Ces kata­nas sont forgés à partir de météo­rites


Des katanas sont des sabres japonais. Il y a 130 ans, un samouraï a acheté une pierre tombée du ciel. Puis travailler par un forgeron, les lames des katanas sont vraiment jolies.
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Ces kata­nas sont forgés à partir de météo­rites


par  Nicolas Pujos

Il y a près de 130 ans, un samou­raï du nom d’Eno­moto Takeaki a utilisé une météo­rite pour fabriquer les lames de ses kata­nas. On peut aujourd’­hui en voir un spéci­men excep­tion­nel au musée des sciences de Toyama, au Japon.

À la fin du XIXe siècle, Enomoto Takeaki a acheté une pierre dont la véri­table nature, une météo­rite, avait été décou­verte en 1895 par des géologues. Le célèbre samou­raï a demandé à un forge­ron d’en tirer des lames. Deux grandes lames sont deve­nues des épées et trois lames plus courtes des kata­nas, dont l’un est exposé au musée de sciences de Toyama.

Les cinq lames sont appe­lées « Ryuseito », ce qui se traduit litté­ra­le­ment par « sabres de comète ». Leur compo­si­tion provient d’un alliage de 70 % de fer météo­rique et de 30 % de tama­ha­gane, un métal riche en sable utilisé dans le katana ordi­naire. Des vagues se dessinent sur les lames grâce à des tempé­ra­tures de forgeage très supé­rieure à la normale.

Source : Musée des sciences de Toyama

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En Espagne, une épée vieille de 3200 ans retrou­vée figée dans la pierre



Une épée trouvée en Espagne qui n’est pas très jeune. Elle a plus de 3 000 ans, et a pu rester en bon état en étant figé dans la pierre. Le manche de l’épée était décoré, ce qui laisse croire qu’elle aurait appartenu à une personne riche
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En Espagne, une épée vieille de 3200 ans retrou­vée figée dans la pierre


Crédits : Diario de Mallorca

par  Nicolas Pujos

En Espagne, une épée vieille de 3200 ans vient d’être retrou­vée figée dans la pierre, rela­tait le média spécia­lisé Archeo­logy Network le 18 septembre.

C’est dans la ville de Puig­pu­nyent, située dans les Baléares, que les archéo­logues Jaume Deya et Pablo Galera ont décou­vert une épée datant de 1200 ans avant Jésus Christ sur le site archéo­lo­gique de Talaiot del Serral de ses Abelles.

Six épées ont déjà été retrou­vées sur l’île de Majorque, mais aucune ne possé­dait ces carac­té­ris­tiques. Son manche décoré symbo­li­se­rait le pouvoir ou la richesse du proprié­taire de l’objet, certai­ne­ment issu d’une famille aris­to­cra­tique de culture talayo­tique (culture qui s’est déve­lop­pée à Majorque pendant l’âge du bronze).

Le site archéo­lo­gique de Talaiot del Serral de ses Abelles avait déjà fait l’objet de fouilles partielles dans les années 1950 par l’his­to­rien Guillem Rossello Bordoy, sans qu’au­cun objet ne puisse être déterré.

Source : Archeo­logy Network

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Il a décou­vert l’épée d’un Templier au fond d’une mysté­rieuse grotte


Il y a 35 ans, un anglais a trouvé une épée dans une grotte. Il la gardait sur le bord de sa fenêtre chez lui. Puis, il s’est décidé de le montrer à des experts pour l’analyser. Une épée qui a appartenu à un Templier. C’est en fin du compte, une belle trouvaille.

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Il a décou­vert l’épée d’un Templier au fond d’une mysté­rieuse grotte


par  Suzanne Jovet

Dans les profon­deurs des grottes de Cayn­ton, Mark Lawton a aperçu le pommeau d’une épée sortant du sable. C’était en 1985 au nord-ouest de Birmin­gham, en Angle­terre

Cette décou­verte déjà incroyable s’est révé­lée l’être encore plus près de 35 ans plus tard. Car d’après les experts qui ont enfin pu l’exa­mi­ner, il s’agi­rait de l’arme d’un cheva­lier de l’Ordre des Templiers, rappor­tait la BBC le 21 juin.

Pendant plus de trois décen­nies, Mark Lawton a laissé l’épée sur le rebord d’une fenêtre de sa maison. Mais fina­le­ment, curieux de savoir ce qu’elle pouvait bien valoir, le profes­seur a envoyé sa vieille trou­vaille aux commis­saires-priseurs locaux pour qu’elle soit évaluée. Caro­line Dennard, du Halls Fine Art à Shrews­bury, a daté l’épée au XIIIe siècle.

Selon elle, elle a proba­ble­ment appar­tenu à un Templier, car le réseau de gale­ries souter­raines dans lesquelles elle a été retrou­vée était utilisé par les cheva­liers de l’Ordre pour tenir des réunions secrètes.

« Sur le plan stylis­tique, cela corres­pond tout à fait aux autres épées des Templiers que j’ai pu voir », a-t-elle déclaré.

Des experts du Shrop­shire Coun­cil et du British Museum l’exa­minent à présent à leur tour pour ache­ver de l’au­then­ti­fier. Elle est esti­mée aux alen­tours de 1600 euros.

« Je la vendrai proba­ble­ment. Ma femme a toujours eu un mauvais pres­sen­ti­ment avec cette épée », a déclaré Mark Lawton.

Indiana Jones est trop vieux pour ces conne­ries.

Source : BBC

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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans


J’imagine la fébrilité de ce couple quand ils ont trouvé cette épée datant des Vikings, une époque que les épées étaient plutôt rare et symbolisait un statut élevé
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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans

 

Crédits : Musée Vestsjæl­land

par  Ulyces

 

Alors qu’ils se prome­naient tranquille­ment dans un champ non loin de la petite ville de Svebølle, dans l’est du Dane­mark, le détec­teur de métaux de Ernst Chris­tian­sen et Lis Ther­kel­sen a soudain émis des sons insis­tants. Fébrile, le couple danois a creusé sur envi­ron 30 centi­mètres de profon­deur à l’en­droit indiqué pour déter­rer une épée vieille de 3 000 ans, qui n’a presque rien perdu de son tran­chant, rappor­tait The Epoch Times le 19 décembre dernier.

Présa­geant le carac­tère incroyable de leur décou­verte, Chris­tian­sen et Ther­kel­sen ont contacté le Musée Vestsjæl­land. Le conser­va­teur du musée, Arne Hede­gaard Ander­sen, a immé­dia­te­ment fait le dépla­ce­ment pour iden­ti­fier l’objet qu’ils n’avaient pas complè­te­ment sorti de terre. Ander­sen a ensuite daté l’épée et établi que celle-ci était anté­rieure de mille ans à l’époque des Vikings.

Crédits : Musée Vestsjæl­land

Le Musée a confirmé dans un commu­niqué le remarquable état de conser­va­tion de cet arte­fact long de 82 centi­mètres, bien que sa poignée de cuir ait disparu depuis long­temps. Il précise égale­ment qu’à l’époque, les épées étaient extrê­me­ment rares et que les haches étaient plus souvent utili­sées au cours des combats. En effet, plus que des armes, les épées étaient consi­dé­rées comme un symbole du statut élevé de leur proprié­taire. Celui à qui celle-ci appar­te­nait n’a pas encore été iden­ti­fié.

En atten­dant d’être plus ample­ment étudiée, l’épée est expo­sée au musée de Kalund­borg.

Source : The Epoch Times

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Un trésor du XVIIIe siècle retrouvé dans le Danube


Le Danube a connu une grande sécheresse que son niveau d’eau est très bas, ce qui a causé des problèmes de navigations. Cependant, ils ont découvert un trésor dans une épave, ils se dépêchent à remonter le tout avant une montée des eaux prévus.
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Un trésor du XVIIIe siècle retrouvé dans le Danube

© afp.

Des archéologues ont découvert un trésor de quelque 2.000 pièces d’or et d’argent à bord d’une épave gisant au fond du Danube depuis le 18e siècle et révélée par le niveau exceptionnellement bas des eaux du fleuve, ont-ils annoncé jeudi.

« Environ 2.000 pièces de monnaie ont été trouvées, ainsi que des armes, piques, boulets de canon, épées et autres sabres », a confié à l’agence MTI Katalin Kovacs, archéologue au Centre du musée Ferenczy de Szentendre, près de Budapest.

Les archéologues sur place

La découverte s’est produite cette semaine à Erd, au sud de Budapest, où les archéologues travaillaient jeudi d’arrache-pied pour extraire un maximum d’éléments avant une imminente remontée des eaux, a constaté un photographe de l’AFP.

Sécheresse

Comme plusieurs autres cours d’eau d’Europe, le Danube est au plus bas après un long épisode de sécheresse. Son niveau est tombé à 38 cm à Budapest, un record historique qui affecte la navigation fluviale.

Pièces d’or et d’argent

Le trésor d’Erd a été trouvé à bord de l’épave d’un navire commercial dont la nationalité doit encore être déterminée, on indiqué les archéologues. Il comprend des pièces d’or et d’argent, dont des ducas et des pennies.

Pièces étrangères

« Les pièces sont à 90% étrangères et datent de 1630 à 1743 », a précisé l’archéologue Balazs Nagy à la radio privée Klub, soulignant qu’elles avaient été frappées aux « Pays-Bas, en France, à Zurich, ou encore au Vatican ».

Remontée des eaux

Les archéologues sont assistés dans leur travail par des plongeurs et des drones afin d’extraire le plus de matériaux possible alors qu’une forte remontée du niveau des eaux est attendue à partir de samedi.

Pont François-Joseph

Le niveau bas du fleuve a déjà mené à la mise au jour de débris de l’ancien pont François-Joseph de Budapest, détruit pendant la Seconde guerre mondiale, ainsi que d’une bombe américaine de la même époque.

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Une petite fille découvre une épée de 1.500 ans dans un lac suédois


Partir en vacances dans son pays d’origine, c’est une aventure pour des enfants, mais qu’en plus on fait une découverte digne des grands explorateurs, C’est ce qui est arriver à une jeune fille de 8 ans elle à trouver une épée vieille de 1.500 ans
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Une petite fille découvre une épée de 1.500 ans dans un lac suédois

 

Alors qu’elle jouait dans un lac en Suède cet été, la petite Saga Vanecek, huit ans, a découvert une épée datant de l’âge de fer.

© Andy Vanecek.

Saga Vanecek, une petite fille américano-suédoise de 8 ans a fait une découverte exceptionnelle cet été lors de ses vacances en Suède. Alors qu’elle jouait dans le lac Vidöstern, situé dans le sud du pays, elle est tombée par hasard sur une vieille épée. 

« J’étais dans l’eau, en train de jeter des bâtons et des pierres le plus loin possible lorsque j’ai trouvé une sorte de bâton bizarre. Je l’ai ramassé et j’allais le remettre à l’eau mais je me suis rendu compte qu’il avait une poignée, un bout pointu et qu’il était tout rouillé. Je l’ai tenu en l’air et j’ai crié: ‘Papa, j’ai trouvé une épée!' », a raconté Saga Vanecek au journal suédois The Local.

Selon les experts du musée Jönköpings Läns Museum, l’objet aurait 1.500 ans et remonterait au 5ème ou 6ème siècle de notre ère, avant l’Âge des Vikings

« L’épée mesure environ 85 cm de long et est entourée de bois et de métal », a expliqué Mikael Nordström. « Nous avons hâte de voir les conservateurs du musée se mettre à l’oeuvre et découvrir les détails de cette épée ». 

Suite à la découverte de Saga, les archéologues ont fouillé le lac ont retrouvé une broche ainsi qu’une pièce de monnaie datant du 18ème siècle. 

L’épée a incité les équipes, y compris le personnel du musée, à effectuer d’autres recherches dans la région. Le premier a été trouvé lors de la deuxième recherche, mercredi, était une pièce de monnaie du 18ème siècle.

Le Saviez-Vous ► En Italie, une épée dans un rocher attend toujours l’élu qui pourra l’en retirer


Le roi Arthur avait son excalibur, l’Italie aussi aurait son épée légendaire d’un chevalier qui a laissé sa richesse à enfoncé son épée dans un rocher pour se consacrer dès lors à Dieu
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En Italie, une épée dans un rocher attend toujours l’élu qui pourra l’en retirer

 

par  Nicolas Pujos

 

À la fin du XIIe siècle près de Sienne, le chevalier italien Galgano Guidotti enfonce son épée dans un rocher pour prouver qu’il délaisse ses richesses afin de consacrer sa vie à Dieu.

Selon le Guardian, la légende raconte que personne n’est parvenu à l’extraire du rocher depuis… ça ne vous rappelle rien ?

« L’Excalibur d’Italie », la « légendaire épée dans la pierre » attise la curiosité depuis la fin du XIIe siècle. Près de Sienne, un seigneur féodal, Galgano Guidotti excelle au combat. Ses qualités de guerrier lui valent richesse et reconnaissance ; son comportement s’en ressent. Qualifié d’arrogant et de violent, Guidotti ne se doute pas qu’une apparition divine va changer le cours de son existence.

La légende raconte que Guidotti eut la vision de l’Archange Michel, qui lui demanda de consacrer sa vie à Dieu en abandonnant ses richesses. Peu enclin à s’y résoudre, Guidotti lui rétorqua que ce changement de vie serait aussi difficile que de fendre une pierre. Il s’élança et, à sa grande surprise, son épée traversa la pierre sans résistance.

Mort en 1185, il fut canonisé par le pape Lucius III. Peu après, la chapelle San Galgano de Montesiepi, du nom de la colline sur laquelle Guidotti aurait rencontré les 12 Apôtres, fut construite autour du rocher contenant l’épée.

À ce jour, la légende se perpétue puisque personne n’a pu extraire l’épée. Une paire de mains momifiées est exposée dans la chapelle. Elles auraient appartenu à un voleur, que la rumeur dit envoyé par le Diable. Des loups se seraient chargés de contrecarrer les plans du bandit…

Naturellement, des doutes sur la véracité de ce récit sont apparus au cours des années. Pourtant, des analyses récentes attestent que le style de l’épée et le métal utilisé pour forger la lame sont bien ceux qui avaient cours au XIIe et XIIIe siècle.

Source : The Guardian

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Une épée viking millénaire découverte en Finlande


Au milieu de septembre, on annonçait qu’une épée Viking a été retrouvée en Norvège et cette fois-ci, c’est en Finlande qu’une autre épée Viking à été trouver par un archéologue amateur
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Une épée viking millénaire découverte en Finlande

 

Par: rédaction
27/09/17 – 20h37  Source: Belga

 Un archéologue amateur a découvert en Finlande, dans un très bon état de conservation, une épée millénaire remontant à l’ère viking, a annoncé le bureau national des antiquités, qui prévoit de l’exposer.

La découverte a été faite au printemps dans une tombe explorée par un homme qui utilisait un détecteur de métaux sur son terrain, a indiqué mardi l’organisation sans donner d’information sur la taille de l’arme qui remonte à la fin de l’âge viking, autour de l’an 1000.

« La tombe était exceptionnellement intacte », a-t-elle précisé.

Découverte

L’archéologue amateur Tuomas Pietilä a vu la lame de l’épée affleurer le sol, a rapporté la télévision publique Yle. Un couteau, une broche circulaire et un peigne fait en os animal vont également été retrouvés avec l’arme, qui doit être exposée au Musée national d’Helsinki en 2018.

Précédent

Rare, ce genre de découverte n’est toutefois pas sans précédent. En Norvège début septembre, une épée viking remontant à environ 850-950 a été retrouvée dans la région montagneuse d’Oppland, à environ 270 kilomètres au nord d’Oslo.

Surprise

Et les Vikings ne cessent de surprendre. Une récente étude publiée dans la revue scientifique American Journal of Physical Anthropology a jeté une nouvelle lumière sur les sociétés vikings en révélant, test génétique à l’appui, qu’un célèbre guerrier était en fait une femme.

Mythologie

« Déjà au début du Moyen-Âge, on trouvait des récits sur des femmes vikings cruelles qui se battaient au côté des hommes », a relevé la revue. « Pourtant, sans relâche dans l’art et la poésie, les femmes guerrières ont généralement été classées comme des phénomènes mythologiques », souligne-t-elle.

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Des chasseurs trouvent une épée viking en Norvège


Les Vikings font encore parler d’eux ! Plutôt cette semaine, c’était la preuve qu’une femme  guerrière de haute dignité et vollà que des chasseurs on trouver une épée datant de 850 à 950 ans et très bien conserver malgré les températures changeantes dans cette région
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Des chasseurs trouvent une épée viking en Norvège

L'épée a été découverte à la fin du... (PHOTO AP)

L’épée a été découverte à la fin du mois d’août par deux chasseurs de rennes.

PHOTO AP

Associated Press

Copenhague

Des chasseurs ont trouvé une épée viking dans le sud de la Norvège.

L’arme rouillée, mais étonnamment bien conservée, est longue d’environ un mètre. Elle a été retrouvée entre des rochers, où elle avait probablement été abandonnée par un individu qui s’était perdu dans une tempête de neige.

L’archéologue Lars Holger Piloe a dit jeudi que l’épée, qui date de 850 à 950, a été trouvée à Lesja, à environ 275 kilomètres au nord d’Oslo.

M. Piloe a attribué la préservation exceptionnelle de la lame à la qualité du métal ainsi qu’aux conditions froides et sèches.

L’épée a été découverte à la fin du mois d’août par deux chasseurs de rennes.

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En Allemagne, découverte d’un trésor sur le site d’un des plus grands désastres militaires de Rome


Une découverte en Allemagne d’un conflit entre les germanique et des légions romaines qui fut pour ces derniers un véritable enfer, une humiliation ultime pour la Rome Antique causé par la traîtrise par un gouverneur romain et un chef chérusque
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En Allemagne, découverte d’un trésor sur le site d’un des plus grands désastres militaires de Rome

 

deniers d'argent romains

Deniers d’argent romains du 1er siècle de notre ère découverts sur le site de la bataille de Teutoburg, en Allemagne.

CRÉDITS: VARUSSCHLACHT GGMBH MUSEUM UND PARK KALKRIESE

Bernadette ArnaudSpécialiste archéologie, anthropologie et histoire au magazine Sciences et Avenir

Un trésor monétaire de plus d’une centaine de pièces vient d’être mis au jour sur le site de la plus sévère défaite de Rome, en Germanie. Une catastrophe qui arrêta net la politique d’expansion impériale au-delà du Rhin.

C’est le théâtre d’un des plus grands désastres militaires romain. Là, dans les collines de l’actuelle Kalkriese en Westphalie (Allemagne), trois légions romaines et leurs troupes auxiliaires (25.000 hommes) furent totalement massacrées par des tribus germaniques en l’an 9 après J.-C. Et c’est précisément dans ce sol de Teutoburg, qui recèle encore de nombreux vestiges, que des archéologues allemands de l’université Louis-Maximilien de Munich (LMU) viennent de retrouver un spectaculaire trésor monétaire.

Fin mars 2017, une des monnaies romaines exhumées dans la forêt de Teutoburg. © Varusschlacht gGmbh Museum und Park Kalkriese

« Il s’agit de 102 deniers d’argent. Ce qui porte actuellement nos trouvailles à 220 monnaies du règne de l’empereur Auguste, sans compter les aurei* d’or exhumés l’an dernier », précise Marc Rappe, l’archéologue du musée de Kalkriese responsable des fouilles, contacté par Sciences et Avenir.

Comment ce pactole s’est-il retrouvé enfoui dans le sol ?

« Un légionnaire romain pris au piège aura sans doute voulu dissimuler rapidement sa fortune avec l’espoir de la retrouver à l’issue de la bataille… », imagine-t-il.

Aurei d’or provenant de Teutoburg. © Varusschlacht gGmbh Museum und Park Kalkriese

Cette bataille vit s’affronter les légions de Publius Quinctilius Varus aux hommes d’une puissante coalition de peuples germaniques (Chérusques, Bructères..) conduits par Arminius. Son emplacement a été longtemps discuté. En effet, depuis le XIXe siècle, Teutoburg est outre-Rhin ce qu’Alésia est à la France : un mythe national longtemps manipulé à des fins politiques, assorti de fortes tensions entre localités, plusieurs d’entre elles s’étant disputé l’honneur d’avoir été le lieu de l’antique affrontement. Des discussions finalement closes en Allemagne depuis la fin des années 1980 avec la localisation définitive du site à Kalkriese au nord d’Osnabrück. Plus de 5500 vestiges d’objets romains et d’éléments d’équipements militaires y ont déjà été récoltés : des épées, des poignards, des pointes de javelots, des flèches, des fragments d’armure, des casques, – dont un extraordinaire masque facial en bronze que l’on peut admirer dans le musée de la ville. Sans oublier tout ce que pouvait transporter une armée en campagne : chaudrons, haches, clous, marteaux, amphores, etc.

Les archéologues de l’université Louis-Maximilien de Munich (LMU), en compagnie de Marc Rappe du Museum and Park Kalkriese, le responsable des fouilles, sur le site de Teutoburg (Allemagne), en avril 2017. © Varusschlacht gGmbh Museum und Park Kalkriese

Le dernier livre Histoire des guerres romaines, de l’historien Yann Le Bohec (Taillandier, 2017), permet de revivre ces trois journées terribles qui virent la chute – et le déshonneur –  par la perte de leurs aigles, des légions romaines XVII, XVIII et XIX. Des nombres à jamais bannis ensuite des enseignes de Rome ! Deux hommes sont au cœur de cette tragédie sur fond de trahison : le gouverneur romain Publius Quinctilius Varus, légat consulaire commandant l’armée de Germanie, et Arminius, un chef chérusque. Ce dernier, qui avait obtenu la citoyenneté romaine et le rang de chevalier, s’était en fait secrètement rallié aux révoltés germains. Accompagnant les troupes impériales sur ces terres de Germanie qu’il connaissait bien, il avait ainsi conseillé à Varus d’emprunter un raccourci pour rejoindre ses camps d’hiver sur le Rhin, en traversant la forêt de Teutoburg.

Un conseil « d’ami » qui s’est révélé être en fait « une véritable souricière », écrit Yann Le Bohec.

Un des plus célèbres vestiges de la bataille de Teutoburg: un masque facial de cavalerie romaine. © Varusschlacht gGmbh Museum und Park Kalkriese

Les soldats de Rome se sont en effet retrouvés acculés dans une épaisse forêt. Parti en éclaireur, Arminius a en fait rejoint les Germains qui décident alors de passer à l’attaque. Lorsque les premiers bruits de combats parviennent aux oreilles du chef romain, Varus entraine son armée au cœur de la forêt pour porter secours à l’avant-garde… Le piège se referme : réparties en cohortes habituées à combattre en formation, les légions ne peuvent se déployer. Au milieu des arbres, cuirasses et boucliers gênent les légionnaires. En outre, impossible de manœuvrer les machines de guerre ! De leur côté, les Germains, dont Arminius a pris la tête, mènent des embuscades. Pris entre marais et collines d’où dévalent les combattants germains en flots continus, les soldats romains sont mis en pièces. Plus tard, les descriptions de l’historien romain Dion Cassius (155-235) raconteront que ceux qui étaient à l’arrière, ignorant les massacres à l’avant, continuaient à se jeter dans la gueule du loup. Le désastre est tel que Varus préfèrera se suicider plutôt que de tomber aux mains de ses ennemis. Et son nom sera à jamais associé au clades Variana, le « désastre de Varus ».

Le suicide de Varus, dans une illustration du XIXe siècle. © Leemage/AFP

« Vae victis… Malheur aux vaincus » !

Vécu comme un traumatisme, le désastre de Teutoburg porte un coup d’arrêt à la politique d’expansion impériale romaine. La légende raconte que l’empereur Auguste se réveillait la nuit en hurlant :

« Varus, rends-moi mes légions ! ».

 A la mort de celui-ci, le nouvel empereur Tibère envoya un nouveau corps expéditionnaire en Germanie. En l’an 15, revenant sur les lieux de la bataille, les légionnaires romains dont les croyances voulaient que les défunts connaissent une vie dans la tombe après la mort, découvriront horrifiés que pour les humilier un peu plus, les vainqueurs Germains avaient laissé les corps des 25.000 soldats pourrir sans sépulture…

« Vae Victis… Malheur aux vaincus » !

Germanicus, célèbre général romain envoyé par Tibère à la tête de huit légions fit inhumer sur place ce qui restait des dépouilles, dont beaucoup avaient été crucifiées et mutilées. Quant à Arminius, qui avait infligé à Rome l’une de ses pires défaites, il mourra assassiné en l’an 21… trahi à son tour par un proche!

*Aureus : (pluriel aurei ) ou denier d’or est une monnaie romaine. Son émission date de la République romaine, et sera régulière sous le règne de Jules César, puis d’Auguste (fin 1er siècle av.J-C.). Elle sera ensuite frappée pendant tout l’Empire romain. Un aureus d’or équivalait à 25 deniers d’argent, soit 100 sesterces. 

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