Des records de chaleur dans tout l’hémisphère nord


Oui, il fait chaud, et cette année, ce que je remarque est que la chaleur est présente pendant des jours et des jours’ puis une petite pause et les fortes chaleurs reviennent  Beaucoup de pays dans l’hémisphère Nord ont connu aussi des chaleurs intenses et on même battu des records.
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Des records de chaleur dans tout l’hémisphère nord

 

GETTY IMAGES

Cercle polaire, Japon, Etats-Unis, Afrique… La vague de chaleur exceptionnelle qui étouffe l’hémisphère nord depuis plusieurs semaines a affolé le mercure, qui a atteint des records par endroits en Norvège, en Algérie ou en Russie.

« 2018 s’annonce comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures record dans de nombreux pays. Ce n’est pas une surprise », a commenté la secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) Elena Manaenkova.

Ces canicules sont « cohérentes avec les effets attendus du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scénario futur. Ca se produit maintenant », a-t-elle insisté.

Plus de 30°C au cercle polaire

La situation est particulièrement exceptionnelle en Europe du Nord, où le thermomètre a dépassé les 30°C au niveau du cercle polaire arctique.

Des records absolus de température ont ainsi été battus en Norvège avec 33,7°C le 18 juillet à Drag ou encore 33°C le 19 juillet à Lakselv, soit plus de 15°C au-dessus des normales, selon l’institut météorologique norvégien.

Autre record, cette fois la nuit, à Makkaur, sur les bords de la mer de Barents, où le 18 juillet le mercure n’est pas descendu sous les 25,2°C, selon l’OMM.

Record battu également près du cercle polaire à Kvikkjokk en Suède avec 32,5°C le 17 juillet ou en Laponie finlandaise avec 33,4°C à Utsjoki Kevo le 18 juillet, selon Météo-France.

En Sibérie, le mercure a également atteint des sommets avec 37,2°C à Tompo le 9 juillet ou 35,5°C à Vanavara le 26 juin, selon l’Agence nationale océanique et atmosphérique des Etats-Unis (NOAA).

D’autres parties de l’Europe, Irlande, Grande-Bretagne ou France, font également face à des vagues de chaleur, qui n’entraînent pas nécessairement de records à ce stade.

Plus au sud, l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou la Turquie connaissent à l’inverse des températures inférieures à la normale, selon l’OMM.

41,1°C au Japon

Au Japon, où la canicule a fait plusieurs dizaines de morts, le record national de chaleur a été battu le 23 juillet à Kamagaya, avec 41,1°C, selon des données officielles. Le même jour, les 40°C étaient pour la première fois dépassés dans une localité de la zone métropolitaine de Tokyo.

Record africain ?

L’Algérie a enregistré 51,3°C le 5 juillet à Ouargla, dans le Sahara, probablement la température « la plus élevée jamais relevée en Algérie par des instruments fiables », indique l’OMM.

Selon Météo-France, il s’agit en fait du record « pour l’ensemble du continent (…) depuis qu’on dispose de relevés fiables ».

Mais si l’OMM reconnaît que la fiabilité des relevés en Afrique pendant la période coloniale « a été remise en question », elle considère toujours les 55°C enregistrés en 1931 à Kébili, en Tunisie, comme le record africain.

Le Maroc a également enregistré un maximum national le 3 juillet à Bouarfa, avec 43,4°C, selon l’OMM.

D’autre part, au Moyen-Orient, sur la côte du sultanat d’Oman, à Quriyat, le mercure n’est pas descendu en dessous de 42,6°C le 28 juin, y compris la nuit, ce qui pourrait être la plus haute température minimale jamais enregistrée, selon l’OMM.

52°C dans la Vallée de la mort

Certaines parties des Etats-Unis ont également subi une vague de chaleur importante, en particulier en Californie.

Selon l’OMM, des records ont été battus le 6 juillet à Chino (48,9°C) et Burbank (45,6°C), ou le 7 juillet à Van Nuys (47,2°C).

Le 8 juillet, la station de Furnace Creek, dans la Vallée de la mort, a mesuré 52°C. Une température inférieure aux 56,7°C du 10 juillet 1913, officiellement le record historique mondial mais qui est contesté par certains experts.

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Quand les chiens soignent des malades mentaux


La cynothérapie est un traitement qui existe aussi au Canada, c’est une thérapie qui aide des patients en maladie mentale à être aidé par un chien. L’avantage, c’est que ces patients sont plus enclins à se confier, et à se mêler un peu plus au groupe tout en diminuant voir disparaitre certains comportements indésirable. U autre effet important, c’est que cela peut aider a diminuer les traitements aux psychotropes
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Quand les chiens soignent des malades mentaux

 

À Amiens, en France, les patients ont des thérapeutes spéciaux.

À l’hôpital psychiatrique d’Amiens, dans le nord de la France, la liste des soignants comprend… des chiens. Depuis 2010, le centre Philippe Pinel pratique la cynothérapie, un soin sur prescription visant à soigner les malades mentaux avec ces canidés.

Golden retriever dans une main, cavalier King Charles dans l’autre, Priscillia, 27 ans, promène « Zoé » et « Fatou » sous les arcades de cet hôpital impressionnant du 19e siècle en briques rouges.

« J’adore les chiens, c’est sympa », lance-t-elle, guillerette.

« Priscillia souffre de psychoses infantiles. Quand je l’ai prise en charge, elle n’avait comme rapport au monde que la souffrance, elle se scarifiait, se brûlait… Après une séance de cynothérapie, tout cela a disparu, c’était spectaculaire », assure William Lambiotte, infirmier cynothérapeute qui a introduit l’activité dans l’hôpital.

« Elle s’est ouverte aux autres, elle est devenue coquette, elle a retrouvé la valorisation qu’elle n’a jamais eue », ajoute M. Lambiotte, également éducateur canin.

Effet « anti-dépresseur », enrayement du processus d’isolement, diminution du stress, adaptation à la vie sociale… côtoyer, promener et s’occuper des canins engendrerait de nombreux bénéfices pour les patients.

GARY JOHN NORMAN

L’hôpital Philippe Pinel, qui compte environ 300 malades et quatre chiens, est l’un des rares établissements en France à recourir à la cynothérapie pour aider des patients soignés en psychiatrie. Le centre hospitalier de Mulhouse (est) propose lui aussi cette activité. La pratique existe aussi dans d’autres pays, notamment en Europe du Nord et au Canada.

« Les chiens sont aussi indispensables qu’inexplicables. Pourquoi des malades qui ne reconnaissent pas leur propre famille, reconnaissent, « Fatou », « Zoé » ou « Evie » ? Je ne l’explique pas », avoue M. Lambiotte.

« Evie » un autre cavalier King Charles – sur les genoux, l’infirmier anime chaque semaine un groupe de parole d’une dizaine de malades. À tour de rôle, chacun dit ce qu’il a sur le coeur:

 « Mon père est mort », lance ainsi Karim avant de s’éclipser; « moi, ma cousine est vivante », poursuit Sylvie, alors que Jean-Claude raconte sa visite du château de Versailles.

« On a remarqué que la présence d’un chien lors des groupes de parole attirait davantage de patients, mais surtout libérait la parole plus facilement », explique, en blouse blanche, M. Lambiotte.

«Un médicament comme un autre»

Depuis la création de l’activité à l’hôpital Philippe Pinel, 259 patients de six à 98 ans et porteurs de 97 diagnostics différents ont été pris en charge, et 54 médecins sont désormais « prescripteurs de cynothérapie ».

« On a commencé à utiliser ce type de thérapie pour des patients qui avaient du mal à s’ouvrir sur l’extérieur. Le patient replié sur lui-même se focalise sur l’animal qui le rassure, et arrive ainsi à faire abstraction du milieu persécutif environnant pour se confronter à la réalité », explique le Dr Cyril Guillaumont, chef d’un pôle de l’hôpital.

Ainsi, « petit à petit, ces patients sortent de leur chambre, du service, de l’hôpital. On constate comment l’animal a pu être le traitement qui leur a permis de s’ouvrir », ajoute-t-il.

À l’image de Stéphane, 43 ans, un patient atteint de schizophrénie qui pique-nique avec « Zoé » à ses côtés dans la cour de l’hôpital.

« Quand on m’a demandé de le prendre en charge, il vivait nu et seul dans sa chambre, il avalait tout, des fourchettes, ses draps qu’il coupait en lanières… Puis il a vu les chiens et ça lui a sauvé la vie, l’ingestion de corps étrangers s’est arrêtée du jour au lendemain », témoigne M. Lambiotte.

Cette thérapie « permet aussi de diminuer chez certains patients les traitements psychotropes administrés jusqu’alors. L’effet d’apaisement apporté par l’animal rend les patients plus calmes et de ce fait-là, il n’y a pas besoin d’être dans une escalade thérapeutique », affirme le Dr Guillaumont.

Finalement, « c’est un médicament comme un autre: il y a une évaluation initiale, une prescription avec l’accord du patient et un effet thérapeutique qui est évalué », conclut-il.

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Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude


Le réchauffement climatique va changer nos journées agréables qui sont ni trop chaudes, ni trop froides, ni trop humides, ni trop pluvieuses. Certains y perdront de ces journées, alors que d’autres vont y gagner …Mais à long terme …
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Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude

 

L'Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d'ici... (Photo archives Reuters)

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Agence France-Presse
Paris

L’Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d’ici à la fin du siècle, mais, d’une façon générale, les journées clémentes se feront plus rares dans le monde, selon une étude publiée mercredi.

En utilisant des modèles basés sur des projections du réchauffement planétaire, des chercheurs américains ont calculé qu’il y aurait, en moyenne, quatre jours doux en moins par an à l’échelle mondiale d’ici 2035, 10 d’ici 2100.

Mais il y aura de grandes différences régionales, selon les chercheurs de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) et de l’Université de Princeton.

«Les plus fortes baisses concernent les régions tropicales et subtropicales alors que les latitudes moyennes devraient voir une légère augmentation», ont-ils écrit dans le journal Climatic Change.

Aujourd’hui, le monde jouit, en moyenne, de 74 jours de temps doux par an. Ces jours que les chercheurs définissent comme «agréables», ni trop chauds, ni trop froids, ni trop humides ou trop pluvieux.

Selon l’étude, les grands gagnants du réchauffement climatique seront le Canada, une grande partie des États-Unis, du nord de l’Europe, de certaines régions de la Chine et de la Russie. Mais aussi la région sud-américaine de la Patagonie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande.

«Dans certaines de ces régions, les jours doux seront plus rares pendant les étés chauds et humides, mais ils seront plus nombreux à l’automne, en hiver et au printemps», selon un communiqué.

L’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine seront privées de la plupart de ces jours «parfaits», certaines régions perdant de 15 à 50 jours par an.

«La perte de jours aux températures douces, en particulier pendant l’été quand ils peuvent servir à briser des vagues de chaleur prolongées, pourrait affecter la santé publique de manière significative», souligne le communiqué.

Parmi les 40 villes représentatives sélectionnées par les chercheurs, la grande perdante est de loin Lima qui sera dépouillée de 114 jours doux par an, passant de 326 à 210. Dakar perdra 57 de ses 171 jours.

Du côté des gagnants, Londres est en tête et avec 24 jours qui s’ajouteront à ses 69 actuels, suivie par Amsterdam, Puerto Montt au Chili et Melbourne qui récoltent 19 chacun. Paris en gagnerait 12.

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Le choléra aime le réchauffement climatique


Il va falloir vraiment s’adapter à une nouvelle réalité des changements climatiques. Des maladies, des épidémies risquent de refaire surface
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Le choléra aime le réchauffement climatique

 

(Agence Science-Presse) Le réchauffement des océans serait particulièrement favorable aux vibrions, des microbes qui peuvent causer de graves infections telles que le choléra.

Il existe une vingtaine d’espèces de ces bactéries aquatiques, naturellement abondantes dans les zones côtières. Plusieurs d’entre elles sont toxiques, telles que la célèbre Vibrio cholerae.

Des chercheurs américains et européens se sont penchés sur le rôle des changements climatiques sur ces infections. Leur étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS), affirme que le réchauffement de la surface de la mer favorise la propagation des vibrions dans l’Atlantique Nord. Pour arriver à cette conclusion, ils ont analysé des échantillons de plancton prélevés sur 50 ans et ont comparé leur résultats avec les températures des eaux de surface et les épidémies infectieuses des cinq dernières décennies. Ils ont alors constaté que les trois étaient liés : quand l’océan se réchauffe, les vibrions se multiplient et les infections augmentent. Des épidémies ont déjà éclaté dans certaines régions de l’Alaska auparavant épargnées. Les chercheurs expriment leur inquiétude à propos de l’Europe du Nord, où la mer Baltique se réchauffe bien plus vite que la normale.

– Matthieu Fannière

http://www.sciencepresse.qc.ca/