Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés


Toute acte scientifique comportent des risques. Jouer avec l’ADN avant la naissance pour corriger des gènes défectueux serait une bonne chose, mais quelles seront les conséquences à long termes. Pour le moment, ils peuvent modifiés les gènes sur des animaux, poissons et amphibiens. Maintenant, ils ont réussit chez des reptiles. Ils ont pu non pas corriger mais changer un défaut dans un gène sur des oeufs non fertilisés pour rendre les futurs lézards albinos.

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Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés

Crédits : Doug Menke

par  Mathilda Caron

Aux États-Unis, des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Géor­gie ont créé les premiers reptiles géné­tique­ment modi­fiés : des lézards albi­nos.

Ils les ont présen­tés dans une étude publiée le 27 août par la revue scien­ti­fique améri­caine Cell Reports. Le quoti­dien britan­nique The Inde­pendent s’en est fait l’écho le même jour.

Ces petits animaux, grands comme un doigt, ont vu le jour grâce à l’ou­til de modi­fi­ca­tion du génome Crispr. Jusqu’à présent, on pensait que cette paire de ciseaux micro­sco­piques ne pouvait pas être utili­sée sur les reptiles, étant donné qu’ils ferti­lisent leurs œufs de façon impré­vi­sible.

Mais ici, les scien­ti­fiques ont modi­fié les gènes d’œufs encore non ferti­li­sés situés dans les ovaires d’une femelle. Et ça a marché : la moitié des lézards présen­taient l’ADN trans­formé.

« Nous avons dû attendre trois mois pour que les lézards naissent », raconte Doug Menke, un des auteurs de l’étude.

Cette méthode est de plus en plus utili­sée pour modi­fier l’ADN de mammi­fères, de pois­sons ou d’am­phi­biens, mais c’est la première fois qu’elle est employée sur des reptiles. Menke et son équipe assurent qu’elle est effi­cace à 80 %.

Sources : The Inde­pendent/Cell Reports

https://www.ulyces.co/

Ce vétérinaire mange avec ce chien trop effrayé pour se nourrir


Un vétérinaire qui n’a pas peur de prendre les grands moyens pour soigner ses patients. Assis dans la même cage du chien tout partageant un moment ensemble pour le déjeuner
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Ce vétérinaire mange avec ce chien trop effrayé pour se nourrir

 

La tendresse se partage. Partagée il y a quatre jours, cette vidéo d’un vétérinaire partageant un repas avec un chiot malade a déjà enregistré plus de six millions de vue.

Andy Mathis, vétérinaire au centre de soin animalier de Elberton dans l’état de Géorgie aux États-Unis s’est vu remettre Graycie, une jeune pitbull trouvée au bord d’une route. Recroquevillée dans sa cage et trop effrayée pour se nourrir et s’hydrater, le jeune chien était très mal en point, rapporte le vétérinaire.

Plutôt que d’encourager l’animal, le médecin a préféré lui montrer l’exemple le lendemain matin, s’asseyant à ses côtés derrière la grille, rapprochant la gamelle de la chienne tout en en prenant une pour lui (l’histoire ne précise pas ce que le vétérinaire y avait mis).

Tranquillement assis en tailleur, le soignant a débuté son petit-déjeuner la gamelle dans une main, une cuillère dans l’autre, comme si de rien n’était. Voyant que Graycie n’osait toujours pas manger, il décide de lui donner les premières bouchées à la main. Après quelques secondes seulement le chiot apeuré se met à se nourrir seul, comme son compagnon. Une fois lancée, il lui aura fallu cinq minutes pour vider son récipient.

Si le vétérinaire n’a partagé cette vidéo que le 13 février, Graycie est arrivée le 29 janvier au centre. Elle y était entrée affamée, déshydratée et blessée  Visiblement, elle va beaucoup mieux.

http://quebec.huffingtonpost.ca/