Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


Je peux comprendre que certaines personnes ont besoin de dépasser leurs capacités. L’Everest est un but que beaucoup aimerait atteindre. Pourtant, je trouve que les autorités manquent à leur devoir en acceptant un si grand nombre d’alpinistes. En prévoyant des embouteillages humains, il y a des réels dangers. La sécurité devrait être une priorité et non l’argent que cela rapporte.
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Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


embouteillages mont everest

Thomas Boisson

Il y a une vingtaine d’années, l’accès à l’Everest n’était encore réservé qu’à quelques alpinistes chevronnés, et rares étaient ceux qui atteignaient effectivement le sommet. Mais au cours des cinq dernières années, les camps de base ont fleuri sur toute la montagne, les alpinistes se sont multipliés au point de créer de véritables embouteillages humains. Non seulement ces problèmes de circulation rendent désormais difficile l’accès au sommet, mais, en outre, sont responsables de plus en plus de décès. 

Anjali Kulkarni, alpiniste indienne, s’est entraînée pendant six ans pour atteindre le sommet du mont Everest, le plus haut sommet au monde. Elle a finalement atteint son objectif cette semaine. Mais c’est la descente qui l’a tuée. Son fils, Shantanu Kulkarni, a déclaré qu’elle était décédée après s’être retrouvée coincée dans un « embouteillage » au sein de la montagne.

« Elle a dû attendre longtemps pour atteindre le sommet et en descendre » déclare Thupden Sherpa, organisateur d’expéditions. « Elle ne pouvait pas descendre toute seule et est morte alors que les guides Sherpa la ramenaient en bas ».

Deux autres randonneurs indiens, Kalpana Das, 52 ans, et Nihal Bagwan, 27 ans, sont également décédés cette semaine.

Keshav Paudel, qui a organisé des visites sur la montagne, a déclaré que Bagwan était « coincé dans la circulation humaine pendant plus de 12 heures et qu’il était épuisé ».

sommet embouteillage everest

Au cours des dernières années, le nombre d’alpinistes a explosé, tant et si bien que les pistes vers le sommet de l’Everest sont aujourd’hui complètement engorgées. Crédits : Subin Thakuri

Samedi, Robin Haynes Fisher, un Britannique britannique de 44 ans, est décédé peu de temps après avoir atteint le sommet, ce qui porte à au moins 10 le nombre de morts pour cette saison, alors que quelques jours de temps clair attiraient un grand nombre d’alpinistes qui espéraient escalader le pic de 8848 mètres.

Un certain nombre d’autres personnes sont mortes ailleurs dans les montagnes himalayennes du Népal cette saison. Le Népal a délivré environ 380 permis à ceux qui espèrent escalader la montagne. Ils coûtent environ 9830 euros chacun, et les randonneurs sont accompagnés par des guides locaux et parfois internationaux.

file sommet everest

Sur cette photo prise à l’approche du sommet de l’Everest, plus de 800 personnes forment une queue, rendant la montrée et la descente extrêmement difficiles. Crédits : Project Possible/AFP photo/Getty)

Une photographie effrayante de l’Everest (ci-dessus) montre une longue file d’alpinistes faisant la queue pour gravir une crête escarpée jusqu’au sommet. La photo a été prise par Nirmal Purja, un alpiniste passionné, qui a écrit qu’il estimait qu’il y avait 320 personnes en attente. Les embouteillages créent des situations dangereuses pour les alpinistes, qui sont souvent déjà épuisés et portent de lourdes charges tout en luttant contre le mal de l’altitude, ce qui peut provoquer des vertiges et des nausées.

Gordon Janow, directeur des programmes d’Alpine Ascents International, organise des randonnées dans l’Everest depuis environ 30 ans.

Il a déclaré que le surpeuplement se produit souvent, mais que « chaque année semble être pire que la précédente ». Quand une ligne commence à remonter, « vous modifiez votre allure naturelle, vous passez donc plus de temps dans cette zone de haute altitude qu’il ne serait peut-être nécessaire si vous montiez il y a 10 ou 15 ans » explique-t-il.

L’année dernière, 807 personnes ont atteint le sommet de la montagne, plus que jamais auparavant. Lorsque les alpinistes choisissent d’escalader l’Everest, ils comprennent les dangers qu’ils pourraient rencontrer en cours de route. Outre les risques du mal de l’altitude et d’épuisement, il y a eu plusieurs avalanches sur la montagne au cours des dernières années, dont une provoquée par le séisme catastrophique de magnitude 7.8 qui a frappé le Népal en 2015.

Sources : CNN

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi


La fatigue est un signe qu’il faut dormir pour récupérer. Mais quand la fatigue devient chronique, il serait bien allé consulter
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Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi

 

Des experts font la lumière sur les 7 problèmes de santé qui pourraient expliquer votre fatigue chronique. Parmi les causes de fatigue, l’anémie, le diabète, les intolérances alimentaires et les problèmes de glande thyroïde.

PAR DIANA KELLY

Vous vous sentez épuisé et pensez que votre fatigue est la conséquence du changement d’heure, de votre horaire de fou ou d’un excès de paresse? Les causes réelles de votre épuisement pourraient bien être un des problèmes médicaux suivants. Voici 7 problèmes de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue régulière ou chronique, sans que vous le sachiez.

Fatigue chronique et anémie

Si vous consultez votre médecin pour un état de fatigue constant, il va notamment vérifier si vous faites de l’anémie ou si vous avez un trouble de la thyroïde par une simple prise de sang, explique la Dre Amy Shah.

« Quand un patient me dit ‘je me sens fatigué’, il peut y avoir de multiples causes. Si ce dernier ajoute ‘je suis fatigué et j’ai le souffle court’ ou ‘j’ai de la difficulté à aller au bout de mon entraînement’, cela peut notamment être parce que celui-ci souffre d’anémie. »

On parle d’anémie quand le sang ne parvient plus à distribuer assez d’oxygène à l’organisme en raison d’une carence en fer. En plus d’être fatigués, les anémiques peuvent avoir froid, se sentir étourdis ou irritables et souffrir de céphalées.

Fatigue chronique et trouble de la glande thyroïde

Si votre glande thyroïde ne fonctionne pas normalement et qu’elle marche au ralenti (hypothyroïdie), la fatigue pourrait s’accompagner de sécheresse de la peau et de forte constipation, en plus d’un manque d’énergie, explique la Dre Shah.

L’hypothyroïdie se produit lorsque votre glande thyroïde ne sécrète pas suffisamment d’hormones importantes. Les examens de la fonction thyroïdienne repèrent facilement une hypothyroïdie, une condition qui touche principalement les femmes. Si tel est votre cas, votre médecin pourra vous prescrire de l’hormone thyroïdienne de synthèse. Voici d’autres symptômes inattendus d’un trouble de la thyroïde.

Fatigue chronique, prédiabète ou diabète

Un taux élevé de sucre sanguin ou hyperglycémie peut diminuer la circulation sanguine. Les globules ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments qui leur sont nécessaires, ce qui entraîne la fatigue, explique l’infirmier agréé David Spero.

Un taux insuffisant de sucre sanguin (hypoglycémie) entraînera aussi une sensation de fatigue, car les cellules n’ont alors pas assez de carburant pour bien fonctionner. Si votre hyperglycémie provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, il se crée une inflammation chronique qui peut être cause de fatigue. Voici d’autres symptômes silencieux du diabète.

Fatigue chronique et dépression

Si vous vous sentez toujours fatigué et avez de la difficulté à sortir du lit en plus de connaître des problèmes de sommeil, il se peut que vous souffriez d’un état dépressif. Votre médecin de famille devrait évaluer ce risque lors de votre visite annuelle, nous dit la Dre Shah. Le médecin peut utiliser un outil de dépistage pour établir si vous souffrez d’une dépression chronique ou si le stress ou l’alcool sont à l’origine de votre perturbation émotive.

« La dépression, l’abus d’alcool et la fatigue vont souvent de pair », précise la Dre Shah.

Les gens essaient parfois de traiter leur dépression par l’alcool et se sentent fatigués après coup.

Fatigue chronique et syndrome de l’intestin perméable (ou intolérance alimentaire)

Votre intestin est un boyau fait de cellules serrées d’où rien ne devrait s’échapper. L’intestin est une source à laquelle votre corps puise ce dont il a besoin sans que rien ne se libère dans l’organisme, affirme la Dre Shah.

« Si votre régime alimentaire laisse à désirer et particulièrement si vous consommez des aliments transformés, vos cellules intestinales pourraient se relâcher comme un filet au lieu d’être parfaitement étanche, de sorte que des protéines qui ne devraient pas être dans la circulation sanguine s’y retrouvent et provoquent une réaction inflammatoire », précise-t-elle.

Il en résulte des ballonnements, de la fatigue, de l’irritabilité, des céphalées ou un gain de poids. Si vous souffrez d’intolérance alimentaire (au blé ou aux produits laitiers), vous pourriez éprouver de la fatigue, avoir des éruptions cutanées, être ballonnée ou avoir le cerveau embrouillé.

« Il n’existe pas de test vraiment fiable pour identifier les intolérances alimentaires », rappelle la Dre Shah.

En éliminant les aliments les plus suspects et en les réintroduisant progressivement, vous devriez parvenir à identifier ceux qui vous affectent le plus. Par exemple, si vous supprimez complètement le blé et vous vous sentez nettement mieux. Puis vous le réintégrez dans votre alimentation et vous ressentez de la somnolence : cela pourrait être le signe révélateur d’une intolérance au blé, explique la Dre Shah.

Fatigue chronique et fatigue surrénale

« Le concept de fatigue surrénale n’existe pas dans le vocabulaire médical occidental et de nombreux médecins d’ici l’ignorent », précise la Dre Shah.

Pourquoi ? Parce qu’il est difficile à prouver en laboratoire, ajoute-t-elle. Dans les tests, il se présente d’habitude comme une insuffisance surrénalienne ou un désordre endocrinien ou hormonal causé par une production insuffisante d’hormones par les glandes surrénales. C’est la conclusion de l’Institut national du diabète et des maladies rénales et digestives des États-Unis. De tels déséquilibres hormonaux peuvent être dus à un regain de stress dans votre vie – problèmes familiaux ou tension constante au travail -, un manque de sommeil, un surentraînement, une mauvaise alimentation ou des excès de drogue ou d’alcool, souligne la Dre Shah. Ces situations peuvent faire grimper les taux d’hormones de réponse au stress et entraîner une sensation de vide et d’épuisement, comme un compte en banque dans lequel vous puiseriez sans arrêt sans ne jamais le regarnir.

Fatigue et infections chroniques

Les médecins vont souvent vérifier si une infection chronique ne se cache pas derrière la fatigue. On pense en outre à la mononucléose (virus d’Epstein-Barr) ou à la maladie de Lyme, deux maladies qui se manifestent notamment par une fatigue intense.

http://selection.readersdigest.ca/

Ce drone vous livre du café quand il sent que vous fatiguez


Il y a un brevet pour un drone qui apporte le café bon moment avec la dose de caféine dépendant de la fatigue. Ce n’est pas encore tout à fait au point. De toute manière, il faut qu’on encore connecté pour détecter la fatigue d’une personne, pour une meilleure productivité, ce que nombre d’entre nous n’est sûrement pas d’accord …
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Ce drone vous livre du café quand il sent que vous fatiguez

 

Coffee Bean Drop | Theo Crazzolara via Flickr CC License by

Coffee Bean Drop | Theo Crazzolara via Flickr CC License by

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur The Independent

Et il peut même ajuster la recette s’il sent que l’épuisement vous guette.

C’est tout à fait sérieux: IBM vient de développer une gamme de drones conçus pour livrer du café frais (donc chaud) à ses utilisateurs et utilisatrices, ceci après avoir évalué par eux-mêmes quel était l’instant le plus opportun et la composition la plus judicieuse.

Comme le rapporte The Independent, dont la journaliste Olivia Petter s’est intéressée de près aux différents brevets, l’un des concepts développés a même pour objectif de moduler la composition du café livré en fonction de la courbe de sommeil de la clientèle. Tension, dilatation de la pupille, expressions du visage: le but serait d’examiner le sujet en détails afin de déterminer notamment son degré de fatigue, et d’ajuster la quantité de caféine en fonction.

Le café parfait à l’heure idéale? On n’y est pas encore, expliquent les spécialistes. L’une des raisons est extrêmement simple: pour des raisons de sécurité, livrer des boissons chaudes par voie aérienne semble être une tâche extrêmement risquée. Amazon est actuellement confronté aux mêmes interrogations concernant la livraison de colis par drone, souligne The Independent.

Expérience réussie

Le site Munchies, à l’origine de l’enquête, souligne qu’en 2014, une entreprise néerlandaise nommée Coffee Copter avait effectué une démonstration réussie de livraison de café dans le ciel de la ville suisse de Zurich.

Reste qu’accepter que son sommeil soit ainsi observé constitue une étape supplémentaire dans le flicage de nos existences. Reconnaissons également que souvent, le meilleur moment de la matinée est celui de la préparation du café, lorsque la cafetière fait son office et qu’un parfum prometteur commence à emplir la pièce. Et ça, le drone le plus perfectionné du monde ne pourra jamais le remplacer. 

http://www.slate.fr/

Je continuerai


C’est une attitude que je crois possible, malgré tout ce qui se passe dans le monde. Il faut commencer par soi pour le transmettre aux autres
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Je continuerai

 

Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je dessinerai des de sourires sur des visages en larmes
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés

Abbé Pierre

La longue épreuve des sinistrés


L’eau qui a inondé les rues voisines et une partie de ma rue a baissé ce matin et en revenant à la maison ce soir, même chose. Sans avoir été évacuée, j’ai trouvé la fin de semaine stressante et épuisante, pourtant, je n’ai rien perdu. Alors, je peux imaginer ceux qui ont dû tout laisser derrière eux. Le retour sera tout aussi difficile, sinon plus avec tout ce qu’il faudra faire pour reprendre une vie normale. Et l’aide qu’il soit physiologique, physique ou même administrative, il y a de l’aide qu’il ne faut pas hésiter de demander
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La longue épreuve des sinistrés

 

Deux hommes accompagnés d'un chien surveillent l'eau qui commence à inonder leur maison.

Des résidents surveillent la montée des eaux à l’île Mercier, au Québec, le 5 mai 2017. Photo : La Presse canadienne

La plupart des sinistrés des inondations passeront à travers les difficultés qui les attendent, malgré le stress et l’épuisement. Toutefois, un faible pourcentage souffrira de troubles psychologiques plus graves.

Un texte de Danielle Beaudoin

Quand l’eau va se retirer et que les sinistrés vont rentrer chez eux, tout ne sera pas réglé, loin de là.

« Ce qui est particulier des inondations, ou de ces catastrophes naturelles là, c’est que ça ne finira pas lorsque l’eau va partir; ça commence. C’est un travail de longue haleine », rappelle Christophe Fortin, professeur de psychologie à l’Université d’Ottawa et psychologue attaché à l’Institut en santé mentale de Montréal (CIUSSS-EMTL).

L’expert souligne que la majorité des gens touchés par les inondations n’auront pas de séquelles sur le plan psychologique. Les sinistrés subissent bien sûr un stress énorme, et il est normal qu’ils vivent de l’anxiété, qu’ils dorment mal, qu’ils soient en colère, frustrés ou qu’ils se sentent impuissants. Ces réactions devraient disparaître avec le temps. Toutefois, 10 % des sinistrés auront des séquelles psychologiques, selon Christophe Fortin.

Les gens qui vont développer un trouble du stress post-traumatique à la suite d’un événement comme l’inondation, ça va être extrêmement limité, mais ça va nous exposer à toutes sortes d’autres problématiques, notamment l’anxiété, la difficulté de sommeil et la dépression. Christophe Fortin, psychologue

Des sinistrés vont même développer des phobies spécifiques à l’eau, aux inondations ou à la pluie, ajoute l’expert.

Certaines personnes qui avaient des vulnérabilités x et y, peut-être parce qu’ils avaient déjà vécu des inondations, peut-être parce qu’eux-mêmes étaient déjà fatigués, qu’il y avait déjà un problème de santé mentale; ces gens-là vont avoir besoin d’aide. Christophe Fortin, psychologue

Brigitte Saint-Germain, porte-parole de l’Armée du salut, en sait quelque chose. Elle et d’autres bénévoles sont sur le terrain à Rigaud, une des zones touchées par les inondations. Le week-end dernier, elle a accompagné des policiers chez des résidents qui refusaient de quitter leur demeure. Elle a notamment rencontré une dame seule, dans la cinquantaine, veuve depuis moins d’un an. L’eau était sur le point de s’infiltrer dans la maison, mais la femme refusait de partir.

Il a fallu qu’on fasse appel aux policiers pour la sortir. Elle pleurait beaucoup, elle était presque désorganisée, elle était sur le terrain, elle ne savait pas trop où s’en aller. Brigitte Saint-Germain, de l’Armée du salut

L'arrondissent de Pierrefonds-Roxboro est celui où le plus de résidences ont été évacuées en raison des inondations.

L’arrondissent de Pierrefonds-Roxboro est celui où le plus de résidences ont été évacuées en raison des inondations. Photo : Radio-Canada/Julie Marceau

« Qui veut aller loin ménage sa monture »

Christophe Fortin met les sinistrés en garde contre l’épuisement physique et psychologique. Cette phase survient après quelques jours d’efforts soutenus et de grand stress.

Selon les ressources dont les individus disposent, on va entrer dans la phase d’épuisement. Physique, psychologique, parce que les gens vont perdre beaucoup de choses. De la valeur, des biens, des choses qui sont irremplaçables, comme l’album de photos de la famille. Christophe Fortin, psychologue

Le psychologue conseille par exemple aux familles sinistrées de surveiller les réactions à court et à moyen terme de leurs proches. Est-ce que votre conjoint s’absente du travail trop souvent? A-t-il changé ses habitudes? Si vous remarquez des changements inquiétants, conseillez-lui de demander de l’aide. Quant aux proches des sinistrés, n’hésitez pas à prendre régulièrement des nouvelles d’eux, pour voir s’ils ont besoin d’aide.

Autre conseil de l’expert : il faut respecter ses limites.

« Souvent, lorsqu’on est dans une phase de résistance, on est sur l’adrénaline, on se dit : “C’est beau; il me reste de l’énergie pour faire face à la situation”. Mais malheureusement les gens dépassent les limites, les gens s’épuisent, et après ça, il reste moins de ressources pour faire face à ce qui va suivre. »

Si on est absolument pressé de retrouver son nid dans l’état où on l’avait laissé avant les inondations […], si on se lance à corps perdu dans les travaux, c’est évident que les gens vont s’épuiser. Comme le dit si bien l’adage, « qui veut aller loin ménage sa monture ».Christophe Fortin, psychologue

Des équipes d’intervention psychosociale sur le terrain

Les établissements de santé des zones inondées ont dépêché des équipes sur le terrain : psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers et autres professionnels. Par exemple, dans les secteurs de Rigaud et de Vaudreuil-Dorion, une vingtaine d’intervenants psychosociaux sont là jour et nuit pour aider les sinistrés.

« On est sur le terrain depuis le 20 avril », précise Johanne Girard, gestionnaire à l’accueil psychosocial au CISSS de la Montérégie-Ouest.

Les intervenants travaillent de concert avec la Croix-Rouge, qui fournit repas et logement aux personnes évacuées.

Les intervenants se tiennent dans les centres d’accueil pour les sinistrés, et ils sillonnent les rues pour parler aux gens.

« Des gens qui peuvent être désemparés, anxieux, et on doit les accompagner là-dedans et faire en sorte de normaliser leurs émotions aussi par rapport à ce qu’ils vivent », explique Johanne Girard.

Leur dire qu’on est là, et que s’ils ont besoin de plus de soutien, de plus de rencontres, on les met en contact avec mon équipe psychosociale; pour que ces gens-là puissent voir un intervenant plus à long terme avec des sessions, deux, trois, quatre, cinq rencontres. Johanne Girard, du CISSS de la Montérégie-Ouest

Ces services psychosociaux seront offerts aux sinistrés de toutes les régions touchées par les inondations aussi longtemps que cela sera nécessaire, promet Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Santé publique et responsable de la Montérégie, dans une entrevue à RDI diffusée le 9 mai. Ce soutien sera encore plus important une fois que les gens seront retournés chez eux, rappelle la ministre.

Mme Charlebois souligne que les équipes psychosociales sont là non seulement pour réconforter les gens, mais aussi pour les aider à faire des démarches administratives.

« Il ne faut pas hésiter à consulter. Les services psychosociaux; le mot psycho fait peur un peu. Ce n’est pas juste pour voir dans votre tête, c’est aussi pour vous aider à bien compléter tout ce que vous avez à compléter comme document, voir c’est quoi votre urgence. »

Les sinistrés peuvent aussi en tout temps contacter le 811. On les écoutera et, au besoin, ils seront dirigés vers des psychologues ou d’autres professionnels.

L’entreprise canadienne en ressources humaines Morneau Sheppell a aussi mis sur pied une ligne d’écoute téléphonique pour tous ceux qui ont besoin d’un soutien émotionnel. Elle met gratuitement à la disposition des sinistrés les services de ses psychologues.

« On a des professionnels qui sont habitués à entendre. Ils vont les écouter, ils vont tenter de les diriger vers les services publics, parce qu’on a l’information, et ceux qui sont extrêmement stressés ou qui auraient des difficultés, les rediriger vers les hôpitaux ou leurs médecins », explique Sylvain Authier, vice-président pour le Québec et l’Atlantique chez Morneau Sheppell.

Il ajoute que ces consultations au téléphone permettent aux gens de ventiler un peu, de prendre du recul, et de voir que c’est normal d’être tendu ou de pleurer dans de telles situations.

On sait que le stress post-traumatique ça existe, et il important pour nous que les gens nomment ce qu’ils vivent, pour ne pas se retrouver avec des cauchemars pendant des années, des difficultés qui peuvent prendre quelquefois plusieurs années à apparaître, et dont l’événement déclencheur était évidemment les inondations. Sylvain Authier, de Morneau Sheppell

L’entreprise a fait la même chose l’an dernier lors des feux de forêt à Fort McMurray, et elle a reçu de très nombreux appels des sinistrés.

http://ici.radio-canada.ca/

Médicaments et chaleur : attention à l’intoxication médicamenteuse !


L’été, c’est chaud, et la chaleur peut devenir accablante. Cela peut avoir des conséquences sur la médication, comme lors de la déshydratation, cela peut entrainer une intoxication médicamenteuse. En cas de doute, il serait préférable d’aller voir son pharmacien
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Médicaments et chaleur : attention à l’intoxication médicamenteuse !

 

Si vous suivez un traitement, ou si vous prenez ponctuellement des médicaments, redoublez de prudence en période de forte chaleur.

Une température particulièrement élevée peut modifier l’action de certains médicaments avec un risque de surdosage ou une accentuation de la déshydratation.

Voici quelques conseils pour ne pas s’intoxiquer avec ses médicaments.

    L’action des médicaments peut être altérée par la chaleur

    Certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur, se manifestant classiquement par :

    • des céphalées,

    • des nausées et vomissements,

    • des vertiges,

    • une faiblesse musculaire,

    • des crampes,

    • une baisse de la tension,

    • un ralentissement cardiaque,

        Les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes atteintes d’une maladie chronique nécessitant un traitement sont les plus à risque, mais nous pouvons tous être concernés.

        Le dosage de certains médicaments devient inadéquat en cas de forte chaleur

        En cas de déshydratation, on peut se retrouver en surdosage. C’est ainsi que l’on peut aussi risquer une intoxication médicamenteuse.

        Le cas inverse peut aussi parfois se produire.

        Il est donc judicieux d’adapter son traitement médicamenteux. Attention toutefois, il n’est pas question de modifier soi-même la posologie de son traitement. Cette adaptation s’envisage au cas par cas et en collaboration avec son médecin. Le médecin évaluera d’éventuels symptômes et déterminera le degré d’hydratation.

        Quelques conseils supplémentaires pour ne pas s’intoxiquer en période de canicule

        • Ne prenez aucun médicament sans avis médical, y compris les médicaments délivrés sans ordonnance.

        • La prise de diurétique nécessite de vérifier que les apports hydriques (en eau) et sodés (en sels minéraux) sont adaptés.

        par Isabelle Eustache

        Sources : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur, 2009.

        http://www.e-sante.fr

        Le Saviez-vous ► Expression : Etre au bout du rouleau


        Se sentir au bout du rouleau, il est grand temps de faire une pause pour reprendre son souffle .. et s’accorder un bon repos .. mais cette expression viens de loin
        Nuage

         

        Etre au bout du rouleau 

         

        Être épuisé, ne plus avoir de ressources, qu’elles soient physiques ou financières.

        En moyen français (XIVe et XVe siècles), on disait être au bout de son rollet.

        L’origine de l’expression remonte donc à loin. A très loin, même si l’on en croit l’explication de Claude Duneton.

        Autrefois, les ‘livres’ étaient constitués de feuilles collées bout à bout, écrites sur une seule face, puis enroulées et entourées avec un parchemin autour du rouleau ainsi obtenu pour le conserver ( et ).

        Les rôles ont ainsi été utilisés et conservés jusqu’à la fin du XVIIe siècle. C’est d’ailleurs sous ce nom qu’on appelait les registres administratifs et de ce nom également que vient l’expression « à tour de rôle »


        Contrairement aux textes littéraires, le texte des acteurs médiévaux d’une pièce de théatre était écrit sur un rôle. Ce qui explique maintenant qu’un acteur joue un rôle.

        Lorsque la feuille était de petite taille ou le rôle de théatre peu important, on utilisait le nom de rollet. Ainsi, celui qui arrivait au bout du rollet n’avait plus rien à lire ou dire.

        A la fin du XVIIe siècle, quelqu’un qui était au bout de son rollet était quelqu’un qui ne savait plus quoi dire à la fin d’un discours, plus quoi faire dans ce qu’il avait entrepris, plus quoi répondre ou plus trouver de quoi vivre.

        Puis le rollet a laissé la place au rouleau qu’on retrouve d’ailleurs chez Diderot : « Tout est déjà écrit sur le Grand Rouleau » de Jacques le fataliste.

        C’est, détachée de l’origine théâtrale et avec la signification de ‘à bout de ressources’ qu’au XIXe siècle l’expression a été conservée, d’autant plus que les ressources financières étaient alors aussi matérialisées par les rouleaux qu’on faisait avec les pièces (comme les banquiers le font toujours aujourd’hui).


        « Être au bout de son rouleau » c’était ne plus avoir de pièces donc de ressources.

        Enfin, cette expression aurait été revitalisée à la fin du XIXe siècle par les cylindres (les rouleaux !) des phonographes de l’époque qui produisaient des sons de plus en plus déformés au fur et à mesure que le ressort du mécanisme arrivait en bout de course, donnant l’impression de peiner et de ne plus en pouvoir.

        http://www.expressio.fr

        Des emplois risqués


         

        Quelle relation entre les travailleurs et le changement climatique ? Ce n’est pas tous les travailleurs qui peuvent oeuvrer dans un milieu de travail a température contrôler … Ces canicules qui sont de plus en plus insupportables finissent par avoir des répercussion sur la santé
        Nuage

         

        Des emplois risqués

        Certains travailleurs sont plus affectés par les changements climatiques

         

        Des emplois risqués

        PHOTO D’ARCHIVES

        HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
        JOURNAL DE MONTRÉAL

         

        Les travailleurs de la construction ne sont pas épargnés par les changements climatiques. La chaleur peut provoquer chez eux un épuisement accéléré.

        Les changements climatiques rendent certains travailleurs plus à risque de développer des problèmes de santé, notamment lors des vagues de chaleur, révèle une étude québécoise.

        « Quand il fait chaud, les travailleurs doivent respirer plus rapidement, et la fatigue entraîne un épuisement plus rapide, explique Joseph Zayed, le chercheur responsable de l’étude de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). Et avec les changements climatiques, la problématique ira en augmentant. »

        Travailleurs à risque

        Parmi les emplois les plus vulnérables aux vagues de chaleur, on retrouve entre autres les travailleurs des domaines de la construction, de la santé et les conducteurs de taxi (voir tableau).

        Selon l’étude, une première du genre au Québec, plusieurs impacts directs sur la santé peuvent en découler. Notamment, les coups de chaleur, la fatigue, et les problèmes cardio-vasculaires et cutanés.

        À noter que les gens de plus de 45 ans sont plus à risque d’être incommodés, puisqu’ils « transpirent plus rapidement et leur métabolisme nécessite plus de temps pour revenir à l’état normal ».

        Par ailleurs, les agriculteurs et les pêcheurs sont plus exposés à développer un cancer de la peau en raison des rayonnements ultraviolets.

        Mis au courant de cette étude, les travailleurs à risque ne sont pas surpris des résultats.

        « Extrêmement pénible »

        « Le travail de facteur en été est extrêmement pénible. On marche en pleine chaleur sur l’asphalte durant des heures », indique Sylvain Lapointe, directeur national de la région de Montréal du syndicat des travailleurs et travailleuses des postes.

        « On s’en rend compte lors des canicules. Nos uniformes sont très chauds et on doit travailler dur physiquement », dit Bruce Diotte, porte-parole de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie.

        D’ailleurs, Joseph Zayed souligne que cette première étude doit servir de tremplin pour la mise en place de solutions et l’élaboration de nouvelles recherches.

        « Il faut soit réduire les risques ou permettre aux travailleurs de mieux s’adapter aux changements climatiques. Il faut aussi faire de la sensibilisation parce que certains sont téméraires et ignorent les risques. »

        TRAVAILLEURS À RISQUE DES COUPS DE CHALEUR

        Travailleurs de la construction

        Domaine de la santé (surtout urgences)

        Services postaux

        Chauffeurs d’autobus et de taxis

        Aménagement paysager

        Services d’incendies

        Fabrication de verre

        SOURCE : ÉTUDE IRSST

        http://www.journaldemontreal.com

        Ode à Morphée


        Cela doit faire 9 ans que je n’ai pas dormi au delà de 7 heures du matin, mais faut croire que mon horloge biologique dicte mon sommeil. Heureusement, rare que je fais des insomnies .. Il est important de trouver ce qui peut nous causer des problèmes de sommeil pour essayer d’y remédier
        Nuage

        Ode à Morphée

        Ode à Morphée
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        Richard Giguère | Docteur en chiropratique

        Vous seriez surpris des bienfaits que vous procure une bonne nuit de sommeil

        Vous avez sûrement déjà ressenti certains changements dans votre humeur lorsque vos nuits sont plus courtes, notamment irritabilité, manque d’énergie, affaiblissement de votre organisme, baisse de la vigilance et de la performance, etc.

        Si nous passons plus d’un tiers de notre temps à dormir, c’est que le sommeil joue un rôle essentiel sur le bon fonctionnement de notre corps. Voici quelques conseils pour petits et grands pour tomber dans les bras de Morphée, et ce, en toute sérénité!

        Le sommeil 101

        Le sommeil est un état naturel du corps humain durant lequel il y a perte de conscience, mais préservation des réflexes. Dès la naissance, le repos favorise la croissance et le développement optimal de votre enfant en sécrétant les hormones nécessaires à cette fin. Il joue également un rôle essentiel de récupération physique et psychique tout en stimulant les défenses immunitaires de l’organisme.

        Le temps de sommeil nécessaire aux êtres humains est spécifique à chacun. Toutefois, des facteurs tels que l’âge, la nutrition, l’activité physique, etc., l’influencent. Saviez-vous qu’un nourrisson dort en moyenne 16 à 19 heures par jour, contre 8 heures pour un adulte? Bien sûr, il existe différents types de dormeurs puisque certains auront besoin de davantage de sommeil que d’autres pour bénéficier d’un repos optimal.

        Insomnie, quand tu nous guettes

        Il existe plusieurs causes possibles à l’incapacité de jouir d’un sommeil profond et réparateur. Des facteurs de stress tels que la dépression, l’anxiété ou l’épuisement y jouent un rôle majeur. Ces sources de stress augmentent la sécrétion de cortisol (hormone qui gère le stress et qui est sécrétée par le cortex [écorce] de la glande surrénale). L’excès de cortisol dans le corps provoque un épuisement progressif des protéines présentes dans les muscles, les os, les tissus connectifs et la peau, affectant directement la qualité du sommeil.

        Quelques règles pour bien dormir

        Ce n’est pas un secret, l’activité physique est bénéfique pour détendre l’organisme et permettre un sommeil profond et donc une meilleure récupération. Bien que le sport soit un très bon moyen, des pauses et des siestes sont également excellentes pour arriver à bien dormir puisque ces moments de répit empêchent l’organisme d’accumuler du stress.

        Définir son rythme biologique peut aussi vous permettre de savoir quel type de dormeur vous êtes et quels sont les moments de la journée durant lesquels vous êtes en forme. De cette façon, vous arriverez à régulariser votre horaire en vous levant et vous couchant à heures fixes. La régularité est le meilleur allié du sommeil!

        Il est aussi important d’éviter les excitants avant de se coucher. Le thé, le café, les boissons gazeuses à base de caféine, l’alcool, la cigarette, etc., sont tous des produits qui pourraient nuire à votre sommeil. Faites une transition entre vos activités quotidiennes et votre sommeil en calmant votre corps et votre esprit par des occupations plus calmes et apaisantes, telles que la lecture ou la méditation.

        Dormez-vous dans une chambre propice au sommeil, c’est-à-dire fraîche et oxygénée, Si la température de votre chambre se situe entre 17 et 20 ºC tout en étant bien aérée, vous aurez un meilleur sommeil.

        Les bienfaits de la lumière

        Finalement, il est excellent pour le corps de s’éveiller grâce à la lumière. La lumière du jour vous suffira bien sûr si votre cycle de sommeil correspond à celui du soleil ! S’exposer à la lumière du jour permet aussi de donner à l’organisme des repères qui lui permettent de savoir lorsqu’il doit être réveillé ou endormi. Cette exposition vous permet de réguler votre rythme biologique tout en stimulant la sérotonine, qui est un antidépresseur naturel. N’hésitez pas à demander des conseils à un docteur en chiropratique! Il pourra faire un bilan de votre système neuro-musculo-squelettique et vous aider à retrouver une santé optimale permettant un sommeil réparateur et donc plus efficace. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles!

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