Alors que nous avons passé des épisodes de froids extrêmes, l’Australie vie complètement le contraire, des chaleurs extrêmes, tellement que des activités sont annulées et de grands risques de feux de brousse On l’attribut aux changements climatiques. On risque de ne plus aimer nos saisons comme avant
Nuage
L’Australie suffoque sous une vague de chaleur
À Sydney, des spectateurs d’un tournoi de cricket gèrent la chaleur comme ils le peuvent. Photo : Getty Images/Cameron Spencer
Pendant que l’Amérique du Nord gèle dans des températures polaires, l’Australie, en plein milieu de son été austral, connaît des températures records qui mettent à mal la population et déclenche des incendies de brousse.
RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET BBC
La métropole australienne Sydney a connu dimanche sa journée la plus chaude depuis 1939. Le mercure y a largement dépassé les 40 °C, pour atteindre 47,3 °C dans l’une de ses banlieues.
La chaleur a entraîné l’annulation de certains matchs du tournoi de tennis de Sydney. Une compétitrice, la Française Kristina Mladenovic, s’est excusée sur Twitter auprès de ses supporters pour avoir dû quitter le court.
« Je pense que c’est la première fois de ma carrière que je dois quitter un match », a-t-elle écrit.
Des photojournalistes ont aussi dû abandonner leur poste autour des courts parce que leurs appareils ont cessé de fonctionner.
Destruction par le feu
Les autorités ont émis une interdiction totale de faire des feux afin d’éviter de nouveaux incendies dans le pays.
Plusieurs sinistres se sont déclarés samedi, rasant des maisons dans les États de Victoria et d’Australie-Méridionale.
Déjà, en septembre, les Australiens avaient été prévenus que des incendies de brousse étaient à prévoir pendant leur été, en raison d’un hiver particulièrement sec entre les mois de juin et septembre.
Entre décembre 2016 et février 2017, plus de 200 records de températures ont été battus en Australie, qui a connu des vagues de chaleur, des incendies et des inondations pendant cette saison.
D’après les climatologues, le changement climatique a provoqué la hausse des températures sur terre et en mer, conduisant à des épisodes météorologiques extrêmes.
Du fait de sa population relativement faible (24 millions d’habitants), eu égard à la taille de son territoire, et de sa très forte dépendance au charbon, l’Australie est un des pires émetteurs per capita de gaz à effet de serre.