Il faut cesser de lutter contre les pissenlits, disent des experts


Si j’avais une maison, je ne voudrais plus de pelouse, mais quelque chose de plus naturel. Une pelouse demande beaucoup de soin, de l’eau, et souvent les gens vont mettre des produits chimiques tels que les herbicides pour se débarrasser des pissenlits. C’est un combat à faire à chaque été. Est-ce que cela vaut vraiment la peine ? De plus, les pissenlits sont là pour rester, et s’avèrent utiles pour les insectes pollinisateurs, de plus les feuilles peuvent se servir en salade …
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Il faut cesser de lutter contre les pissenlits, disent des experts


Une abeille butine un pissenlit.

Une abeille butine un pissenlit. Photo: Radio-Canada / Colin Côté-Paulette

Charles D’Amboise

Souvent considéré comme un intrus, le pissenlit est essentiel aux écosystèmes de la ville ou de la campagne. Il faut cesser de le combattre et laisser la nature suivre son cours, affirment des experts en biologie et en apiculture.

Pour le biologiste Claude Villeneuve, les compagnies d’engrais et d’herbicides entretiennent depuis des lunes le mythe « que le pissenlit est une plante envahissante à éliminer ».

« Ça ne date pas d’hier. Si vous regardez les publicités pour l’aménagement paysager, on voit toujours que pour les hommes, la pelouse, c’est comme une bête à maîtriser. C’est jaune et c’est la plante parfaite pour les vendeurs de pesticides. Il n’y a jamais moyen de s’en débarrasser. C’est des ventes à répétition. »

Selon l’expert, le marketing entretient « le désir d’avoir une pelouse verte », alors qu’en fait, « avoir une pelouse verte est très nuisible pour l’environnement ».

Maintenir des pelouses vertes, ça demande énormément d’énergie. Ça demande du pétrole, des engrais qui sont des polluants, ça demande énormément d’eau. Claude Villeneuve, biologiste

M. Villeneuve ajoute que la guerre aux pissenlits est inutile parce que son éradication est pratiquement impossible, ajoute le biologiste.

« Pour des façons difficiles à comprendre, les gens se font une obsession de la lutte aux pissenlits. C’est une lutte perpétuelle à recommencer avec des résultats discutables. »

Et les abeilles!

Au printemps, la plante est aussi activement prisée par les insectes pollinisateurs.

« C’est vraiment une ressource florale attirante entre autres pour les abeilles », indique Valérie Fournier, professeure titulaire au Centre de recherche et innovation sur les végétaux de l’Université Laval.

« Au printemps, on a souvent un manque de fleurs alors que les abeilles refont leur colonie. Le pissenlit tombe à point pour les nourrir de manière bien nutritive », affirme-t-elle.

La chercheuse ajoute qu’avec l’engouement grandissant pour les ruches en milieu urbain, les pissenlits ont leur place dans les espaces verts.

« Quand on ajoute des ruches en milieu urbain, c’est qu’on ajoute des grandes quantités d’abeilles. Si on n’ajoute pas de fleurs, à un moment donné, on va saturer l’environnement. Avec le pissenlit, c’est facile, on n’a pas à le planter et c’est une source de nourriture abondante », poursuit-elle.

« On veut une diversité florale. Le pissenlit ne va pas devenir une plante dominante. Il faut laisser la nature faire un équilibre », dit-elle.

https://ici.radio-canada.ca/

Près de la moitié des espèces d’insectes en déclin dans le monde


Un monde sans insecte, ça vous tente ? Cela serait une catastrophe et il semble que les insectes vont tout droit a une extinction comme les dinosaures. Si cela arrive, l’écosystème sera en péril.
Il faut interdire au plus vite les pesticides, restaurer les lieux humides, etc…
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Près de la moitié des espèces d’insectes en déclin dans le monde

 

ALE-KS VIA GETTY IMAGES

L’Europe aurait perdu près de 80% de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d’oiseaux.

Près de la moitié des espèces d’insectes, essentiels aux écosystèmes comme aux économies, sont en déclin rapide dans le monde entier, alerte une étude qui met en garde contre un « effondrement catastrophique » des milieux naturels.

« La conclusion est claire: à moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies », soulignent les auteurs de ce bilan « effrayant », synthèse de 73 études, qui pointe en particulier le rôle de l’agriculture intensive.

Aujourd’hui, environ un tiers des espèces sont menacées d’extinction « et chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste », ont calculé Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland.

Ce qui équivaut, notent-ils, « au plus massif épisode d’extinction » depuis la disparition des dinosaures.

« La proportion d’espèces d’insectes en déclin (41%) est deux fois plus élevée que celle des vertébrés et le rythme d’extinction des espèces locales (10%) huit fois plus, » soulignent-ils.

Quand on parle de perte de biodiversité, le sort des grands animaux capte souvent l’attention. Or les insectes sont « d’une importance vitale pour les écosystèmes planétaires »: « un tel événement ne peut pas être ignoré et devrait pousser à agir pour éviter un effondrement des écosystèmes naturels qui serait catastrophique », insistent les scientifiques, dans ces conclusions à paraître dans la revue Biological Conservation.

Exemple de service vital rendu par les insectes, et sans doute le plus connu, la pollinisation des cultures.

A l’inverse, exemple d’impact de leur disparition sur toute la chaîne alimentaire: le déclin « vertigineux » des oiseaux des campagnes révélé en France en 2018.

« Il n’y a quasiment plus d’insectes, c’est ça le problème numéro un », expliquait alors un des auteurs de l’étude française, Vincent Bretagnolle: car même les volatiles granivores ont besoin d’insectes à un moment dans l’année, pour leurs poussins…

Papillons, coccinelles, fourmis

Selon une étude parue fin 2017 et basée sur des captures réalisées en Allemagne, l’Europe aurait perdu près de 80% de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d’oiseaux.

Oiseaux, mais aussi hérissons, lézards, amphibiens, poissons… tous dépendent de cette nourriture.

A l’origine de cette chute des insectes, les chercheurs australiens désignent la perte de leur habitat (urbanisation, déforestation, conversion agricole) et le recours aux pesticides et engrais de synthèse, au coeur de l’intensification des pratiques agricoles ces soixante dernières années.

L’étude se base notamment sur les cas de l’Europe et des États-Unis, où l’on dispose des suivis les plus réguliers.

« Mais vu que ces facteurs s’appliquent à tous les pays du monde, les insectes ne devraient pas s’en tirer différemment dans les pays tropicaux et en développement ».

A ces raisons s’ajoutent les agents pathogènes (virus, parasites), les espèces invasives et enfin le changement climatique mais surtout à ce stade dans les régions tropicales.

Le recul des insectes, qui forment les deux tiers des espèces terrestres, remonte au début du XXe siècle, mais s’est accéléré dans les années 1950-60 pour atteindre « des proportions alarmantes » ces 20 dernières.

Parmi les plus affectés, les lépidoptères (les papillons), les hyménoptères (abeilles, guèpes, fourmis, frelons… présents sur tous les continents sauf en Antarctique) et les coléoptères (scarabées, coccinelles).

Quelque 60% des espèces de bousiers sont ainsi sur le déclin dans le bassin méditerranéen. Et une espèce d’abeilles sur six a disparu au niveau régional, dans le monde.

Les insectes aquatiques ne sont pas épargnés, qu’il s’agisse des libellules ou des éphémères.

« Restaurer les habitats, repenser les pratiques agricoles, avec en particulier un frein sérieux à l’usage de pesticides et leur substitution par des pratiques plus durables, s’imposent urgemment », soulignent les auteurs du rapport, qui appellent aussi à assainir les eaux polluées, en ville comme en milieu rural.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Être transformé en compost après sa mort, bientôt possible dans l’État de Washington ?


Cela ne serait pas vraiment une innovation, étant donné qu’avant les cercueils étaient fait de bois et pourrissaient en même temps que le corps. Personnellement, à moins d’un risque d’épidémie de certaines maladies, je ne vois pas pourquoi qu’on dépense tellement une fois qu’on est mort. De la a partager l’engrais, je trouve que cela est un peu trop
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Être transformé en compost après sa mort, bientôt possible dans l’État de Washington ?

 

Un sénateur américain propose de légaliser le compost fait à partir de cadavres humains dans l'État de Washington, une pratique que promeut la société Recompose. © DP

Un sénateur américain propose de légaliser le compost fait à partir de cadavres humains dans l’État de Washington, une pratique que promeut la société Recompose. © DP

Les Américains de l’État de Washington pourraient s’offrir une nouvelle vie après la mort.

Le sénateur démocrate Jamie Pedersen entend soutenir dès ce mois-ci une proposition de loi autorisant la transformation des corps en compost. Si elle est adoptée, Washington sera le premier État à autoriser cette pratique. La société Recompose, fondée par Katrina Spade, se chargera des obsèques.

D’après Jamie Pedersen, cité par NCC News, ses concitoyens se seraient dits « très enthousiasmés à l’idée de de devenir un arbre ou de disposer d’une autre alternative » après leur mort.

Le choix du compost humain serait plus abordable et plus écologique que l’inhumation et la crémation, selon le sénateur.

Les obsèques conventionnelles « occupent des terres arables de valeur, polluent l’air et le sol, et contribuent au changement climatique » en émettant dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, explique Recompose.

Au lieu de cela, les corps seront placés dans des cercueils spéciaux aérés périodiquement et contenant de la terre riche en matière organique, afin de favoriser la décomposition. Le compost obtenu pourra être restitué en partie aux familles et servir d’engrais.

https://www.futura-sciences.com

Le rôle déterminant (et sous-estimé) du caca des baleines bleues


Une recherche sur les déjections des baleines bleues dans le but de prouver la grande importance de ces mammifères marins en lutte contre les changements climatiques et bien sûr pour l’équilibre autant marine que terrestre.
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Le rôle déterminant (et sous-estimé) du caca des baleines bleues

 

baleine nageoire

Crédits : PxHere / Public Domain

 

par Brice Louvet

Une équipe de biologistes marins compte prochainement entreprendre un examen détaillé des déjections de baleines bleues en Antarctique. Une étude qui vise à prouver le rôle déterminant du plus grand mammifère du monde dans les océans, et notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Décimées au cours du siècle dernier, les populations de baleines bleues se sont depuis reconstituées (pas totalement) et stabilisées, notamment grâce à l’interdiction de leur capture en 1966. Il y en aurait aujourd’hui entre 10 000 et 35 000, principalement au large de l’Antarctique. Malgré tout, le rôle du plus grand mammifère du monde dans les océans (certains spécimens peuvent atteindre 30 mètres et peser 200 tonnes) est encore très largement sous-estimé. C’est ce que déplore une équipe de biologistes, qui compte prochainement se rendre sur place dans le but de prouver le rôle crucial joué par ces baleines dans le maintien de la productivité des océans du Sud.

« Les baleines bleues sont des ingénieures de l’écosystème »

Et pour ce faire, les chercheurs se pencheront sur la matière fécale des mammifères.

« Je veux montrer que les baleines sont des ingénieures de l’écosystème, explique Lavenia Ratnarajah, biogéochimiste marine à l’Université de Liverpool et principale actrice de ces recherches. Les campagnes de conservation sont généralement axées sur leur beauté, mais cela ne convainc pas tout le monde. Si nous pouvons montrer à quel point ces animaux contribuent aux fonctions de l’océan, il sera alors plus facile de les sauver ».

Car les déjections de baleines bleues ne sont pas que de simples déchets.

Ces derniers agissent en effet comme « un engrais océanique riche en fer qui stimule la croissance des bactéries marines et du phytoplancton », peut-on lire dans The Guardian.

Rappelons que le phytoplancton (cyanobactéries et microalgues) est la base de la chaîne alimentaire antarctique, consommé notamment par le krill, à son tout consommé par les baleines (entre autres). Mais le phytoplancton, c’est aussi bien plus que ça.

Le phytoplancton, le deuxième poumon de la planète

Ces organismes microscopiques sont en effet responsables de la moitié de la photosynthèse terrestre, produisant plus de la moitié de l’oxygène de notre planète et consommant la moitié du dioxyde de carbone. Un atout indispensable pour le vivant, qui permet également de lutter grandement contre le réchauffement climatique. L’idée consistera donc à quantifier l’impact fertilisant des déjections de baleines bleues sur ces micro-organismes essentiels à la bonne marche du monde.

Les chercheurs partiront le 19 janvier depuis Hobart, en Tasmanie, à bord d’un navire financé par l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth et la division australienne de l’Antarctique. Des bouées sonar seront dans un premier temps déployées pour localiser les baleines. Des drones se chargeront ensuite de survoler les zones ciblées dans le but de récolter des échantillons de selles.

Source

https://sciencepost.fr/

Pays-Bas: les couches bébé recyclées en… pots de fleurs


Voilà un pas pour diminuer la pollution faite par les couches pour bébés. Les couches, c’est bien pratiques, mais c’est des montagnes qu’une ville doit gérer. Si on peut les recycler alors pourquoi pas
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Pays-Bas: les couches bébé recyclées en… pots de fleurs

 

Face à la montagne de couches pour bébé sales produite chaque année par les foyers néerlandais, une entreprise a entamé mardi la construction de la première usine de recyclage du pays destinée à transformer ces déchets en produits commercialisables.

Grâce à une société près de Nijmegen, au centre des Pays-Bas, le plastique des couches aura une seconde vie en tant qu’article ménager, et pourra par exemple être transformé en meuble de jardin ou en pot de fleurs.

« Au total, nous prévoyons de traiter environ 15.000 tonnes de couches par an », a déclaré Harrie Arends, porte-parole de la société d’énergie ARN qui exploitera l’usine.

Les Pays-Bas s’attaquent ainsi à une source majeure de pollution: des millions de tonnes de couches sont jetées chaque année, ce qui constitue un risque majeur pour la santé selon les organismes de surveillance de l’environnement.

L’usine néerlandaise, qui devrait commencer ses premières opérations de recyclage en décembre, disposera d’un « réacteur » en acier qui utilise de la vapeur à haute pression pour séparer les composés plastiques de l’urine et des fèces.

« Les couches sont chauffées à 250 degrés Celsius sous 40 bars de pression et tout se liquéfie », indique à l’AFP M. Arends.

Une fois refroidies, les granules de composé plastique flottent à la surface avant d’être séparées du reste, qui consiste essentiellement en des eaux usées, poursuit-il.

Le plastique est ensuite passé à travers un granulateur, tandis que les eaux usées, qui génèrent du gaz, sont transformées en engrais et en carburant pour les centrales électriques. Le reste du liquide est acheminé vers une station d’épuration voisine.

Après la mise en fonctionnement du premier réacteur, d’une capacité de 5.000 litres, l’usine prévoit d’en construire deux autres.

La capacité de traitement reste cependant limitée puisque les foyers néerlandais jetent 144.000 tonnes de couches sales chaque année, selon l’organisation environnementale Milieu Centraal.

http://www.lepoint.fr/

Et si votre corps mort servait d’engrais?


Avec le reportage sur les salons funéraires, la semaine dernière, il y a de quoi à se demander si ce n’est pas une manière faire plus d’argent. Quoique le procédé plus écologique est sans doute intéressant
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Et si votre corps mort servait d’engrais?

 

Arlington National Cemetery, le 5 avril 2012.  | Tim Evanson via Flickr CC License by

Arlington National Cemetery, le 5 avril 2012. | Tim Evanson via Flickr CC License by

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur New York Times

C’est ce que propose le procédé d’aquamation, en vogue aux Etats-Unis.

 

On s’est tous déjà posé la question: «moi, je ne voudrais pas finir brûlé», ou «moi, c’est hors de question de finir bouffée par des asticots». Comme s’il n’y avait que deux solutions: l’incinération, ou l’inhumation. D’autres options existent pourtant. Le blog de Slate Globule et téléscope en parlait déjà il y a plusieurs années. Cette fois, c’est le New York Times qui aborde le sujet, et parle de l’aquamation.

Aqua-quoi? Ce procédé, de son petit nom scientifique «hydrolise alcaline», gagne du terrain aux Etats-Unis: la Californie vient de devenir le 15e Etat à réglementer les règles de ce nouveau commerce funéraire. La méthode n’est pourtant, elle, pas si nouvelle, puisqu’elle était utilisée autrefois pour se débarrasser des restes d’animaux. Comment ça marche? Il s’agit en fait d’un procédé physico-chimique:

le corps est plongé dans un mélange d’eau et d’alcali, «un sel dérivé d’un métal alcalin (généralement de l’hydroxide de sodium, de l’hydroxide de potassium, ou une combinaison des deux)», précise le New York Times.

Le tout est placé dans une machine qui fait monter la température autour de 100°C. Pour résumer, le corps est dissout:

«[La] machine utilise un bain chimique pour dissoudre les protéines, le sang et les graisses, ne laissant qu’un liquide couleur café, les os réduits en poudre, et les implants métalliques, comme les plombages dentaires.»

Beaucoup plus écologique

 

Décrit comme ça, ça n’a rien de ragoûtant. Mais pour les centres funéraires adeptes du système, les avantages sont nombreux.

«L’inhumation est morte, assure l’un des concepteurs des machines à aquamation, elle est vouée à disparaître. Ce n’est pas une méthode durable. Trop de gens et pas assez de terres.»

Outre d’être un remède aux cimetières surpeuplés, l’aquamation est également bien plus écologique, avec une empreinte carbone réduite à «un dixième» de celle de la crémation, avance le New York Times. Quant aux restes liquides du corps humain, ils feraient un excellent engrais:

«Les experts estiment que ce fluide est stérile, et qu’il contient de nombreux nutriments.»

Les restes osseux, eux, peuvent être rendus à la famille.

Le site Funéraire Info relève toutefois quelques barrières à l’arrivée de ce procédé en France. L’homologation, d’abord, «qui pourrait prendre de nombreuses années». Autre obstacle:

«Pour être optimale, une aquamation doit se pratiquer sur un corps nu, ou recouvert d’un tissu naturel biodégradable, et sans cercueil. Celui-ci étant obligatoire en France, une exception ouvrirait la voie à moult contestations.»

La durée de l’aquamation peut également poser problème; si cela prend moins de trois heures pour des personnes de petite corpulence, la dissolution d’un corps plus imposant pourrait durer plus de dix heures… De quoi allonger les files d’attente qui existent déjà dans certains funérariums.

Les familles elles-mêmes ne sont peut-être pas encore prêtes. Mais les mentalités changent: en quelques décennies, la crémation a gagné du terrain sur l’inhumation. Qui sait, peut-être que les restes de nos arrières-petits-enfants finiront tous par nourrir les plantes des fermes voisines.

http://www.slate.fr

En Chine, des «asticots gloutons» contre les déchets alimentaires


La Chine serait un pays où il y a beaucoup de gaspillage alimentaire et pour contrer à ce problème, des asticots pour se gaver de reste d’aliments, excréments, animaux morts, etc. Puis les asticots bien dodus sont vendus pour l’alimentation d’animaux d’élevage qui se retrouvera dans la chaine alimentaire humaine
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En Chine, des «asticots gloutons» contre les déchets alimentaires

 

«En moyenne, un kilo d'asticots peut manger deux... (Photo WANG Zhao, Agence France-Presse)

«En moyenne, un kilo d’asticots peut manger deux kilos de déchets en quatre heures», explique Hu Rong, la gérante de cet élevage situé près de la ville de Pengshan.

PHOTO WANG ZHAO, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

LUDOVIC EHRET
Agence France-Presse
PENGSHAN

La Chine croule sous les déchets de cuisine: près de 30 kilos par habitant chaque année. Pour recycler ces nutriments dans la chaîne alimentaire, les élevages d’asticots «gloutons» dévoreurs d’ordures s’y multiplient.

Dans une ferme de la province du Sichuan (sud-ouest), des milliers de larves blanches grouillent dans des bacs remplis de restes brunâtres de viande, légumes, fruits, oeufs, nouilles ou riz.

«En moyenne, un kilo d’asticots peut manger deux kilos de déchets en quatre heures», explique Hu Rong, la gérante de cet élevage situé près de la ville de Pengshan.

Ces larves voraces sont celles de la «mouche soldat noire» (Hermetia illucens), originaire du continent américain. Ces insectes sont connus comme les champions du monde de la digestion de «mets» un peu particuliers: déchets alimentaires, excréments, cadavres d’animaux et globalement toute matière organique en décomposition.

«Si vous mettez un poisson dedans, il ne ressort que son squelette blanc», sourit Wang Jinhua, directeur de Chengwei Environment, entreprise qui récupère les restes de 2000 restaurants de la métropole de Chengdu, puis en vend à Mme Hu.

Le gaspillage de nourriture, problème mondial, est particulièrement grave en Chine pour des raisons culturelles, explique-t-il.

«Quand on invite au restaurant, la coutume veut qu’on commande toujours plus de plats que nécessaire, pour montrer son hospitalité. Et forcément, ce qui reste est jeté».

Poulets et poissons

Et même s’il est courant après un repas d’emporter ses restes dans une barquette en plastique, «les quantités jetées restent tout de même plusieurs fois supérieures à celles enregistrées à l’étranger», souligne-t-il.

En Chine, chaque citadin produit 150 grammes de déchets de table en moyenne par jour, selon des statistiques officielles, un chiffre en augmentation. Chaque année, ce sont 40 millions de tonnes de déchets qui sont produites à l’échelle du pays (soit 29 kilos par personne).

L’intérêt de la mouche soldat noire, bestiole plutôt longue et fine, ne se limite cependant pas à l’élimination physique des déchets.

Une fois engraissées, une partie des larves sont vendues vivantes ou séchées pour servir de nourriture animale (poulets, poissons, tortues). Elles sont intéressantes en raison de leur composition très nutritive (jusqu’à 63 % de protéines et 36 % de lipides).

En clair, ces asticots permettent de récupérer les protéines et les graisses encore présentes dans les déchets. Puis de les réinjecter dans le cycle alimentaire humain, via l’alimentation des animaux d’élevage.

La Chine est l’un des pays les plus ouverts dans ce domaine, avec d’autres comme l’Australie ou l’Afrique du Sud, où nourrir poissons et poulets destinés aux assiettes humaines avec des insectes est autorisé.

«Aux États-Unis, c’est plus restrictif. Tout comme dans l’Union européenne (UE)», résume Christophe Derrien, secrétaire général de l’IPIFF, la fédération européenne des producteurs d’insectes.

«À partir de juillet 2017, il sera toutefois possible dans l’UE d’alimenter les élevages de poissons avec des protéines d’insectes transformées. C’est un premier pas encourageant, car l’UE s’ouvre de plus en plus», souligne M. Derrien.

Ultime avantage: les excréments des larves peuvent être utilisés comme engrais bio dans l’agriculture.

Rentable?

Les premières fermes à mouche soldat noire ont commencé à ouvrir il y a trois ans un peu partout en Chine.

«Cette année, on espère ouvrir trois ou quatre nouveaux sites autour de Chengdu», prévoit M. Wang. «L’idée, c’est de transformer ces déchets en substance utile.»

L’intérêt n’est pas qu’environnemental, il est aussi économique. Grâce à la vente de larves vivantes et d’engrais, Hu Rong vit confortablement. Après avoir réglé les coûts (achats des déchets, électricité, main-d’oeuvre, livraison), elle dit conserver un revenu annuel de 200 000 à 300 000 yuans (2200 à 3400 euros par mois), une somme importante en Chine.

Le retraitement des déchets alimentaires, voie économique d’avenir? Les huiles de cuisson des restaurants, parfois réutilisées illégalement en Chine, pourraient à moyen terme être elles aussi recyclées. Le géant pétrolier Sinopec vient d’annoncer la construction en 2018 à Ningbo, dans la province du Zhejiang (est), d’une usine visant à les recycler en «biocarburant» pour les avions de ligne, une alternative bio au kérosène.

http://www.lapresse.ca/

Trucs Express ► 14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter


 

Pour diminuer le gaspillage, on peu choisir d’autres utilités à la nourriture périssable pour agrémenter nos repas et collations
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14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter

 

Les tiges de brocolis

Coupez l’extrémité, pelez légèrement et servez-les crues, cuites à la vapeur ou rôties.

Les bouts de courgettes

Nettoyez les bouts de courgettes et faites les bouillir avec une cuillère à thé de sel. Trempez-les ensuite dans l’huile d’olive pour créer une entrée savoureuse

Les pelures de fruits

Les pelures de fruits ajoutent de la saveur aux boissons, aux smoothies, et même au thé. L’écorce de citron est particulièrement délicieuse lorsque confite ou frite.

Les coquilles d’oeufs

Vous pouvez utiliser les coquilles d’œufs comme engrais naturel, produit nettoyant et même pour adoucir le goût de votre café. Ajoutez une coquille d’œuf dans le filtre de votre cafetière pour une infusion plus onctueuse.

La croûte de parmesan

La saveur riche et salée de la croûte de parmesan en fait un ingrédient idéal pour les soupes et les bouillons.

Les pelures de pommes de terre

Faites frire vos pelures de pommes de terre pour créer un délicieux accompagnement.

Le céleri flétri

Le céleri flétri peut être récupéré pour une soupe, un ragoût ou un bouillon.

La peau de saumon

Faites frire la peau de saumon et ajoutez-la à une salade.

Les grains de café, le café moulu et le café instantané

Utilisez un petit contenant de café pour éliminer les odeurs de votre réfrigérateur ou congélateur.

Les pelures de tomates

Moudrez vos pelures de tomates pour en tirer une poudre savoureuse parfaites pour vos sauces et vos ragoûts

Les tiges de bette à carde

Rôtissez les tiges de bette à carde pour en faire une délicieuse collation santé.

Le vieux pain

Transformez le vieux pain en chapelure. Laissez le pain sécher à l’air libre, puis moudrez.

Les os et les coquilles de fruits de mer

Utilisez les os et les coquilles de fruits de mer pour préparer un bon bouillon maison.

Une vieille salade de fruits

Une salade de fruits datant de quelques jours peut être transformée en cocktail ou en smoothie.

http://quebec.huffingtonpost.ca

C’est la première fois que le cycle complet d’une inondation est détaillé


Se relever d’une inondation qui a tout détruit demande beaucoup de courage. Sans minimiser les conséquences chez les victimes, une inondation a beaucoup plus d’impacts négatifs qu’on le croit et ce même dans la vie marine
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C’est la première fois que le cycle complet d’une inondation est détaillé

 

Avec Dallas en arrière-plan, l’eau de la rivière Trinity recouvre le quartier situé près du pont de Sylvan Avenue, le 25 mai 2015.

© LOUIS DELUCA/AP/SIPA

Pour la première fois, le cycle complet d’une inondation a été reconstitué, depuis les premières pluies qui sont tombées des semaines avant pour finir par le panache persistant d’eau douce dans l’océan et ses impacts sur la vie marine.

SATELLITE. Fin mai 2015, à la suite des importantes inondations qui avaient submergé le sud-est du Texas les 23 et 24 mai et fait au moins 21 morts, le président Barack Obama décrétait l’état de catastrophe naturelle pour cet Etat américain. Un an plus tard paraît, dans le journal Geophysical Research Letters, la première analyse du cycle complet d’une inondation, depuis les premières pluies à terre jusqu’à l’arrivée et au parcours d’un panache d’eaux douces dans l’océan. Menée par la Française Séverine Fournier, océanographe au Jet Propulsion Laboratory, à Pasadena, en Californie, l’équipe de chercheurs de la Nasa a combiné les données du satellite américain SMAP (Soil Moisture Active Passive) avec les observations de 5 autres satellites de la Nasa, afin de reconstituer la chronologie des événements, de cartographier l’inondation et d’observer ses effets régionaux. SMAP mesure en effet à la fois l’humidité des sols (l’eau retenue dans les quelques centimètres de surface) et la salinité de surface de la mer.

Cet épisode catastrophique a débuté par des semaines d’intempéries, qui avaient gorgé d’eau les sols et déjà fait gonfler les rivières, avant que des orages et des pluies diluviennes ne s’abattent durant deux jours sur la région : 140.000 milliards de litres d’eau sont tombés sur le Texas en ce fameux mois de mai 2015. Suffisamment pour couvrir l’Etat entier d’une couche de 20 centimètres d’eau. Les dernières fortes pluies n’ont pu être absorbées par des sols déjà détrempés et l’eau s’est donc déversée en aval. Huit rivières du Texas ont drainé d’énormes volumes d’eau jusqu’au golfe du Mexique, avec des pics de décharge pouvant aller jusqu’à 1.700 mètres cubes par seconde !

Au cours du mois de juin 2015, les courants océaniques ont ensuite dévié ce vaste panache d’eau douce vers l’est, le long de la côte de la Louisiane. En juillet, elles se sont mélangées aux eaux du Mississippi, gonflé lui-même par les précipitations du printemps et le produit de la fonte des neiges. Le mariage des panaches d’eaux du Texas et du Mississippi ont alors pris la forme inattendue d’un énorme fer à cheval, un type de panache qui n’avait encore jamais été observé. L’action combinée d’un fort courant océanique dans l’est du golfe et d’un tourbillon chaud à l’ouest ont joué un rôle dans la formation de cette étrange forme.

Croissance et la multiplication des algues

Par ailleurs, les eaux fluviales charrient également nombre de polluants et de nutriments jusqu’à la mer, ce qui a un impact sur la vie marine. Et notamment l’azote et le phosphore – principalement issus des engrais agricoles – lessivés par les eaux de ruissellement. Ces nutriments contribuent à la croissance et la multiplication des algues. Lorsqu’elles meurent, elles sombrent dans les fonds marins et se décomposent en utilisant l’oxygène présent dans l’eau de mer. Lorsque les algues en décomposition sont en excès, elles appauvrissent tant le milieu en oxygène qu’il devient « zone morte » aucun animal ni plantes ne pouvant y survivre. Le golfe du Mexique abrite déjà un tel désert océanique, considéré comme le deuxième plus vaste du monde, sa superficie moyenne dépassant celle de toute l’Ile-de-France.

Paradoxalement, le golfe du Mexique est aussi l’un des plus grand fournisseur de produits marins au monde. Lorsque cette zone morte s’étend, cela a des conséquences à la fois pour la vie marine et pour l’économie régionale : les bateaux de pêche doivent en effet aller de plus en plus loin pour trouver du poisson, augmentant de ce fait leurs dépenses en carburant. C’est précisément ce qui s’est produit après l’inondation du Texas en 2015, puisque la zone désertique du golfe s’est agrandie d’environ 28 %. Les chercheurs américains veulent maintenant étudier plus précisément les impacts biochimique de l’inondation sur les eaux du golfe. L’objectif, à terme, est de concevoir un modèle prédictif de l’influence des hauts niveaux de pollution sur les activités de pêche.

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Truc Express ► Quoi faire avec vos feuilles mortes?


C’est dommage de gaspiller l’engrais naturel pour les pelouses à l’automne avec toutes ses feuilles qui tombent. Chez-moi, ceux qui ramassent leurs feuilles peuvent les mettre dans des sacs en papier destinés aux feuilles, plantes, etc … ou une poubelle avec V écrit dessus et la ville le ramasse pour amener à l’écocentre
Nuage

 

Quoi faire avec vos feuilles mortes?

 

AUTOMNE. L’été a fait place à l’automne dans les derniers jours, les journées rafraichissent et bientôt, les feuilles vont tapisser le sol de la région. Plutôt que d’envoyer des sacs de feuilles au dépotoir, Eurêko propose deux solutions.

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Connaissez-vous le feuillicyclage? Cette procédure permet d’optimiser notre empreinte écologique en diminuant la quantité de matières destinées à l’enfouissement.

Julie Bolduc, chargée de projet pour Eurêko, a expliqué qu’il s’agit en fait de passer la tondeuse, lorsque possible, dans les feuilles et de laisser là les rognures produites.

« C’est d’ailleurs le meilleur engrais naturel que l’on peut avoir sur notre gazon, puisqu’en laissant les feuilles au sol, toutes les propriétés de celles-ci vont retourner dans le sol », a précisé Mme Bolduc.

Elle a d’ailleurs souligné qu’aujourd’hui, les gens ont énormément d’obligations et le feuillicyclage permet de sauver des étapes, soit de racler notre terrain et de mettre les feuilles dans des sacs.

Néanmoins, la chargée de projet a mentionné qu’on ne devrait pas laisser plus de cinq centimètres de feuilles sur notre terrain. On doit toujours pouvoir voir les herbes qui dépassent.

« Si on a trop de feuilles, on peut également déposer les rognures dans les plates-bandes ou dans notre jardin, elles agiront également comme engrais naturel », a ajouté Mme Bolduc.

Écocentre

Cette dernière a souligné qu’il reste quand même quelques personnes qui veulent absolument ramasser les feuilles pour avoir un terrain bien propre.

« C’est une vieille mentalité, mais pour ceux qui voudraient le faire, je conseille d’aller porter les feuilles à l’écocentre. Si tout le monde remplit quatre ou cinq sacs de feuilles et les met à la poubelle, on va remplir le dépotoir », a lancé Mme Bolduc.

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