Des problèmes de digestion ? Mangez des criquets !


Une vingtaine de volontaires pour un laps de temps de 4 semaines n’est pas très représentatif pour admettre que manger des criquets aide à la digestion. Cependant, les insectes sont riches en protéine et fibres qui ne font donc pas de tort pour le microbiote intestinale, et c’est un plus pour l’environnement.
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Des problèmes de digestion ? Mangez des criquets !

 

criquet insecte

 

Crédit : Wikipédia

par Yohan Demeure

Selon des chercheurs américains, la consommation de criquets agirait de manière positive sur notre microbiote intestinal, en plus d’être plus respectueuse de l’environnement.

L’entomophagie – c’est-à-dire la consommation d’insectes par l’être humain – a tendance à se développer petit à petit dans les sociétés occidentales. Dans certaines contrées d’Asie, d’Afrique ou du continent américain, cela fait longtemps que ce genre de régime est dans les mœurs.

Alors que le commerce d’insectes à des fins alimentaires émerge en occident, une étude estime que le fait de manger des criquets serait bénéfique pour la digestion. Elle a été menée par le Nelson Institute for Environmental Studies de l’Université de Wisconsin–Madison (États-Unis) et publiée dans la revue Scientific Reports le 17 juillet 2018.

« Il y a actuellement beaucoup d’intérêt pour la consommation d’insectes comestibles. Celle-ci gagne du terrain en Europe et aux États-Unis en tant que source de protéines durable et écologique, par rapport au bétail traditionnel », a déclaré Valerie Stull, récente doctorante et principale meneuse de l’étude, qui a par ailleurs mangé son premier insecte à 12 ans.

L’étude a porté sur une vingtaine de volontaires, qui durant quatre semaines ont consommé 25 grammes de poudre de criquet chaque jour au petit déjeuner. Les meneurs de l’étude ont conclu que manger des criquets est bénéfique pour le microbiote intestinal, en ce qu’ils améliorent sa santé et réduisent l’inflammation systémique du système digestif. Ceci s’explique tout simplement par le fait que la viande de criquet est riche en fibres.

Selon les scientifiques, les volontaires ayant ingéré la fameuse poudre de criquets durant presque un mois ont multiplié par 5,7 la croissance des bactéries probiotiques. Ce sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) responsables d’une meilleure santé intestinale.

Par ailleurs, l’étude évoque l’intérêt de la culture d’insectes d’un point de vue environnemental. Nous savons tous à quel point l’élevage industriel est polluant et gourmand en eau, ce qui est beaucoup moins le cas en ce qui concerne la culture d’insectes. Il faut tout de même savoir que près de 2 milliards de personnes consomment des insectes dans le monde, dans un peu moins de la moitié des pays du globe. Toutefois, ce chiffre est amené à augmenter à l’avenir.

Sources : Technology NetworksConsoGlobe

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Quels sont les insectes les plus savoureux?


Avant, je disais que jamais je n’y goûterais, aujourd’hui, je dis peut-être, mais je n’irais sûrement pas dans une animalerie pour acheter des insectes. Au Québec, il y a une compagnie qui s’est spécialisée en ce genre d’aliments https://www.ukaproteine.com/boutique. En fouillant un peu, j’ai vue qu’ils ont des points de vente dont une qui est assez près de chez-moi …
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Quels sont les insectes les plus savoureux?

Free Criquet !! / c.hug via Flickr CC License by

Free Criquet !! / c.hug via Flickr CC License by

Brian Palmer

Au menu, brochettes de criquets grillés, kebab de scorpions ou macédoine de fourmis. Voici les insectes comestibles et la manière la plus délicieuse de les accommoder.

La récolte des fourmis au Brésil est en baisse. Sans doute à cause des pesticides que les agriculteurs vaporisent dans les champs d’eucalyptus. Aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux du reste du monde, les Brésiliens sont scandalisés par cet état de fait. Chaque année, ils viennent en masse chasser les fourmis femelles, un mets très populaire dans ce pays sud-américain. Bien que la perspective de manger des insectes n’ait jamais vraiment séduit les Occidentaux, L’Explication a cherché à savoir quels insectes seraient les plus appréciés chez nous.

Grillons et criquets en tête de liste

Selon ceux qui pratiquent l’entomophagie (la consommation d’insectes par l’homme), les orthoptères, notamment les grillons, les sauterelles et les criquets, font figures de favoris. Servis comme hors d’œuvre, ils ont l’avantage d’être plus charnus que des insectes de plus petite taille, tels que les fourmis ou les moustiques. Ils ont aussi un goût neutre: les orthoptères sont le tofu du monde des insectes, plutôt insipides en soi, mais s’imprégnant facilement de la saveur du plat qui les contient.

On peut les consommer de multiples façons. L’exosquelette des sauterelles est une enveloppe étanche. Grillades et autres méthodes de cuisson à forte chaleur sont donc adaptées. En les faisant d’abord mariner, cependant, vous attendrirez leur structure croustillante. Les criquets, en particulier les nymphes dont le squelette externe est plus fin, font de bons ragoûts. Vous pouvez aussi les broyer pour les utiliser en remplacement de la farine. Les plus téméraires pourront s’attaquer à certaines espèces de guêpes (qui rappellent le goût des pignons de pin), de chenilles (qui ont un goût de cire d’abeille) ou à un type particulier de punaises (au goût de pomme).

Plus de 1.400 espèces comestibles

Plus de 1.400 espèces d’insectes peuvent être consommées sans danger. Un chiffre tout compte fait assez faible à côté des 900.000 espèces d’insectes connues à ce jour dans le monde. Cela n’implique pas forcément que les espèces non répertoriées comme comestibles sont toxiques ou dégoûtantes. C’est simplement qu’il n’y a pas eu d’effort collectif visant à essayer de goûter les insectes qui ne font pas déjà partie des traditions culinaires d’un pays donné.

Même la consommation d’insectes venimeux ne comporte pas de risque si vous les faites cuire. La température de cuisson modifie la structure chimique de leur venin et le rend inoffensif. Les scorpions, par exemple, sont un mets très prisé dans certaines régions d’Asie. Si les mangeurs inquiets leur coupent parfois le bout de la queue (c’est là que se trouve l’appareil venimeux), les connaisseurs n’en perdent pas un morceau.

La majorité des insectes peuvent donc être dégustés sans danger. Mais, naturellement, beaucoup d’espèces sont loin d’être savoureuses. En règle générale, il faut éviter les insectes très colorés. S’ils n’ont pas besoin de se fondre dans la nature pour survivre, c’est parce qu’ils ont un goût tellement amer qu’aucun prédateur ne les chassent, même si ce sont des proies faciles. Ainsi, les coccinelles ne raviront pas vos papilles…

Les précautions à prendre

La plupart des spécialistes de l’entomophagie déconseillent aux néophytes d’aller à la chasse aux insectes dans leur jardin pour se concocter un bon petit plat. Vous pouvez donc ranger votre filet à papillons dans le grenier. Les insectes sont recouverts de résidus de pesticides susceptibles d’avoir été utilisés sur vos plantes – même si on ne peut être absolument certain de leur nocivité. Même si vous cultivez un jardin entièrement bio, impossible de savoir où votre proie a traîné avant d’atterrir sur vos bégonias. Si vous tenez à capturer vous-même des sauterelles pour les cuisiner, enfoncez-vous en pleine cambrousse, aussi loin des activités humaines que possible.

Vous prendriez cependant moins de risques, sans compter que ce serait bien plus facile, d’aller acheter vos insectes dans une animalerie. La plupart de ces magasins ont en réserve des criquets qui servent à nourrir les reptiles, les tarentules et autres animaux exotiques. Soyez vigilants si vous achetez des insectes vendus comme des animaux domestiques et non destinés à la consommation: (abattre ou) manger une bête généralement considérée comme un animal familier doit se faire dans le respect de la législation. Certaines animaleries peuvent même vous faire signer un document où vous vous engagez à ne pas infliger de traitements cruels aux animaux (même dans le cas des scorpions et des tarentules). Pour éviter d’être ennuyé par les ambiguïtés de nature morale et juridique, fournissez-vous chez l’un des sites de vente en ligne qui proposent un large choix d’insectes très gouteux.

Brian Palmer

Traduit par Micha Cziffra

L’explication remercie David George Gordon, auteur de Eat-a-Bug Cookbook: 33 Ways To Cook Grasshoppers, Ants, Water Bugs, Spiders, Centipedes, and Their Kin et de The Compleat Cockroach

http://www.slate.fr/

Consommerons-nous bientôt du lait de cafard ?


Brrr, boire du lait de cafard, très peu pour moi, cependant si cela était reproduit en laboratoire, un peu comme les poudres de protéines vendu en magasins, je pourrais peut-être l’essayer
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Consommerons-nous bientôt du lait de cafard ?

 

L’entomophagie, ou le fait de manger des insectes, fait partie intégrante d’un régime alimentaire dans certaines civilisations. La consommation d’insectes touche près de 2,5 milliards de personnes dans le monde. Aujourd’hui, des scientifiques nous interpellent sur le fait que nous pourrions bientôt boire du lait de cafard.

Le Cockroach Milk, ou lait de cafard

C’est en étudiant une certaine race de cafards, appelée Diploptera punctate, que les chercheurs ont découvert une protéine présente dans leur intestin. Elle serait trois fois supérieure à celle du lait de vache. Par conséquent, elle aurait trois fois plus d’impact sur notre organisme. Généralement, les cafards ne produisent pas de lait mais étonnamment, cette race produit un liquide énergisant pour nourrir sa descendance.

Les chercheurs ont donc peut-être trouvé la clef pour nourrir un maximum de personnes sur terre, en utilisant les ressources naturelles qu’elle nous procure. Cette hypothèse serait une véritable solution pour les populations qui souffrent de malnutrition.

L’objectif est de reproduire cette protéine

L’objectif des chercheurs de l’Institut de biologie des cellules souches et la médecine régénératrice en Inde est de reproduire les cristaux de protéine de lait, produits par des cafards dans leur laboratoire.

D’après Sanchari Banerjee, un chercheur de l’étude, « ils ont des protéines, des graisses et des sucres ». Il poursuit : « si vous regardez dans les séquences de protéine, ils ont tous les acides aminés essentiels ».

L’objectif est d’obtenir de la levure pour produire ces cristaux de protéine en grande quantité.

D’après Subramanian Ramaswamy, auteur principal de la recherche, cela pourrait être « un supplément de protéines fantastique ».

http://www.passeportsante.net/

Les vers de farine c’est bon, surtout quand c’est fait maison


Avoir des vers sous la main en les cultivant nous-même ! Miam-miam ! Enfin, je ne sais pas si un jour, j’oserais essayer. Pourtant, il est clair que cela pourrait être une solution
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Les vers de farine c’est bon, surtout quand c’est fait maison

 

Verdict de l'experte, rencontrée par l'AFP lors d'une... (PHOTO AFP)

Verdict de l’experte, rencontrée par l’AFP lors d’une dégustation de salade grecque aux vers, de boulettes de viande aux vers et de gâteau au chocolat (et aux vers) organisée par l’entreprise en démarrage à Vienne: le goût n’est «pas très spectaculaire» et relève de «la noix, ou du champignon».

PHOTO AFP

 

Élever ses propres vers dans sa cuisine, pour les manger ensuite, qui en rêve ? Personne, sauf deux jeunes Autrichiennes qui entendent sauver la planète avec un appareil de leur invention, permettant de produire chez soi ces protéines «durables».

Joliment baptisé «Ruche de table», l’engin laqué blanc, au design étudié, peut produire jusqu’à 500 grammes de vers de farine par semaine, destinés à être consommés frits ou réduits en farine.

Les vers sont introduits sous forme de larves dans le haut de l’appareil, où ils grandissent et se reproduisent. Une fois atteinte la taille de 3 cm, ils tombent automatiquement dans un tiroir où ils sont «récoltés».

«Vous les passez alors au congélateur et vous pouvez les consommer comme n’importe quelle autre viande, cuits, frits, en burger ou dans une sauce pour les pâtes», explique Katharina Unger, 25 ans, qui a imaginé le concept avec son associée Julia Kaisinger, 28 ans.

Une douce excentricité? Pas du tout. Les deux jeunes femmes, qui se sont installées en Chine pour y superviser la fabrication de leur produit, ont levé près de 150 000 euros par financement participatif et ont déjà prévendu 200 appareils, au prix de 459 euros.

Encouragée par la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui y voit une contribution à la sécurité alimentaire mondiale, la consommation d’insectes est quotidiennement pratiquée par plus de 2 milliards d’humains, notamment en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.

En Europe, les insectes étaient également appréciés durant l’Antiquité par les Romains et par les Grecs, notamment Aristote qui confia dans ses écrits raffoler de larves de cigales.

Tombée dans la confidentialité en Occident, l’entomophagie (la consommation d’insectes) gagne à nouveau du terrain en Europe et en Amérique du Nord avec quelques épiceries et restaurants branchés proposant vers séchés, crickets grillés et autres scorpions frits.

Goût noix ou champignon

Mais personne jusqu’à présent n’avait pensé à produire des vers comestibles dans sa propre cuisine, relève Katharina Unger.

«J’ai grandi dans une ferme où produire sa nourriture était quelque chose de normal au quotidien. Arrivée en ville, je me suis demandé comment continuer à produire des aliments sains, et de façon durable», témoigne-t-elle.

Nourris de déchets organiques, les vers de farine peuvent contribuer à réduire le volume des poubelles d’un foyer, à l’image des lombricomposteurs. Mais surtout, ils offrent une alternative très écologique à la viande, selon Katharina Unger.

«Par rapport à une quantité équivalente de boeuf, la production requiert seulement un quart de nourriture et 10% de surface», note la jeune femme, affirmant que les vers de farine contiennent autant de protéines que le boeuf, plus de vitamines B12 que les oeufs et plus de fibres que le brocoli.

Ces caractéristiques n’ont pas échappé à la FAO, qui dans un rapport publié en 2013 avait souligné «l’énorme potentiel» alimentaire représenté par les insectes, non seulement pour les humains, mais aussi, potentiellement, pour le bétail.

Reste toutefois, pour beaucoup de néophytes, à surmonter son aversion face à l’idée d’élever une masse grouillante de vers bruns et dodus… et de les manger.

«La première étape, c’est d’oublier que l’on mange un insecte. Ensuite, on se rend compte que ce n’est pas si mauvais», confie la critique gastronomique Alexandra Palla, dont le blog est très suivi en Autriche.

Verdict de l’experte, rencontrée par l’AFP lors d’une dégustation de salade grecque aux vers, de boulettes de viande aux vers et de gâteau au chocolat (et aux vers) organisée par l’entreprise en démarrage à Vienne: le goût n’est «pas très spectaculaire» et relève de «la noix, ou du champignon».

Julia Kaisinger en est convaincue: «À l’avenir, tout le monde ou presque mangera des insectes.» D’ores et déjà, assure-t-elle, «les gens consomment un demi-kilo d’insectes par an sans le savoir, que ce soit sous forme de traces dans le chocolat, ou dans les jus de fruit».

Sans compter les aficionados de la mimolette française ou du cazu marsu sarde, fromages traditionnels farcis d’acariens pour l’un et de vers pour l’autre…

http://www.lapresse.ca/

Le hanneton, cet insecte aux vertus nutritives qui se mange


Dire que nous avons un garde-manger à porter de la main et qu’en plus d’être nutritif, il est gratuit, on lève vite le nez ! D’un autre côté, on mange des insectes à notre insu, mais on ne le sait pas. Alors une petite faim ?
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Le hanneton, cet insecte aux vertus nutritives qui se mange

 

Gaétan Moreau

Un professeur de l’Université de Moncton présente les vertus nutritives du hanneton en cette période où cet insecte frappe aux fenêtres en soirée.

Le hanneton est un insecte mal aimé et bruyant que Gaétan Moreau, professeur d’écologie, a apprêté avec du carry et du sirop d’érable lors d’une dégustation impromptue, vendredi, dans le campus.

« C’est un insecte qui a une capacité de vol assez réduite, assez horrible vraiment, et qui est fortement attiré par les lumières, ce qui explique pourquoi on le retrouve sur les pourtours des maisons », explique M. Moreau.

Le coléoptère a un cycle de vie de trois ans. Il sort de terre lors du dégel profond. C’est pourquoi il apparait à la fin de mai ou au début de juin. Un bon nombre d’oiseaux ainsi que les chauve-souris se nourrissent de hannetons.

« Il y a une grande diversité d’organismes en fait qui vont en profiter. Peut-être les seuls organismes qui n’aiment pas vraiment le manger, c’est nous », indique le professeur Moreau.

« Il a un petit goût de maïs soufflé. » — Gaétan Moreau, professeur d’écologie des insectes

« C’est culturel, carrément culturel. L’entomophagie, c’est de s’alimenter à partir d’insectes ou avoir à intégrer des insectes dans son alimentation », précise M. Moreau.

Les hannetons sont très nutritifs. « À cause de sa forme, à cause qu’il est plutôt sphérique, il va renfermer beaucoup plus de nutriments qu’un autre coléoptère qui est plutôt aplati », souligne Gaétan Moreau.

« Si vous ramassez dans votre assiette autant de june bugs que votre steak, vous allez chercher beaucoup plus de protéines, beaucoup moins de gras. Vous allez chercher des omégas 3, un paquet de choses qui sont bonnes pour notre alimentation. »
— Gaétan Moreau, professeur d’écologie des insectes

Sans le savoir, tout le monde mange des insectes. « On mange environ pas loin d’une livre d’insectes par année, tout le monde. Dans la farine, entre autres, on va retrouver des parties d’insectes », explique M. Moreau.

Hannetons

Pour diminuer le nombre de hannetons sur sa propriété, on peut laisser pousser le gazon tôt au printemps, ce qui rend plus difficile pour eux la ponte des oeufs. On peut aussi favoriser les prédateurs en installant des cabanes d’oiseaux, ou encore faire comme Gaétan Moreau et plusieurs curieux rassemblés autour de lui : les manger tout simplement.

« On pourrait aller chercher à faible coût une quantité de protéines de beaucoup supérieure à celle de la viande. Il faudrait juste vaincre nos limites, nos petits blocages psychologiques », conclut le professeur Moreau.

D’après un reportage d’Amélie Gosselin

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Manger des insectes, une pratique à risque?


En Europe, et à mon avis avec raison, on s’inquiète des conséquences de manger des insectes sans encadrement contrôlé. Comment ces insectes sont élevés ? Sont-ils en contact avec des substances nocives, et les insectes qui peuvent provoquer des allergies et autres problèmes de santé ?
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Manger des insectes, une pratique à risque?

 

Manger des insectes, une pratique à risque?

Deux milliards de personnes raffolent de ces petites bêtes.Photo RelaxNews

L’entomophagie ou le fait de se nourrir d’insectes est courant dans certains pays. Pourtant, certains recommandent la vigilance.

Ainsi, dans un avis publié le 9 avril, un organisme français, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), de l’environnement et du travail, s’est penché sur la question et fait «l’inventaire des dangers potentiels véhiculés par les insectes et des besoins de recherche sur cette question».

Deux milliards de personnes dans de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie raffolent des criquets, grillons ou autres sauterelles et petites bêtes, aliments principaux au coeur de nombreux plats de leur cuisine traditionnelle.

En Europe, cette alimentation exotique riche en protéines et vitamines, commence à faire des adeptes. Restaurants, cafétérias d’entreprise ou même supermarchés n’hésitent plus à la proposer. De grands chefs tentés par la quête de nouvelles recettes inventives mettent eux aussi les insectes au menu de leur carte.

Pour relever le défi de nourrir la planète, en 2003, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est du reste prononcée en faveur du développement de l’élevage d’insectes à grande échelle.

Après avoir réalisé «un état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques liés à la consommation d’insectes», l’Anses s’est intéressée aux dangers qu’entraine cette pratique.

Ils sont avant tout d’ordre allergique et liés à certaines substances chimiques (venin), physiques (dard) des insectes ou allergènes à l’ensemble de ces arthropodes (acariens, crustacés, mollusques).

Des parasites, virus, champignons ou autres substances encore peu explorées sont également susceptibles de «véhiculer certains dangers qui doivent être maitrisés par la fixation de normes spécifiques afin de réduire les risques potentiels liés à la consommation de ces produits», souligne l’Anses.

L’institution indique que les conditions d’élevage et de production devraient également bénéficier «d’un encadrement spécifique».

L’Anses préconise d’établir des listes des différentes espèces et stades de développement d’insectes propres à la consommation, d’explorer «la question du bien-être animal», de «définir un encadrement spécifique des conditions d’élevage et de production» et «de fixer des mesures de prévention du risque allergique».

Elle pointe surtout la prudence et appelle les consommateurs à être vigilants en attendant que des recherches approfondies soient menées.

Les nouveaux aliments doivent normalement faire l’objet d’une autorisation des États membres et de l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Or, à ce jour, les insectes ne sont pas officiellement autorisés dans l’Union européenne et aucune demande d’autorisation de mise sur le marché n’a été reçue ni accordée concernant les insectes par la Commission européenne.

http://fr.canoe.ca/

Dans l’assiette de demain, des steaks à tout…sauf à la viande


Avec le coût de la viande qui ne cesse d’augmenter, les problèmes relier a l’élevage des animaux pour la consommation face à l’environnement et le nombre de personnes a nourrir sur Terre, il faudra un jour ou l’autre des alternatives pour avoir une alimentation équilibré tout en diminuant considérablement la viande dans nos assiettes
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Dans l’assiette de demain, des steaks à tout…sauf à la viande

 

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché... (Photo Thinstock)

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché des protéines végétales (sans compter celles de lait), qui pesait 7,8 milliards de dollars en 2013, pourrait dépasser les 11 milliards en 2018, soit une progression de plus de 40% en cinq ans.

Photo Thinstock

Sandra LAFFONT
Agence France-Presse
VILLEPINTE

La mode est au «flexitarisme», consommer de la viande moins souvent et des aliments moins nocifs pour l’environnement le reste du temps. Burger végétal, brochette de fromage à griller ou farine d’algues, les industriels cherchent les solutions de remplacement.

En France, les achats de viande ont reculé de 7% entre 1998 et 2012. Car produire de la viande coûte cher, avec un impact sur l’environnement (rejets de méthane, épuisement des ressources d’eau douce avec les nitrates, déforestation), rappelle Lucie Lecestre, du cabinet français de conseil en stratégies de nutrition Nutrikéo.

Mais surtout, d’ici 2050, la population mondiale va augmenter d’un tiers. Pour offrir des protéines à tout le monde, il va falloir produire plus avec moins (d’énergie, d’eau…) et rationaliser l’usage des terres agricoles disponibles, sachant que pour produire un kilo de boeuf, il faut 10 kilos de céréales.

Pour certains, à commencer par l’ONU, l’entomophagie (la consommation d’insectes) est la solution.

Mais pour Xavier Terlet, spécialiste français des tendances alimentaires, «l’alimentation est trop culturelle pour que les Européens par exemple franchissent ce pas».

Et les insectes ont plus de chance de se retrouver dans l’alimentation pour le bétail, sous forme de farine animale. En revanche, l’expert croit dur comme fer «aux substituts de viande qui ont aujourd’hui beaucoup progressé en terme de qualités organoleptiques».

Au Mondial de l’alimentation, qui se tient cette semaine près de Paris, Salakis, marque du géant laitier français Lactalis, présente sa toute nouvelle gamme de brochettes de fromage à griller au lait de brebis. Inspiré du fromage traditionnel chypriote halloumi, l’innovation repose bien sur «l’idée de proposer des brochettes de fromage, plutôt que de viande» à moins de trois euros, explique Isabelle Trotouin, responsable du développement international du groupe.

Certes les protéines de lait restent des protéines animales mais, selon une évaluation de l’Institut français de l’élevage datant de 2009, l’empreinte carbone du lait varie «entre 0,65 et 1,05 kg de CO2 / kg de lait» contre «6,4 à 9,7 kg de CO2 / kg» pour la «viande vive».

Le français Triballat Noyal travaille d’ailleurs lui aussi sur les protéines de lait: il vient de lancer des steaks de fromage gourmands comté/sarrasin ou légumes du soleil/chèvre.

Et le groupe, propriétaire de la gamme Sojasun, a troqué les steaks austères pour végétariens pour des burgers végétaux à cuisson rapide au micro-onde ou des steaks de soja stérilisés qui se conservent six mois.

«Avec ces steaks longue conservation, l’objectif est clairement de conquérir le grand export. On a peut-être une piste avec Carrefour en Chine», raconte Anthony Fuselier, commercial.

Filets de poisson… sans poisson

La PME française Roquette a, quant à elle, développé une farine d’algue protéique ainsi qu’une sorte de complément alimentaire riche en protéines, vitamines, minéraux et antioxydants, à base d’algues vertes (chlorella).

Ces ingrédients permettent «d’améliorer le moelleux et le profil nutritionnel de la brioche, d’apporter des propriétés détoxifiantes à un smoothie ou d’enrichir une soupe avec une nouvelle combinaison de protéines végétales», explique l’entreprise.

Aux États-Unis, Gardein, spécialiste des protéines alternatives, est passé à l’étape supérieure avec des «fishless filets» (filets de poisson, sans poisson) à base de soja, pois et d’huile de micro-algues riche en Oméga 3.

Les Néerlandais eux, ont même développé une chaîne de magasins, les Bouchers Végétariens («Vegetarian Butcher»). Car le problème est bien là: il n’existe pas pour l’instant dans les supermarchés de rayon «protéines alternatives» et ces innovations sont noyées dans les rayons fromage ou plats préparés.

Mais la croissance insolente à laquelle sont promis ces produits pourrait changer les mentalités.

Selon des estimations citées par Nutrikéo, le marché des protéines végétales (sans compter celles de lait), qui pesait 7,8 milliards de dollars en 2013, pourrait dépasser les 11 milliards en 2018, soit une progression de plus de 40% en cinq ans !

http://www.lapresse.ca

Des chenilles bonnes à… croquer!


Peut-être qu’éventuellement ce sera la ruée vers l’élevage d’insecte, et que McDo va offrir des mcchenilles mais en attendant, beaucoup comme moi, sont réticent a manger des insectes .. Peut-être que la journée qu’ils seront sur les tablettes d’épiceries, l’idée aura fait son chemin, surtout que se nourrir est de plus en plus cher et entomophagie sera un compromis intéressant … On verra
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Des chenilles bonnes à… croquer!

 

À l'épicerie Épiafrica, dans le quartier Saint-Sauveur, on... (Le Soleil, Yan Doublet)

À l’épicerie Épiafrica, dans le quartier Saint-Sauveur, on peut acheter des chenilles séchées importées du Congo. Pour les manger, il faut les réhydrater. On peut les cuire en sauce avec des légumes, explique le propriétaire.

LE SOLEIL, YAN DOUBLET

CLAUDETTE SAMSON
Le Soleil

(Québec) Inévitablement, le sujet fait sourire… ou grimacer. Vos petits vers, vous les préférez cuits ou crus? Vos grillons, avec trempette à l’ail ou au cari?

Bien que plus de deux milliards d’êtres humains en soient déjà adeptes, l’entomophagie, qui est le fait de manger des insectes, se limite à être un objet de curiosité, voire de répulsion en Occident. Avec le premier congrès international sur l’entomophagie en Amérique du Nord qui se tiendra en août prochain à Montréal, le sujet pourrait bien sortir des cercles restreints habituels. C’est d’autant plus vrai que l’événement s’adresse à des gens de tous horizons, entomologistes, chefs cuisiniers, éleveurs potentiels, etc.

L’Insectarium de Montréal, qui contribue depuis des années à faire connaître les insectes comme ressource alimentaire, est associé à l’événement. Sa directrice Anne Charpentier y voit une occasion pour les Québécois d’abaisser un peu la barrière culturelle qui les sépare de cette consommation alimentaire.

Mais pourquoi donc devrions-nous manger des grillons ou des ténébrions ou l’une des 1900 espèces d’insectes consommées sur la planète?

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), ces petites bêtes atteignent un taux de conversion alimentaire (c’est-à-dire la quantité de nourriture requise pour produire une augmentation de poids d’un kilogramme) inégalé chez aucune autre espèce animale. Il faut en moyenne 2 kg d’aliments pour produire 1 kg d’insectes, alors qu’un boeuf en nécessite huit.

Pour Anne Charpentier, les considérations écologiques viennent sans contredit au premier plan des motivations. Quelque 70 % des terres agricoles du globe sont aujourd’hui dédiées aux animaux d’élevage, soit pour les faire paître, soit pour y faire pousser la nourriture destinée à les nourrir. Ces productions sont responsables de 18 % des gaz à effet de serre.

Une pratique en progression

Preuve qu’il ne s’agit plus seulement de pratiques exotiques ou vaguement rétrogrades, la Belgique est devenue en décembre dernier le premier pays européen à accepter la mise en marché de 10 insectes. Dans un an ou deux, l’Union européenne devrait adopter un texte encadrant le commerce et la consommation de ces nouvelles denrées, rapportaient les médias outre-Atlantique.

«On mange bien des escargots, des moules, des crevettes. Au fond, un insecte c’est un peu comme une crevette volante», dit Mme Charpentier.

Pour l’instant, la plupart des insectes consommés dans le monde sont prélevés à l’état sauvage, mais cette pratique n’est pas une option sur le plan environnemental. Ce qu’il faut, c’est développer la recherche sur l’élevage des meilleurs insectes. Il en sera question lors du congrès en août.

D’ici 2050, la population humaine comptera plus de neuf milliards d’habitants. En Chine, en Inde, la demande pour de la viande croît à une vitesse vertigineuse. D’où l’intérêt d’élargir la provenance de protéines animales.

Mais adopter l’entomophagie ne veut pas dire pour autant abandonner la consommation de viande. Ça veut dire en manger moins.

Également, pour ceux qui trouvent ça «dégueu», ça ne veut pas dire obligatoirement manger des bibittes telles quelles, qu’elles soient vivantes ou mortes. On peut très bien imaginer qu’elles soient transformées par exemple en farines et intégrées à des barres tendres, des gâteaux ou des pâtes alimentaires.

L’Insectarium de Montréal a fait un petit exercice en janvier avec des dégustations de trois types de muffins: un «ordinaire», un à la farine de ténébrion et un contenant des morceaux de ténébrions.

Spontanément, dit Anne Charpentier, les gens optaient pour les deux premiers. Mais lorsqu’ils étaient sensibilisés aux avantages de la consommation d’insectes, ils se risquaient à goûter aux troisièmes «et les ont trouvés très bons».

«Tout est une question de culture, il faut démystifier.»

Cela étant dit, il est encore loin le temps où on pourra en mettre dans son panier d’épicerie. Même à Montréal il est difficile d’en trouver, c’est tout dire. À Québec, l’épicerie africaine Épiafrica, rue Saint-Joseph Ouest, vend des chenilles séchées. Ce sont surtout des Congolais qui les achètent, dit le propriétaire Jean-Claude Rutikara. Un client croisé sur place dit en avoir mangé souvent dans son pays, mais il les récoltait fraîches. Et ma foi, il ne semblait pas en garder un mauvais souvenir.

Je vous le dis en toute franchise, je n’ai pas eu vraiment envie d’y goûter.

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Ce que dit Wikipédia sur les ténébrions, ou vers de farine:

«Consommées vivantes, les larves sont très juteuses et d’une saveur assez sucrée. Leur goût rappelle celui de la noisette et de l’amande. Les vers de farine peuvent remplacer les noix, les raisins secs ou bien même les morceaux de chocolat dans les pâtisseries. Dans les tartes salées, ils remplacent les lardons ou le jambon. On peut aussi les faire frire et les consommer comme des petits lardons grillés.»

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Un prototype pour élever des larves comestibles chez soi


Non très peu pour moi, déja que voir les larves de mouches parcourir les poubelles quand il fait chaud, c’est suffisant. En manger, mon esprit refuse même l’idée alors encore moins avoir un incubateur de larves a la maison
Nuage

 

Un prototype pour élever des larves comestibles chez soi

 

Un Risotto de larves confectionné grâce à l'incubateur... (Photo fournie par Katharina Unger)

Un Risotto de larves confectionné grâce à l’incubateur « Farm 432 ».

PHOTO FOURNIE PAR KATHARINA UNGER

RelaxNews

Tandis que la consommation d’insectes gagne en popularité à l’heure où celle de viande fait débat, Katharina Unger, une designer autrichienne, propose un prototype d’incubateur domestique simple et pratique qui pourrait bien faire mouche.

K. Unger adopte la mouvance de l’entomophagie et invite à remplacer notre consommation de viande par celle d’insectes, de façon à respecter l’environnement et à nourrir une population mondiale croissante, tout en adoptant une alimentation équilibrée.

Mouche soldat noire

Après la sauterelle, la fourmi, le ver ou le scarabée, voici la grande entrée de la mouche, ou plus exactement de la larve. Unger a conçu le «Farm 432», un prototype d’incubateur domestique pour élever des «mouches soldats noires», une espèce spécifique dont les larves seraient extrêmement nutritives.

À partir d’un gramme d’oeufs de mouche, on obtient 2,4 kg de larves comestibles. Un atout non négligeable, sans compter que la larve serait bien plus riche en protéines que la viande de boeuf, et bien moins grasse. «Un peu gluant, mais appétissant», comme dirait l’autre.

Lors d’une interview menée par Science et Avenir, Katherina Unger affirme :

«il faudra encore effectuer des tests plus poussés. Mais une mise sur le marché est envisageable dans les prochaines années».

Pour consulter le site Internet de Katharina Unger : www.kunger.at

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