Un couple de retrai­tés pris en otage par des goélands pendant 6 jours


En Angleterre, le goéland est une espèce protégée. Au grand malheur d’un couple âgé, deux goélands ont décidé de faire leur nid sur la toiture de leur maison. Les oisillons ont tombé et il est impossible pour le couple de sortir dehors sans se faire attaquer. En attendant que les bébés s’envolent, ils ont de l’aide de la ville pour aider le couple a vaquer à leurs occupations.
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Un couple de retrai­tés pris en otage par des goélands pendant 6 jours


Credits : South West News Service

par  Suzanne Jovet

Au Royaume-Uni, un couple de retrai­tés a été retenu prison­nier dans sa maison en bord de mer par des goélands. À chaque fois qu’ils tentaient sortir du domi­cile, les oiseaux attaquaient, rapporte The Sun. Un cauche­mar digne des Oiseaux d’Hit­ch­cock qui a duré six jours.

Brenda et Roy Pickard se sont retrou­vés avec un nid sur la toiture de leur maison située dans le Lanca­shire, au nord-ouest de l’An­gle­terre. Un jour, des pous­sins sont tombés juste au-dessus de la porte d’en­trée. Il n’était désor­mais plus possible de la fran­chir sans se faire agres­ser par les deux parents goélands en colère.

« Si je tente de sortir, les deux adultes sont là et je n’ai aucune chance », a raconté Roy Pickard « C’est vrai­ment effrayant. Ma femme n’est pas très mobile en ce moment, alors elle compte sur moi. »

L’homme de 71 ans a été picoré si fort à l’ar­rière du crâne qu’il a dû être conduit à l’hô­pi­tal pour soigner ses bles­sures. Par chance, il a pu sortir par le garage, dont il laisse toujours la porte ouverte pour ne pas avoir à sortir de sa voiture.

Credits : South West News Service

Le couple s’est plaint de la situa­tion auprès des auto­ri­tés locales et des orga­ni­sa­tions animales. Seule­ment, les oiseaux sont proté­gés pendant la nidi­fi­ca­tion. Une pergola a pu être instal­lée pour que Roy ferme son garage, et les auto­ri­tés s’as­surent qu’il puisse emme­ner sa femme âgée de 77 ans à ses rendez-vous médi­caux. Mais pour que la menace s’éloigne complè­te­ment, il doit désor­mais attendre que les pous­sins s’en­volent.

https://www.ulyces.co/

Australie: après huit ans de traque, ce géant crocodile est capturé


Ce crocodile marin a été assez rusé pour ne jamais se faire capturer par les gardes forestiers pendant des années Pas pire pour un croco de 60 ans !. Comme c’est une espèce protégée, il sera conduit dans une ferme adapté pour eux, car il semble qu’il soit trop dangereux pour la population humaine.
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Australie: après huit ans de traque, ce géant crocodile est capturé

 

DÉPARTEMENT DU TOURISME DU NORD DE L’AUSTRALIE

À 4,7 mètres de long et plus de 1300 livres, c’est ce qu’on appelle un poids lourd!

  • Agence France-Presse

Après une traque de huit années, les gardes forestiers du Territoire du Nord australien ont réussi à capturer un énorme crocodile marin de 600 kilogrammes et 4,7 mètres de long, ont annoncé les autorités mardi.

Le saurien, aperçu pour la première fois en 2010, a été retrouvé au fond d’un piège installé dans la rivière près de la localité de Katherine.

Cela faisait des années que les autorités tentaient de capturer l’animal dont l’âge est estimé à 60 ans.

Chaque année, les gardes forestiers capturent environ 250 crocodiles jugés « à problèmes » à cause du danger qu’ils représentent pour la population.

Le spécimen qui vient d’être piégé a été conduit dans une ferme de crocodiles, a déclaré Tracey Duldig, chargée de la faune sauvage dans le Territoire du Nord.

« C’est le plus gros crocodile jamais extrait de la rivière Katherine par l’unité de la faune sauvage », a-t-elle dit dans un communiqué.

« Nous avons donné à cet animal de nombreux noms au fil des années car il a été si dur à attraper », a dit au groupe de médias ABC John Burke, un membre de cette unité.

THE ASSOCIATED PRESS

« C’était assez haletant, mais aussi, on ne peut qu’admirer la taille de l’animal et son grand âge. On ne peut qu’avoir un peu de respect pour lui ».

La population des crocodiles marins (ou crocodiles d’eau salée) a explosé dans le nord de l’Australie depuis qu’ils ont été déclarés espèce protégée en 1971.

Ils tuent en moyenne deux personnes par an.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar


C’est épouvantable que ces tortues peuvent subir pour de l’argent. Une tortue étoilée pèse environ de 12 à 20 kg et peut vivre de 60 à 100 ans. C’est l’odeur qui a attirer que des inspecteur de l’Agence environnementale qui ont été constaté de l’horreur. Ils étaient destinée soit comme animal de compagnie, mais le gros marché est en Asie pour des fins médicales.
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10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar

 

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Par Maxime de Valensart

Dix mille tortues étoilées de Madagascar ont été saisies dans une maison à Tuléar, une ville située au sud-ouest de l’île au début du mois d’avril, rapporte National Geographic. Les reptiles étaient entassés dans des conditions déplorables, au milieu de leur urine et leurs excréments.

Alertés qu’une odeur pestinentielle provenait de la maison, l’Agence environnementale malgache et la police ont découvert très exactement 9.888 tortues vivantes dans toutes les pièces de la maison:

« la salle de bains, la cuisine, partout. C’était horrible », a témoigné Soary Randrianjafizanaka, responsable régionale de l’Agence malgache pour l’environnement.

180 autres étaient déjà décédées au moment de la découverte. Des planches avaient été clouées entre les pièces afin de contenir les animaux.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Trois personnes ont été arrêtées. Deux hommes ont été surpris par la police en train d’enterrer des tortues mortes dans le jardin. Les autorités pensent cependant n’avoir arrêtés que des exécutants.

« Nous ne savons pas qui est le patron de l’organisation, mais nous savons qu’il y en a un », a assuré Soary Randrianjafizanaka.

La propriétaire des lieux a également été arrêtée.

Les tortues ont été emmenées dans un refuge pour y être soignées, désinfectées et réhydratées. Six camions ont été nécessaires pour toutes les transporter. Une semaine plus tard, 574 d’entre elles étaient décédées de déshydratation. Les tortues qui ont survécu resteront captives afin de les préserver du braconnage.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Menacée par la déforestation, cette espèce protégée – appelée aussi tortue rayonnée ou radiée – fait l’objet de nombreuses convoitises et se vend principalement comme animal de compagnie. Leur viande se retrouve néanmoins encore sur certaines tables, certaines parties de l’animal étant aussi utilisée à des fins « médicales ». Selon la croyance populaire chinoise, manger de la tortue ferait en effet vivre plus longtemps.

Passées clandestinement en Asie du Sud-Est ou en Chine, les tortues sont également vendues à des collectionneurs de reptiles, où elles sont particulièrement appréciées pour les motifs étoilés complexes sur leur carapace. En trente ans, la population des tortues étoilées de Madagascar a été divisée par quatre à cause de la déforestation et du trafic.

http://www.7sur7.be

Indignation après la découverte d’un koala vissé à un poteau


Un koala, une espèce menacée, a été vissés après un poteau avec des vis industrielles. On ne sait pas si l’animal à été vivant ou mort, lors de l’acte macabre, une chose de sûr, c’est un acte gratuit et insensé
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Indignation après la découverte d’un koala vissé à un poteau

 

Les koalas, marsupiaux emblématiques du vaste pays-continent, sont... (PHOTO AFP)

Les koalas, marsupiaux emblématiques du vaste pays-continent, sont de plus en plus menacés en Australie.

PHOTO AFP

 

Agence France-Presse
Sydney

Un koala mort a été retrouvé vissé à un poteau en Australie, un acte «révoltant» qui a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux.

Koala Rescue Queensland (KRQ), association de défense du marsupial, avait été alertée mercredi du fait qu’un de ces animaux avait grimpé sur un abri à pique-nique dans un parc près de Gympie, dans l’est de l’Australie.

Mais en arrivant sur les lieux, la KRQ a découvert que le koala était mort et avait été vissé à un poteau.

«Ce pauvre koala a été vissé à un poteau avec des vis industrielles», a dit l’association sur Facebook. «Il est décédé mais on ne sait pas s’il l’était au moment où il a été fixé à la structure».

Le président de KRQ Murray Chambers s’est dit révolté.

«On a eu quelques fois des koalas atteints par balles. Ils ont été délibérément renversés en voiture mais c’est la première fois qu’un cinglé visse un koala à un bâtiment», a-t-il dit au groupe de médias ABC.

«Qu’est-ce qui ne va pas dans notre société? Ca fait tout simplement profondément mal au coeur».

Les internautes dénonçaient sur la page Facebook de l’association un «acte révoltant».

«Absolument épouvantable», déclarait Elly Bunting. «J’espère que ces moins que rien seront arrêtés et punis, et pas avec une tape sur la main».

Les koalas, marsupiaux emblématiques du vaste pays-continent, sont de plus en plus menacés en Australie. Ils sont victimes du changement climatique, de la perte de leur habitat, des attaques de chiens, des accidents de voiture, des incendies de forêt et des infections à chlamydiae.

À l’arrivée des premiers colons britanniques en 1788, les koalas étaient plus de 10 millions. Comme ils vivent haut perchés dans les arbres, leur nombre est difficile à évaluer mais ils étaient estimés à 330 000 en 2012.

http://www.lapresse.ca/

La moitié des espèces canadiennes menacées


C’est beaucoup que la moitié des espèces canadiennes sont menacées causé par la perte d’habitat, les changements climatiques, espèces envahissantes, pourtant il y a eu des lois pour protéger des animaux et ils perdent quand même des membres. La solution serait beaucoup complexe si on veut un changement positif
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La moitié des espèces canadiennes menacées

 

Des épaulards nagent au large de Victoria.

L’épaulard du Pacifique Nord-Ouest fait partie des espèces en voie de disparition au Canada.   Photo : Eagle Wing Tours and Shorelines Photography/Valerie Shore

La population de la moitié de 903 espèces canadiennes d’oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens s’est effondrée au cours des 40 dernières années, prévient une nouvelle étude.

La Presse canadienne

Ces espèces ont perdu 83 % de leurs individus entre 1970 et 2014, selon le rapport dévoilé jeudi par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le déclin des espèces protégées par une loi fédérale a été comparable à celui des espèces non protégées.

Le président du WWF, David Miller, a dit que, règle générale, la Loi canadienne sur les espèces en péril ne semble avoir eu aucun effet, et qu’il est maintenant « incroyablement urgent » de renverser le déclin.

L’Indice Planète Vivante (IPV) calculé par le WWF pourrait être le reflet le plus fidèle de la santé de la faune canadienne.

L’organisation environnementale a étudié 3689 populations différentes de 386 espèces d’oiseaux, 365 espèces de poissons, 106 espèces de mammifères et 46 espèces de reptiles et amphibiens. Elle a utilisé une méthode développée par la Société zoologique de Londres pour regrouper plus de 400 ensembles de données compilées par le gouvernement fédéral.

Au total, les 903 espèces étudiées ont vu leur population fondre de 8 % pendant les 44 années étudiées. Quarante-cinq espèces étaient stables et 407 se sont améliorées, notamment en raison de mesures de protection.

Les populations de gibiers d’eau, dont les marais sont protégés, ont augmenté de 54 %. Les oiseaux de proie, comme les faucons, ne sont plus menacés par le DDT, et leur population a explosé de 88 %. Sont également en hausse les populations d’animaux qui cohabitent bien avec les humains, comme les cerfs et les oies.

Gros plan sur le visage d'une grenouille léopard.

La grenouille léopard est une espèce menacée en Alberta, mais sa réintroduction dans la région des Lacs-Waterton semble prometteuse. Photo : CBC/Aquarium de Vancouver

L’étude explique que les déclins de population sont causés par des facteurs qui commencent à être bien connus : la perte d’habitat, les changements climatiques, les espèces envahissantes et la pollution.

M. Miller s’est dit surpris de constater que des lois comme la Loi canadienne sur les espèces en péril, qui a été adoptée en 2014, n’ont en rien ralenti le déclin.

La science nous démontre que cela n’a fait aucune différence concrète pour les espèces.

David Miller, président du Fonds mondial pour la nature (WWF)

Les populations des espèces mentionnées par la loi ont dégringolé de 63 % pendant la durée de l’étude. Le rapport laisse même entendre que le déclin s’est potentiellement accéléré depuis son adoption. Ce constat découle possiblement du temps qu’il faut pour agir. M. Miller rappelle par exemple qu’on savait que le béluga du Saint-Laurent était menacé bien avant l’adoption de la loi, mais que les premières protections n’ont été mises en place qu’en 2015.

« Il y a eu des délais incroyables pour adopter les mesures prescrites par la loi », a-t-il dit.

Les cerfs de Virginie ne se formalisent pas de la présence humaine sur Anticosti.

Les cerfs de Virginie ne se formalisent pas de la présence humaine sur Anticosti. Photo : Radio-Canada/Marc-Antoine Mageau

Nouvelle approche nécessaire

La loi n’est peut-être plus le meilleur outil pour protéger la faune, poursuit M. Miller, puisque les espèces en déclin sont trop nombreuses pour qu’on puisse les protéger individuellement.

« Nous avons probablement besoin d’une nouvelle approche, a-t-il lancé. Les problèmes sont très complexes, et il y a de multiples causes. On ne peut pas se fier uniquement à un plan pour les espèces. Il faut examiner tout l’écosystème. »

Par exemple, dit-il, on ne pourra pas faire grand-chose pour freiner la disparition des épaulards du Pacifique tant que les scientifiques ne comprendront pas pourquoi les populations de saumon chinook – leur principale source de nourriture – sont en déclin.

M. Miller croit que nous aurons besoin de nouveaux réseaux de zones protégées pour renverser la tendance. Il souligne que l’étude a constaté qu’une approche collective, comme celle adoptée pour protéger les gibiers d’eau, peut être efficace.

Mais l’ampleur et la rapidité du déclin exigent une intervention rapide.

Même pour nous, ces résultats sont stupéfiants. Il s’agit de déclins exceptionnellement sérieux. Il faut intervenir de toute urgence.

David Miller, président du Fonds mondial pour la nature (WWF)

En bref :

  • Les populations de mammifères ont reculé de 43 %
  • Les populations de poisson ont fondu de 20 %
  • Les populations de reptiles et amphibiens ont reculé de 16 %
  • Les populations d’oiseaux ont grimpé de 7 %, surtout grâce à l’amélioration touchant les gibiers d’eau et les oiseaux de proie. En revanche, les populations d’oiseaux des prairies se sont effondrées de 69 %, celles des insectivores de 51 % et celles des oiseaux de rivage de 43 %.

http://ici.radio-canada.ca/

Un kangourou retrouvé abattu en Australie, vêtu d’un imprimé léopard


La maltraitance animale entrainant la mort sur des espèces protégées en Australie semble prendre de plus en plus d’ampleur. Ce kangourou a souffert, car il semble qu’il était conscient. Pourtant, il a reçu des balles de fusil puis mis en scène sur une chaise avec une bouteille et un châle sur le dos …. De quoi à être révolté ..
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Un kangourou retrouvé abattu en Australie, vêtu d’un imprimé léopard

 

GETTY IMAGES

La mise en scène est sordide.

 

Le cadavre d’un kangourou tué par arme à feu, recouvert d’un imprimé léopard et ligoté à une chaise avec une bouteille d’alcool entre les pattes, scandalisait en Australie.

Le kangourou a été retrouvé en bordure de route dans le nord-est de Melbourne par un passant, a expliqué mercredi un enquêteur du département de l’environnement de l’État de Victoria.

L’animal, qui portait une sorte de châle imprimé sur le dos, avait entre ses pattes ligotées et une bouteille d’ouzo.

« Le kangourou avait reçu au mois trois balles, avant d’être mis sur la chaise », a déclaré Mike Sverns. « Il s’agit d’un comportement déplorable et immoral ».

M. Sverns a lancé un appel à témoins et rappelé que le fait de tuer des animaux sauvages protégés était passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 36 500 dollars australiens et une peine de prison de deux ans.

« Il a fallu du temps pour mettre le kangourou en scène sur le bord de la route et nous sommes certains que quelqu’un a vu quelque chose, compte tenu de l’endroit et de la circulation », a-t-il dit.

Les autorités estiment que le kangourou n’a pas été tué à l’endroit où il a été retrouvé.

Une cruauté répandue

La semaine dernière, un autre kangourou avait été trouvé éviscéré dans le sud-ouest du pays. La photo de la macabre découverte a également été publiée par l’Association pour la protection des animaux en Australie (RSPCA) dans l’espoir de retrouver le(s) coupable(s).

« Je suis très préoccupée par le niveau de violence et de souffrance que ce pauvre animal innocent semble avoir subi », a déclaré l’inspectrice Amanda Swift en évoquant un acte de torture « profondément perturbant et barbare ».

Le kangourou était encore vivant et conscient lorsqu’il a été retrouvé, ce qui signifie qu’on l’a laissé mourir « d’une mort lente et douloureuse ».

« On sait que la cruauté envers la faune est répandue en Australie-Occidentale », a continué Amanda Swift. « Les gens doivent croire qu’ils ne sont pas concernés par les lois sur le bien-être animal, mais ils le sont. »

En février dernier, un homme avait été condamné à 11 mois de prison pour avoir battu un kangourou à mort près de Bunbury, ville du sud-ouest du pays. Mais cette condamnation est une exception, comme l’avait déploré David van Ooran, directeur général de la RSPCA, lors du rendu de ce jugement.

« C’est incroyablement rare, je ne me rappelle pas d’une seule fois dans les dernières décennies où ça s’est passé ainsi », avait-il déclaré en espérant que cette sanction serve d’exemple aux prochains cas de maltraitance animale.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les mammouths pourraient devenir une espèce protégée


Comment blanchir des défenses d’éléphant ? On les fait passer par des défenses de mammouth ! Avec les changements climatiques, des défenses de mammouths sont une vraie mine d’or et elles peuvent servir aux blanchiments de celles des éléphants ..
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Les mammouths pourraient devenir une espèce protégée

 

Les défenses des mammouths se vendent aujourd'hui à prix d'or, et servent au blanchiment des défenses d'éléphants. © Pixabay/ CC0 Public Domain/ N_Steffens

Les défenses des mammouths se vendent aujourd’hui à prix d’or, et servent au blanchiment des défenses d’éléphants. © Pixabay/ CC0 Public Domain/ N_Steffens

Par Johanne-Eva Desvages

Disparus depuis plus de 4000 ans, les mammouths pourraient bientôt figurer sur la liste des espèces protégées. Cette décision pourrait permettre de lutter contre le braconnage des éléphants.

DISPARITION. Longtemps après leur mort, les mammouths font aujourd’hui les frais des pilleurs. Si ces animaux se sont éteints il y a plusieurs milliers d’années, leurs restes ont été relativement bien conservés dans le pergélisol (sol en permanence gelé). En raison du réchauffement climatique et de la fonte des glaces, plusieurs centaines de tonnes de défenses de mammouths ont pu être extraites ces dernières années, accélérant leur commercialisation. Leur valeur a d’ailleurs considérablement augmenté, passant en moyenne de 350 dollars le kilo (environ 300 euros) en 2010 à 1900 dollars le kilo (environ 1400 euros) en 2014 pour de l’ivoire en bon état, indique un rapport de l’organisation Save the Elephants. Contrairement aux défenses d’éléphants, la vente et l’exportation d’ivoire de mammouth est légale. Des trafiquants ont pourtant déjà été sanctionnés en Russie, pays qui fournit à la Chine plus de 93 % de son ivoire de mammouth. En 2010, deux Russes ont ainsi été condamnés à 8 mois de prison avec sursis pour« trafic de valeurs culturelles » après avoir vendu plus de 100 tonnes d’ivoire de cette espèce en Asie.

L’ivoire de mammouth sert à blanchir celui des d’éléphants

Mais l’ivoire de mammouth, bien que considéré comme alternative éthique au commerce d’ivoire d’éléphant, sert aujourd’hui au blanchiment illégal d’ivoire d’éléphants. Ces pachydermes, en danger de disparition, sont actuellement protégés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) qui regroupe les animaux menacées en trois catégories appelées « annexes ». Pour les animaux figurant dans l’annexe 1, la protection est quasi totale, aucune commercialisation inter-pays n’est possible, sauf comme trophées de chasse.

« Les éléphants présents dans trois pays d’Afrique sont classés en annexe 2, qui autorise le commerce en quantité limitée et contrôlée de produits issus d’éléphants (notamment l’ivoire) », explique à Sciences et Avenir Florian Kirchner, chargé des espèces à l’UICN.

Les animaux sont classés en annexe 3 lorsqu’un seul pays décide d’interdire l’exportation d’une espèce.

Ainsi, des produits dérivés d’éléphant sont pour le moment autorisés à circuler en petit quota. Ce qui peut faciliter le blanchiment de l’ivoire.

« Dès qu’il y en a un peu qui circule légalement, il suffit d’avoir un faux permis pour faire passer des stocks d’ivoire illégal d’un pays à l’autre, ou les dissimuler dans un stock légal », nous détaille Florian Kirchner.

Actuellement, il est très difficile de déterminer à l’oeil nu si une défense commercialisée est celle d’un mammouth ou d’un éléphant. Seuls des tests ADN peuvent tracer l’origine de l’ivoire.

Et ainsi, « l’ivoire de mammouth se confond avec l’ivoire d’éléphants en voie de disparition », a déclaré le secrétaire général de la CITES, John Scanlon.

Interdire ou non l’ivoire de mammouth ?

La vente d’ivoire de cette espèce éteinte divise aujourd’hui les scientifiques. Certains chercheurs considèrent plutôt la commercialisation d’ivoire de mammouth comme une solution pour mettre fin au commerce illégal de défenses d’éléphants, à l’image de Naima Farah et John R. Boyce, auteurs d’une étude sur le sujet. Et craignent que la fin de sa commercialisation ne nuise davantage aux éléphants qu’elle ne les protège du braconnage. Quoi qu’il en soit, la question sera évoquée lors de la prochaine réunion de la CITES à Johannesbourg, en Afrique du Sud, du 24 septembre au 5 octobre 2016. Les Etats-Unis, la Chine et le Vietnam notamment, grands collectionneurs d’ivoire de mammouth, pourraient alors bientôt devoir s’en passer. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Espèces protégées : les saisies les plus impressionnantes de la douane


Des exemples en France des saisies fait par les douanes d’animaux protégés par des conventions que ce soit vivant ou mort (pour l’ivoire, écailles…) et aussi des animaux comme les chats qu’on veut récupérer leur fourrure. Alors imaginer la quantité d’animaux en danger pour le commerce dans le monde entier.
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Espèces protégées : les saisies les plus impressionnantes de la douane

 

En janvier 2014, de la maroquinerie en crocodile avait été trouvée dans les locaux d'un célèbre hôtel de ventes aux enchères parisien. En janvier 2014, de la maroquinerie en crocodile avait été trouvée dans les locaux d’un célèbre hôtel de ventes aux enchères parisien. © Douane française

 

Par Marc Leplongeon

Parapluies en ivoire, tortues du Maghreb, écailles de pangolins…, les contrôles s’accentuent pour empêcher le trafic d’animaux en voie de disparition.

 

Il y a des tabourets, des chapelets, des porte-cigarettes en ivoire. On trouve aussi des parapluies en pied d’éléphant, des sacs en peau de serpent, des fourrures de lynx et de jaguar. Voilà pour la mort.

Pour la vie, il y a aussi des batraciens particulièrement rares cachés dans des doublures de manteaux, des tortues planquées dans l’emplacement moteur d’un fourgon, des colibris camouflés aux abords du caleçon d’un voyageur…. Chaque année, la douane française saisit plusieurs milliers d’articles régis par la convention de Washington de 1973, qui protège les espèces menacées d’extinction ou dont le commerce doit être réglementé pour éviter leur surexploitation. Ce sont ainsi plus de 3 000 animaux et 40 000 espèces végétales qui sont protégés par le traité international.

Les personnes qui arrivent sur le territoire français avec des spécimens protégés doivent « être en mesure de justifier à tout moment de la régularité de cette détention », explique la douane française sur son site internet.

Sans permis ou certificat, ces personnes prennent le risque que leur marchandise soit saisie. « 76 % des saisies au titre de la convention de Washington se font à l’aéroport de Roissy, explique Frédérique Durand, douanière.

Rien d’étonnant à cela : Roissy est le premier aéroport français et le premier aéroport européen en fret. » Depuis plusieurs années, un contrôle très exigent est mené par les douaniers, qui ont fait des espèces protégées une de leurs cinq priorités, aux côtés des stupéfiants, des contrefaçons ou encore du tabac et de l’alcool.

Des saisies parfois spectaculaires

Le commerce international légal de ces espèces est estimé par le ministère de l’Écologie et du Développement durable à plus de 15 milliards d’euros annuel dans le monde. L’Union européenne représente à elle seule un tiers de ce commerce, d’où la nécessité – en plus de notre responsabilité morale – de réguler les trafics. Ceux qui contreviendraient à ces règles sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans, selon le Code des douanes. Tour d’horizon des principales – ou des plus farfelues – saisies de la douane ces derniers mois.

Des colibris dans le caleçon

 © Douane française

Il en fallait du courage à ce voyageur pour transporter une dizaine de colibris, cachés dans une doublure entre son pantalon et son caleçon. L’homme, qui croyait tromper les autorités par cet ingénieux stratagème, fut finalement interpellé par la douane de Guyane.

Des hippocampes séchés

 © Douane française

Les hippocampes séchés font partie des espèces protégées les plus saisies par la douane. En mars 2014, les douaniers d’Orly en ont trouvé 54 dans les bagages d’une passagère en provenance de Dakar. Pour sa défense, la femme a alors affirmé que ces animaux étaient destinés à « agrémenter ses préparations culinaires à base de riz ». Bon appétit !

Des rossignols dans le coffre

 © Douane française

Cent rossignols du Japon ont été trouvés vivants en mars dernier par les douaniers de Montpellier, dans le coffre d’une voiture. À l’occasion d’un contrôle sur l’autoroute A9, les agents ont ainsi découvert 5 boîtes en bois fermées par un filet qui permettaient aux oiseaux de respirer. Estimation du prix de vente : 165 à 200 euros par rossignol.

Soixante-dix tortues dans le compartiment moteur d’un fourgon

 © douane française

Soixante-dix tortues mauresques du Maghreb ont été saisies en mai dernier sur le port de Sète. Les douaniers, alors qu’ils fouillaient un véhicule à la sortie du ferry, ont découvert deux sacs de sport dans le compartiment moteur du fourgon. Le conducteur venait du Maroc et devait se rendre en Belgique. En 2013, 336 tortues ont ainsi été saisies par la douane française.

Jeu d’échecs, perles et bijoux en ivoire

 © Douane française

Belle performance des brigadiers de Saint-Denis de La Réunion qui, le 23 mai 2014, ont mis la main sur 1 746 perles et 208 objets en ivoire d’éléphants. Jeu d’échecs, bracelets, colliers, broches… La marchandise a été saisie dans une boutique. La gérante, qui avait mis certains articles à la vente, n’a pas pu justifier leur provenance. Plus récemment, le 12 août, 6 défenses d’éléphants, peintes et dissimulées dans des pieds de tabourets en bois, ont été trouvées dans un avion de fret. C’est en passant le tabouret aux rayons X que les douaniers se sont aperçus que la densité n’était pas la même partout. En 2013, la douane a saisi 435 pièces d’ivoire brut ou travaillé, et 376,4 kg d’ivoire.

250 kg d’écailles de pangolins

 © Douane française

En juillet 2014 a eu lieu à Roissy la plus grande saisie de tous les temps d’écailles de pangolins. Il s’agit d’un petit mammifère insectivore protégé, vivant essentiellement en Afrique et en Asie du Sud-Est et qui, d’apparence, est à mi-chemin entre la taupe et le reptile.

« Il faut trois à quatre animaux pour obtenir un kilo d’écailles », précise la douane.

La marchandise, estimée à 187 500 euros, était en provenance du Nigeria et à destination du Laos.

Les écailles en kératine de ces petits animaux sont « très prisées dans certaines parties du monde pour leurs effets supposés aphrodisiaques, antiallergiques, et également pour protéger du mauvais sort », confient les services des douanes.

Depuis 2009, douze saisies d’écailles de pangolins ont eu lieu à l’aéroport de Roissy, pour un total de 558 kg. Pour l’anecdote : les douaniers en avaient trouvé une centaine de kilos il y a quelques années dissimulées dans des sacs de croquettes pour chiens.

4 034 vestes de fourrure de chiens et de chats chinois

 ©  Douane française

Les chiens et chats ne sont pas des espèces protégées. Mais l’Union européenne a fait signer à ses États membres une convention pour protéger le commerce des fourrures, en sus de la convention de Washington.

Et en 2008, stupeur ! Les douaniers de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, mettent la main sur plus de 4 000 vestes, blousons et manteaux aux cols de fourrure de chiens et de chats. L’entière marchandise a été saisie dans un entrepôt de vêtements importés de Chine. Une expertise a aussitôt été confiée au Muséum d’histoire naturelle, qui a confirmé la provenance des fourrures, issues du chien viverrin. Pour l’histoire, les forces de l’ordre avaient été alertées par la forte odeur animale qui se dégageait des vêtements, alors même qu’ils étaient censés être fabriqués en synthétique…

http://www.lepoint.fr

Viet Nam La demande de corne «miracle» menace la survie des rhinocéros


Tuer des rhinocéros juste pour prendre sa corne et en faire un médicaments soit disant miraculeux, mais qui n’a pas de plus de propriété que nos propres ongles .. Alors si on y croit vraiment … aussi bien de se ronger les ongles
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Viet Nam → La demande de corne «miracle» menace la survie des rhinocéros

 

Viet Nam - La demande de corne «miracle» menace la survie des rhinocéros

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Pour les Vietnamiens victimes du cancer ou d’attaques, la corne de rhinocéros est parée de toutes les vertus, soit-disant capable de tout soigner. Mais ce traitement « miracle », illégal et coûteux, menace la survie d’une espèce protégée.

 

Le désespoir de malades en stade terminal, dont se nourrissent les trafiquants vietnamiens, a fait exploser la demande et conduit à une véritable boucherie en Afrique du Sud.

Près de 160 animaux ont été braconnés au premier trimestre de cette année, après un record de 448 animaux tués en 2011, contre seulement 13 en 2007.

«On m’a diagnostiqué un cancer de l’estomac il y a neuf ans. J’ai tout essayé, y compris la corne de rhinocéros en poudre tous les jours. Maintenant, les docteurs me disent que je suis dans un état stable», raconte Nguyen Hung à l’AFP.

L’octogénaire, dont le nom a été changé, a largement les moyens d’acheter la corne qui se vend à Hanoï autour de 5000 dollars les 100 grammes.

Il ne voit pas pourquoi s’en priver.

«Je suis vieux, j’aime vivre (…) Je n’ai aucune raison de ne pas dépenser mon argent (…) si ça m’aide.»

Aucune propriété thérapeutique

 

Des études scientifiques ont pourtant montré que l’excroissance faite de kératine, la même matière que les ongles humains, n’a aucune propriété thérapeutique. Deux malades du cancer qui en consommaient, contactés par l’AFP pour cette dépêche, sont morts avant d’avoir pu être interrogés.

Mais les croyances ont la vie dure.

«La corne de rhinocéros est utilisée pour prévenir et guérir le cancer», assure Tran Thu Thao, spécialiste de médecine traditionnelle vietnamienne.

«Vous devez la réduire en poudre avant de la servir avec de l’eau ou de l’alcool», poursuit-elle, soulignant que les vendeurs ont des listes d’attente de plusieurs mois.

L’offre limitée a d’ailleurs encouragé l’émergence d’un marché de fausse corne.

« Les clients peuvent facilement acheter de faux produits au Vietnam », souligne Thao.

Trophée de chasse

Dans la rue Lan Ong, coeur de la médecine traditionnelle à Hanoï, presque tous les magasins proposent des plats avec une surface rappeuse sur laquelle la corne doit être doucement grattée.

L’appendice lui-même est vendu sous le manteau, parce que son commerce est interdit. Mais les poursuites sont rares et les trafiquants profitent de failles dans la législation, en particulier le fait que les chasseurs ayant tué un animal avec un permis en Afrique du Sud peuvent légalement rapporter leur «trophée».

Selon les groupes de défense des animaux, le Vietnam ne vérifie pas où finissent ces trophées après importation.

En outre, «il y a beaucoup moins de risques à faire passer clandestinement de la corne de rhinocéros que de la drogue, en terme de détection, de poursuites et de condamnations, et vous gagnez plus d’argent avec la corne de rhinocéros», explique Naomi Doak, de l’ONG Traffic.

Résultat, «c’est maintenant considéré comme une menace clé» pour le mammifère, insiste-t-elle.

Le Vietnam a vu s’éteindre en 2010 sa propre population de rhinocéros de Java, lorsque le dernier spécimen a été retrouvé mort avec sa corne coupée.

Des trafiquants vietnamiens sont régulièrement arrêtés en Afrique du Sud. Alors les autorités sud-africaines ont suspendu les délivrances de permis de chasse au Vietnam et demandé à Hanoï de s’assurer que les trophées étaient toujours en possession de leurs propriétaires légitimes.

Contre l’excès d’alcool

Mais Tran Huy Tu, policier et fervent utilisateur de corne, dont le nom a été changé, doute sérieusement du résultat.

«Les Vietnamiens vont en Afrique du Sud pour essayer de ramener de la corne de rhinocéros depuis des années».

Victime d’une attaque il y a trois ans, il raconte ingurgiter la poudre miracle pour contrer les effets d’un excès de boisson.

«Vous voyez que je peux boire beaucoup d’alcool et je suis toujours sobre et fort», assure le policier devant un verre de bière.

«Ça a certains effets, je pense», poursuit-il, bien au fait de l’illégalité de cette pratique.

«Ce n’est pas légal d’acheter ça», admet-il. «Mais au Vietnam vous pouvez acheter n’importe quoi avec de l’argent. Ou beaucoup d’argent.»

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