Une araignée de quai plutôt qu’une araignée-loup


Je ne pensais pas qu’il pouvait exister des araignées aussi grosses au Québec, mais heureusement ne sont pas dangereuse. Cette araignée photographiée dans une maison d’un village dans la région de l’Outaouais, a été confondue avec l’araignée-loup, alors qu’elle est l’araignée de quai et n’aime pas vraiment les maisons, elle préfère la nature.
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Une araignée de quai plutôt qu’une araignée-loup

 

Ces araignées format géant peuvent certes en surprendre... (Courtoisie)

Ces araignées format géant peuvent certes en surprendre plus d’un, mais elles sont totalement inoffensives.

COURTOISIE

LOUIS-DENIS EBACHER
Le Droit

L’araignée de l’heure à Wakefield serait une «araignée de quai» plutôt qu’une «araignée-loup», tranche une entomologiste de l’Insectarium de Montréal.

Dans son édition de vendredi, LeDroit rapportait quelques anecdotes de résidents de Wakefield ayant rencontré des spécimens d’araignée plutôt impressionnants, dans leurs propriétés.

L’un d’eux, Luc Paquette, a reçu la visite d’une araignée dont les dimensions s’approcheraient de celles d’une main adulte, dans son chalet. Il s’agit de la plus grosse qu’il ait vue en quatre décennies. Cette araignée est commune et bien connue dans les secteurs bordés de rivières et de lacs.

Mais cette bestiole n’est pas une araignée-loup, tel qu’avancé dans notre édition de vendredi. Il s’agit en effet d’une araignée de quai. Les deux sont de grande taille et peuvent être confondues. L’araignée de quai est… un peu plus grosse.

L’araignée-loup est dans la famille des lycosidae. L’araignée de quai, ou dolomèdes, est dans la famille des pisauridae.

«Nous les différencions entre autres par la disposition des yeux, explique l’entomologiste Marjolaine Giroux. Elles sont toutes les deux très communes au Québec. La dolomède sort à cette période de l’année. L’araignée-loup est visible à la fin de l’été.»

Si la dolomède se retrouve dans la maison, ce n’est certes pas pour tisser une grande toile et faire vivre un film d’horreur aux occupants. Elle va tenter de fuir l’humain et n’attaquera pas.

«Elle peut mordre si on la manipule, poursuit Mme Giroux. Si elle est dans une maison, c’est qu’elle est prise et ne sait plus comment sortir. Elle était probablement à la chasse et s’est égarée.»

Luc Paquette a raconté quelques anecdotes d’amis qui avaient mis le pied sur un tel arthropode en mettant leurs chaussures. Lui-même dit secouer ses couvertures avant d’aller au lit «pour être certain».

L’araignée de quai a des qualités de prédatrice considérables. Elle peut «plonger» et attraper de petits poissons pour se nourrir et satisfaire son besoin de protéines. Les poils sur ses pattes la font flotter.

«Nous avons de très beaux spécimens, au Québec, commente la scientifique. Beaucoup d’araignées, cela signifie un environnement sain, un habitat riche en insectes et une faune en santé. Il faut plutôt s’inquiéter si nous n’en voyons jamais près des berges.»

La dolomède est d’ailleurs «la vedette» de l’Insectarium, précise Mme Giroux. Sa taille fascine et impressionne.

«Les gens pensent que c’est une mygale ou quelque chose de très dangereux. Son venin sert à paralyser ses proies, puisqu’elle va ensuite boire l’intérieur du corps, mais l’humain n’a rien à craindre, à part une réaction locale en cas de morsure, et sauf si la personne est allergique.»

Sur le site de l’Insectarium, on apprend qu’une centaine d’espèces de dolomèdes peuple la Terre, dont une douzaine en Amérique du Nord, et quatre au Québec.

Cette araignée semi-aquatique se trouve fréquemment sur des pierres, des quais ou des embarcations.

Les dolomèdes meurent à la fin de l’été après s’être reproduites.

 

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Un papillon moitié mâle, moitié femelle


En début janvier, j’avais trouvé un article sur un oiseau, le cardinal qui était mi-mâle, mi-femelle, et bien maintenant, c’est le cas d’un papillon, un archiduc, qui a aussi cette particularité très étrange. Curieusement, c’est deux espèces ont des noms de dignitaire
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Un papillon moitié mâle, moitié femelle

 

Les ailes droites de ce spécimen de Lexias pardalis sont caractéristiques d'une femelle tandis que les ailes gauches sont typiques d'un mâle. © J.D. Weintraub/ANSP Entomology Les ailes droites de ce spécimen de Lexias pardalis sont caractéristiques d’une femelle tandis que les ailes gauches sont typiques d’un mâle. © J.D. Weintraub/ANSP Entomology

Par Ronan Dayon

Un cas rare de papillon atteint de gynandromorphisme a été découvert à Philadelphie.

INATTENDU. La surprise de Chris Johnson, bénévole pour l’exposition Butterflies ! de l’Academy of Natural Sciences of Drexel University, a été grande quand il a trouvé un spécimen de papillon particulièrement inhabituel. C’est en vidant la chambre d’éclosion, où les papillons sortent de leurs chrysalides, que le bénévole a découvert un papillon présentant des caractéristiques mâles et femelles. Les deux ailes droites, marrons avec des points jaunes et blancs, sont typiques d’une femelle de cette espèce. Alors que les ailes gauches, plus sombres, présentent une coloration bleu et verdâtre sur leur partie inférieure. Ce qui est caractéristique d’un mâle. Selon Jason Weintraub, entomologiste, ce papillon, un archiduc commun (Lexias pardalis), est atteint de gynandromorphisme bilatéral, c’est à dire que son corps est divisé en deux parties distinctes, mâles et femelles.

Le gynandromorphisme est extrêmement rare

Le gynandromorphisme, souvent observé chez les oiseaux et les papillons dont les deux sexes ont des couleurs très différentes, peut résulter d’une non-disjonction des chromosomes sexuels. Cette anomalie est extrêmement rare. Mais les scientifiques ne savent pas à quel point car son étude est négligée chez la plupart des espèces dont les deux sexes ont une apparence similaire. Les différences entre les sexes sont le résultat d’un processus de sélection sexuelle au cours duquel les femelles (le plus souvent) sélectionnent un partenaire mâle en fonction de certains traits qui se transmettent ensuite de générations en générations.

ÉTUDE. Les chercheurs ont décidé de conserver ce papillon rare dans la collection d’entomologie de l’université, qui compte tout de même plus de 3,5 millions de spécimens. Ils souhaitent en faire un objet d’étude dans les domaines de l’anatomie, de l’évolution et de la morphologie comparative. Selon les experts, la collecte d’insectes de manière régulière tous les ans permet de suivre l’évolution des effectifs. Mais aussi de comprendre l’impact du changement climatique sur les populations d’insectes.

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Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool


Les mouches en manque d’amour  foncent tête baisser vers la nourriture alcoolisées .. Serais-ce un peu comme l’être humain qui pour certains problèmes préfèrent oublier dans l’alcool.  Cependant peut-être que cette compréhension des mouches en mal d’amour pourrait dans un proche avenir à  trouver des thérapies pour la dépendance a l’alcool et des drogues chez l’homme
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Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool

 

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l'alcool

© Shutterstock

Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l’alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.

 

Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.

En revanche, ceux qui sont privés d’activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l’alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.

Neurotransmetteur similaire

Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d’anatomie et de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.

Ajuster les taux de ces neuropeptides chez les humains pourrait faire disparaître cette dépendance, pensent ces scientifiques, expliquant avoir fait exactement la même observation chez la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, un sujet de recherche utilisé par la science depuis le XIXe siècle.

«Si les neuropeptides Y s’avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l’état psychologique conduisant à abuser de l’alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule» pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein.

Elle précise que des essais cliniques sont en cours pour tester la capacité des neuropeptides Y à soulager l’anxiété et d’autres troubles psychologiques aussi bien que l’obésité.

Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d’autres mâles avec des mouches femelles qui s’étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.

Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l’une avec de la nourriture liquide normale et l’autre avec 15% d’alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.

Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.

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Les punaises de lit résistent à la consanguinité


Normalement la consanguinité affaibli grandement une espèces mais il semble que la punaise de lit s’en fou éperdument, sans compter qu’avec le déplacement rapide des gens, des marchandises d’autres colonies peuvent venir régénérer ces bestioles qui ont fait un haut taux de croissance dans les grandes villes Les moyens pour neutralisé ces insectes semblent pas évident
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Les punaises de lit résistent à la consanguinité

Les punaises de lit résistent à la consanguinité

Alex Brandon / The Associated Press

PITTSBURGH, États-Unis – Les punaises de lit ne se contentent pas de dormir avec vous: elles se reproduisent entre elles. Les chercheurs ont découvert que ces sales bestioles avaient une spécificité génétique: elles résistent à la consanguinité.

Contrairement à la plupart des créatures vivantes de la Terre, les punaises de lit peuvent se reproduire au sein d’une même «famille» sans que cela ait des conséquences néfastes sur leur ADN. Cela signifie que même si peu d’entre elles parviennent à survivre à un traitement de choc, elles pourront se reproduire rapidement.

Coby Schal et Ed Vargo, entomologistes à l’université d’État de Caroline du Nord, ont présenté mardi leurs recherches préliminaires sur la diversité génétique des punaises de lit à Philadelphie, à l’occasion de la réunion annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d’hygiène.

«Nous n’arrêtions pas de découvrir la même chose. Dans un appartement donné, ou même dans un immeuble, il y avait une très faible diversité génétique», a expliqué Coby Schal.

«Dans la plupart des cas, il a suffi d’une seule femelle pour lancer une colonisation.»

Cette découverte est une surprise, car une population d’animaux ou d’insectes ayant une diversité limitée va généralement se développer avant de s’éteindre, les malformations génétiques étant amplifiées par la consanguinité.

«D’une certaine façon, les punaises de lit parviennent à résister aux effets de la consanguinité, et le font plutôt bien», a souligné le chercheur.

Les punaises de lit sont de petits insectes rampants, de couleur brunâtre, qui se nourrissent de sang humain. Leur morsure peut entraîner des démangeaisons et des boursouflures, mais la punaise n’est pas connue pour transmettre des maladies.

Cette découverte est importante, selon Zachary Adelman, entomologiste à l’université Virginia Tech, qui n’a pas participé aux recherches de Caroline du Nord.

«Personne ne s’était penché là-dessus et c’est plutôt excitant», a-t-il dit.

Les chercheurs ont également découvert que si les punaises d’un même immeuble sont apparentées, il en existe de nombreuses souches différentes le long de la côte est des États-Unis. Cela suggère que de nouvelles colonies sont également introduites par les voyages à l’étranger ou le commerce.

«Cela signifie qu’elles arrivent dans le pays à partir d’un grand nombre d’endroits différents» et que ce problème n’est pas près d’être résolu, s’inquiète Zachary Adelman.

Cette étude pourrait permettre d’expliquer une autre facette de la prolifération des punaises. Comme d’autres insectes, elles résistent en effet de mieux en mieux aux insecticides. Et si un traitement n’extermine pas la totalité d’une colonie, les survivantes parviendront à se reproduire, tout en développant une résistance au produit qu’elles transmettront aux futures générations, a expliqué Coby Schal.

«Il faut vraiment des insecticides robustes» pour les exterminer, a-t-il expliqué.

Un autre chercheur, Rajeev Vaidyanathan, travaille sur un test qui permettrait de savoir s’il y a des punaises dans une maison avant même que ses habitants ne soient mordus. Selon ce spécialiste de SRI International, une société de recherche sans but lucratif installée dans la Silicon Valley, en Californie, ce problème n’est pas apparu en un jour.

«Nous avons la plus forte concentration d’humains vivant dans les villes de toute l’histoire», a-t-il souligné, estimant que c’est la densité de population qui aide les punaises à se développer.

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Cultures génétiquement modifiées: les abeilles affectées par les pesticides


Beaucoup le savait qu’une bonne partie du problème avec les abeilles était l’utilisation des pesticides .. mais voila qu’une preuve concrète a été dévoilée. L’être humain a trop vouloir contrôler la nature … met la production en péril
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Cultures génétiquement modifiées: les abeilles affectées par les pesticides

Les néonicotinoïdes peuvent engendrer des modifications des enzymes du cerveau de l'abeille. L'insecte peut alors avoir de la difficulté à voler, à s'orienter ou à communiquer avec les membres de sa colonie.

Les néonicotinoïdes peuvent engendrer des modifications des enzymes du cerveau de l’abeille. L’insecte peut alors avoir de la difficulté à voler, à s’orienter ou à communiquer avec les membres de sa colonie.

Photothèque Le Soleil

Claudette Samson
Le Soleil
 

(Québec) Des chercheuses québécoises viennent de démontrer que les abeilles qui butinent aux champs sont clairement affectées par les nouveaux pesticides utilisés en enrobage des semences de plantes génétiquement modifiées. Cette démonstration serait une première mondiale, selon l’une des scientifiques impliquées.

Madeleine Chagnon est entomologiste et professeure associée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et s’intéresse depuis des années à l’effet des pesticides sur les abeilles, et tout particulièrement des néonicotinoïdes, ces pesticides systémiques qui enrobent les semences et se diffusent dans la plante à mesure qu’elle pousse. Ils sont utilisés au Québec sur de très grandes superficies, dans la culture du maïs et du canola.

 Dans le cadre d’une recherche de trois ans, elle a démontré dans un premier temps que des abeilles soumises en laboratoire à des doses connues de néonicotinoïdes développent des modifications au niveau des enzymes de leur cerveau. Sans nécessairement faire mourir l’abeille, ces modifications peuvent avoir un impact majeur sur le petit insecte pollinisateur : difficulté à voler, à s’orienter, à communiquer avec les membres de sa colonie. Des observations semblables ont d’ailleurs été faites ailleurs dans le monde.

 Mme Chagnon et sa collègue toxicologiste Monique Boily, aussi de l’UQAM, seraient toutefois les premières à démontrer l’impact de ces pesticides sur les abeilles qui butinent librement aux champs, et dont, par définition, on ignore la quantité de pesticides ingérée. Cette démonstration a été faite grâce à l’analyse des biomarqueurs de quelque 6000 abeilles prélevées dans six régions du Québec, expliquait hier Mme Chagnon en entrevue téléphonique.

Les ruches ont été déposées près de champs de maïs cultivé avec le pesticide en question, de même que près de champs de maïs biologique et dans des zones éloignées de ces cultures.

 L’opération consistait à capturer des abeilles qui volaient et à les tuer rapidement en les posant sur de la glace sèche. Elles étaient ensuite conservées à une température de moins 80 degrés Celsius, jusqu’à l’analyse des enzymes de leur cerveau. Les chercheuses ont alors constaté que celles qui butinaient dans des champs de cultures utilisant les néonicotinoïdes présentaient les mêmes modifications que celles qui avaient été exposées au pesticide en laboratoire. En outre, des abeilles présentant un comportement erratique ou mortes ont aussi été découvertes dans ces ruches.

 À l’inverse, les abeilles ne présentant pas d’anomalies provenaient d’endroits éloignés des cultures génétiquement modifiées, et les colonies y étaient davantage en santé.

 Accumulation de preuves

 Les recherches des deux Québécoises, dont le résultat a été remis hier au ministère québécois de l’Agriculture, constituent une preuve de plus de ce que dénoncent depuis des années bien des apiculteurs sur le terrain, croit Jean-Pierre Chapleau, de la Fédération des apiculteurs du Québec.

 Bien sûr, il n’y a pas que les pesticides qui affectent les butineuses, dit-il, et les apiculteurs ont du travail à faire pour améliorer la survie de leurs colonies. La Fédération est d’ailleurs en train d’élaborer un plan d’action à cet égard. L’une des phases de ce plan se déroulera en collaboration avec la Table agro-environnementale de l’Union des producteurs agricoles, pour sensibiliser les agriculteurs aux effets des pesticides.

 Le plan vise aussi à développer une meilleure gestion des parasites, en collaboration avec les vétérinaires. La tendance croissante à louer les ruches pour polliniser sera aussi regardée, en raison du stress qu’elle peut occasionner.

«Il y a des abeilles qui vont aux bleuets, aux pommes et aux canneberges, ça fait beaucoup de transport, ça!», s’exclame cet ancien reproducteur de reines, qui exploite encore 250 ruches en Estrie.

http://www.cyberpresse.ca