Comment parler de fusillade aux enfants?


Avec les évènements malheureux de la semaine en France, il est normal que tout le monde en parle autant dans les médias et dans les réseaux sociaux, mais il faut faire attention devant les enfants. Comment réagir de l’enfance vers l’adolescence s’ils posent des questions, semblent être anxieux ? Bien sûr, j’ose espérer que devant de jeunes enfants, on essaie d’éviter ce genre de nouvelles même si l’on croit qu’ils ne comprennent pas grand chose
Nuage

 

Comment parler de fusillade aux enfants?

 

À la suite d'événements tragiques comme une fusillade, comment faut-il aborder... (Photothèque Le Soleil)

Photothèque Le Soleil

Nadielle Kutlu

Collaboration spéciale

La Presse

À la suite d’événements tragiques comme une fusillade, comment faut-il aborder et expliquer un tel drame à nos enfants, jeunes et moins jeunes? Comment les rassurer? Et que faire de nos propres inquiétudes? Nancy Doyon est éducatrice spécialisée, coach familial et auteure du livre Parent gros bon sens. Elle répond à nos questions pour mieux outiller les parents.

CHEZ LES PETITS

 

Comment doit-on réagir avec les tout-petits?

Avec les enfants d’âge préscolaire, on essaie de les tenir le plus loin possible de ces images. On évite de regarder les nouvelles avec eux. Car ce type d’événements risque de créer des inquiétudes chez eux. À cet âge, ils ont de la difficulté à intégrer l’information et à comprendre ce qui se passe.

Si l’enfant a été exposé à ces images, pose des questions ou semble inquiet, comment doit réagir le parent?

Chez un enfant d’âge préscolaire ou scolaire, il faut d’abord être attentif à son état émotif avant de répondre directement à ses questions pour lui permettre d’exprimer ses inquiétudes et ses questionnements. On peut lui demander :

« Est-ce que ça t’inquiète? Qu’est-ce que tu en penses? »

 On valide ensuite son émotion en disant :

« Oui, c’est vrai, ce n’est pas le fun de voir ça à la télé. Moi aussi, ça m’inquiète un peu. Je trouve ça triste. »

Sans amplifier la situation ou mentir. Ensuite, on peut expliquer et rassurer. Mais quand on rassure trop vite, comme beaucoup de parents ont tendance à faire, c’est comme si on ne leur donne pas le droit d’avoir des émotions négatives.

Lorsqu’un enfant de 3-4 ans demande à ses parents : « Mais pourquoi il a fait ça? », que doit-on répondre?

Vers 3 ans, l’enfant ne comprend pas le concept de la permanence de la mort. Alors, on peut répondre :

« Je ne sais pas. C’est bizarre, parfois il y a des gens qui font des drôles de choses dans la vie qu’on ne comprend pas. »

Si ensuite, l’enfant continue de jouer, on n’a pas à aller plus loin. Mieux vaut éviter de dire que « c’est un méchant » afin de ne pas développer la peur « des méchants ».

Comme l’imagination des enfants est très fertile, cela peut-il nuire à leur compréhension des événements?

Ça peut à la fois nuire et aider. Quand l’enfant ne comprend pas quelque chose, il a tendance à combler ce vide avec son imagination et ça peut le rendre plus anxieux. Si on sent son enfant tendu, on n’hésite pas à revenir sur le sujet à différents moments pour clarifier la situation en lui demandant s’il y a des choses qu’il ne comprend pas ou qui l’inquiètent. Souvent, c’est aussi à travers son monde imaginaire que l’enfant exprime et évacue ses inquiétudes, comme par des jeux de rôles avec des poupées, des bonshommes ou des dessins. On peut l’encourager à dessiner ce qui l’inquiète, discuter du dessin puis le jeter.

Comment gérer ses propres inquiétudes devant les enfants?

Les enfants vont beaucoup se fier à la réaction des adultes pour évaluer la dangerosité d’une situation. Si on en parle sans arrêt devant eux, qu’on se dit inquiet, ils risquent de développer des craintes démesurées. Attention aussi au ton que vous employez. Et il faut savoir que c’est quand on ne s’adresse pas directement à eux que les enfants nous écoutent le plus ! Dès 2 ans, ils sentent d’instinct que ce qu’on leur dit directement peut sonner faux et n’est pas toujours le reflet de ce qu’on pense.

CHEZ LES PRÉADOS ET LES ADOS

 

Avec les enfants plus âgés, est-il préférable d’amorcer la conversation?

Oui, dès que l’enfant a environ 9 ans, il faut vraiment aborder la discussion avec lui, même s’il n’en parle pas. Ne serait-ce que pour avoir une discussion sur nos valeurs familiales, sociales, sur l’actualité internationale et vérifier la compréhension de l’enfant. Malheureusement, comme beaucoup d’adultes, les enfants mélangent un peu tout. Les ados et préados ont aussi tendance à déformer la vérité et généraliser les choses. Alors, ces discussions peuvent aider à nuancer leur jugement, à différencier dans ce cas un islamiste intégriste d’un musulman au sens large, et éviter l’intimidation à l’école auprès d’enfants musulmans.

Comme ils passent beaucoup de temps sur le web, certains adolescents qui se remettent en question peuvent être une proie facile pour les intégristes.

Comment les parents peuvent-ils s’assurer que leurs enfants ne tombent pas dans les idées des extrémistes?

Comme parent, initier la discussion peut nous donner une idée de la pensée de l’adolescent. Avec nos plus vieux, il est donc important de parler de la violence en général. Et d’en discuter à différents moments. Jaser avec nos jeunes, ça ne se fait pas en 20 minutes la seule journée où il se passe une tragédie. Ce sont des petites discussions ici et là, au quotidien. Beaucoup de parents oublient de le faire et ne s’adressent à leurs jeunes que lorsqu’il est question de leur dire quel comportement adopter. Ils n’ont pas vraiment de discussions philosophiques, éthiques ou psychologiques de façon régulière.

Si l’ado ne veut pas nous parler, comment doit-on réagir?

Si on sent notre ado inquiet, perturbé et qu’il refuse d’aborder le sujet, on peut réagir de deux façons.

D’abord, on peut lui exprimer nos propres inquiétudes par rapport à la fusillade. Si elles reflètent les siennes, il aura peut-être envie d’en parler un peu. Attention de ne pas trop le questionner ! S’il se sauve quand on veut lui parler, on peut aussi communiquer par écrit, par courriel ou même en laissant une note dans sa chambre. Même s’il ne répond pas, il saura qu’on se préoccupe de son état émotif et que la porte est toujours ouverte s’il veut discuter.

La deuxième option : on peut demander à une autre personne en qui il a confiance de lui parler, une tante, l’éducateur spécialisé de l’école, un enseignant. Les parents ne doivent pas laisser tomber juste parce qu’il s’enferme dans sa chambre et refuse de nous parler.

Quand demander de l’aide?

Mieux vaut consulter un psychologue si on se rend compte que notre jeune commence à avoir des symptômes d’anxiété ou de stress élevé durant plusieurs jours, des troubles de l’appétit ou des difficultés de sommeil. Aussi, si l’enfant parle de ces événements sans arrêt, pose trop de questions, se plaint de maux de tête, de ventre ou s’empêche de faire des choses qu’il aime normalement, car il manifeste ses craintes, il est préférable d’aller chercher de l’aide d’un professionnel.

http://www.lapresse.ca

Le saviez-vous ► Expression : Marquer d’une pierre blanche


Une expression que nous employons encore très souvent quand on veut noter quelque chose d’important ou même d’inouïe mais positif … et cela a toujours été comme cela au contraire de la pierre noire qui est souvent synonyme de quelque chose généralement négatif
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Marquer d’une pierre blanche

 

Noter une date, un évènement positif de manière à s’en souvenir longtemps.

Autrefois, on disait « marquer d’un caillou blanc ».

Le noir (absence totale de couleur) et le blanc (mélange de toutes les couleurs visibles) ont toujours été opposés :
Le noir, c’est l’ombre, le malheur, la négation.
Le blanc, c’est l’éclat, la lumière, le bonheur.

Et depuis longtemps, les pierres blanches (comme les noires) ont des rôles particuliers. En voici quelques exemples :
Dans l’antiquité, les membres d’un jury disposaient de deux cailloux, un blanc et un noir. Selon qu’ils considéraient l’inculpé comme coupable ou innocent, ils devaient poser devant eux le caillou noir ou le blanc

A la même période, le caillou blanc, gravé au nom de l’invité, servait aussi de ‘carton d’invitation’ pour les banquets

Dans une histoire de la philosophie tibétaine, les cailloux blancs marquent les pensées positives, les cailloux noirs, celles négatives.

Avec le long passé d’utilisation des cailloux blancs, il était donc assez normal qu’on les utilise sur un calendrier pour marquer les jours où un évènement heureux ou très positif s’était produit.

http://www.expressio.fr

Nous ne pouvons pas tout maitriser.


Il est vrai que nous ne pouvons pas tout maitriser car des éléments ne sont pas de notre ressort, mais nous pouvons quand même en tirer quelque chose de positif .. Tout comme quand les choses vont bien pour nous, il faut en profiter et les vivre pleinement
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Nous ne pouvons pas tout maitriser

 

 

Il y a toujours des éléments ou des évènements qui nous tombent dessus, la maitrise se résume alors à donner un sens à ce qui vous arrive

Néanmoins, la vie est aussi fait de hasards heureux qui nous font rencontrer la bonne personne au bon moment où tomber pile sur un texte qui corresponds à vos questions, recevoir un appel d’un ami proche auquel vous pensiez…

Sachez accueillir ces hasards heureux comme une main que la vie vous tend

Michel Poulaert
Réflexions positives

L’attitude émotionnelle


Nous appréhendons souvent les évènements sans prendre de laisser le temps passer .. voir la suite Nos émotions répondent presqu’instantanément par des sentiments et des phrases toutes faites .. alors que notre attitude anticipe et pourtant la réalité pourrait être tout autre si nous laissons le présent agir
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L’attitude émotionnelle

 

 

Parfois on se complique la vie en lui donnant des interprétations qui vont nous nuire.

Pensez que ce ne sont pas les évènements qui influencent vos émotions, mais l’interprétation que nous en faisons.

Un évènement est une réalité, mais nos perceptions émotionnelles de celui ci créeront notre état d’esprit et notre état d’ esprit fera se reproduire les évènements auxquels nous nous sommes « habitués ».

Ils nous seront familiers et nous pourrons dire « je le savais, toujours la même chose ! » avec a l intérieur presque un sentiment de victoire…je le savais ma vie c est toujours la même galère…et le message part  la haut au point central de l univers…au disque dur qui enregistre


Pourquoi ? Vous y avez mis une telle intensité dans cette phrase, une telle  sensation de victoire !!!   Victoire ? Oui, la victoire dans le : « savoir que ça allait ce passer comme cela, comme d  habitude !!! ».

 

 Sarah

info-bonheur

Lâcher prise


On ne peut pas tout gérer, tout contrôler, on doit laisser le temps agir, les autres faire leur propre expérience et profiter de chaque moment
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Lâcher prise

Lâcher Prise, ce n’est pas se montrer indifférent 
 mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.

 Lâcher prise, ce n’est pas couper les liens  mais prendre conscience qu’il ne doit pas y avoir contrôle d’autrui. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas être passif, 
mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement. 

Lâcher prise, c’est reconnaître ses limites, 
c’est à dire que le résultat final n’est pas entre nos mains. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas blâmer ou vouloir changer autrui, 
mais donner le meilleur de soi-même. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres 
mais se sentir concerne par eux. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas "assister" 
mais encourager. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas juger, 
mais accorder à autrui le droit d’Etre avec toutes ses imperfections comme champ d’expériences.
 
Lâcher prise, ce n’est pas s’occuper de tout ce qui arrive, 
mais laisser les autres gérer leur propre destin, source d’éveil. 
 
Lâcher prise
, ce n’est pas materner les autres, 
mais leur permettre d’affronter la réalité.
 
Lâcher prise, ce n’est pas rejeter, 
c’est au contraire accepter
 
Lâcher prise, ce n’est pas harceler, sermonner ou gronder 
mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s’en défaire. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas adapter les choses à ses propres désirs, 
mais prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier sans oublier de s’aider soi-même.
 
Lâcher prise, ce n’est pas critiquer ou corriger autrui, 
mais s’efforcer de devenir ce que l’on rêve de devenir. 
 
Lâcher prise, ce n’est pas regretter le passé, 
mais vivre et grandir pour l’avenir dans l’ici et maintenant. 
 
Lâcher prise, c’est craindre de moins en moins 
pour aimer de plus en plus.

Michel Poulaert