Quand ils ne peuvent pas respirer, les poissons rouges synthétisent de l’alcool


Les poissons rouges et les carpes à la lune (très poétique comme nom) sont des poissons qui sont doté d’une force de survie assez exceptionnelle. Ils peuvent vivre plusieurs mois sans oxygène en synthétisant de l’alcool.
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Quand ils ne peuvent pas respirer, les poissons rouges synthétisent de l’alcool

 

poisson rouge

Les poissons rouges sont capables de synthétiser de l’alcool.

© ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

En absence d’oxygène, les poissons rouges sont capables de synthétiser de l’alcool pour survivre. Des chercheurs européens ont découvert en 2017 comment ce phénomène est possible.

En absence d’oxygène, nombreux sont les vertébrés qui meurent en quelques minutes et l’homme en fait partie. Mais ce n’est pas le cas des poissons rouges (Carassius auratus) et des carpes à la lune (Carassius carassius). Ces deux espèces du même genre sont en effet capables de survivre entre 5 et 6 mois sans oxygène. Des chercheurs européens ont découvert comment une telle prouesse est possible. Ils ont partagé leurs résultats le 11 août 2017 sur le site Scientific Reports.

Une voie métabolique de secours

Ces poissons sont capables de transformer l’acide lactique (« déchet » qui se forme dans les tissus quand les cellules manquent d’oxygène) en éthanol et de le relarguer par la suite dans l’eau via leurs branchies. Ce processus évite la dangereuse accumulation d’acide lactique dans les muscles et évite donc à ces animaux de s’empoisonner. Mais cette voie métabolique alternative ne permet pas seulement la transformation de l’acide lactique. Elle permet aussi à ces poissons de survivre plusieurs mois sans respirer.

« Ces animaux utilisent le même mécanisme que les autres vertébrés pour respirer, celui qui requiert de l’oxygène, explique à Sciences et Avenir Cathrine Fagernes, co-auteure de l’étude. Cependant, sans oxygène, ils doivent produire de l’énergie autrement pour survivre. Alors au lieu de produire de l’acide lactique à la fin du processus métabolique, ils produisent de l’alcool » qui va leur servir de « carburant ». Ainsi, même si ces poissons obtiennent moins d’énergie que lors de la respiration, ils restent en vie. Mais dans des conditions loin d’être idéales, « ils diminuent, voire même stoppent certains processus qui consomment de l’énergie, comme par exemple la vision », explique la chercheuse. Ces « économies » leur permettent de survivre.

Une alcoolémie très élevée en absence d’oxygène

Dans cette étude, les chercheurs ont découvert que tout cela est possible grâce à la duplication d’une portion du génome codant pour une enzyme baptisée pyruvate déshydrogénase. Au cours de l’évolution, certaines copies de cette portion ont muté permettant par la suite de coder une autre enzyme : la pyruvate décarboxylase. C’est cette dernière qui, spécialisée dans la fermentation alcoolique, permet de synthétiser l’éthanol.

« Durant la période où elles évoluent dans les eaux sans dioxygène des étangs recouverts de glace – ce qui peut durer plusieurs mois dans le nord de l’Europe – l’alcoolémie (taux d’alcool présent dans le sang, NDLR) des carpes à la lune peut atteindre plus de 50 mg par 100 millilitres, ce qui est au-dessus de la limite autorisée pour conduire dans ces pays », s’amuse le docteur Michael Berenbrink, un autre des auteurs de l’étude.

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Des scientifiques créent par hasard une enzyme dévoreuse de plastique


Le hasard fait bien les choses parfois. Au fil des recherches sur une bactérie découverte au Japon, ils ont créer une enzyme par accident qui boufferait certains plastique comme les bouteilles.Si tout va bien cela aidera grandement, car chaque année, plus de huit millions de tonnes de plastiques aboutissent dans les océans
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Des scientifiques créent par hasard une enzyme dévoreuse de plastique

 

L'enzyme se nourrit uniquement d'un type de plastique,... (PHOTO AFP)

L’enzyme se nourrit uniquement d’un type de plastique, le polytéréphtalate d’éthylène, qui entre dans la composition de très nombreuses bouteilles en plastique.

Agence France-Presse
Tampa

Des chercheurs américains et britanniques ont conçu par hasard une enzyme capable de détruire du plastique, ce qui pourrait contribuer à résoudre le problème mondial lié à ce type de pollution, selon une étude publiée lundi.

Plus de huit millions de tonnes de plastiques aboutissent dans les océans de la planète chaque année, faisant croître les inquiétudes sur la toxicité de ce dérivé du pétrole et sur son impact sur la santé des générations futures et de l’environnement.

Malgré des efforts en matière de recyclage, la grande majorité de ces plastiques peut perdurer pendant des centaines d’années. Les scientifiques cherchent un moyen de mieux les éliminer.

Des scientifiques de l’université britannique de Portsmouth et du laboratoire national des énergies renouvelables du ministère américain à l’Énergie ont concentré leurs efforts sur une bactérie découverte au Japon il y a quelques années: l’Ideonella sakaiensis.

Elle se nourrit uniquement d’un type de plastique, le polytéréphtalate d’éthylène (PET) qui entre dans la composition de très nombreuses bouteilles en plastique.

Les chercheurs japonais pensent que cette bactérie a évolué assez récemment dans un centre de recyclage, car les plastiques n’ont été inventés que dans les années 1940.

L’objectif de l’équipe américano-britannique était de comprendre le fonctionnement de l’une de ses enzymes appelée PETase, en découvrant sa structure.

«Mais ils ont été un peu plus loin en concevant par accident une enzyme qui est encore plus efficace pour désagréger les plastiques PET», selon les conclusions publiées lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Des scientifiques de l’université de South Florida et de l’université brésilienne Campinas ont également participé aux expérimentations qui ont débouché sur la mutation par hasard d’une enzyme beaucoup plus efficace que la PETase naturelle.

Les scientifiques s’activent désormais à en améliorer les performances dans l’espoir de pouvoir un jour l’utiliser dans un processus industriel de destruction des plastiques.

«La chance joue souvent un rôle important dans la recherche scientifique fondamentale et notre découverte n’y fait pas exception», a commencé John McGeehan, professeur à l’école de sciences biologiques à Portsmouth.

«Bien que l’avancée soit modeste, cette découverte inattendue suggère qu’il y a de la marge pour améliorer davantage ces enzymes, pour nous rapprocher encore d’une solution de recyclage pour la montagne en constante croissance de plastiques mis au rebut», a-t-il poursuivi.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi les oignons font-ils pleurer ?


Si vous êtes comme moi, couper un oignon ça peut aller, mais plusieurs, qu’on apporte les mouchoirs. L’oignon se protège-t-il contre nous et la lame de couteau ?
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Pourquoi les oignons font-ils pleurer ?

 

Lorsque l'on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l'oignon appelées "alliinases".

Lorsque l’on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l’oignon appelées « alliinases ».

© MANUEL SULZER / CULTURA CREATIVE / AFP

Par Lise Loumé

A chaque fois que vous épluchez un oignon, c’est plus fort que vous, vous vous mettez à pleurer. Pour quelle raison ? La réponse se situe dans les cellules du condiment.

QUESTION. Vous n’êtes pas hypersensible, et pourtant, il vous est impossible d’émincer des oignons sans subir rougissement des yeux et larmes. Pourquoi l’oignon provoque t-il cette réaction inattendue ?

L‘Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse (EPFL) a posé cette même question au grand public sur son site web : la majorité des participants (60 %) ont considéré la réponse « parce qu’ils diffusent de la capsaïcine » correcte, 39 % ont répondu « parce qu’ils contiennent un précurseur de l’acide sulfurique », et 1 % seulement ont choisi « parce qu’ils stimulent l’hormone de la tristesse ». Et la bonne réponse était… « parce qu’ils contiennent un précurseur de l’acide sulfurique ».

Le coupable : un gaz irritant et volatil

SOUFRE. En effet, les oignons ont la particularité de capter le soufre contenu dans le sol et de le stocker à l’intérieur des cellules, sous la forme d’une molécule appelée « 1-propényl-L-cysteine sulfoxyde ». Or lorsque l’on épluche un oignon, le couteau déchire les cellules : ces molécules entrent alors en contact avec des enzymes de l’oignon appelées « alliinases ». Une réaction chimique se déclenche alors, aboutissant à la synthèse d’acide sulfénique, lui-même transformé (par l’action d’une enzyme) en oxyde de propanethial, un gaz irritant et volatil. C’est ce gaz qui se dégage de l’oignon et atteint les yeux. Au contact du liquide lacrymal, il se transforme en acide sulfurique. Et l’effet de l’acide sulfurique ne se fait pas attendre : rougissement des yeux et pleurs.

Alors, comment faire pour éplucher un oignon sans subir ces effets ?

« Couper l’oignon sous un filet d’eau ou encore faire pousser ses oignons dans un sol enrichi en potassium de façon à ce que la plante absorbe moins de soufre »,

conseille l’EPFL.

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Un gène du bonheur uniquement chez la femme


C’est récent comme étude et demande d’être approfondie, mais il semble que le bien-être pourrait être génétique du moins pour les femmes,(toutes les femmes n’ont pas nécessairement ce gène)  qui dus par un gène particulier, alors que chez l’homme ce gène favoriserait l’agressivité. Cependant, il y a quand d’autres facteurs qui doivent rentrer en ligne de compte et les hommes ont leurs moyens pour être heureux .. Et parait-il que ces messieurs éprouveraient un sentiment de bien-être quand ils font du ménage. C’est bon à savoir ! Non ? 😉
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Un gène du bonheur uniquement chez la femme

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Les femmes auraient droit à un gène du bonheur qui produit presque l’effet inverse chez l’homme. Cet allèle particulier procure du bien-être quand il est présent en un exemplaire, et encore plus lorsqu’il est en deux copies !

Les hommes et les femmes pourraient ne pas demeurer libres et égaux en bonheur. En effet si cet état de plénitude a une forte composante génétique, la gent féminine jouirait d’un avantage sur son homologue masculine. Un allèle particulier du gène Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être chez la femme alors qu’il favoriserait l’agressivité chez l’homme. Comment est-ce possible ?

Le contexte : le bien-être génétique

La génétique s’immisce vraiment partout et joue parfois en notre faveur. Ainsi, des études menées auprès de jumeaux indiquent qu’elle explique entre 35 et 50 % des variations de bonheur entre les individus. La joie de vivre est donc en partie dans l’ADN.

Si d’une part cela justifie le fait que tout le monde n’a pas la même conception du plaisir, l’aptitude au bonheur est également dépendante du sexe. En effet, de précédents travaux tendent à montrer que les femmes se déclarent plus heureuses que les hommes, même si elles sont davantage victimes de troubles de l’humeur et de l’anxiété.

Pourquoi ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une équipe de chercheurs de l’University of South Florida en évaluant l’effet de différentes versions d’un même gène, nommé Maoa, sur le bien-être des hommes et des femmes.

Mais cet effet ne se constate pas chez les individus masculins. Au contraire, cet allèle avait déjà été surnommé par quelques scientifiques le « gène du guerrier » du fait de l’agressivité qu’il engendre. Il est également associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial. Même séquence ADN, effets presque opposés !

Le bonheur serait aussi codé dans l'ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Le bonheur serait aussi codé dans l’ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Dans ce travail publié dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry, les auteurs relatent leur protocole. Une analyse génétique de la version de Maoa de 345 volontaires (193 femmes et 152 hommes) était mise en parallèle à un questionnaire dans lequel les cobayes devaient déclarer leur niveau de bonheur.

De façon surprenante, l’allèle qui conduit à une expression moindre de l’enzyme était associé au bonheur chez les femmes. Celles possédant une seule version disaient être plus heureuses que celles qui en étaient dépourvues. Mais ces premières étaient dépassées dans l’intensité du bien-être par les femmes homozygotes, c’est-à-dire dotées de deux de ces allèles.

Où résiderait l’efficacité de Maoa ? Ce gène code pour une enzyme qui découpe des neurotransmetteurs importants, comme la sérotonine et la dopamine. Or ces molécules contribuent au bonheur et sont même à la base de certains antidépresseurs. Cet allèle correspond à la forme la moins active, celle qui préserve davantage ces neurotransmetteurs de la famille des monoamines, leur permettant d’augmenter leur efficacité et d’améliorer le bien-être.

Reste à résoudre la question de la spécificité de genre : pourquoi les hommes n’en bénéficient pas ? Les auteurs suggèrent que les hauts niveaux de testostérone annihilent cet effet. Mais cela reste à prouver.

L’œil extérieur : c’est quand le bonheur ?

Si le bien-être moral dépend évidemment du contexte, la génétique y contribue également. Cependant, ce domaine de recherche étant récent, les scientifiques creusent afin de combler les nombreuses lacunes auxquelles ils doivent faire face. Ils supposent par exemple que le bonheur ne dépend pas d’un gène ni d’un groupe de gènes, mais plutôt de l’interaction entre plusieurs de ces groupes, rendant les situations encore plus complexes qu’elles ne le sont déjà.

Cependant, tout ne tient quand même pas dans les gènes. Et les hommes aussi ont leur façon d’être heureux. Ce n’est pas un collectif féministe qui le dit mais bel et bien une étude scientifique : ils éprouvent davantage de bien-être lorsqu’ils font le ménage

http://www.futura-sciences.com/

Les chats et les huiles essentielles : un mariage malheureux !


Si vous avez des chats, oubliez les huiles essentielles, car ces boules de poils n’ont pas l’enzyme qui peuvent éliminer ces huiles et peuvent occasionner de graves troubles pouvant aller jusqu’à la mort.
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Les chats et les huiles essentielles : un mariage malheureux !

 

Il est courant de nos jours de diffuser des huiles essentielles pour avoir une atmosphère chaleureuse. Nous recourons à l’aromathérapie dans bien des cas, et là encore les huiles essentielles sont utilisées. Même les nettoyeurs vapeurs sont plus efficaces avec quelques gouttes de ces précieuses huiles aux vertus incontestables…pour les humains ! Cependant, on ignore souvent les méfaits que peuvent avoir de telles pratiques sur les chats…

Une enzyme que le corps du chat ne produit pas

Qu’on les respire ou qu’on les ingère les huiles essentielles se retrouvent dans notre corps. C’est une enzyme, la glucuronyl transferase, qui va faire en sorte qu’on élimine les résidus des huiles essentielles dans notre organisme. Oui mais voilà, le chat est l’une des rares espèces à ne pas sécréter cette enzyme. De ce fait, au lieu d’être transformés par l’enzyme puis éliminés par les voies naturelles, les résidus d’huiles essentielles se retrouvent stockés dans le foie. Et en quelques jours à peine, le leur commence à saturer de ces résidus, pouvant alors créer de graves lésions, des défaillances hépatiques et finalement, un décès. Bien souvent le vétérinaire lui-même ne sait pas la toxicité qu’elles peuvent provoquer sur le chat, il peut même prescrire des inhalations en cas de coryza, ou des colliers apaisants, anti-puces, etc. contenant une quantité importante de différentes huiles essentielles. De ce fait, quand le foie commence à mal fonctionner, il ne cherche pas par là, et en de rares cas, le décès est assimilé à la prise d’huiles essentielles. Seuls les cas où l’on recherche par le biais d’une autopsie, précisément au niveau du foie, ce qui a provoqué le décès peut indiquer la présence en grande quantité de ces résidus. La plupart du temps, en absence d’autopsie, le décès sera justifié par une défaillance hépatique sans autre raison, j’ai vu un cas où on évoquait même un problème congénital…

2 gouttes par an soi 0.005 goutte par jour

En faisant mes recherches sur cette toxicité, je suis tombée sur la dose maximale qu’un chat peut ingérer par an : 2 gouttes sont le maximum que son foie peut accepter en une année pour ne pas être mis en danger ! C’est-à-dire, l’équivalent de 0.005 goutte par jour. A ce dosage là, les huiles essentielles ne sont donc pas assez puissantes pour que leurs vertus soient utiles pour nous, humains. Par ailleurs, une fois, on m’a rétorqué que les huiles essentielles étaient des produits naturels donc inoffensifs. La ciguë aussi est un produit naturel, comme les annamites phalloïdes… si vous décidez d’en boire un verre accompagné de la bonne omelette les contenant, libre à vous, mais ce sera sans moi !

Alors, pensez-vous vraiment que le jeu en vaille la chandelle ? Pensez vous qu’un bienfait temporaire entraînant de graves lésions permanentes est un moindre mal ? Pensez-vous que la douce odeur qui se dégage de votre brûle parfum soit plus importante que le foie de Minet ? C’est à vous, et vous seul, d’en juger mais à présent vous en connaissez les conséquences possibles, conséquences qu’on ne vous donne jamais en vous les recommandant.

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
www.comportement-chat.com

Pourquoi les femmes prennent du ventre à la cinquantaine


Tout au long de sa vie, le corps de la femme change a cause des hormones, mais rendu a la ménopause, les risques d’obésité abdominal est plus présente a cause d’un enzyme … Des médicaments miracles pour maigrir ? Les scientifiques sérieux ne savent pas vraiment si bloqué cet enzyme ne provoquera pas une accumulation de graisse ailleurs .. Cependant tout n’est pas perdu … mais il faut faire des efforts pour avoir une bonne forme physique et une bonne alimentation …
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Pourquoi les femmes prennent du ventre à la cinquantaine

 

INSADCO/BSIP/BSIP/DOCSTOCK/INSADCO

Avec l’arrêt de la sécrétion hormonale au moment de la ménopause, les femmes accumulent de la graisse au niveau abdominal.

À la ménopause, un enzyme déclencherait le stockage des graisses.

À la ménopause, la répartition des graisses se modifie dans le corps des femmes: moins dans les cuisses ou les fesses mais plus dans l’abdomen, donnant naissance à ce que les médecins appellent l’obésité abdominale. C’est une injustice flagrante, mais cela pourrait bientôt changer.

Des chercheurs américains publient dans le dernier numéro de la revue internationale Diabetes la preuve, chez la souris, qu’un enzyme, la ALDH1A1, est peut-être la clé du mys­tère. Quand on retire cet enzyme chez une souris génétiquement modifiée, même une femelle soumise à un régime riche en graisses ne grossit pas. D’où le rêve de bloquer l’enzyme.

On distingue deux types d’obésité abdominale, celle qui se produit juste sous la peau, l’obésité sous-cutanée réputée moins dangereuse pour la santé, et celle qui se produit en profondeur jusqu’à l’intérieur du ventre, l’obésité viscérale, qui joue un rôle dans de nombreuses maladies, notamment le diabète, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers (côlon, sein). Avant la ménopause, l’activité de l’enzyme responsable de l’obésité viscérale est freinée par les hormones féminines.

En juin dernier, le Pr Jorge Plutzky et son équipe de Harvard (États-Unis) soulignaient aussi dans la revue Nature Medicine les implications thérapeutiques de l’enzyme ALDH1A1 dans la plasticité des adipocytes, les cellules qui stockent les graisses. L’université de l’Ohio a, quant à elle, déjà testé avec succès des cellules sans ALDH1A, insérées dans l’abdomen de souris, afin de favoriser la consommation des graisses.

Peut-on extrapoler des souris aux femmes?

Le Dr Ouliana Ziouzenkova, professeur de nutrition à l’Université de l’Ohio (États-Unis), qui dirige ces recherches, a confié son optimisme au Figaro: «D’une part, l’enzyme ALDH1A1 s’exprime de la même façon chez les femmes et chez la souris. D’autre part, les femmes qui sont obèses en possèdent plus que celles qui ont un poids normal.»

«Réduire les calories»

 

Car, schématiquement, l’organisme a deux options face aux graisses que lui apporte l’alimentation: il les brûle ou il les stocke.

L’équipe de Ziouzenkova a découvert pourquoi le corps féminin brûle moins les graisses à la ménopause:

«Avec la fin du freinage de l’ALDH1A1, les cellules adipeuses se mettent à stocker les graisses au lieu de les brûler», explique-t-elle.

Pour le Dr Juliane Berdah, gynécologue, endocrino­logue et nutritionniste à Paris, c’est surtout le site de stockage qui change, les graisses se répartissant plus volontiers au niveau de la ceinture abdominale avec l’âge.

Et les hommes?

Ils fabriquent progressivement, mais de plus en plus, de la graisse abdominale, sous-cutanée et viscérale, avec l’âge, dès lors qu’ils ont une alimentation trop riche et manquent d’activité physique. Car les différents enzymes de la famille ALDH ne sont jamais neutralisés, faute d’œstrogènes.

«Tout le monde cherche le médicament qui va dégraisser le ventre, et ces travaux sont intéressants, mais il faut rester prudent car nous sommes là chez la souris», fait remarquer le Dr Juliane Berdah, qui rappelle que «l’activité physique permet déjà d’épurer la graisse viscérale».

Autre interrogation soulevée par la spécialiste: «L’ALDH1 est un enzyme qui se trouve partout dans l’organisme, on ne sait pas ce qui se passera si l’on essaie de bloquer l’enzyme au niveau de l’abdomen.»

Même prudence du Pr Jean-Michel Lecerf, de l’Institut Pasteur et du CHRU de Lille: «Il y a beaucoup d’autres sys­tèmes enzymatiques, hormonaux et métaboliques impliqués dans l’obésité. C’est intéressant si c’est effectivement spécifique de l’obésité abdominale, mais il ne faut pas conclure trop vite. Pour l’instant, il faut surtout recommander de réduire les calories dans leur ensemble et d’avoir une activité physique.»


Exercice physique, atout majeur

 

La prise de poids excessive n’est pas inéluctable. Les femmes ont un atout majeur, pour l’éviter: l’exercice physique régulier.

«Les modifications corporelles liées à l’âge sont évitables grâce au maintien d’une activité régulière, explique le docteur Berdah.

Une étude par exemple a montré que des femmes ménopausées depuis dix-douze ans qui continuent à jouer au tennis sont plus minces et plus musclées que celles qui sont sédentaires. Elles conservent leur poids, leur masse musculaire et leur silhouette. Dans cette étude, les sédentaires ont 8 kg de plus, avec une localisation de graisse essentiellement abdominale.»

L’activité physique régulière n’a pas pour seul effet d’améliorer la morphologie. Cela permet de réduire le risque cardio-vasculaire, d’ostéoporose, a un effet protecteur contre le cancer du sein…

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Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

http://fr.canoe.ca

Punaises de lit: des mécanismes de résistance identifiés


Avant on pensait que les insecticides étaient le meilleur moyen de venir a bout a des insectes indésirables mais voila soit que cela affecte la flore ou encore que les bestioles sont plus résistantes
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Punaises de lit: des mécanismes de résistance identifiés

Quasiment disparues aux États-Unis depuis les années 50, les punaises de lit ont fait un retour en force aux États-Unis et en Europe, au cours des dix dernières années.

Une punaise de lit

AFP

Agence France-Presse
Washington

Des mécanismes de résistance des punaises de lit aux insecticides les plus utilisés dans les habitations ont été identifiés par des chercheurs américains, selon leurs travaux publiés mercredi et qui suscitent l’espoir de lutter plus efficacement contre ces insectes.

Quasiment disparues aux États-Unis depuis les années 50, ces punaises ont au cours des dix dernières années fait un retour en force dans le pays, ainsi qu’en Europe.

Depuis leur réapparition, elles ont aussi développé une résistance à deux des insecticides les plus utilisés pour tenter d’en venir à bout: le deltaméthrine et le beta-cyfluthrine, qui appartiennent à la classe des pyréthroïdes.

Les scientifiques et entomologues américains ont identifié des gènes utilisés chez les punaises de lit résistantes pour produire des enzymes qui désactivent les insecticides.

Ils ont également découvert une mutation qui permet à ces insectes envahissants d’avoir un système nerveux partiellement résistant aux effets toxiques des insecticides.

Leur étude parait dans la revue scientifique américaine PLoS One (Public Library of Science) datée du 19 octobre.

«Le séquençage de certains groupes de gènes des punaises de lit résistantes aux pyréthroïdes révèle des mécanismes multiples de résistance dans une seule population de ces insectes» étudiés, indique l’étude menée notamment par Zach Adelman, professeur adjoint d’entomologie à l’université Virginia Tech.

L’étude a porté sur deux populations de punaises de lit: une très résistante à ces insecticides et une autre ne montrant aucune résistance car élevée en laboratoire depuis 1973.

Elle a déterminé qu’il fallait, durant une période de 24 heures, 5200 fois plus de deltaméthrine ou 111 fois plus de beta-cyfluthrine pour tuer les punaises de la population résistante que celles de l’autre groupe.

Selon une étude publiée en mai, les punaises de lit peuvent aussi être porteuses de pathogènes résistants aux antibiotiques.

http://www.cyberpresse.ca