Des pesticides néfastes aux abeilles présents dans 75% du miel mondial


Ce n’est vraiment pas rose pour les abeilles qui sont des petites bêtes de la plus haute importance pour la pollinisation des plantes, des fruits, de fleurs et autres… On aurait détecté des traces à 75 % des pesticides toxiques dans le miel au niveau mondial. L’Amérique du Nord serait le pire endroit pour les abeilles. Même si on prétend que ce n’est pas dangereux pour l’homme, pour les abeilles, les insecticides sont mortels
Nuage

 

Des pesticides néfastes aux abeilles présents dans 75% du miel mondial

 

 

FABRIZIO BENSCH / REUTERS

Les concentrations ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme.

Des traces de pesticides toxiques pour les abeilles ont été détectées dans 75% du miel produit dans le monde entier, suscitant l’inquiétude pour la survie de ces pollinisateurs cruciaux pour l’agriculture.

Les concentrations relevées dans 198 échantillons de miel produits sur toute la planète ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme. Elles sont en effet inférieures au plafond autorisé par l’Union européenne, selon l’étude publiée jeudi dans la revue Science.

Après avoir constaté que 34% des échantillons contenaient des « concentrations de néonicotinoïdes connus pour être nocifs » aux abeilles, les scientifiques ont prévenu qu’une exposition chronique à ces substances pesticides menaçait la survie de ces petits insectes volants.

Les abeilles pollinisent les plantes tout en butinant le nectar des fleurs, qui s’accumule dans la ruche pour former l’épais miel.

Elles interviennent dans la pollinisation de plus de 90% des 107 plus importantes cultures sur Terre mais, ces dernières années, elles succombent au syndrome dit « d’effondrement des colonies d’abeilles ». Ce mal mystérieux entraîne la disparition ou la mort d’essaims entiers.

« Ces découvertes sont alarmantes », a estimé Chris Connolly, un expert en neurobiologie de l’université de Dundee, auteur d’un article accompagnant la publication de l’étude.

« Les niveaux relevés sont suffisants pour affecter les fonctions cérébrales des abeilles et pourraient entraver leur habilité à trouver de la nourriture et à polliniser nos cultures et notre végétation », a-t-il mis en garde.

Les néonicotinoïdes ont été qualifiés de facteur essentiel au déclin mondial des abeilles. Leur utilisation a été en partie interdite par l’Union européenne en 2013.

Les échantillons collectés en Europe dans le cadre de l’étude l’avaient en grande majorité été avant l’entrée en vigueur de cette interdiction, a signalé M. Connolly. Des analyses supplémentaires sont nécessaires pour apprécier l’efficacité de l’initiative européenne.

Dérivé de nicotine

Les scientifiques ont concentré leurs analyses sur les cinq types de néonicotinoïdes les plus utilisés: acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiaméthoxame.

Apparus au milieu des années 1990, ces pesticides dérivent de la structure chimique de la nicotine et s’attaquent au système nerveux des insectes.

« Au total, 75% de tous les échantillons de miel contenaient au moins un néonicotinoïde », selon cette étude pilotée à l’université suisse de Neuchâtel. « Sur ces échantillons contaminés, 45% en contenaient au moins deux et 10% quatre ou cinq ».

La fréquence de contamination la plus élevée a concerné les miels d’Amérique du Nord (89%), devant l’Asie (80%) et l’Europe (79%). L’Amérique du Sud a présenté la plus faible (57%).

« Ces résultats suggèrent qu’une partie importante des pollinisateurs dans le monde sont probablement affectés par les néonicotinoïdes », ont relevé les scientifiques.

Les Nations unies ont prévenu en 2016 que 40% des invertébrés pollinisateurs –en particulier abeilles et papillons– risquaient une extinction à l’échelle mondiale. Quelque 20.000 espèces d’abeilles vivent sur Terre.

Les experts ont reconnu que ces découvertes n’étaient pas vraiment une surprise, estimant néanmoins que la menace représentée par ces substances devait être prise sérieusement.

« Les niveaux relevés (jusqu’à 56 nanogrammes par gramme) se trouvent dans la fourchette bioactive ayant montré que cela affectait le comportement des abeilles et la santé des colonies », a commenté Jonathan Storkey, spécialiste des végétaux, qui n’a pas participé à l’étude.

« Des scientifiques ont prouvé cette année que des niveaux inférieurs à 9 ng/g réduisaient la capacité reproductive des abeilles sauvages », a-t-il souligné.

Et, selon lui, « l’accumulation des pesticides dans l’environnement et les concentrations retrouvées dans les ruches représentent une grave préoccupation environnementale et va probablement contribuer au déclin des pollinisateurs ».

Pour Felix Wackers, professeur à l’université de Lancaster et non impliqué dans l’étude, les niveaux d’exposition aux pesticides nocifs pourraient être bien supérieurs à ce qui peut être quantifié dans le miel.

Cette étude « montre que les abeilles mellifères sont communément exposées à ce type de pesticides quand elles butinent du nectar contaminé aux néonicotinoïdes sur des cultures traitées ou des fleurs ayant été en contact avec des nuages d’étendage ou des résidus au sol », a-t-il relevé.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Comment les fourmis forment des tours


Ceux qui aiment les insectes ont sûrement déjà vu des reportages sur les fourmis qui font des radeaux pour traverser une rivière ou se protéger d’un désastre comme le feu. Ces fourmis forment aussi des tours et les chercheurs ont étudié leur technique qui est vraiment intéressante à voir
Nuage

 

 

Comment les fourmis forment des tours

 

tour de fourmis

La structure obtenue par les fourmis n’est pas sans rappeler la tour Eiffel,
un autre édifice aux propriétés mécaniques spectaculaires.

Certaines fourmis se lient les unes aux autres pour former des tours. Comment font-elles pour ne pas écraser celles qui se situent à la base ? Leur secret réside dans le mouvement. Une découverte qui pourrait inspirer les essaims de robots.

Pour traverser une rivière ou se protéger d’une inondation, les fourmis de feu (Solenopsis invicta) unissent leurs forces en formant des radeaux ou en construisant des tours. Mais, dans ce dernier cas, comment maintiennent-elles la structure debout sans que celles qui se trouvent à la base de l’édifice soient écrasées ? La réponse est astucieuse : les fourmis sont continuellement en mouvement dans la tour ! Elles se comportent de façon semblable à un fluide.

Les chercheurs avaient déjà compris comment les fourmis de feu construisent des radeaux. Elles s’accrochent les unes aux autres par les pattes et s’orientent de façon à créer des cavités remplies d’air, et répartissent leur poids pour former une structure flottante. L’équipe menée par Craig Tovey, de l’Institut de technologie de Géorgie, à Atlanta, a cherché à comprendre comment les insectes réussissent à former une tour.

En laboratoire, l’équipe a filmé à l’aide de caméras ultrarapides la façon dont les fourmis s’assemblent autour d’une barre glissante en téflon. Elle a aussi marqué la moitié de la colonie avec un traceur radioactif afin de suivre les insectes dans la structure ainsi formée.

Les fourmis procèdent par tâtonnement. Elles consolident en permanence les parties les plus fragiles jusqu’à ce que la structure soit solide. Les chercheurs ont montré que chaque insecte peut supporter jusqu’à trois congénères. Et lorsqu’une fourmi est surchargée, elle lâche ses voisines et redescend en bas de la colonne. Là, elle refait surface à la base de la tour.

La structure en forme de cloche ressemble à un fluide, et chaque fourmi y supporte le même poids.

« Les fourmis se comportent comme une fontaine d’eau, mais à l’envers », explique Craig Tovey.

 

 

D’après Guy Theraulaz, du Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, les spécialistes savaient que la structure des tours était dynamique, mais ces vidéos sont le premier enregistrement de ce phénomène.

En utilisant des modèles mathématiques, l’équipe a en outre réussi à prédire la forme et la vitesse de croissance des tours. Les chercheurs savaient déjà que lors de la construction d’un radeau, les fourmis de feu n’obéissent pas à un commandement centralisé, mais agissent individuellement. Ce comportement peut être modélisé avec trois règles simples qui sont ensuite intégrées dans un modèle mathématique de la structure.

Les chercheurs ont été surpris de constater que lorsque les fourmis construisent des tours, elles « obéissent aux mêmes règles individuelles et décentralisées », note Craig Tovey.

Les deux structures sont pourtant différentes : le radeau est statique, tandis que la tour est dynamique.

Ces découvertes pourraient inspirer les chercheurs qui travaillent sur la programmation d’essaims de petits robots pour accomplir une tâche.

« Comprendre comment les fourmis peuvent bâtir ce genre de structures 3D solides en ne suivant que quelques règles très simples peut nous aider à maîtriser la programmation de ces minuscules robots polyvalents. La prochaine étape est de comprendre comment les fourmis construisent des ponts », conclut Craig Tovey.

http://www.pourlascience.fr/

Un essaim d’abeilles s’installe sur un vélo à Toulouse


On peut trouver un essaim d’abeilles n’importe où, même sur le siège d’un vélo qui pourtant était utile pour un stagiaire. Comme on sait, le malheur des uns, font le bonheur des autres
Nuage

 

Un essaim d’abeilles s’installe sur un vélo à Toulouse

 

Photo Sapiens Sapiens

Photo Sapiens Sapiens

Un essaim d’abeilles sur un vélo. Cette image peu banale s’est passée mardi après-midi dans le quartier des chalets à Toulouse. Des milliers d’abeilles ont élu domicile sur le vélo d’un stagiaire de l’agence de reportages Sapiens Sapiens. 

Un apiculteur a été appelé pour récupérer les 10000 abeilles qui viendront coloniser une vraie ruche et qui pourront produire du miel. L’apiculteur utilise une sorte d’aspirateur pour récupérer l’essaim.

Opération terminée. Le stagiaire a pu récupérer son vélo, et l’apiculteur un bel essaim de 10000 abeilles, qui vont bientôt rejoindre les champs de la banlieue toulousaine.

http://www.ladepeche.fr/