travers le monde, en donnant accès aux policiers à des millions d’images saisies sur des ordinateurs ou repérées sur internet.

Moins de sept ans après la mise en service de cette base de données internationale sur l’exploitation sexuelle des enfants (ICSE), soutenue par les pays du G8 et financée par la Commission européenne, une « étape marquante » vient d’être franchie avec l’identification d’une 10.000e victime, a annoncé lundi l’organisation de coopération policière, basée à Lyon, dans un communiqué.

Le trafic d’images pornographiques a changé d’échelle depuis les années 1990 avec le développement d’internet, explique à l’AFP la responsable de l’équipe d’identification au sein de l’unité de lutte d’Interpol contre la pédocriminalité.

« Aucun pays n’est épargné », souligne cette Française, qui tient à préserver son anonymat.

Les services de police de 49 des 190 pays membres d’Interpol sont aujourd’hui connectés en permanence à la base de données ICSE. Grâce à des logiciels avancés de comparaison de photos et de vidéos et à l’analyse du contenu sonore, les enquêteurs peuvent rapprocher victimes, suspects et lieux.

« Dans plus de 95% des cas, l’agresseur appartient à l’entourage de la victime », souligne l’enquêtrice d’Interpol. « On voit parfois les enfants grandir sur les photos, sans parvenir à les retrouver. Mais parfois on y arrive en moins de 24 heures ».

« On peut faire beaucoup plus encore », nuance cependant le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock. « Les gouvernements, le secteur privé et la population ont eux aussi un rôle à jouer », estime le dirigeant.

http://www.7sur7.be/

L’exploitation sexuelle des enfants prendra des proportions épidémiques, croit la GRC


Je suis estomaquée que de plus en plus d’enfants sont exploités sexuellement au pays, et même ailleurs. Le pire c’est qu’avec Internet ce genre de perversion est plus facilement accessible et plus difficilement traquée par les policiers. Pour ma part, ceux qui profitent des enfants de la sorte, quand ils sont arrêtés ne devraient jamais revoir la lumière du jour … ou du moins isolé sans Internet dans un endroit eux et leurs semblables
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L’exploitation sexuelle des enfants prendra des proportions épidémiques, croit la GRC

 

Le patron de la GRC estime que l’exploitation sexuelle d’enfants au moyen d’Internet va prendre des proportions « épidémiques » au Canada, selon des documents obtenus par Radio-Canada.

Un texte de Bahador Zabihiyan

De plus en plus d’enfants au Canada sont exploités sexuellement à des fins commerciales à cause d’Internet, affirme Mark Hecht, cofondateur d’Au-delà des frontières, une ONG qui lutte contre ce fléau. Il remarque que les nouvelles technologies compliquent considérablement le travail des autorités.

« C’est difficile de trouver les preuves, trouver les témoins et tout ça, pour mettre le cas devant la cour », dit-il.

Le patron de la GRC, Bob Paulson, est du même avis, si l’on en juge la lettre qu’il a envoyée au ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, en novembre 2015, afin d’expliquer ses priorités.

Il affirme que « l’exploitation sexuelle d’enfants facilitée et commercialisée au moyen d’Internet prendra très bientôt des proportions épidémiques au pays et à l’échelle internationale ». Il dit aussi que l’exploitation sexuelle d’enfants « menace les fondements mêmes de notre société ».

Sans préciser sa pensée, il mentionne que certains se sont « servis de ce phénomène pour obtenir plus de pouvoirs en vue de lutter contre ce crime », mais que ces « démarches ont été ridiculisées et méprisées ».

Radio-Canada a obtenu cette lettre grâce à une demande en vertu de Loi sur l’accès à l’information.

M. Paulson rajoute qu’« ironiquement, les horreurs indescriptibles que subissent les victimes à une fréquence de plus en plus grande ne peuvent pas être divulguées à la population en raison de leur atrocité ».

Un phénomène multiforme

Le porte-parole de la GRC, Harold Pfleiderer, précise que le phénomène de l’exploitation sexuelle, tel qu’évoqué par M. Paulson, touche des enfants et des adolescents qui se trouvent au Canada et d’autres qui sont à l’extérieur du pays.

Guillaume Landry, président du Bureau international des droits des enfants, une ONG basée à Montréal, constate lui aussi que le nombre de cas d’exploitation sexuelle d’enfants via Internet augmente.

« Ces dernières années au Canada ce qu’on a remarqué, c’est une variété de cas […] Il y a du personnel canadien qui travaillait à l’étranger qui s’est vu accusé d’exploiter sexuellement des enfants. Il y a des gens qui sont dans des positions d’autorité au Québec ou au Canada et qui se retrouvent à être attrapés sur le fait », dit-il.

Il estime que la GRC et les autres services de police au pays font des efforts considérables pour arrêter ceux qui exploitent sexuellement des enfants.

« On arrête un paquet de gens dans différents pays, parce que le client, parce que le producteur, parce que l’entremetteur se retrouvent à être positionnés différemment sur le globe et le Canada n’y échappe pas », dit-il.

«Dans le cadre de la Stratégie nationale pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle sur Internet, lancée en 2004, des fonds sont versés pour mener des enquêtes sur les prédateurs en ligne, augmenter la sensibilisation du public et soutenir la recherche.» Scott Bardsley, l’attaché de presse du ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale

La GRC et le bureau du ministre n’ont pas voulu faire de commentaires, mais l’on indique que la police fédérale possède une équipe qui se consacre à la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le trafic d’enfants en constante augmentation


Dire quel crime est le pire, c’est difficile à dire, mais je crois que la pédophilie et le trafic d’enfants, et abus sexuel enfant et adulte sont, à mon avis, parmi les pires que l’être humain fait subir à ses semblables.
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Le trafic d’enfants en constante augmentation

 

Les enfants et les adolescents ne représentaient que... (PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP)

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006. Ils représentent désormais plus de 60 %.

PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP

Agence France-Presse
VIENNE

Le trafic d’enfants ne cesse de croître à l’échelle mondiale, pour atteindre désormais le tiers des cas recensés, s’alarme le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport 2014 publié lundi.

Les mineurs représentent la majorité des victimes en Afrique et au Proche-Orient et dans certains pays, comme l’Inde, l’Égypte, l’Angola ou le Pérou, ils peuvent représenter plus de 60 % des personnes victimes, relève l’ONUDC dans ce rapport publié tous les deux ans.

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006, rappelle l’organisation.

Dans le monde, 70 % des victimes de trafics sont de sexe féminin, contre 84 % il y a dix ans. La part des femmes a chuté à 49 %, contre 74 % en 2004, mais celle des fillettes et adolescentes a crû à 21 %, contre 10 % dix ans plus tôt.

Si la majorité du trafic d’êtres humains a pour finalité l’exploitation sexuelle (53 % des cas), la part du trafic à des fins de travail forcé est en augmentation, à 40 %, contre 32 % en 2007, note l’ONUDC.

Les disparités régionales sont cependant importantes. En Europe et en Asie centrale, l’exploitation sexuelle intervient dans les deux tiers des cas, alors que dans le reste de l’Asie, le travail forcé est très largement majoritaire.

Certaines formes de trafic, comme celui «des enfants pour le combat armé ou pour la petite délinquance ou la mendicité forcée, peuvent représenter un problème significatif en certains endroits», est-il relevé.

Ce rapport, basé sur les données fournies par 128 pays, ne permet de percevoir que «la partie émergée de l’iceberg», souligne l’ONUDC.

L’organisation déplore que dans beaucoup de régions du monde le trafic d’êtres humains reste «une activité peu risquée et très lucrative pour les criminels».

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Un logiciel pour traquer des pédophiles


Espérons que ce nouvel outil pourra aider les policiers à fermer les sites sur le web de pédophilie. Cela aiderait probablement a sortir des enfants des mains de ces malades
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Un logiciel pour traquer des pédophiles

 

Un des concepteurs, Richard Frank (ci-dessus), professeur adjoint... (Photo PC)

Un des concepteurs, Richard Frank (ci-dessus), professeur adjoint à l’école de criminologie de Simon Fraser, en Colombie-Britannique, affirme que le logiciel éviterait aux policiers d’avoir à passer des heures à parcourir le Web pour identifier des sites illégaux.

Photo PC

La Presse Canadienne
VANCOUVER

Des chercheurs de l’Université Simon Fraser ont mis au point un logiciel d’exploration Web qui identifie et traque les pédophiles et leurs réseaux dans l’Internet.

Prenant ancrage sur une base de données de sites d’exploitation sexuelle des enfants connus de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le logiciel suit des liens vers d’autres sites, recueillant de l’information sur le contenu, des mots-clés, des images et des vidéos.

Un des concepteurs, Richard Frank, professeur adjoint à l’école de criminologie de Simon Fraser, en Colombie-Britannique, affirme que le logiciel éviterait aux policiers d’avoir à passer des heures à parcourir le Web pour identifier des sites illégaux.

Le procédé doit aussi permettre de retracer les hôtes de ces sites illégaux – ce que la police peine souvent à accomplir.

Le Centre international de recherche sur la cybercriminalité de l’université élargit désormais le programme expérimental grâce à une subvention de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet.

Ce financement permettra à l’équipe de Simon Fraser d’ajouter un dispositif retraçant les serveurs hébergeant ces sites d’exploitation sexuelle des enfants, et découvrant l’identité des propriétaires enregistrés.

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Un pédophile montréalais notoire arrêté au Cambodge


Depuis 1968 qu’il a commencé à être actif dans sa déviation sexuelle. Malgré les arrestations, cela ne l’a pas découragé surtout qu’en plus, il a fait ouvertement la promotion de la pédophilie. J’espère qu’au Cambodge, la vie en prison sera plus difficile qu’au Canada pour tout le mal qu’il a fait aux enfants, qui eux ne pourront jamais oublier
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Un pédophile montréalais notoire arrêté au Cambodge

 

Pierre Deslauriers a tenté de se suicider lorsque la... (Photo courtoisie Action pour les enfants)

Pierre Deslauriers a tenté de se suicider lorsque la police a voulu l’arrêter pour abus sexuels au Cambodge.

PHOTO COURTOISIE ACTION POUR LES ENFANTS

VINCENT LAROUCHE
La Presse

Un prédateur sexuel montréalais notoire, qui a déjà fait publiquement la promotion de la pédophilie au Canada, fait face à 10 ans de prison au Cambodge, où il vient d’être épinglé pour des agressions sur une dizaine d’enfants.

Pierre Deslauriers, 70 ans, photographe professionnel et grand voyageur, a été inculpé à partir de son lit d’hôpital, dans la ville touristique de Siem Reap, près des célèbres temples d’Angkor Wat.

Le Montréalais s’est lui-même blessé avec un couteau de poche lorsque la police s’est présentée pour l’arrêter dans la minable chambre qu’il louait pour 3$ par jour.

Selon le journal Cambodia Daily, Deslauriers se serait enfermé dans sa chambre, puis se serait entaillé le ventre et les poignets. Les policiers ont défoncé la porte et lutté pour lui arracher l’arme avant de l’appréhender.

Action pour les enfants, une ONG qui collecte des dons partout dans le monde pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs, a expliqué à La Presse qu’elle avait été alertée jeudi dernier au sujet de la présence de Deslauriers à Siem Reap.

Deux garçons de 10 et 12 ans disaient avoir été agressés à plus d’une reprise. Leurs parents affirmaient même avoir été témoins de la situation. Dimanche, les représentants de l’organisme ont aperçu Deslauriers qui s’enfonçait dans la forêt avec quatre garçons âgés de 10 à 14 ans. Appelée à la rescousse, la police a secouru les mineurs et recueilli trois nouveaux témoignages incriminants, pendant que Deslauriers s’enfuyait vers sa maison de chambres.

Destination pour agresseurs d’enfants

Les enfants ont raconté avoir vu quatre autres mineurs se faire agresser par Deslauriers, ce qui porterait théoriquement le nombre de victimes à neuf pour l’instant. Deslauriers leur aurait donné entre 1$ et 5$ américains pour les pousser à faire des actes à caractère sexuel sur lui.

«Cette ville est la plus célèbre ville culturelle du Cambodge, mais elle est aussi une destination pour les agresseurs d’enfants en voyage», a déploré Moden Yi, porte-parole d’Action pour les enfants.

Au Canada, Pierre Deslauriers a déjà fait une présentation pro-pédophilie lors d’un «colloque sur les sexualités» au Collège de Maisonneuve, au tournant des années 90. Il avait aussi publié un article dans un magazine à circulation restreinte pour défendre sa position.

Condamné une première fois pour exhibitionnisme en 1968, puis pour agression sexuelle en 1987 (il avait obtenu un sursis de peine), Deslauriers a ensuite écopé de cinq ans de prison en 1994 pour attouchements sexuels sur deux fillettes de 3 et 5 ans. Les gestes s’étaient produits dans son studio de la rue Duluth à l’occasion d’une séance de photographies. Lors de son arrestation, les policiers ont découvert chez lui de la pornographie juvénile, dont une partie de son cru.

À son procès, il a raconté être tombé amoureux d’une fillette de 6 ans lorsqu’il avait 16 ans, puis avoir découvert la pornographie juvénile en 1977 lors d’un voyage en Europe. Devant la cour, il s’était lancé dans une nouvelle tirade en faveur de la pédophilie, en avançant l’hypothèse que «dans 200 ans», la société accepterait peut-être davantage cette pratique.

Des experts qui l’avaient évalué avaient affirmé au tribunal qu’il présentait un fort risque de récidive, puisqu’il ne trouvait rien de malsain à ses gestes.

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Cyberprédation : les victimes se voient souvent demander d’envoyer des photos


Il est clair qu’il faut des actions concretes pour diminuer les prédateurs du web de manipuler les enfants .. ainsi que faire taire l’intimidation pour protéger les jeunes
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Cyberprédation : les victimes se voient souvent demander d’envoyer des photos

 

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Une étude révèle que les cyberprédateurs réclament souvent des photos à leurs victimes.  Photo :  Sean Kavanagh/CBC

De nombreux cas de cyberprédation portés à la connaissance du Centre canadien de protection de l’enfance via une ligne de signalement consistent en des menaces et des requêtes d’envoyer des photographies.

Le Centre canadien de protection de l’enfance a révélé qu’il avait examiné pour son étude 264 rapports de signalement en provenance du grand public.

Les données ont été recueillies entre septembre 2007 et juin 2011 sur le site Cyberaide.ca, le centre canadien de signalement des cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet.

Des chiffres alarmants

Les cyberprédateurs adultes utilisent un vaste éventail de moyens afin de manipuler les enfants et « les rendre dociles dans le but de les exploiter sexuellement », constate Lianna McDonald, la directrice générale du Centre canadien de protection de l’enfance.

Quelques résultats préliminaires de l’enquête

  • 85,9 % des victimes identifiées sont des filles;
  • L’âge moyen des victimes est de 13 ans;
  • L’âge moyen des suspects est de 25 ans.

Le centre estime que 31 % des rapports de signalement ont été effectuées par les victimes et 50 % par des parents ou des membres de la famille.

Les cyperprédateurs utiliseraient l’intimidation dans 24 % des cas, souvent en menaçant de distribuer des photos des victimes qu’ils ont en leur possession.

93 % des cyberprédateurs demandent des photos à leurs victimes et ces dernières se soumettent à leur requête dans 30 % des cas.

Protéger les jeunes coûte que coûte

L’organisme Au-delà des frontières de Winnipeg, qui lutte également contre l’exploitation sexuelle des enfants, a exhorté le gouvernement à réglementer davantage le web de manière à repérer les prédateurs rapidement et à leur bloquer l’accès à Internet.

Le groupe croit que les adresses IP, qui sont uniques à chaque connection à Internet, devraient être enregistrées comme les plaques d’immatriculation des véhicules.

La présidente de l’organisme va même plus loin en réclamant que le registre des délinquants sexuels soit rendu public.

« Comme ça les fournisseurs peuvent bloquer la réception de courriels à ceux qui sont sur le registre des délinquants », explique Rosalind Prober, la présidente d’Au-delà des frontières.

Le rapport du centre survient une semaine après le suicide d’Amanda Todd, une jeune fille de 15 ans originaire de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui a subi des années d’exploitation sexuelle sur Internet. Elle était aussi victime d’intimidation par des camarades de classe.

http://www.radio-canada.ca