Les extraterrestres existeraient, mais ils sont en pleine hibernation, selon cette étude


Il y a-t-il des civilisations intelligentes dans l’univers ? Pour le moment personne ne peut le prouver. Alors, les scientifiques font des hypothèses : Soit que nous sommes seuls l’univers, me paraît personnellement impossible surtout que l’univers est grand, très grand. Soit qu’ils sont trop éloignés, cela me semble très possible .. Mais une nouvelle hypothèse que les extraterrestres sont en mode d’estivation. J’en doute ! À moins qu’ils ne veulent pas entrer en contact ou qu’ils ne sont pas rendus à ce stade
Nuage

 

Les extraterrestres existeraient, mais ils sont en pleine hibernation, selon cette étude

 

UNIVERSE

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

Sommes-nous seuls dans l’univers? Une question qui hante depuis des siècles une partie de l’humanité. Pas uniquement les fans d’extraterrestres. Depuis quelques temps, les astrophysiciens essayent aussi de répondre à une question qui semble paradoxale.

Vu l’âge de l’univers, si une civilisation extraterrestre existait, elle aurait certainement eu le temps de s’étendre sur des milliers de mondes, voire de nous rendre visite. Et vu l’immensité de l’univers, difficile d’imaginer, statistiquement, le fait d’être la seule civilisation capable d’explorer l’espace. Alors, où sont-ils donc? Un paradoxe énoncé par Enrico Fermi, l’un des créateurs de la bombe atomique, dans les années 50.

Depuis, des dizaines de solutions, plus ou moins farfelues ont été imaginées. Et des chercheurs de l’université d’Oxford viennent récemment de rajouter ce qui est, à leur yeux, une des réponses les plus plausibles, rapporte Gizmodo. Les extraterrestres pourraient bien exister un peu partout dans l’univers. Ils seraient simplement en train d’hiberner.

Il fait trop chaud pour travailler

Enfin, il faudrait plutôt remplacer hibernation par le terme « estivation », notent les auteurs de cette étude, à paraître dans la revue Journal of the British Interplanetary Society). Car d’hypothétiques aliens n’attendraient pas que le printemps arrive, mais plutôt que la température baisse.

Pourquoi? Les auteurs se sont demandé ce que deviendrait une civilisation très avancée. Après avoir exploré une grosse partie de l’univers, réalisé ce qu’il est possible de faire selon les lois de la physique, elle « se concentrerait maintenant principalement sur des choses ‘culturelles’ internes », précise sur son blog Anders Sandberg, l’un des auteurs. Bref, du traitement d’informations.

Or, et c’est là que la théorie prend son sens, si une telle société veut bénéficier de la puissance informatique la plus énorme possible, il ne faudrait surtout pas se lancer dans des calculs compliqués maintenant. Pourquoi? Car il faut de l’énergie pour faire tourner un ordinateur, aussi développé soit-il.

Et c’est là que la chaleur rentre en jeu: les lois de la thermodynamique impliquent qu’un ordinateur sera 10 fois plus efficace s’il fait 10 fois plus froid. Or, si l’univers est froid (3 degrés Kelvin), il se refroidit quotidiennement, tout doucement. Dans quelques milliers de milliards d’années, le vide spatial frôlera le zéro absolu.

Des robots gardiens en attendant le réveil

Cela voudrait dire qu’il faudrait beaucoup, beaucoup moins d’énergie, et donc de ressources, pour réaliser le même calcul. « 10 avec 30 zéros derrière » fois moins. Les auteurs de l’étude se disent donc qu’une civilisation très avancée se mettrait d’elle-même en estivation, ne dépensant plus de ressources en attente de jours meilleurs.

Il serait donc logique de ne pas voir de signe d’extraterrestres avec tous nos instruments et télescopes: la phase d’expansion d’une civilisation serait au final assez courte et rare, au vu des échelles de temps de l’univers, qui se comptent en milliard d’années. Tous les êtres bien plus vieux que nous seraient donc en attente d’un refroidissement.

En attendant, les aliens auraient pu mettre en place des technologies automatisées censées protéger leurs ressources pour des temps meilleurs. A la fois d’autres civilisations voulant venir les piller, mais aussi d’événements cosmiques détruisant de la matière et de l’énergie, comme l’émergence de trous noirs.

Mais nous n’avons rien observé de similaire. Sauf que, rappellent les auteurs, une civilisation extraterrestre n’aurait pas obligatoirement besoin de garder ainsi des millions d’étoiles. Rien que l’énergie de la Terre serait suffisante, d’ici quelques milliers de milliards d’années, pour faire autant de calculs que l’énergie de l’univers observable actuellement.

Une réponse parmi d’autres

Si tous ces calculs sont corrects, cela ne veut pas dire pour autant qu’Anders Sandberg croit dur comme fer à cette réponse au paradoxe de Fermi.

« Je pense personnellement que la raison la plus probable qui explique que nous ne voyons pas d’extraterrestres, c’est simplement qu’ils n’existent pas ou sont très éloignés de nous », affirme-t-il.

Il prévoit justement d’écrire un article sur le sujet. Il estime que les probabilités d’émergence de la vie et de l’intelligence pourraient être très faibles, plus qu’on ne le pense.

 Pour autant, « si cette hypothèse n’est pas vraie, alors l’estivation est selon moi une réponse très plausible », précise le chercheur.

Surtout, « comprendre le potentiel et les limites de l’intelligence dans l’univers nous dit des choses de nos propres chances de survie », estime-t-il.

Message donc à nos lointains descendants: pensez à garder de l’énergie pour vos questions les plus compliquées à poser à un ordinateur avant la fin de l’univers. Espérons que la réponse ne sera pas 42.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un étrange poisson pourrait révolutionner l’exploration spatiale


Bien des expériences, des études spatiales ont été utiles à l’humanité, et encore aujourd’hui, les recherches pourraient servir autant pour le commun des mortels que pour les voyageurs de l’espace
Nuage

 

Un étrange poisson pourrait révolutionner l’exploration spatiale

 

Un

Le dipneuste africain, un étrange poisson. Capture d’écran Gentside

La révolution de l’exploration spatiale ne viendra peut-être pas d’un moteur ultra moderne ou d’une source d’énergie novatrice. Mais tout simplement d’un poisson de la famille des Protopterus, le dipneuste africain. Ses capacités d’hibernation intéressent particulièrement les scientifiques et pour cause, il peut dormir pendant des années sans mourir!

Parvenir à transposer une telle capacité à un système médical permettant de mettre les humains en biostase, ou en «arrêt réversible de la vie», pourrait avoir des applications cruciales. Cela pourrait par exemple permettre de maintenir un personnes blessée ou malade en vie plus longtemps, ou encore envoyer des astronautes endormis pour de longs voyages dans l’espace.

C’est pourquoi des chercheurs de l’université de Singapour ont tenté de percer les secrets du poisson africain et leur étude publiée en mars dernier, a réussi à lever un peu plus le voile sur l’animal.

DORMIR EN ATTENDANT LA PLUIE

Le dipneuste africain est célèbre pour ses nombreuses aptitudes hors-normes dans le monde des poissons. Tout d’abord, il possède une sorte de poumon, presque plus adapté que ses branchies. Ajouté à cela, en cas de grande sécheresse, le dipneuste s’enterre et entre en hibernation, appelée estivation, en attendant que les conditions soient plus favorables.

Il peut ainsi rester cinq ans sans boire, ni manger, ni même produire de déchets. Pour percer le secret de cet étrange sommeil, les chercheurs menés par Ip Yuen Kwong ont étudié l’expression génétique du poisson au cours de l’estivation, et au moment d’en sortir. Leur but était de comprendre comment l’organisme du dipneuste régulait son activité pour lui permettre de survivre aussi longtemps.

Selon les scientifiques, les gènes assurant la destruction des déchets de l’organisme sont très actifs au cours de l’estivation. Cela permet au poisson de ne pas accumuler de déchets nocifs dans son foie. Au contraire, les gènes coagulant et ceux liés au métabolisme du fer sont désactivés: ainsi, le sang ne s’arrête pas de couler et le corps ne gaspille pas d’énergie.

Au moment du réveil, enfin, le corps du dipneuste se remet à produire des molécules permettant de transformer ses réserves de sucres et de graisses en énergie.

LA BIOSTASE, DÉJÀ  DANS LES PROJETS SPATIAUX

«Si la biostase peut être réalisée chez l’homme, les chirurgiens auraient plus de temps pour opérer des patients au cours de moments critiques où la circulation du sang arrête, et le rêve du voyage spatial sur de longues distances pourrait être réalisé», ont écrit les chercheurs dans leur communiqué.

En effet, l’Univers est grand, extrêmement grand. Et pour pousser notre exploration, les missions doivent être de plus en plus longues. Aller sur Mars prendrait 180 jours environ. Aussi, maintenir tout un équipage endormi pendant les mois ou les années de voyage présente de nombreux avantages: réduction de l’espace et des réserves nécessaire, réduction du risque de dépression lié à l’ennui ou l’isolement.

La technique envisagée actuellement n’est pas très éloignée de la cryogénie. Les astronautes pourraient être mis dans des capsules où la température se situerait entre 5 et 10°C. Automatiquement, leur corps devrait alors ralentir. Des tests ont déjà été menés et les résultats sont prometteurs, bien que certains doutes persistent. Mais qu’en est-il de l’état cognitif des personnes restées endormies si longtemps?

Les astronautes ne peuvent pas se permettre de mettre plusieurs jours ou semaines à retrouver leurs esprits s’ils viennent d’atterrir sur une autre planète. Les voyages de plusieurs années à travers l’Univers ne sont donc pas pour tout de suite. Mais qui sait, peut-être que le dipneuste africain sera la clé des conquêtes interstellaires.

http://fr.canoe.ca/