Le Saviez-Vous ► Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?


L’égalité des sexes n’existe pas tout le temps dans la maladie, ainsi que dans les traitements. Les maladies du coeur sont un bon exemple. Alors que les hommes ont des symptômes plus évident, pour les femmes, cela peu-être déroutant, car les symptômes peuvent être reliés a n’importe quoi d’autres que le coeur. Les traitements sont souvent trop tard et peuvent être mal ajustés.

Nuage

 

Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Hum, non!

 

Les maladies cardiaques, un problème d’hommes ? Rien de plus faux, a constaté le Détecteur de rumeurs. Les femmes sont non seulement de plus en plus nombreuses à en souffrir, mais elles seraient aussi moins bien soignées que les hommes…

  1. Les maladies cardiaques sont rares chez les femmes : FAUX

Selon Statistique Canada, les maladies du cœur (cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, crise cardiaque, etc.) sont la deuxième cause de décès après les cancers chez les Canadiennes.

« Malheureusement, les maladies cardiaques sont encore perçues comme un problème d’hommes », déplore le Dr Nicolas Noiseux, cardiologue au CHUM. « Les femmes se sentent peu concernées par les maladies du coeur, alors qu’elles sont cinq fois plus à risque d’en mourir que du cancer du sein », souligne le spécialiste.

Certes, les hommes restent encore plus nombreux à mourir d’une maladie cardiaque. Mais l’écart entre les deux sexes ne cesse de diminuer. En 2013, 23 437 femmes en

  1. Elles sont moins susceptibles de mourir d’une crise cardiaque : FAUX

Alors que les hommes sont plus susceptibles de mourir de cardiopathie ischémique et d’insuffisance cardiaque, les femmes sont, en moyenne, 30 % plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque que les hommes. De plus, selon la Fondation des maladies du coeur (FMC), elles sont plus à risque de subir un deuxième événement cardiaque dans les six mois suivants.

« Souvent, leur pronostic est moins bon, car les maladies cardiaques touchent les femmes plus tardivement que les hommes en raison des hormones qui les protègent jusqu’à la ménopause », explique le Dr Nicolas Noiseux. « Comme elles ont aussi tendance à ignorer les signes précurseurs des maladies cardiaques, elles tendent à attendre davantage pour consulter. Quand on les diagnostique, elles sont plus âgées et la maladie est plus avancée : ça joue en leur défaveur », ajoute le médecin.

BLEND IMAGES – JOSE LUIS PELAEZ INC

  1. Les symptômes d’une crise cardiaque sont similaires chez les deux sexes : FAUX

Une douleur intense à la poitrine qui s’étend dans le bras gauche fait partie des signes avant-coureurs classiques d’une crise cardiaque chez les deux sexes. Toutefois, de nombreuses femmes décrivent plutôt des symptômes atypiques, comme des essoufflements, des nausées, des sueurs ou des douleurs dans le dos qui peuvent apparaître des mois avant la crise cardiaque.

« Comme ces symptômes peuvent passer pour de l’anxiété, une indigestion ou des signes de vieillissement, elles ont tendance à y accorder peu d’importance », explique le Dr Noiseux.

  1. Les tests diagnostiques standards sont adaptés aux femmes : FAUX

Les différents tests qui permettent de faire un diagnostic de maladies cardiaques — comme l’épreuve d’effort effectuée sur un tapis roulant ou l’électrocardiogramme — seraient moins adaptés aux femmes.

« Leur cœur est moins gros et positionné différemment, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Les résultats peuvent être normaux, même si la femme a un problème cardiaque. Il faut souvent faire des tests plus poussés pour trouver le problème », explique le Dr Noiseux.

La FMC travaille par ailleurs à sensibiliser les médecins aux différences qui touchent les femmes en matière de maladies du cœur, afin qu’elles soient diagnostiquées plus rapidement.

« Un diagnostic rapide fait toute la différence », souligne Nicolas Noiseux.

  1. Les femmes sont aussi bien traitées que les hommes : FAUX

En partie à cause de ces difficultés diagnostiques, les femmes qui font des crises cardiaques sont aussi plus sujettes aux retards dans leur traitement : moins du tiers recevrait les soins nécessaires dans les délais stipulés, estime la FMC.

Elles seraient aussi moins susceptibles de recevoir des interventions médicales adaptées — comme un pontage — ou à se faire prescrire des médicaments.

« Comme les deux tiers, des études cliniques scientifiques se concentrent sur les hommes, il y a des incertitudes sur les interventions et la médication », déplore le Dr Noiseux. « Il faudra faire des études pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques ».

Des facteurs de risques méconnus des femmes

Plus de 50 % des femmes qui ont un risque élevé de souffrir d’une maladie cardiaque l’évaluent comme faible ou modéré. Parmi les facteurs de risque, il faut retenir :

  • L’hypertension
  • Le diabète
  • Le cholestérol
  • L’obésité
  • Les antécédents familiaux
  • La ménopause

S’ajoutent des facteurs comportementaux comme :

  • Le tabagisme
  • La consommation abusive d’alcool
  • La sédentarité
  • Une mauvaise alimentation.

Pour en savoir plus sur les maladies cardiaques chez les femmes, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?


Une bonne raison pour ne pas rester trop longtemps sans bouger. Seulement en quelques jours, le corps et le cerveau ont déjà des répercussions du manque d’exercice
Nuage

 

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?

 

Abandonner l’exercice physique du jour au lendemain est difficile à vivre pour notre corps et pour notre cerveau.

N’importe quel sportif a déjà vécu des moments de fatigue où le manque de motivation l’a poussé à reconsidérer son planning et à laisser tomber les entraînements. Mais lorsqu’il s’agit d’un choix volontaire et non pas imposé, comme dans le cas d’un accident ou d’une maladie, il est important de se rappeler que les bénéfices de l’exercice physique sont temporaires. Pour en profiter sur le long terme, il est important de persévérer. Voici ce qui se passe, exactement, lorsqu’on abandonne le sport :

Après 10 jours

Les chercheurs ont toujours soupçonné l’activité physique d’avoir des effets aussi bien sur le corps que sur le cerveau. En effet, elle aide à limiter les risques de pertes de mémoire liés à l’âge. Et d’après une étude publiée par la revue Frontiers in Aging et citée par Health, même une courte période sans exercice est associée à un changement du cerveau. Pour garder une bonne mémoire, il faut bouger régulièrement !

Après deux semaines

Au bout de 14 jours sans sport, vous allez commencer à être essoufflé en montant les escaliers que vous aviez l’habitude d’emprunter chaque jour. La raison est simple : le manque d’exercice provoque une chute du niveau d’oxygène maximum que l’organisme peut utiliser. En deux semaines, vous pouvez perdre jusqu’à 10% de vos capacités. La tension artérielle a tendance a augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang. La bonne nouvelle est que vous pouvez éviter cette conséquence en pratiquant de l’exercice modéré. Bouger un peu est toujours mieux que rien du tout.

Après quatre semaines

Certaines personnes vont remarquer une perte de tonus musculaire au bout de deux semaines d’inactivité, alors que d’autres vont le ressentir qu’à partir de quatre semaines. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération dans cette situation. La bonne nouvelle, indique le site Health, est que notre force physique a tendance à diminuer plus lentement que notre endurance.

Après huit semaines

Même les athlètes de haut niveau passent par cette phase : la prise de poids. Au bout de six/huit semaines, vous allez remarquer que votre corps change et, si vous n’avez pas modifié vos habitudes alimentaires, les kilos vont commencer à s’installer. Heureusement, il existe une grande différence entre l’abandon total du sport et un repos bien mérité. Après un marathon, par exemple, vous allez avoir besoin de faire une pause, mais rien ne vous empêche de pratiquer un peu d’exercice (doux) chaque jour. Une promenade à vélo, une heure de piscine, ou même une simple marche à pied permettent de maintenir le corps et le cerveau actifs et en bonne santé.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

10 symptômes à ne pas négliger


Quelques symptômes qui quelques fois peut-être anodines, mais s’ils sont constants ou reviennent souvent mieux vaut consulté un médecin. Cela dit, ces symptômes peuvent indiquer certaines maladies que seul un professionnel de la santé peut confirmer
Nuage

 

10 symptômes à ne pas négliger

PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Publié dans moietcie.ca le 28 février 2012

Fatigue persistante, perte de poids anormale, essoufflement constant… Certains symptômes doivent être pris au sérieux, car ils peuvent cacher un problème de santé. En voici 10 qui méritent qu’on aille voir un médecin.

1. Fatigue constante

Une fatigue persistante peut, bien sûr, être liée au surmenage, mais elle peut aussi être le signe d’un problème de santé. La fatigue est l’un des symptômes les plus difficiles à interpréter en médecine, car elle peut indiquer une foule d’affections, notamment l’anémie, le diabète, l’hypothyroïdie, la dépression, la mononucléose, le cancer, etc. Si l’on traîne une fatigue persistante, il vaut mieux prendre un rendez-vous avec son médecin traitant pour investiguer davantage.

2. Perte de poids inexpliquée

Il est anormal de perdre 5 kg ou plus sans suivre un régime ou faire d’exercice. Ce symptôme peut trahir une variété de problèmes de santé, comme la dépression, le cancer, l’hyperthyroïdie, le diabète et les troubles de l’appareil digestif.

3. Essoufflement anormal

À moins d’avoir pris beaucoup de poids ou d’être en très mauvaise forme physique, il n’est pas normal d’être essoufflée pour rien. Cela peut indiquer un problème de santé, comme une maladie pulmonaire, de l’anémie, un trouble de la glande thyroïde ou une maladie cardiovasculaire. Si l’essoufflement survient brusquement et qu’il s’accompagne de douleurs à la poitrine, on se présente à l’urgence.

4. Maux de tête intenses et fréquents

Il n’est pas normal de souffrir de maux de tête intenses et fréquents. Cela peut être relié à un mal de cou, à la prise abusive d’analgésiques ou à la migraine. En revanche, si on a un mal de tête soudain, intense et inhabituel qui s’accompagne de troubles visuels, d’engourdissements, de faiblesses ou de vertiges, on se rend rapidement à l’urgence. Cela peut annoncer un accident cérébrovasculaire (ACV). La rapidité d’intervention est alors très importante pour limiter les dommages au cerveau et prévenir la mortalité. Il existe aussi un médicament qui, lorsque prescrit dans les trois heures suivant l’ACV, peut renverser les dommages causés et, par conséquent, réduire la gravité des séquelles.

5. Fièvre persistante

Si notre fièvre dure depuis 48 à 72 heures, cela peut signifier qu’on souffre d’une infection rénale (pyélonéphrite), d’un cancer comme le lymphome ou d’une maladie chronique comme la tuberculose ou le VIH/sida. Si la fièvre est élevée (39 °C et plus) et qu’elle s’accompagne d’un mal de tête lancinant et de raideurs au cou, il pourrait s’agir d’une méningite. 

6. Selles inhabituelles

Si les selles rétrécissent au point d’atteindre le diamètre d’un crayon, cela pourrait signifier qu’une tumeur obstrue l’intestin. Du sang dans les selles peut provenir d’hémorroïdes, d’une fissure anale ou de polypes intestinaux, mais il peut aussi signaler la présence d’un cancer. À noter: l’ingestion de certains aliments très pigmentés comme les betteraves donne des selles de couleur rougeâtre. Les selles noires ne sont pas normales: elles peuvent indiquer un cancer ou un ulcère gastroduodénal. La consommation de comprimés de fer peut aussi donner des selles noires.

7. Douleurs abdominales aigues ou persistantes

Les douleurs abdominales peuvent être liées à de nombreux problèmes de santé. Si la douleur est soudaine et très intense, elle peut annoncer une appendicite ou la rupture d’un kyste ovarien, surtout si elle est accompagnée de vomissements et de fièvre. Les douleurs abdominales persistantes peuvent être liées au syndrome du côlon irritable, à des pierres au foie ou à un cancer du côlon, si elles s’accompagnent de constipation récente. Chez la femme plus âgée, les vagues douleurs abdominales peuvent signaler un cancer de l’ovaire.

8. Éclairs lumineux

Si notre vue est troublée par ce qui ressemble à des éclairs lumineux, cela peut être le signe que l’humeur vitrée tire sur la rétine et qu’il va bientôt s’en séparer. Mieux vaut consulter un ophtalmologiste afin de vérifier qu’il n’y a pas de déchirure de la rétine. Cela est encore plus urgent si on observe la présence de corps flottants (points noirs, petites mouches, fils d’araignée, etc.) dans notre champ de vision. Une déchirure de la rétine, la membrane qui tapisse la surface interne et postérieure de l’œil et qui renferme les cellules visuelles, est un problème très grave. Le liquide de l’humeur vitrée s’infiltre dans la brèche et va se localiser sous la rétine, ce qui peut occasionner un décollement de celle-ci et mener à une perte de vision partielle ou totale.

9. Indigestion qui ne se résorbe pas

Si on a toujours l’impression d’avoir l’estomac plein, même lorsqu’on mange peu, ou qu’on souffre continuellement d’inconfort gastrique, notamment de brûlures d’estomac, de sensations de ballonnement après avoir mangé, de nausées et de vomissements, on a peut-être un désordre gastro-intestinal (gastrite, ulcère de l’estomac, etc.) ou un cancer de l’estomac, du pancréas ou des ovaires.

10 Articulations chaudes, rouges et enflées

Des articulations chaudes, rouges et enflées peuvent être un signe d’arthrite rhumatoïde ou de goutte. Dans ces cas, il faut agir rapidement, car des médicaments administrés dans les premiers stades de la maladie permettent de freiner la détérioration des articulations causée par l’inflammation. Le gonflement peut aussi signaler une infection ostéo-articulaire qui peut être causée par une bactérie comme le staphylocoque. Ce type d’infection se traite à l’aide d’antibiotiques, mais peut être mortel si l’on tarde à intervenir.

Merci au Dr Harold Dion, omnipraticien à la Clinique médicale L’Actuel, pour sa précieuse collaboration

http://www.moietcie.ca

Infarctus : les symptômes que les femmes ignorent


L’illégalité des sexes et ce même dans les symptômes annonçant un infarctus chez la femme. A vrai dire, il est facile même pour la victime de confondre ces symptômes tellement qu’ils ont l’air anodins.. Une fatigue soudaine, le hoquet etc ..
Nuage

 

Infarctus : les symptômes que les femmes ignorent

Essoufflement, fatigue, maux d’estomac… Les symptômes de l’infarctus chez la femme ne sont pas les mêmes que chez l’homme. Moins bruyants, moins douloureux, voire parfois inexistants, ils entraînent un diagnostic tardif et dans 55% des cas une issue fatale.

Un essoufflement

Chez la femme, l’infarctus peut être associé à une gêne respiratoire. Ce signe est une conséquence du retentissement de l’infarctus sur le fonctionnement de la pompe cardiaque.

Description : « Souvent, les femmes indiquent comme seuls symptômes d’infarctus du myocarde une difficulté à respirer soudaine et inattendue » explique le Dr Jean-Loup Dervaux, ancien assistant des hôpitaux de Paris. Elles peuvent aussi se sentir essouflée.

Que faire : « Les femmes doivent penser à leur cœur en cas d’essoufflement. Ces difficultés associées à une forte fatigue persistante, peuvent évoquer l’angoisse et orienter le diagnostic à tort vers une anxiété ou une dépression » prévient le Pr Claire Mounier de la FFC. Si vous êtes essouflée sans raison apparente, consultez sans attendre.

Une fatigue inhabituelle

Une fatigue inhabituelle et persistante ne doit pas être négligée. Chez la femme, elle peut être le signe caché d’un infarctus.

Description : « Les femmes peuvent indiquer une grande faiblesse, une fatigue inhabituelle comme symptôme d’infarctus même si c’est plus rare » indique le Dr Jean-Loup Dervaux.

Que faire : Devant toute fatigue qui persiste, surtout s’il y a une hypertension, un surpoids, un peu trop de cholestérol ou un tabagisme, il faut consulter rapidement un médecin. Une femme victime d’une crise cardiaque peut présenter des symptômes cliniques atypiques comme la fatigue, l’anxiété, des troubles gastriques, des palpitations, une douleur dans le dos ou à l’épaule alors qu’une autre peut les ressentir tous en même temps. Dans le doute, on consulte !

Hoquet, éructations, douleurs dans l’estomac…

estomac infarctus

« Les femmes doivent se méfier des symptômes pris à tort pour des problèmes digestifs » prévient le Pr Claire Mounier Vehier, cardiologue et médecin vasculaire au CHRU de Lille, 1ère vice-présidente de la FFC. Ils peuvent parfois cacher un véritable infarctus du myocarde.

Description : Hoquet et éructations (parfois incessantes), nausées, vomissements, sueurs, douleurs dans le creux de l’estomac… font parties des signes digestifs pouvant évoquer un infarctus.

Que faire : En présence de ces signes, mieux vaut consulter un médecin surtout si vous avez des facteurs de risque cardio-vasculaires connus. Sachez que quand une femme ne se sent pas bien et présente un symptôme d’infarctus, son entourage met en moyenne une heure de plus que pour un homme avant d’appeler le numéro d’urgence. Une fois arrivée aux urgences, il y a encore en moyenne une heure de retard avant une prise en charge par un cardiologue.

La douleur dans la poitrine

douleur poitrine infarctus femme

Chez l’homme, la douleur dans la poitrine va faire penser rapidement à l’infarctus. Chez la femme, le symptôme est souvent moins net.

Description : La douleur se situe dans la poitrine, en arrière du sternum. Elle est intense, serre « comme un étau », oppresse, peut se propager au cou, à la mâchoire, au bras gauche ou aux deux bras, et parfois vers le dos ou le ventre. Et surtout, elle ne passe pas. La douleur de l’infarctus survient souvent au repos, la nuit ou le matin.

Que faire : Toute douleur dans la poitrine persistant plus de 30 minutes est suspecte et nécessite l’appel du 15 (911 en Amérique). Le médecin régulateur du SAMU saura guider la prise en charge. Il n’y a jamais d’appel inutile en prévention !

A savoir : Chez la femme, la douleur peut être tronquée, uniquement une lourdeur dans le bras, une douleur à l’épaule, un point de coté, une douleur dans le dos, une gêne dans la machoire. Toutefois, la douleur thoracique reste, même atypique, le signe d’alerte le plus fréquent d’infarctus du myocarde.

Des infarctus sans symptômes chez la femme diabétique

femme diabète infarctus signes

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’infarctus* est parfois asymptomatique. En clair, pas de douleur, pas de gêne respiratoire, pas d’angoisse, pas de malaise.

« C’est plus particulièrement le cas chez les femmes diabétiques, précise le Dr Jean-Loup Dervaux. L’infarctus est découvert à l’occasion d’un électrocardiogramme « systématique » par exemple lors d’un bilan de santé. »

*Arrêt total de la circulation sanguine dans une partie du muscle cardiaque.

Pour elles, c’est plus dur de s’en remettre !

Les femmes sont pénalisées par le diagnostic souvent tardif de leur infarctus.

 Or, « la rapidité de prise en charge reste déterminante pour les chances de survie et de bon rétablissement » rappelle le Dr Nathalie Assez, médecin urgentiste au Samu au CHRU de Lille.

Les femmes ont plus de risques de décéder ou de refaire un accident cardiovasculaire dans l’année qui suit leur infarctus, comparativement aux hommes.

Notamment, parce qu’elles sont moins bien traitées et moins nombreuses à suivre un programme de réadaptation cardiaque. Ce programme de réadaptation est recommandé notamment quand l’infarctus a nécessité une chirurgie cardiaque ou une angioplastie coronaire. Il se compose d’exercices physiques progressifs pour rée-ntrainer le muscle cardiaque et de séances d’éducation thérapeutique. Participer à un tel programme permet de diminuer de moitié le risque de récidive d’infarctus avec de nouveaux réflexes d’hygiène de vie.

A noter : La FFC avec ses clubs Cœur et Santé propose des remises en forme physique en groupe, avec des moniteurs diplômés. Elle vous propose aussi de tester vos facteurs de risque avec le test « J’aime mon coeur », téléchargeable gratuitement sur l’application Cardio info (tablettes et smart phones) ou en allant sur le site www.fedecardio.org. Vous bénéficierez ensuite d’un coaching cardiovasculaire personnalisé.

Sources

– Fédération française de cardiologie, brochure Cœur, artères et femmes : www.fedecardio.org

Fondation cœur et artères

– Infarctus et maladies cardio-vasculaires chez la femme, Dr Jean-Loup Dervaux, Editions Dangles, 2009

Publié par Aurélie Blaize, journaliste santé et validé par Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue et médecin vasculaire au CHRU de Lille

http://sante.planet.fr/