Le Saviez-Vous ► Qu’est-il arrivé au dernier dodo ?


On croit probablement à tort que ce sont les hommes qui ont exterminé le dodo sur l’île Maurice, il y a près 80 ans. Bien sûr, que cela n’a pas aidé cet oiseau, surtout que la femelle ne pondait qu’un oeuf à la fois. Quand les étrangers sont arrivés sur l’île, des espèces envahissantes sont venus avec eux. Le dodo n’avait auparavant aucun prédateur qui le pourchassait jusqu’à l’arrivée de certains animaux.
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Qu’est-il arrivé au dernier dodo ?

Nicolas Coter, étudie à Lycée (2020) Traducteur ·

Stefan Pociask Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Stefan Pociask à Quora en anglais : What happened to the last Dodo Bird?

Le destin du pauvre dodo est légèrement déformé par l’Histoire. Il est bien connu que tous les dodos ont été traqués par les visiteurs européens car ils étaient lents et n’avaient pas de peur innée de l’Homme. Ce n’est que partiellement vrai. Ce n’est pas la raison principale de leur disparition. La vérité est plus tragique. Voici le reste de l’histoire qui explique ce qu’il est advenu du dernier dodo.

En effet, les marins ont traqués bon nombre d’entre eux simplement en s’approchant d’eux, en les attrapant ou en utilisant une machette. Cette histoire seule est vraiment triste, étant donné que les dodos n’étaient en rien stupides (comme ils le sont tristement célèbres). Ils ont juste fait confiance aux humains car ils n’avaient jamais vu d’animaux capables de leur faire du mal de quelque manière que ce soit. On pourrait donc décrire leur comportement de curiosité intrépide plutôt que de stupidité. On ne peut qu’imaginer ce à quoi ils pensaient lorsque les grands visiteurs bipèdes se sont mis à les massacrer.

Mais revenons-en à la question… oui, beaucoup d’entre eux ont bien été récupérés par les marins néerlandais. Cependant, il y a autre chose qui a eu un plus grand impact sur leur disparition définitive… les animaux envahisseurs que les marins ont apportés avec eux à bord de leurs navires; c’est-à-dire, des rats, des chats et des cochons qui sont retournés à l’état sauvage. Avant leur arrivée par la mer, il n’y avait jamais eu de rats sur l’île. Et les marins ont toujours eu cette façon de laisser les cochons ou les chèvres s’échapper sur les diverses îles qu’ils visitaient. Et les chats étaient amenés en tant qu’animaux de travail. Donc les cochons et les rats se sont proliférés dans la nature étant donné qu’ils n’avaient aucun ennemis naturels sur l’île. Et ils ont, en réalité, scellé le destin du dodo en mangeant tous les œufs de dodo qu’ils ont pu trouver, ceux-ci étant tous par terre dans les nids simples et non-protégés des dodos. La mère dodo ne pouvait poser qu’un œuf par saison. Cela n’a alors pas pris beaucoup de temps pour que la production de nouveaux bébés dodos subisse un très dur déclin. Aucun nid n’était à l’abri des cochons sauvages à la recherche de nourriture et des rats récemment introduits sur place. Le dodo en tant qu’espèce n’a pas eu de chance à ce moment-là; ces oiseaux étaient donc condamnés. Même ceux qui avaient fait leurs nids dans des lieux isolés ont fini par voir leurs petits ou leurs œufs se faire dévorer par les envahisseurs.

Sans ces animaux en maraudage, le dodo aurait bien pu survivre aux assauts des marins et des colonisateurs les chassant sur les 1800 m2 de l’île Maurice. Beaucoup d’entre eux sont mêmes devenus plus prudents par rapport aux chasseurs humains et ont adapté leur comportement en conséquence. C’est une petite consolation mais il a été rapporté que de nombreux chasseurs ont été tués par l’énorme bec crochu du dodo durant ce qui a été peut-être été leur tout dernier acte de défi. Donc oui… ils ont riposté. Mais il n’y avait aucun moyen de cacher les nids et les bébés des cochons et des rats. Et le gentil et confiant dodo en a payé l’ultime prix. “Le Dernier Dodo” peut très bien avoir été un bébé ou un œuf solitaire, perdu quelque part dans la jungle, sur lequel s’est précipité un rat et qu’il a décidé de manger… ne sachant pas qu’il ou elle, après un parcours d’un million d’années, était le dernier… le dernier de toute cette espèce.

Et cela s’est passé à peine 80 ans après que le premier dodo ait aperçu un homme tomber sur les rivages pacifiques de l’île. Il s’est dandiné avec courage ainsi qu’une curiosité simple et innocente afin d’observer ces nouveaux visiteurs… et a été massacré là où il se trouvait.

https://fr.quora.com/

Le Saviez-Vous ► 7 mythes sur les musulmans au Québec


Malheureusement, bien des gens ont des préjugés envers les musulmans et ce n’est pas juste au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde, ces préjugés sont tenaces. On met le terroriste sur le dos des musulmans alors que la majorité d’entre eux n’approuvent nullement ces attentats ignobles et son outrés que ces gens se proclament musulmans.
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7 mythes sur les musulmans au Québec

 

Des audiences publiques en vue de la création d’un cimetière musulman à Saint-Apollinaire, près de Québec, ont mis à jour certains mythes persistants au sujet des musulmans — et ce n’était pas une première, il s’agit souvent des mêmes qui reviennent sur le tapis. Coup d’oeil sur quelques-unes de ces rumeurs ainsi que des références pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin.

1) « Les musulmans nous envahissent »

Au Québec, on compte environ 300 000 personnes de religion musulmane, soit 3,1 % de la population. En dehors de Montréal, c’est moins de 1 %. Ce nombre a augmenté depuis le recensement canadien de 2001, où ils n’étaient que 108 000 (ou 1,5 %), et cette augmentation est largement le fruit de l’immigration : entre 2008 et 2012, les politiques du Québec ont privilégié les immigrants francophones venus de l’Afrique du Nord.

2) « Un Canadien sur 5 est musulman »

Ce mythe nous a été révélé par un sondage Ipsos Reid publié il y a deux ans. On demandait aux gens d’estimer le pourcentage de musulmans dans la population. Aux yeux des Québécois, ça tournait autour de 17 %, aux yeux des Canadiens, autour de 20 %… alors qu’ils ne sont que 3 %. Or, cette tendance à surestimer un groupe minoritaire apparaît dans beaucoup d’autres pays. Les psychologues l’appellent biais de disponibilité, soit la tendance à estimer à partir d’exemples qui sont à notre disposition — ce qui nous conduit à surestimer le nombre de musulmans, parce qu’on parle souvent d’eux dans l’actualité.

3) « Ils enterrent leurs morts sans cercueil »

L’enterrement traditionnel musulman exclut effectivement l’usage d’un cercueil ; le corps doit être en contact avec la terre. Sauf que ça n’arrive jamais au Québec : la loi interdit un enterrement sans cercueil. Jusqu’à récemment, explique l’anthropologue Yannick Boucher de l’Université de Montréal, les imams recommandaient le rapatriement des corps dans le pays d’origine de la famille. Cette pratique serait en déclin, et même dans les cimetières ou carrés réservés aux musulmans, le défunt québécois est enterré dans un cercueil.

4) « Ils construisent des minarets partout »

Historiquement, cette tour qu’on appelle le minaret n’a pas toujours été associée à la mosquée, mais elle a acquis au fil des siècles une valeur symbolique. Toutefois, au Canada, beaucoup de lieux de prières musulmans sont à l’intérieur de bâtiments servant à d’autres usages (centre commercial, université), et il n’est donc pas question d’y construire un minaret. Enfin, la fonction la plus connue des minarets, l’appel à la prière, est impossible au Québec (et dans beaucoup d’autres pays occidentaux), là aussi en raison de nos lois.

5) « Ils ne s’intègrent pas »

Plusieurs Québécois les imaginent repliés sur eux-mêmes, vivant en marge de la société. En fait, selon Frédéric Castel de l’UQAM, l’immigration musulmane au Québec est plutôt scolarisée. Quatre femmes sur 10 et près de 5 hommes sur 10 qui immigrent au Québec sont des diplômés universitaires. En entrevue à La Presse en 2015, il en parlait comme d’une « élite professionnelle. »

6) « Ils sont ultrapratiquants »

Au Québec, 62 % des immigrants musulmans n’allaient jamais à la mosquée, selon une compilation des données de Statistique Canada parue il y a 10 ans. C’était supérieur à la moyenne canadienne (36 %). En comparaison, seulement 25 % des immigrants catholiques n’allaient jamais à l’église. Ces observations rejoignent celles de Yannick Boucher, qui a consacré plus récemment sa thèse de doctorat aux rituels religieux et funéraires des musulmans québécois.

7) « Ils soutiennent le terrorisme »

En fait, à travers le monde, ils le rejettent massivement. En 2015, le Centre de recherche Pew, basé à Washington, a effectué une enquête auprès des musulmans de 11 pays à majorité musulmane. L’une des questions était : « Quelle est votre opinion sur le groupe État islamique ? » La réponse était unanimement « défavorable » au Liban (100 %), et très largement défavorable en Jordanie (94 %), en Palestine (84 %), en Indonésie (79 %), en Turquie (73 %) et au Nigeria (66 %). Même dans ce dernier pays, seulement 14 % se disaient « favorables » à l’EI, et c’était le résultat le plus élevé des 11 pays.

Selon l’Organisation des Nations Unies, 85 % des victimes du terrorisme islamiste sont des musulmans…

Agence Science-Presse
Par: Pascal Lapointe

http://www.voixdailleurs.com/

Le Saviez-Vous ► Ce que vous ne saviez pas sur les acariens


Heureusement que les acariens sont microscopiques ! Leurs allures ne sont pas très beaux, mais aussi qu’ils sont partout. J’ai dit partout !!! Vraiment partout ..
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Ce que vous ne saviez pas sur les acariens

 

PARAZERCON SP. (GROSSISSEMENT : x 556) - Terreur sous terre ! Cet acarien prédateur se nourrit de proies microscopiques dans le sol.

PARAZERCON SP. (GROSSISSEMENT : x 556) – Terreur sous terre ! Cet acarien prédateur se nourrit de proies microscopiques dans le sol.

Ils se cachent dans nos draps et se reproduisent sur nos visages… Ces envahisseurs invisibles, ce sont les acariens : des mini-monstres à la conquête du monde.

. Les acariens des cils, qui se promènent partout sur nos visages, sont dépourvus d’anus. Ils meurent quand il sont remplis de fèces. Et se décomposent alors sur… nos visages.

. Nul animal n’échappe aux acariens : on en trouve en effet dans la trachée des abeilles, l’anus des tortues, le système digestif des oursins, les poumons des serpents, ou encore la fourrure autour du pénis des chauves-souris vampires.

. Les acariens sont partout : certains flottent dans l’air ou à l’intérieur d’une bulle de soie qu’ils produisent eux-mêmes et laissent voguer au gré du vent.

. Les acariens colonisent même certains de nos aliments. La mimolette, par exemple. Son goût est dû aux acariens qui creusent des tunnels dans la croûte du fromage, où ils s’accouplent, se nourrissent et se débarrassent de leurs excréments.

>>> Retrouvez, dans le magazine National Geographic n°185 (février 2015), l’enquête du biologiste Rob Dunn sur les acariens.

http://www.nationalgeographic.fr/

Brésil Les indiens Awa d’Amazonie en «voie de disparition»?


Pour faire plus  d’argent on détruit des forêts entières tant pis pour ceux qui y vivent Il faut faire place au progrès … mais a quel prix quand des peuples veulent vivre selon les lois naturelles, ne veulent pas de nos bruits incessants, de notre pollutions, de notre stress … alors ils sont éliminés
Et on dit que nous sommes civilisés !!!
Nuage

 

Brésil ►Les indiens Awa d’Amazonie en «voie de disparition»?

 

Brésil - Les indiens Awa d'Amazonie en «voie de disparition»?

©Shutterstock

Agence France-Presse

RIO DE JANEIRO – Les indiens Awa d’Amazonie brésilienne, sont «en voie de disparition», a prévenu jeudi l’organisation Survival International sur la base d’une étude de l’Institut brésilien du développement agraire (Incra, public).

D’après ce rapport, pour chaque Awa dans la forêt, il existe dix envahisseurs clandestins: des bûcherons, des éleveurs et des colons.

«Les Awa nous disent que la situation est critique (…) Ils sont victimes d’un génocide et sont en voie de disparition, c’est une toute petite tribu face à une légion d’envahisseurs», a déclaré à l’AFP Sarah Shenker, porte-parole de l’ONG Survival.

Selon cette organisation de défense des indiens, les Awa contactés représentent une population d’environ 360 chasseurs-cueilleurs nomades et l’on estime qu’une centaine d’autres vivent encore dans l’isolement.

«Il est impossible de connaître les attaques subies par les indiens isolés car ils ne nous parlent pas mais nous avons vu (en photo) une zone qu’ils avaient abandonnée avec à côté un campement d’envahisseurs. Les images parlent d’elles-mêmes», a souligné Mme Shenker.

Le 25 avril, Survival a lancé une campagne avec l’acteur britannique Colin Firth pour sauver les «Awa, la tribu la plus menacée de la Terre».

«Nous exigeons que la terre des Awa soit délimitée (par le gouvernement); ils souffrent des invasions et de la destruction de la forêt», a insisté Mme Shenker en précisant que près de 23 000 messages de soutien à la campagne ont été reçus.

Marta Azevedo, la nouvelle présidente de la Fondation nationale des indiens (Funai) a assuré que les Awa seraient sa «priorité», selon Survival.

Les peuples «isolés» – qui n’ont pas de contact pacifique avec les non-indiens – sont sans aucun doute les plus vulnérables de la planète. Ils vivent constamment sous la menace de rencontres hostiles ou de maladies introduites par les étrangers et contre lesquelles ils n’ont aucune immunité.

Selon la Funai, le Brésil abriterait 77 tribus indiennes isolées, disséminées en Amazonie. Une trentaine de groupes seulement ont déjà été répertoriés.

La population indigène représente moins de 1% des 191 millions d’habitants du Brésil, et occupe 12% du territoire brésilien, la plupart en Amazonie.

 

http://fr.canoe.ca