La Terre était instable avant l’extinction des dinosaures


En Antarctique, l’étude des fossiles trouvés a pu aider à mieux comprendre l’extinction des dinosaures. Il semble en effet que l’éruption des trapps du Deccan ait fragilisé la Terre avant l’astéroïde qui a changé le court de l’histoire des dinosaures.
Nuage


La Terre était instable avant l’extinction des dinosaures

Illustration montrant un dinosaure à la suite de la chute d'un astéroïde.

Les dinosaures n’ont pas survécu à la chute d’un important astéroïde il y a 66 millions d’années.

PHOTO : ISTOCK / SERPEBLU

L’activité volcanique a rejeté d’énormes quantités de CO2 dans l’atmosphère, ce qui a mené à une acidification des océans de la planète.

Alain Labelle


L’analyse de coquillages mis au jour en Antarctique confirme que l’écosystème terrestre ne se portait pas très bien avant l’impact de l’astéroïde qui a mené à la disparition à grande échelle d’espèces animales et végétales.

Les chercheurs américains Benjamin Linzmeier et Andrew D. Jacobson de l’Université Northwestern de Chicago ont analysé pour la première fois la composition isotopique du calcium des coquilles de palourdes et d’escargots fossilisés remontant à l’extinction massive du Crétacé-Paléogène.

Un chercheur tient une coquille fossilisée de palourde.

Un chercheur tient une coquille fossilisée de palourde, prélevée à l’île Seymour, en Antarctique.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Leurs analyses montrent que, dans la période précédant l’extinction, la chimie des coquillages s’est modifiée en réponse à une importante poussée de carbone dans les océans.

Selon les géoscientifiques, cet afflux de carbone est fort probablement lié aux éruptions qui se sont déroulées pendant des milliers d’années dans les trapps du Deccan, une région volcanique correspondant en gros à l’actuel territoire de l’Inde.

Nos données suggèrent que l’environnement changeait avant l’impact de l’astéroïde, et que ces changements étaient liés à l’éruption des trapps du Deccan. Benjamin Linzmeier

Ainsi, au cours des années qui ont précédé l’impact de l’astéroïde, ces trapps ont rejeté d’énormes quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, ce qui a mené à une acidification des océans de la planète qui a grandement affecté les organismes qui y vivent.

Une coquille fossilisée d'escargot.

Une coquille fossilisée d’escargot.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Une planète stressée

Il est clair que la Terre était sous pression avant l’extinction massive majeure, estime Andrew D. Jacobson.

L’impact de l’astéroïde coïncide avec une instabilité préexistante du cycle du carbone. Andrew D. Jacobson

De précédentes études avaient déjà exploré les effets potentiels des éruptions volcaniques, dont celles des trapps du Deccan, sur l’extinction massive des espèces qui a eu lieu à ce moment, en analysant différents sédiments à l’aide de traceurs chimiques.

Les présents travaux sont les premiers à se concentrer sur des organismes spécifiques, ce qui, selon les chercheurs, permet d’obtenir un portrait plus précis de la chimie océanique de l’époque.

Les coquilles se développent rapidement et leur croissance est fortement liée à la chimie de l’eau, explique Benjamin Linzmeier.

Et comme la vie de ces animaux est habituellement de courte durée, chaque coquille représente une photo instantanée de la chimie de l’océan à ce moment. Benjamin Linzmeier

Les coquilles d’animaux marins sont principalement composées de carbonate de calcium, le même minéral qui se trouve dans la craie et le marbre.

Il faut savoir que le CO2 qui se trouve dans l’eau dissout le carbonate de calcium, et qu’il affecte fort probablement la composition de la coquille sans la dissoudre.

Des empreintes du passé

L’équipe de recherche a analysé des coquillages prélevés dans la formation de Lopez de Bertodano, une région bien préservée et riche en fossiles de l’île Seymour, en Antarctique, à l’aide d’une technique qu’elle a elle-même créée, qui lui permet de séparer le calcium des autres éléments des coquillages, pour ensuite l’analyser avec un spectromètre de masse.

Nous pouvons mesurer les variations des isotopes du calcium avec une grande précision. Des variations isotopiques qui sont en quelque sorte des empreintes digitales qui nous aident à comprendre ce qui s’est passé. Benjamin Linzmeier

Le résultat de ce travail a permis de découvrir des informations pour le moins surprenantes.

Nous nous attendions à trouver des changements dans la composition des coquilles, mais avons nous toutefois été surpris par la rapidité avec laquelle ces changements se sont produits, poursuit M. Linzmeier.

Nous avons aussi été surpris de ne pas observer plus de changements associés au moment même de l’extinction. Benjamin Linzmeier

Un fossile sur une table.

Un fossile, prélevé en Antarctique, dans un laboratoire de l’Université Northwestern.

PHOTO : UNIVERSITÉ NORTHWESTERN

Le passé dans le futur

Le fait de comprendre comment la Terre a réagi par le passé au réchauffement extrême et à l’augmentation du CO2 peut, selon les chercheurs, nous aider à nous préparer à la façon dont la planète réagira aux changements climatiques actuels causés par l’humain.

Dans une certaine mesure, nous pensons que les anciens phénomènes d’acidification des océans sont indicateurs de ce qui se passe actuellement avec les émissions anthropiques de CO2. Andrew D. Jacobson

Peut-être pouvons-nous utiliser ce travail comme un outil pour mieux prédire ce qui pourrait se passer à l’avenir. Le système terrestre est sensible aux ajouts importants et rapides de CO2, et les émissions actuelles auront des conséquences environnementales, conclut M. Jacobson.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Geology (en anglais).

https://ici.radio-canada.ca/

L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


Une carcasse de baleine de 5 a 6 mètres de long, réussit à nourrir pleins d’animaux marins pendant des années. Rien n’est gaspillé. Jusqu’environ 2 ans, elle nourrit des poissons et mollusques. Ensuite, c’est la surface des os qui nourrit des vers marins pour une autre 2 ans. Il reste à dissoudre les os par les bactéries, vers, mollusques etc, vont profiter des nutriments qui dura plusieurs décennies.
Nuage


L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


L’équipe du Nautilus n’a pas caché son enthousiasme devant cette incroyable découverte, par plus de 3000 mètres de fond.

  • Par Matthieu Balu, HuffPost France

Même mortes, les baleines nous étonnent. Lors d’un tournage près des côtes californiennes par 3200 mètres de fond, l’équipe de biologistes du bateau américain Nautilus a découvert mercredi 16 octobre un trésor: le cadavre, échoué sur le sol marin, d’une baleine d’une longueur de 4 à 5 mètres. Une carcasse qui, loin d’être une vision tragique, s’accompagne d’une véritable profusion de vie marine, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Les cétacés sont en effet une source inespérée de nourriture pour de nombreuses espèces qui, comme dans le cas d’un corps en décomposition sur la terre ferme, ont chacun leur moment pour satisfaire leur appétit. Ce sont d’abord les myxines, les lamproies, les crabes en tous genres qui s’attaquent à la chair tendre de l’animal mort, avant de laisser leur place à table.

Ensuite, les os sont soigneusement nettoyés par les mollusques, les escargots, mais aussi les vers marins: ils sont des milliers à venir coloniser le squelette de la baleine, attaquant lentement la surface des os. 

Des mois se sont écoulés, mais la phase la plus longue est encore à venir: celle de la longue réduction en poussière des restes osseux qui n’ont pas été digérés par les centaines d’animaux venus chercher leur part. C’est alors l’action des bactéries sous-marines qui va lentement faire son oeuvre, fournissant la nourriture d’innombrables petits organismes pendant parfois des décennies.

Un véritable ballet de la faune sous-marine, qui assure non seulement le couvert, mais aussi le gîte: telle une petite oasis sous-marine, les restes de baleines sont effet un relief bienvenu pour toutes sortes de poissons et d’invertébrés qui y font leur nid.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Cuba combat une invasion d’escargots géants


Un escargot géant originaire d’Afrique semble bien aimé le climat cubain. Malheureusement, il n’y a aucun prédateur et en plus peut transmettre des maladies à l’humain tel qu’une infection cérébrale ou une maladie abdominale qui peut être mortelle.
Nuage


Cuba combat une invasion d’escargots géants

Des escargots qui peuvent transmettre une infection cérébrale potentiellement mortelle, la méningo-encéphalite, et une maladie abdominale, l’angiostrongylose.

LA HAVANE — Cuba est aux prises avec une invasion d’escargots géants africains.

Avec leurs coquilles aux couleurs brillantes et leurs corps qui peuvent mesurer jusqu’à 20 centimètres, les bestioles sont devenues l’ennemi public numéro un à Cuba, en raison de leur capacité à transmettre des maladies et à dévaster les récoltes.

Les responsables cubains ont activé le système de défense civile de l’île pour combattre les envahisseurs, mais plusieurs estiment que cette réponse est inadéquate.

Plusieurs familles cubaines interdisent maintenant à leurs enfants de jouer à l’extérieur, pour les empêcher d’entrer en contact avec ces escargots qui peuvent transmettre une infection cérébrale potentiellement mortelle, la méningo-encéphalite, et une maladie abdominale, l’angiostrongylose.

L’escargot géant africain (ou Achatine, ou Achatine foulque) a été détecté à Cuba pour la première fois en 2014. Personne ne sait comment il est arrivé sur l’île. Il est maintenant présent partout à La Havane et dans presque toutes les provinces du pays.

L’escargot n’a aucun prédateur naturel à Cuba et peut se nourrir de fruits, de légumes et même de détritus, ce qui lui permet de se propager rapidement.

Un biologiste cubain, Isbel Díaz, affirme qu’il s’agit d’un problème «de santé publique, économique et écologique». En l’absence de formation et d’équipements adéquats, il est difficile de capturer et de détruire les escargots en toute sécurité, souligne-t-il.

«C’est un véritable défi, affirme M. Díaz. Aucun pays n’a été en mesure de contrôler cette infestation, et Cuba n’y parviendra pas à court ou à moyen terme.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Aux Bermudes, un escargot qu’on pensait disparu depuis 40 ans revient à la vie


Deux choses que beaucoup d’entre-nous sont contre. Les sacs de plastique et les zoos. Pourtant, un escargot emblématique des Bermudes qui a existé pendant des milliers d’années était en voie d’extinction à cause d’une espèce invasive. Cela faisait 40 ans qu’on croyait ce petit gastropode éteinte. Pourtant, ils ont trouver une petite colonie en arrière de restaurant. Ils avaient élu domicile dans des sacs de plastique pour l’humidité. Des escargots on voyager dans un zoo au Royaume-Uni pour établir une grande colonie et les introduire sur une île protégée aux Bermudes.
Nuage


Aux Bermudes, un escargot qu’on pensait disparu depuis 40 ans revient à la vie


Aux Bermudes, un escargot qu'on pensait disparu depuis 40 ans revient à la vieAvant sa redécouverte, on pensait que l’escargot terrestre des Bermudes s’était éteint.© Chester Zoo

Par Emeline Férard

Après avoir frôlé l’extinction, une espèce d’escargot endémique des Bermudes est en train de revenir à la vie. Un programme de conservation a permis de donner naissance à des milliers de spécimens en passe d’être réintroduits dans la réserve naturelle de Nonsuch Island.

C’est l’histoire d’une résurrection, celle d’un petit escargot terrestre qui a bien failli disparaitre de la surface de notre planète. Scientifiquement nommé Poecilozonites bermudensis,cet escargot mesure à peine deux centimètres et est endémique des Bermudes. Des îles océaniques isolées que les gastéropodes auraient colonisées il y a des centaines de milliers d’années.

Il fut un temps, il n’était pas difficile de croiser P. bermudensisaux Bermudes. Mais au fil des siècles, les escargots se sont faits de plus en plus rares. La faute à des espèces introduites, notamment des escargots carnivores et des vers plats, qui se sont attaqués au petit gastéropode jusqu’à le pousser vers l’extinction. Du moins c’est ce qu’on croyait jusqu’à ce qu’une petite population ne soit redécouverte en 2014.

Tout a commencé par une coquille vide

C’est à Hamilton, capitale des Bermudes que la trouvaille a été réalisée. Pour Mark Outerbridge, écologue du gouvernement des Bermudes, tout a commencé par une coquille vide apportée par un homme à son bureau :

 « il s’est avéré que oui, c’était bien un escargot terrestre des Bermudes, une espèce que nous pensions éteinte depuis 40 ans », a-t-il raconté à la BBC.

Le jour suivant, le même homme était de retour « avec une coquille fraiche et un escargot vivant dans sa main, c’est comme ça que je me suis lancé dans ce projet de conservation », a-t-il poursuivi.

Après quelques recherches, les spécialistes ont finalement mis en évidence l’existence d’une petite population vivant derrière un restaurant de la capitale.

Les gastéropodes prospéraient au milieu des déchets, en particulier dans des sacs plastique qui réunissaient toutes les conditions nécessaires à une survie en toute sécurité.

« Il s’est avéré que les sacs plastique étaient l’un des endroits où ils préféraient se trouver, parce que c’est eux qui retenaient le mieux l’humidité – et les escargots sont très vulnérables au desséchement », a relevé le Dr Outerbridge.

La découverte est même allée au-delà des espérances. Lorsque les spécialistes ont commencé à collecter quelques adultes, ils se sont aperçus qu’ils n’étaient pas seuls : les sacs plastique contenaient des centaines de jeunes individus ainsi que des nouveaux-nés. C’est ainsi que le gouvernement des Bermudes a lancé un vaste plan de sauvetage en collaboration avec une équipe du zoo de Chester au Royaume-Uni.

La renaissance d’une espèce

Des escargots tout juste éclos ont été envoyés au zoo de Chester et à la Zoological Society of London où des scientifiques ont commencé à établir des colonies. Et les gastéropodes y ont semble-t-il trouvé tout ce dont ils avaient besoin pour se reproduire puisqu’en quelques années la population est passée à plusieurs milliers d’individus.

« Au dernier recensement, nous avions environ 13.000 escargots – nous avons probablement plus que ça puisqu’ils ont eu beaucoup de bébés depuis », a précisé Amber Flewitt qui s’occupe des gastéropodes au zoo de Chester.

Trois ans après le début du programme, c’est une étape cruciale qui s’est engagée : le retour des escargots sur leurs terres d’origine.

Au dernier recensement, le zoo de Chester a recensé environ 13.000 escargots dans sa population. – Chester Zoo

Plus de 4.000 spécimens ont déjà été renvoyés aux Bermudes et libérés au sein de Nonsuch Island, une réserve naturelle que des recherches de terrain ont permis de considérer comme lieu parfait pour une réintroduction. L’île possède en effet les habitats nécessaires aux escargots et celle-ci n’est accessible que sous des protocoles strictes de quarantaine pour éviter toute introduction d’espèces étrangères.

Afin de suivre l’évolution des escargots introduits, certains individus ont été dotés de marqueurs fluorescents. Cela va permettre aux spécialistes de surveiller la dispersion des gastéropodes, leur taux de croissance, leur activité ou encore la taille de la population. Les premiers résultats suggèrent que les premiers spécimens semblent bien se porter dans leur nouvel environnement.

« Nous avons de grands espoirs »

« C’est incroyable d’être impliqué dans un projet visant à prévenir l’extinction d’une espèce », a commenté le Dr Gerardo Garcia du zoo de Chester dans un communiqué. « Cet animal est sur cette planète depuis très longtemps et nous ne pouvions simplement pas croiser les bras et regarder [ces escargots] s’éteindre pour toujours en sachant que nous étions capables de fournir une bouée de sauvetage ».

Pour réintroduire les escargots, les spécialistes ont dû trouver un endroit dénué de tout prédateur et présentant les conditions nécessaires à leur survie. – Chester Zoo

« Les escargots ont non seulement échappé au couperet de l’extinction mais ils ont aussi tellement bien rebondi en captivité que nous identifions de [nouvelles] îles aux Bermudes qui n’ont pas de prédateurs pour les réintroduire, et nous avons de grands espoirs qu’ils s’y porteront bien « , a conclu le Dr Outerbridge pour la BBC.

De nouvelles réintroductions de l’espèce Poecilozonites bermudensis considérée en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN),sont prévues au cours des prochains mois. Et une seconde espèce d’escargot des Bermudes, plus petite, fait actuellement l’objet d’un programme similaire de reproduction au zoo de Chester.

https://www.geo.fr/

Pour résister à la chaleur des villes, les escargots ont des coquilles plus claires


La couleur des coquilles des escargots pourrait être due à leur environnement. Les escargots de ville sont plus clairs alors que ceux de campagnes sont plus sombres. Il se peut aussi qu’il y aurait d’autres facteurs.
Nuage

 

Pour résister à la chaleur des villes, les escargots ont des coquilles plus claires

 

Une escargot jaune  | Martin Cooper via Flickr CC License by

Une escargot jaune | Martin Cooper via Flickr CC License by

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur The Atlantic

Une étude montre que les escargots n’ont pas la même couleur selon qu’ils vivent dans des milieux urbains ou naturels.

Gris ou marron, rayés ou mouchetés, les escargots font partie de ces animaux qui présentent une grande variété de couleurs. Des chercheurs néerlandais ont justement tenté de relier la couleur de leur coquille à leur habitat. Et il semblerait qu’en ville, où les températures sont généralement plus élevées, les escargots seraient plus clairs qu’à la campagne ou en forêt, rapporte The Atlantic.

Les conclusions des scientifiques, emmenés par Niels Kerstes, du Centre de la Biodiversité Naturalis, s’appuient sur une étude «citoyenne»: via l’application SnailSnap, les passionnés de gastropodes (mais aussi tous les autres) envoient des photographies d’escargots. Grâce à la géolocalisation, les chercheurs peuvent déterminer où est prise l’image, et donc où cet escargot vit.

Ils trient ensuite ces données en quatre catégories: les escargots des champs, ceux des espaces naturels tels que les forêts, ceux des espaces verts urbains, et ceux des zones «grises» des villes, tels que les espaces commerciaux, résidentiels ou industriels.

Du jaune et des rayures pour combattre la chaleur

Les premiers résultats montrent qu’il y a davantage d’escargots jaunes dans les espaces urbanisés qu’ailleurs. Pour Kerstes et son équipe, ce phénomène serait dû à la chaleur; la bétonisation et le manque d’arbres font souvent grimper la température des villes.

Or, «les escargots aux couleurs sombres absorbent davantage les radiations que leurs cousins jaunes, résume The Atlantic, ce qui peut expliquer le fait qu’ils soient moins adaptés à la ville, où ils auraient donc trop chaud ou passeraient trop de temps à tenter de se cacher du soleil».

Les escargots des villes semblent également avoir plus de rayures sur le dessous de leur coquille que sur le dessous; or, une étude plus ancienne montrait déjà que les escargots rayés se refroidissaient plus vite que les autres, rappelle The Atlantic.

«Pas de bandes noires là où la coquille est exposée au soleil, mais des rayures en dessous, pour mieux se rafraîchir»; tel pourrait être, à en croire les résultats de SnailSnap, le compromis adopté par les escargots urbains.

Si cette étude mérite d’être confirmée, elle montre en tout cas que les escargots des villes ne sont pas les mêmes que ceux des campagnes. Pour le généticien Angus Davison, de l’université de Nottingham, d’autres facteurs pourraient expliquer ces différences de couleurs, tels que les prédateurs: les oiseaux ne chasseraient pas autant certains escargots que d’autres, en fonction de l’apparence de leur coquille, développe The Atlantic.

Quoi qu’il en soit, SnailSnap démontre comment ces animaux s’adaptent à leur milieu de vie… certainement pour survivre dans un environnement modifié par l’être humain.

http://www.slate.fr/story/

Sam est tétraplégique depuis qu’il a avalé un escargot pour un pari


 

Un pari a rendu un jeune homme tétraplégique. Il a tout simplement avaler un escargot vivant. Le fait soit vivant, il a beaucoup plus de chance d’être contaminé par une bactérie. Normalement, les personnes contaminées peuvent s’en sortir avec quelques séquelles, mais pour ce jeune sportif, la bactérie s’est installer au cerveau, le rendant paralysé de ses membres et totalement dépendant des autres
Nuage

Sam est tétraplégique depuis qu’il a avalé un escargot pour un pari

par Julien Collignon

  Source: news.com.auSam en 2010, avant que sa vie ne bascule © DR.

Un pari un peu stupide a fait basculer la vie de Sam Ballard en 2010, alors âgé de 19 ans. Des amis de ce robuste rugbyman l’ont mis au défi d’avaler un escargot vivant lors d’une soirée. Les conséquences pour le jeune homme furent dramatiques. Ses parents se battent aujourd’hui contre le gouvernement australien, qui a diminué ses aides financières alors que le jeune homme est complètement paralysé.

Katie Ballard aime décrire son fils comme une sorte de « chef guerrier invincible ». Sportif accompli, Sam jouait régulièrement au rugby. Sa carrure imposante lui donnait une aura particulière. Personne n’aurait pu imaginer qu’un petit escargot pouvait l’envoyer dans une chaise roulante pour le restant de ses jours.

Après avoir avalé l’escargot, Sam est tombé malade. A l’hôpital, les médecins ont découvert qu’il était infecté par le angiostrongylus cantonensis. Ce nématode, dont la contamination reste rare et exceptionnelle, peut se propager chez l’être humain via les rats ou les mollusques. La plupart du temps, les personnes qui sont touchées s’en sortent sans aucune séquelle au bout de quelques jours.

Le cas de Sam est différent puisque son cerveau a été touché. Le jeune homme est alors tombé dans un coma de 420 jours. A son réveil, il était tétraplégique et incapable de se débrouiller tout seul pour les simples gestes du quotidien.

Seulement trois ans après être tombé malade, il a pu quitter l’hôpital. Il est désormais dépendant de sa chaise roulante motorisée. Son équipe de rugby a collecté de l’argent pour aider sa famille à supporter ses frais médicaux très lourds, dont il a besoin en permanence. Aujourd’hui âgé de 28 ans, il fait régulièrement des crises, est alimenté par une sonde et son corps n’est pas capable de maintenir sa température corporelle.

En 2016, la famille Ballard a reçu une allocation de 492.000 dollars, un peu plus de 300.000 euros. Mais en septembre, les indemnités ont subitement baissé à 135.000 dollars (85.000 euros) sans aucune explication. Entre-temps, la famille a accumulé une montagne de dettes. Ils doivent par exemple encore rembourser près de 26.000 euros pour les infirmières à domicile. Et ce ne sont que des frais parmi tant d’autres.

Le ministère australien qui organise les soins de santé a toutefois indiqué « travailler en étroite collaboration » avec la famille pour trouver une solution.

http://www.7sur7.be/

Ce photographe réalise des clichés de grenouilles qui ne ressemblent en rien à ce que vous avez déjà vu.


Tanto Yensen est un photographe indonésien qui fait de magnifiques photos de grenouilles. Il semblerait que les photographies ne sont pas des montages, ce qui est encore plus impressionnant pour certaines d’entre elles
Nuage

 

Ce photographe réalise des clichés de grenouilles qui ne ressemblent en rien à ce que vous avez déjà vu.

 

ce-photographe-realise-des-cliches-01ce-photographe-realise-des-cliches-02ce-photographe-realise-des-cliches-03ce-photographe-realise-des-cliches-04

ce-photographe-realise-des-cliches-05ce-photographe-realise-des-cliches-06ce-photographe-realise-des-cliches-07ce-photographe-realise-des-cliches-08

ce-photographe-realise-des-cliches-09ce-photographe-realise-des-cliches-10ce-photographe-realise-des-cliches-11ce-photographe-realise-des-cliches-12

http://bridoz.com/

Japon: des hameçons de pêche de 23 000 ans


Les plus vieux hameçons au monde auraient 23 000 ans ! Les Japonais étaient déjà avancés dans la technique de pêche
Nuage

 

 

Japon: des hameçons de pêche de 23 000 ans

 

This undated handout picture provided by Okinawa Prefectural... (AFP)

This undated handout picture provided by Okinawa Prefectural Museum and Art Museum on September 19, 2016 shows the world’s oldest fish hooks discovered in Sakitari Cave in Okinawa. There were anglers on a Pacific island at least 23,000 years ago, researchers said September 19, claiming that they had found the world’s oldest fishhooks in Japan. / AFP PHOTO / Okinawa Prefectural Museum & Art / STR

Agence France-Presse
Tokyo

Des hameçons datant d’environ 23 000 ans ont été trouvés sur une île méridionale du Japon, ce qui les classe parmi les plus vieux instruments de pêche au monde, ont annoncé des chercheurs lundi.

Les hameçons ont été découverts dans une grotte située à l’extrême sud de l’île d’Okinawa il y a plusieurs années, a expliqué Masaki Fujita, le directeur de ces recherches, conservateur au Musée préfectoral d’Okinawa.

« Nous avons finalement conclu que la couche géologique qui les contenait s’était formée il y a 23 000 ans », a indiqué M. Fujita à l’AFP

Les hameçons, confectionnés à partir de coquilles d’escargots de mer, pourraient avoir été utilisés pour attraper des poissons-perroquets ou des anguilles.

Ils ont un âge comparable ou sont plus âgés que des hameçons similaires signalés au Timor, ont détaillé les chercheurs dans un article publié par le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (États-Unis).

Cette étude suggère également que les avancées techniques maritimes ont été plus précoces dans la région Asie-Pacifique que ce que les chercheurs imaginaient, d’après M. Fujita.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 20 animaux gigantesques qui sont bien réels.


La plupart des animaux, nous les connaissons, mais ceux-ci dépassent les normes de grandeurs
Nuage

 

20 animaux gigantesques qui sont bien réels.

Si quelqu’un vous demande de penser à un animal de grande taille, à quel animal pensez-vous? Un éléphant ou une baleine bleue peut-être?

Mais il existe également des animaux gigantesques, même parmi les autres espèces, des animaux qui ont dépassé la taille standard…

Dans cette liste, nous rendons hommage à ces animaux. Vous trouverez, entre autres choses, un lapin géant et un cochon qui pèse plus de 900 kg! Quand nous disons que ces animaux sont gigantesques, ils sont vraiment gigantesques.

# 1. Le Crabzilla crabe-araignée de mer du Japon.

Ce crabe gigantesque, surnommé Crabzilla, mesure plus de 3 mètres de long. Il a plus de 40 ans, mais n’a toujours pas cessé de croître. On estime qu’il mesure plus de 4,5 mètres de long.

enorma-djur-15

DARCUNCLE

# 2. Weta géant.

Deinacrida est l’un des plus gros insectes dans le monde, et cet insecte en particulier a été trouvé sur Little Barrier Island en Nouvelle-Zélande.

enorma-djur-2

BUZGER

# 3. Achatina fulica.

Achatina fulica ou escargot géant africain, est la plus grande espèce d’escargot et peut atteindre plus de 20 centimètres de long.

enorma-djur-3

VIVAS

# 4. Cheval Moose.

Ce cheval, qui porte bien son nom Moose, est un Percheron. Les Percherons sont très intelligents et travailleurs.

enorma-djur-1

UPPYDAYAGAIN

# 5. George le géant.

Ce Grand Danois nommé George le géant est décédé en 2013, il était consacré le chien le plus grand du monde, il mesurait 1,09 mètres au garrot. Il pesait 111 kg et dormait dans son propre lit queen-size.

enorma-djur-4

ODDEE

# 6. La roussette de Malasie.

On l’appelle aussi renard volant, c’est la plus grande chauve-souris du monde. Vous pouvez la trouver sur l’île de Nouvelle-Guinée et ils pèsent en moyenne 1,5 kg et son envergure peut atteindre 1,5 à 1,8 mètres.

enorma-djur-5

PHOTOMONDE

# 7. Roi des Harengs.

Ce poisson géant s’appelle Roi des Harengs et ce poisson en particulier de 5,5 mètres a été trouvé en Californie, USA. Il a fallu 16 personnes pour le sortir de l’eau.

enorma-djur-6

EWN

# 8. Vache Blossom.

La vache Blossom mesure 1,9 mètres de la pointe su sabots jusqu’au garrot – elle est la vache la plus grande au monde. Elle est malheureusement décédée l’année dernière, âgé de 13 ans.

enorma-djur-7

GUINNESS WORLD RECORDS

# 9. Crabe de cocotier.

Le crabe de cocotier est la plus grand arthropode terrestre, il peut grimper dans les arbres. Il peut atteindre jusqu’à 40 centimètres de long et peser jusqu’à 5 kg.

enorma-djur-18

YOUTUBE

# 10. Ligre Hercules.

Non, ce n’est pas un lion ni un tigre. Hercules est un hybride né de l’union d’un lion mâle et d’une tigresse et vit dans un zoo à Miami. Il détient le record du félin le plus grand au monde, il mesure 3,3 mètres de long et pèse 418,2 kg.

enorma-djur-8

GUINNESS WORLD RECORDS

# 11. Salamandre géante de Chine.

La salamandre géante de Chine est le plus grand amphibien vivant au monde, et peut atteindre jusqu’à 1,8 mètres de long. En moyenne, ils atteignent un poids d’environ 25-30 kilogrammes.

enorma-djur-9

PRETTY AWFUL THINGS

# 12. Cochon « The Big Pig. »

Ce cochon, nommé « The Big Pig, » pèse environ 900 kilogrammes. Il mesurait 2,5 mètres de long.

Mais le plus gros cochon du monde est « Big Bill », un cochon qui a vécu jusqu’en 1933. Il pesait 1157 kg!

enorma-djur-10

DAILYMOTION

# 13. La méduse de Nomura.

Cette espèce de méduses vit dans les eaux marines de Chine et Japon. Ils mesurent en moyenne 2 mètres de long et pèsent près de 200 kg.

enorma-djur-11

CAPTFIREPANDA

# 14. Le lapin Darius.

Ce lapin détient le record du lapin le plus grand au monde. Il mesure 1,3 mètres de haut et pèse 22,2 kg. Sa famille dépense plus de 3.000 euros par an pour sa nourriture.

enorma-djur-12

PO-CO

# 15. Morpho Hercules.

Morpho Hercules est considéré comme l’espèce de papillon la plus grande au monde. Les femelles, qui sont plus grandes que le mâle, ont une envergure de plus de 20 centimètres.

enorma-djur-13

PROJECT NOAH

# 16. Grenouille Goliath.

La grenouille Goliath est considérée comme la plus grande grenouille de la planète, elle peut mesurer entre 17 et 33 cm de long et pèse 0,6 à 3,25 kg.

enorma-djur-14

PLANETSAVE

# 17. Crocodile marin.

Le crocodile marin est la plus grande espèce de crocodile actuel et le plus lourd reptile vivant.

Cette image a été prise aux Philippines, le crocodile mesure 6,4 mètres du nez jusqu’à la queue. Il a fallu trois semaines et 100 hommes pour chasser l’animal.

enorma-djur-16

RECREOVIRAL

# 18. Le chat Stewie.

Il était le chat le plus long au monde. Malheureusement, il est décédé d’un cancer en 2013.

enorma-djur-19

COONOSAIT

# 19. Taureau « Field Marshall ».

Le plus grand taureau au monde, Field Marshall, pèse 1,6 tonnes et vit sur une ferme au Royaume-Uni.

enorma-djur-23

VIVANEWS

# 20. Géant des Flandres.

Les lapins géants des Flandres sont très facile à élever, et beaucoup disent que, comme les chiens, ils deviennent attachés aux gens. Le lapin dans cette photo pèse 10 kg.

enorma-djur-22

WAROSU

http://incroyable.co/

Le Saviez-Vous ► Ces 10 ingrédients inusités et bizarres que contiennent nos produits de beauté


Quoiqu’il y a quelques ingrédients synthétiques, cela me rappeler quand j’étais petite des dessins animés avec des sorcières qui préparaient des potions magiques avec de la bave, du venin, serpent, etc.
Nuage


 

 

Ces 10 ingrédients inusités et bizarres que contiennent nos produits de beauté

 

Par Andréa Sirhan

Ils font de petits miracles sur notre peau, mais d’où proviennent-ils vraiment? Voici 10 ingrédients inhabituels qui se retrouvent dans nos petits pots.

1. La salive d’escargot

Il était commun de traiter les brulures et les ulcères avec de la bave d’escargot au Moyen Âge; les Coréens profitent maintenant de ses propriétés régénératrices pour la peau. Elle accélère le renouvellement cellulaire, améliore la texture et le teint de la peau, aide à conserver l’hydratation dans les tissus et stimule la production d’élastine et de collagène.

2. La carmine

Cet ingrédient dont le pigment est rouge écarlate est utilisé dans les rouges à lèvres, les fards à joues et les vernis à ongles. Il est obtenu à partir de l’acide carminique, qu’on retrouve dans le corps et les œufs de la femelle cochenille… un insecte d’Amérique latine. Les insectes sont récoltés, séchés et broyés, puis sont mélangés à des sels d’aluminium dans une eau bouillante.

3. Constituants de cellules humaines

Des chercheurs ont brisé des cellules cutanées cultivées en laboratoire pour récolter les facteurs de croissance et les protéines (cytokines et interleukines) essentielles à la peau. Les études ont démontré que ce mélange réduit significativement les signes visibles du vieillissement comme les rides et les ridules, et qu’il améliore aussi la texture et le teint de la peau.

4. Les enzymes de poisson

Ces enzymes sont utilisés dans les produits de beauté pour leurs propriétés exfoliantes s’apparentant à l’acide glycolique, sans l’effet asséchant et irritant qu’il peut laisser sur la peau.

Fait cocasse: c’est le Dr Perricone qui a découvert ces bienfaits, en constatant que les mains des travailleurs qui récoltaient les œufs de poisson d’élevage rajeunissaient à vue d’œil!

5. Le venin de serpent synthétique

On l’appelle le botox sans les aiguilles: cet ingrédient imitant le venin de serpent bloque les signaux nerveux indiquant au muscle de se contracter, réduisant l’apparition des rides. Comme le corps l’élimine beaucoup plus rapidement que le véritable botox, l’effet est beaucoup moins prononcé et on doit l’utiliser quotidiennement pour maintenir son efficacité.

6. L’urée

Bien que cette molécule se retrouve dans l’urine des mammifères, c’est une version synthétique qu’on utilise dans les produits de beauté. L’urée permet aux couches supérieures de la peau de retenir l’hydratation, en plus de conserver la teneur en eau des crèmes en cours d’utilisation. Côté formulation, elle aide à conserver un pH optimal pendant la fabrication.

7. L’or

Ce métal est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, d’où son intérêt pour les produits de beauté. La diminution de l’inflammation limite significativement la dégradation des fibres de collagènes et d’élastines, provoquant les rides et la perte de fermeté. En bonus, il reflète la lumière, une caractéristique qu’il conserve une fois dissoute sur la peau.

8. Le caviar

Les œufs de poissons contiennent une tonne d’éléments nutritifs: des omégas-3 et -6 réduisant l’inflammation et augmentant la production de collagène, des antioxydants et des vitamines (A et E) protégeant des radicaux libres et des facteurs de stress environnementaux, et finalement, du potassium et sélénium, améliorant l’élasticité et la réparation de la peau.

9. La gelée royale

Cette gelée pâteuse et épaisse, fabriquée par les abeilles ouvrières pour nourrir la reine, est l’une des substances les plus nutritives du monde. Elle contient tous les acides aminés essentiels, des lipides, des minéraux, des vitamines, de l’acide folique, de la niacine et de la biotine. Elle améliore l’élasticité, la fermeté, la régénération, l’hydratation et l’éclat de la peau.

10. Le venin d’abeille

En plus des propriétés réparatrices, nettoyantes et antioxydantes qu’il partage avec le miel, le corps réagit à l’apitoxine (le venin d’abeille) comme à une réelle piqure. Résultat? Il augmente la circulation sanguine et la production de collagène, repulpant la peau instantanément et améliorant l’apparence des rides et ridules avec l’utilisation prolongée.

http://quebec.huffingtonpost.ca/