L’évolution humaine a été accélérée par… l’alcool


Il y a environ 10 millions d’années qu’une mutation de nos ancêtres, on permit de métaboliser l’alcool. Au début, ce fut une découverte par la fermentation des fruits, pour en venir à domestiquer la vigne qui serait apparue entre 10 000 et 5 000 ans avant J.C. Malheureusement, beaucoup ne connaisse pas la modération et des conséquences apparaissent sur le corps par l’excès d’alcool.
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L’évolution humaine a été accélérée par… l’alcool

 

Vénus de Laussel

La corne que tient la célèbre Vénus de Laussel (Dordogne), sculptée dans la pierre il y a 25.000 ans serait une corne à boire. Ce qui ferait de ce bas relief la plus ancienne scène de libation connue

©AISA/LEEMAGE POUR SCIENCES ET AVENIR

Par Rachel Mulot

Il y a 10 millions d’années, une mutation apparue chez l’ancêtre de l’homme, lui a permis de métaboliser l’alcool éthylique 40 fois plus vite.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’ivresse a précédé la culture du raisin et du blé et même… l’apparition d’Homo sapiens. Nos très lointains aïeux avaient déjà, en effet, un vrai penchant pour l’alcool, comme le rapporte une nouvelle étude.

« Il y a dix millions d’années, une mutation est survenue chez l’ancêtre africain des humains et des grands singes. Elle lui a permis de métaboliser l’éthanol — ou alcool éthylique— quarante fois plus rapidement ! », a ainsi calculé le généticien Matthew Carrigan, du Santa Fe College (Gainesville, États-Unis).

Une mutation qui a eu lieu au moment où ces primates arboricoles et frugivores étaient contraints de descendre des arbres nourriciers, ceux-ci se raréfiant en raison d’un assèchement climatique.

« Ils ont alors commencé à se nourrir de fruits tombés au sol… qui étaient parfois fermentés », poursuit l’expert.

Et ils y ont pris goût! D’autant que l’ingestion d’éthanol a bien des avantages : elle ralentit le métabolisme, facilite la digestion et favorise le stockage des graisses.

Il fallait toutefois à nos lointains ancêtres dégrader rapidement l’éthanol « pour éviter de succomber trop vite à l’ébriété,poursuit Matthew Carrigan. Car dégringoler, ivre, des arbres ou s’assoupir dans un environnement où rôdaient les prédateurs leur aurait été fatal ».

Des cuites à l’hydromel

Les animaux tiennent en effet plus ou moins bien l’alcool : ainsi, les rouges-gorges tombent vite de leur perchoir alors que les musaraignes d’Asie (Ptilocercus lowii) peuvent « siffler » toute la nuit du nectar de palme à 3,8 % d’alcool sans montrer le moindre signe d’ébriété ». Ces travaux confortent l’ »hypothèse des singes ivres » (2004) de Robert Dudley, selon laquelle notre espèce serait génétiquement prédisposée à être attirée par l’alcool et ses abus.

Selon le biologiste californien, « nos ancêtres auraient notamment recherché très tôt ses effets sur l’humeur », ce qui aurait favorisé leur caractère aventureux. Mais, sans les abeilles, les Homo auraient sans doute dû se contenter de marmelades de fruits pourrissants comme source unique et régulière d’éthanol ! Celles-ci leur ont en effet fourni le premier breuvage alcoolisé au monde, entièrement naturel, selon Roger Morse, professeur à l’université Cornell (États-Unis).

Cet apiculteur, aujourd’hui décédé, aimait à imaginer un tronc empli de miel et de cire tombé au sol puis détrempé par les pluies. Une fois le miel dilué à 70 % d’eau, les levures auraient lancé la fermentation, produisant un hydromel.

« Et un hominidé, par l’odeur alléché, aurait pu y goûter et partager sa découverte avec les siens, ouvrant la voie aux premières libations », renchérit Patrick McGovern, professeur d’archéologie biomoléculaire à l’université de Pennsylvanie (États-Unis) et spécialiste réputé des breuvages anciens, qu’il se fait une joie de reconstituer (lire S. et A. n° 830, avril 2016).

La rencontre entre l’homme et la vigne (Vitis vinifera) intervient quant à elle plus tard, en Eurasie, il y a 2 millions d’années, lorsque Homo erectus quitte son berceau africain et découvre cette liane grimpante. Il en goûte les fruits du côté d’Israël et de la Palestine, de l’Anatolie, du Caucase et de l’Iran. Puis en cueille les grappes dans toute l’Europe il y a 500.000 ans, comme le montre la découverte de pépins sur des sites archéologiques français notamment.

« En revanche, il est difficile de savoir quand nos ancêtres ont commencé à conserver ou fabriquer des breuvages enivrants », souligne Patrick McGovern.

Les outres de peau, les bols de bois ou les paniers tressés se conservent mal… Et aucune pierre creusée n’a livré de traces chimiques d’alcool.

« Il fallait boire rapidement le nectar avant qu’il ne tourne au vinaigre »

Une chose est sûre, les hommes du paléolithique avaient peu de contrôle sur le processus de fermentation, leurs récipients n’étant pas hermétiques. Néanmoins, la purée ou mixture finale pourrait avoir été intéressante et aromatique.

« Une fois connus les délices de ce breuvage, des bandes de nomades sont certainement retournées année après année vers les vignes ! imagine Patrick McGovern. Le calendrier d’élaboration était limité à l’automne. Il fallait boire rapidement le nectar, avant qu’il ne tourne au vinaigre. » 

La domestication de la vigne serait, elle, survenue entre 10 000 et 5000 avant J.-C.

« Elle a probablement eu lieu au sud-est de l’Anatolie, entre le Tigre et l’Euphrate, dans le Croissant fertile, considéré comme le berceau de la civilisation », précise dans une étude le généticien suisse José Vouillamoz.

C’est dans cette région que furent également domestiquées, entre -12.000 et -10.000 ans, les huit plantes fondatrices de l’agriculture, dont l’amidonnier (ancêtre du blé), le petit épeautre, l’orge, le pois chiche et le lin.

« Si les hommes ont domestiqué les céréales, c’est peut-être d’abord pour faire une soupe épaisse de bière nutritive et euphorisante, plus facile à fabriquer que du pain ! », osent Patrick McGovern et Robert Dudley.

À les en croire, ce serait pour trinquer ensemble que les hommes se seraient sédentarisés puis organisés en société.

Il faut toutefois attendre l’invention de la poterie, et plus précisément 7000 ans avant J.-C., pour trouver « la trace du premier breuvage à fermentation contrôlée », dans la Chine du néolithique.

Les vases de Jiahu, un site du Henan, ont révélé en 2003 des résidus de raisins sauvages, de baies d’aubépine, de riz et de miel.

« Une sorte de grog au parfum de chrysanthème! », évoque Patrick McGovern.

Et, pour transformer l’amidon en sucre et déclencher la fermentation, les humains auraient trouvé l’astuce : mastiquer les céréales, une enzyme spécifique étant présente dans la salive. Quant aux tout premiers crus, ils ont été identifiés dans des céramiques d’Iran datées de 5400 ans avant J.-C., trahis par la présence de résine de térébinthe, un agent conservateur.

« Les plantes psychoactives et les boissons alcoolisées avaient aussi un rôle sacré »

Au fil des siècles, l’alcool aurait ainsi joué un rôle majeur, allant peut-être jusqu’à participer à l’invention de l’écriture et la fondation des villes! Sur le site de Tell Bazi, au nord de la Syrie, vieux de 3400 ans, chaque maison possédait en effet sa « microbrasserie » : de gigantesques jarres d’argile (200 litres) ont conservé la trace d’orge et d’oxalate, un dépôt chimique produit par la céréale en présence d’eau.

Pour l’archéologue allemande Adelheid Otto, de l’université Ludwig-Maximilians de Munich, « les nutriments essentiels, notamment les vitamines, fournis par la fermentation des céréales ont permis aux Mésopotamiens d’avoir une croissance physique correcte alors que leur régime alimentaire à base de pain et de gruau était déficient ». 

Selon l’archéologue Elisa Guerra Doce, spécialiste de l’ébriété dans les périodes préhistoriques à l’université de Valladolid (Espagne), les boissons alcoolisées n’ont pas eu qu’une fonction hédoniste.

« Les plantes psychoactives et les boissons alcoolisées avaient aussi un rôle sacré. La plupart des traces matérielles proviennent de tombes de membres de l’élite et de sites cérémoniels, ce qui indique que la consommation de produits psychoactifs pouvait être socialement contrôlée en Eurasie préhistorique. » 

Ce que reconnaît Patrick McGovern : « Communiquer avec les dieux ou les ancêtres implique presque toujours l’usage d’une boisson alcoolisée, que ce soit le vin de l’eucharistie, la bière offerte à la déesse sumérienne Ninkasi, le “grog” viking ou l’élixir des tribus amazoniennes ou africaines. » 

Elles ont aussi servi à traiter la douleur et les infections.

« Ce lubrifiant social, ce stimulant qui altère la pensée » comme le qualifie le spécialiste aurait aussi et surtout participé à la création, à la musique et aux arts.

Revers de la médaille : la soif de l’homme pour l’alcool — avec son cortège d’excès et de maladies — a été largement aussi forte que l’attrait pour ses bienfaits.

« Si l’on ne se lasse pas de raconter l’histoire de ces breuvages, conclut Patrick McGovern, mieux vaut les savourer avec modération. » 

Santé !

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le nouveau défi sur la toile: avaler des capsules de lessive


Il y a une publicité chez-moi qui passe à la télé qui préviennent de ne pas mettre les capsules de détergent Tide dans des lieux sûrs à l’abri des enfants, ils devraient aussi mettre un avertissement pour les idiots. À quoi pensent les gens qui font des challenger tellement stupide qui les conduira directement à l’hôpital voir à la morgue. Cela vaut vraiment la peine pour épater les gens sur les réseaux sociaux
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Le nouveau défi sur la toile: avaler des capsules de lessive

 

Christophe Da Silva

Les capsules de détergent à lessive de la marque Tide ont l’aspect d’un bonbon doux, coloré et appétissant. Mais comme toute substance industrielle pour le nettoyage de vêtements, elles sont surtout très toxiques. © (capture d’écran).

VIDÉO Connaissez-vous le « Tide Pod Challenge »?

© Twitter.

Selon CBS, les médecins ont mis en garde contre un nouveau défi sur les réseaux sociaux, qui représente un énorme danger pour la santé des adolescents: mordiller des capsules de détergent à lessive de la marque Tide. C’est le « Tide Pod Challenge ».

« C’est allé trop loin »

« C’est parti d’une blague sur internet et maintenant c’est allé trop loin », a indiqué Ann Marie Buerkle de la Consumer Product Safety Commission.

Les capsules de détergent à lessive de la marque Tide ont l’aspect d’un bonbon doux, coloré et appétissant. Mais comme toute substance industrielle pour le nettoyage de vêtements, elles sont surtout très toxiques. Elles contiennent de l’éthanol, du peroxyde d’hydrogène et des polymères. Dit autrement: un mélange de détergent hautement toxique très dangereux pour la santé.

« Je ne regrette rien »

Il y a quelques mois, le site College Humor avait partagé une vidéo à ce sujet. Un homme avait finalement succombé à la tentation et avait avalé des capsules de détergent à lessive de la marque Tide. Emmené d’urgence à l’hôpital, il dira plus tard:

« Je ne regrette rien ».

La vidéo était devenue virale et avait inspiré plusieurs adolescents. Sur Twitter, on a même vu des photos de pizzas avec des capsules de la marque Tide à la place d’olives.

« Il ne faut pas jouer avec. Même si c’est une blague. La sécurité n’est pas un problème à prendre à la légère », a ajouté Procter & Gamble qui fabrique les capsules Tide.

http://www.7sur7.be/

Plus abordable que le maïs Des vaches nourries aux… bonbons!


Je ne sais pas trop quoi penser de cette nourriture pour les vaches. Étant donné que les bonbons n’ont rien de bon pour les humains alors que dire pour les animaux … Quel impact sur la viande ..qui selon l’éleveur cela ne changera pas le gout .. ?? Septique ?
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Plus abordable que le maïs  Des vaches nourries aux… bonbons!

 

VA Nouvelles selon CNN

La sècheresse qui sévit aux États-Unis fait très mal aux agriculteurs, mais aussi aux éleveurs de bétail, qui peinent à nourrir leurs troupeaux.

Parce que le prix du maïs atteint des sommets vertigineux, un producteur de bovins a décidé de nourrir son cheptel avec des…bonbons!

(CNN)

Beaucoup plus abordable, cette «nourriture» est tout à fait efficace selon lui, puisqu’elle contient beaucoup de gras, plus même que le maïs, ce qui permet d’engraisser les bêtes avant de les envoyer à l’abattoir.

L’homme se procure des lots de friandises en vrac à prix réduit et les mélange à une substance nutritive, ainsi qu’à un produit dérivé de l’éthanol.

Joseph Watson assure que nourrir ainsi ses vaches ne nuit pas à leur santé, qu’il surveille étroitement. Elles sont en parfaite condition et leur poids augmente normalement.

http://tvanouvelles.ca

Ne laissez pas les gels pour les mains à la portée des enfants


Le lavage des mains devraient être enseigné très tôt, quoique bien des adultes ne se lavent pas les mains, (hier au centre d’achat, aux toilettes des dames …. beurk). Pour dépanner il existe des produits qui désinfectent les mains sans avoir besoin d’eau et de savons mais il faut se rappeler que c’est quand même un produit qui peut être dangereux
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Ne laissez pas les gels pour les mains à la portée des enfants

 

LOIC VENANCE/AFP

Les gels hydro-alcooliques représentent un danger à partir du moment où ils sont ingérés ou mis en contact avec les yeux.

Par   Caroline Pique

Les gels hydro-alcooliques sont très pratiques quand on ne peut pas se laver les mains mais ils s’avèrent risqués pour les tous petits, selon une étude menée par des centres antipoison français.

En pharmacie ou en grande surface, les petits flacons de gels hydro-alcooliques sont devenus monnaie courante. Leur usage s’est démocratisé après l’épidémie de grippe A en 2009 où ils étaient utilisés pour réduire la transmission du virus H1N1. Faciles à glisser dans la poche, ces produits paraissent inoffensifs et pourtant une étude fournie par des centres antipoison et de toxicovigilence français a montré qu’ils pouvaient représenter un danger, notamment pour les enfants qui peuvent l’avaler.

Suite à l’apparition d’effets secondaires chez certains usagers, l’Afssaps leur a commandé une étude pour analyser ces produits composés d’alcool (éthanol) et d’agents antibactériens.

Après observation, les centres de toxicovigilence ont relevé «248 cas d’exposition aux produits hydro-alcooliques pour lavage des mains ayant entraîné des symptômes», dont la moitié étaient des enfants de moins de quatre ans. Dans 35% des cas, les individus se sont plaints d’irritations après une mise en contact du gel avec les yeux. Les autres (65%) avaient ingéré le produit, ce qui a causé des brûlures. Des états d’agitation voire d’ébriété et de somnolence ont été repérés chez 12 individus. Plus grave, quatre comas ont été signalés dans le cadre de conduite suicidaire chez des personnes âgées de 15 à 80 ans.

Danger à partir d’une cuillère à soupe de gel

Dans son rapport publié en mars 2011, l’Afssaps mentionne qu’une dose d’éthanol pouvant entraîner des complications équivalait à «une cuillère à soupe pour un enfant de 10-12 kg, c’est-à-dire âgé de 1 à 2 ans». Pour éviter que les petits soient tentés d’en manger, il est conseillé d’acheter des gels à base d’éthanol dénaturé ayant un mauvais goût et d’éliminer tous ceux à base d’arômes (banane, fraise, etc), susceptibles d’attiser leur gourmandise.

Plus généralement, ces produits ne doivent pas être appliqués sur une peau abîmée: la pénétration de l’alcool est probablement plus importante et une sensation de brûlure immédiate peut être ressentie.

Une utilisation sur peau humide (quand on vient de se laver les mains) peut aussi provoquer des irritations. Par ailleurs, les personnes ayant un antécédent allergique aux parfums doivent utiliser des gels inodores.

Enfin, l’agence du médicament rappelle que même si l’absorption de l’éthanol par voie cutanée ou inhalée suite à des frictions des mains de manière «intensive» est extrêmement faible, voire quasi nulle, il est quand même recommandé de

«privilégier les procédures d’hygiène des mains par le lavage à l’eau et au savon dès lors qu’un point d’eau est disponible».

http://sante.lefigaro.fr