Et si nous vivions dans des maisons invisibles ?


Comment seront nos maisons du futur ? Sans que cela n’altère le paysage naturel, une maison invisible ? J’espère que non, je crois qu’il doit avoir plus des points négatifs. Juste à penser aux oiseaux qui ne verront pas l’obstacle devant eux.
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Et si nous vivions dans des maisons invisibles ?

 

Crédits : capture Youtube / arquinfad

par Yohan Demeure

Pour certains, la maison du futur est le concentré d’une multitude de technologies alors que d’autres y voient plus une habitation durable, autonome et dont l’empreinte écologique est moindre. Et s’il était question de maisons qui se fondent parfaitement dans le paysage ? Voici cinq concepts permettant l’évasion.

Le Mirrorcube

L’agence suédoise Tham & Videgård a installé des cubes de 4 min 3 s au milieu de sapins d’une forêt. Plusieurs « Mirrorcube » composent le TreeHotel, un hôtel dont chaque chambre est perchée et camouflée dans les arbres. Le cube contient une structure légère en aluminium et l’extérieur est composé de verre réfléchissant.

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Crédits : Pinterest/Tham & Videgård

La House of Mirrors

Cette œuvre du sculpteur allemand Ekkehard Altenburger avait été installée provisoirement il y a une vingtaine d’années sur l’île de Tiree (Écosse). Véritable précurseur à l’époque, l’artiste était parvenu à fondre cette maison dans le paysage.

Crédits : Ekkehard Altenburger

Le Sauna Cadyville

Il ne s’agit pas d’une habitation, mais d’un sauna dessiné par le cabinet Dan Hisel Architect. Situé dans l’état de New York (États-Unis), le Sauna Cadyville a été bâti contre une falaise qui constitue l’un de ses murs, et des miroirs le rendent quasi invisible dans son élément.

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Crédits : Dan Hisel Architect

Le ÖÖD

Voici une habitation à proprement dit. En effet, la tiny house de la start-up ÖÖDbasée en Estonie est une sorte de préfabriqué de 18 min 2 s Facilement montable et démontable, ce logement est meublé et contient une cuisine. Les trois façades vitrées contribuent à rendre cette maison quasiment invisible !

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Crédits : ÖÖD

Le Liquid Pavilion

Le lac du parc de Serralves à Porto (Portugal) est un véritable havre de paix. Et pourtant, lorsque l’on y regarde à deux fois, une petite maison y est présente. En effet, il s’agit d’une œuvre du cabinet d’architecte depA qui se fond encore très bien dans son environnement avec ses murs en miroir.

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Crédits : capture YouTube/ arquinfad

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Dans ce pays européen, tous les bus sont gratuits


Tout un pays qui offre le transport en commun gratuitement, pour réduire le combustible fossile, c’est une bonne idée. Il y aurait toujours des voitures, mais plus d’usagers a prendre l’autobus, surtout si les parcours sont bien organisés.
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Dans ce pays européen, tous les bus sont gratuits

Tallinn, Estonie © getty.

L’Estonie est devenue le premier pays européen à offrir le trajet en bus gratuit sur quasiment l’ensemble du territoire, dans l’espoir de limiter l’exode rural et la consommation des combustibles fossiles.

« Il existe bien des villes et des régions en Europe où les transports en commun sont gratuits, mais jusqu’à présent il n’y a pas eu de projet de transport public gratuit à l’échelle nationale », s’est félicité jeudi Kadri Simson, la ministre de l’Économie et des Infrastructures.

Sur (presque) tout le territoire

Courant juillet, onze parmi les 15 comtés estoniens ont déjà lancé le bus gratuit.

« Nous cherchions comment animer les régions rurales, arrêter l’exode vers les villes », a indiqué à l’AFP Mme Simson, soulignant que le programme est le fruit de discussions entre le gouvernement central et les comtés. « Au niveau d’un comté, le transport gratuit par bus vise principalement à créer des possibilités pour la mobilité des habitants des régions rurales, afin de leur garantir l’accès aux services quotidiens », a-t-elle précisé.

Limiter l’usage de carburant fossile

Le Parlement estonien a décidé l’an dernier de limiter la consommation nationale des carburants fossiles, de sorte qu’à l’horizon de 2030 elle reste à son niveau de 2012.

« Cela signifie que nous devons trouver des moyens pour encourager les gens à voyager de manière plus écologique, par exemple en utilisant les transports en commun », a expliqué M. Simson, soulignant que cela pourrait contribuer à limiter le nombre de voitures particulières.

Gratuit à Tallinn depuis cinq ans

Depuis 2013, les bus gratuits sont disponibles à Tallinn. Le maire de la capitale Taavi Aas insiste sur le succès du projet malgré la croissance du nombre de voitures dans la ville. La moitié des utilisateurs des transports publics à Tallinn affirment avoir commencé à prendre les transports en commun plus souvent depuis qu’ils sont gratuits, selon l’enquête annuelle de satisfaction citoyenne, réalisée en 2017.

Mauvais pour le trafic ferroviaire?

Cependant, les critiques s’inquiètent de l’impact potentiellement négatif des bus gratuits sur le trafic ferroviaire. L’opérateur national Elron affiche pourtant son calme et se vante du nombre grandissant de ses passagers, en hausse de 8% cette année.

« La principale question est de savoir si le réseau des bus au niveau des comtés va soutenir ou concurrencer les trains, et cela est valable aussi bien pour les lignes de bus gratuites que payantes », a estimé Ronnie Kongo, le directeur des ventes et du développement d’Elron.

« A plus long terme, le trafic ferroviaire peut croître et se développer aussi dans les régions où le nombre de passagers augmente », a-t-il ajouté à l’AFP.

https://www.7sur7.be/

La peste serait arrivée en Europe il y a 5.000 ans


La Peste noire a décimé au milieu du XIVe siècle au moins 30 millions de personnes soit entre un tiers et la moitié de la population européenne. Les chercheurs ont pu étudier les dents de plusieurs ossements et dents pour découvrir son origine et la migration et donc la propagation de cette cruelle maladie
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La peste serait arrivée en Europe il y a 5.000 ans

Source AFP

La Peste noire a décimé au milieu du XIVe siècle au moins 30 millions de personnes soit entre un tiers et la moitié de la population européenne. © thinkstock.

Des nomades des steppes eurasiennes auraient apporté la peste en Europe entre la fin du Néolithique il y a 4.800 ans et le début de l’âge du bronze il y a 3.700 ans, révèle une étude scientifique publiée mercredi dans Current Biology.

Des spécimens de cette bactérie ont été retrouvés sur des dents et des ossements humains datant de cette période, ont expliqué des chercheurs qui ont procédé à un séquençage de génomes de la bactérie responsable de l’infection. Une analyse des formes anciennes de la peste devrait permettre de mieux comprendre son évolution dans le temps et déterminer comment l’infection est devenue plus virulente.

Les chercheurs ont analysé plus de 500 dents et ossements retrouvés en Allemagne, Russie, Hongrie, Croatie, Lituanie, Estonie et Lettonie pour y traquer la présence de la bactérie Yersinia pestis, responsable de la peste.

La population européenne décimée

Cet agent infectieux a provoqué des pandémies majeures dont la fameuse Peste noire, qui a décimé au milieu du XIVe siècle au moins 30 millions de personnes soit entre un tiers et la moitié de la population européenne. Les scientifiques ont pu retrouver l’ADN complet de la bactérie sur les restes de six individus. Le séquençage de ces six premiers génomes européens de la bactérie Yersinia pestis leur a permis de déterminer que la peste est probablement arrivée en Europe centrale approximativement à la même époque que les nomades des steppes d’Eurasie, entre la fin du Néolithique, il y a 4.800 ans et le début de l’âge du bronze il y a 3.700 ans.

Les différents génomes de cette bactérie, découverts dans différentes parties de l’Europe, sont assez similaires.

« Cela laisse penser que la peste est entrée en Europe, soit à de multiples reprises pendant cette période, en provenant du même réservoir infectieux local, ou en une seule fois à la fin du Néolithique », explique Aida Andrades Valtueña de l’Institut Max Planck sur la science de l’histoire Humaine, co-auteure de l’étude.

Renouvellement génétique majeur

Des mouvements migratoires importants ont commencé en Europe il y a environ 4.800 ans lorsque des populations sont venues des steppes pontiques de la mer Caspienne. Cela conforte l’hypothèse selon laquelle la peste s’est bien propagée sur le continent européen avec les migrations de ces populations, explique Alexander Herbig de l’Institut Max Planck, autre co-auteur de l’étude. Les échantillons complets d’ADN de la bactérie de la peste retrouvés sur des dents et ossements confirment aussi que des changements génétiques liés à sa virulence étaient en cours pendant cette période, pointent ces scientifiques.

Mais davantage de recherches seront nécessaires pour confirmer dans quelle mesure ces évolutions génétiques affectaient déjà la sévérité de l’infection, relèvent-ils. Selon ces chercheurs, il est possible que la bactérie Yersinia pestis ait déjà été capable de provoquer des épidémies étendues.

« La menace présentée par la peste pourrait avoir été une des raisons de ces mouvements migratoires entre la fin du Néolithique et le début de l’âge de bronze », suppute Johannes Krause, directeur du Departement d’archéogénétique de l’Institut Max Planck, qui a dirigé cette étude.

Les nomades des steppes de la mer Caspienne sont peut-être partis pour échapper à la peste, précise-t-il.

En outre, l’introduction de la maladie en Europe a peut-être joué un rôle majeur dans le renouvellement génétique des populations européennes, avance le chercheur.

Entrez la légende de la vidéo ici

http://www.7sur7.be

Des étudiants construisent un cornet acoustique géant pour écouter la forêt


Je trouve que c’est une magnifique idée, un beau projet pour écouter les sons amplifiés de la forêt. Cela serait propice à mon avis pour la méditation
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Des étudiants construisent un cornet acoustique géant pour écouter la forêt

 

Mégaphone géant pour écouter la forêt. Crédit: Estonian Academy of Arts

Mégaphone géant pour écouter la forêt. Crédit: Estonian Academy of Arts

Repéré par Leïla Marchand

Des mégaphones géants installés dans la forêt estonienne permettent de prêter l’oreille à son «livre sonore».

La moitié de l’Estonie est couverte de forêt. Un massif forestier qui bruisse de mille bruits, celui des rivières, des branches des arbres, des pas des ours et des chevreuils. Et qui s’anime au chant des pinsons, des merles noirs et des coucous gris. Pour ne rien rater de ce spectacle sonore, une équipe d’étudiants en architecture de l’académie estonienne d’art y a installé trois mégaphones géants en bois.

Photo de l’Estonian Academy of Arts

Depuis le 18 septembre, ils sont à la disposition de tous les promeneurs «qui veulent expérimenter la rencontre de l’architecture contemporaine et de la nature sauvage», comme le présente le site de l’université.

«C’est un endroit où écouter, où parcourir le livre sonore de la nature», commente l’auteur Valdur Mikita, qui a beaucoup écrit sur la place de la forêt dans la culture estonienne.

Prêter l’oreille

Selon Hannes Praks, l’architecte d’intérieur qui a initié le projet, ces cornets de trois mètres de diamètre «ont été placé à la distance et à l’angle adéquats pour que, lorsque l’on est placé au centre de l’installation, le son arrive des trois mégaphones à la fois et crée un effet de son “surround” unique».

Lorsque l’on est placé au centre de l’installation, le son arrive des trois mégaphones à la fois et crée un effet de son ‘surround’ unique

Hannes Praks, l’architecte d’intérieur qui a initié le projet, sur le site de l’Estonian Academy of Arts

Ce ne sera pas la seule utilité de cette installation. Ces cornets doubleront le nombre de places assises de cette zone et ils pourront être utilisés lors d’événements.

Photo de l’Estonian Academy of Arts

Pour ceux qui voudraient aller prêter l’oreille au «livre sonore» de la forêt estonienne, les «mégaphones géants» ont été déplacés de Tallin, où ils ont été construits, pour être installés au centre nature Pähni, à Võrumaa, près de la frontière lettone.

http://www.slate.fr/

Un froid glacial persiste en Europe


J’ai pu trouver des vidéos récente de la vague de froid en Europe, on se croirait chez nous lors d’un hiver froid .. mais la-bas, c’est beaucoup plus difficile, les plus pauvres s’arrangent comme il le peut pour se réchauffer. Une situation qui fait malheureusement trop de mort
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Un froid glacial persiste en Europe

Le port de Senj, sur l'Adriatique, couvert de glace (8 février). Le port de Senj, sur l’Adriatique, couvert de glace (8 février). © AFP/HRVOJE POLAN

Le froid glacial qui sévit en Europe depuis une dizaine de jours a fait au moins 540 morts et le bilan pourrait s’alourdir.

En Ukraine, pays le plus touché, les températures pourraient descendre jusqu’à -30 degrés Celsius en fin de semaine.

Les autorités y faisaient état mardi de 112 décès directement dus au froid, mais ont depuis cessé, sans explication, de fournir des bilans. Dans le détroit de Kertch, qui relie la mer Noire à la mer d’Azov 126 bateaux sont prisonniers des glaces, malgré les efforts des brise-glace.

En Russie, 46 personnes sont mortes depuis le début de février et 77 en Pologne.

En République tchèque, 25 personnes sont mortes et les températures pourraient atteindre -25 degrés à Prague cette fin de semaine.

Le froid a également tué 23 personnes en Lituanie, 10 en Lettonie et 1 en Estonie.

En Roumanie et en Bulgarie, où sévissent de violentes tempêtes de neige, on compte respectivement 44 et 29 morts. En Hongrie, 16 personnes sont mortes depuis le début de la vague de froid.

Le froid sévit aussi dans les Balkans où 32 personnes sont mortes. Jeudi, la température était de -28 degrés Celsius dans l’est de la Bosnie. Des dizaines de milliers de personnes sont isolées par la neige dans leurs villages dans plusieurs pays de la région.

Des opérations héliportées étaient en cours en Bosnie et en Macédoine pour approvisionner en vivres et en médicaments les bourgades isolées et transporter des personnes malades vers des hôpitaux.

La glace paralyse le trafic fluvial sur toute la longueur du Danube, de l’Autriche à la Bulgarie.

L’Italie, où le bilan s’élève à 43 morts, se prépare à une nouvelle vague de froid intense et de neige, tandis que l’armée continuait de dégager des villages du sud du pays bloqués sous trois mètres de neige.

La vague de froid touche aussi l’Algérie où le bilan atteignait jeudi 44 morts. On attend de nouvelles chutes de neige et de grêle jusqu’à mardi.

http://www.radio-canada.ca