Donald Trump signe un décret pour éviter la séparation des familles


L’opinion mondiale a fini par entendre raison à Donald Trump, même sa femme et sa fille étaient semble-t-il contre le fait de séparer les enfants aux parents qui ont immigré illégalement. Donald Trump prétend qu’il ne veut pas séparer les familles. Hummm qui le croit sincère ? Reste à savoir ce qu’il fera pour la prochaine étape
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Donald Trump signe un décret pour éviter la séparation des familles

 

The Associated Press

Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret mettant fin à la séparation des familles de migrants ayant franchi clandestinement la frontière avec le Mexique.

“Je n’aimais pas voir des familles être séparées”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature du décret, après avoir annoncé dans la matinée, dans un spectaculaire retournement, qu’il allait mettre fin à cette pratique qui lui a valu de très nombreuses critiques.

Depuis l’annonce début mai d’une «tolérance zéro» du gouvernement sur l’immigration illégale, plus de 2300 enfants et jeunes migrants ont été séparés de leurs familles, après leur arrestation à la frontière, fuyant, pour la plupart, la violence qui ronge l’Amérique centrale.

 

«Nous voulons garder les familles ensemble», a expliqué M. Trump depuis la Maison Blanche.

«Je signerai quelque chose bientôt», a-t-il poursuivi, expliquant espérer que cela serait suivi par une loi.

Auparavant, le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, Paul Ryan, avait annoncé qu’il soumettrait au vote jeudi un projet de loi afin de résoudre la question du statut de ces jeunes sans-papiers.

«Avec notre loi, quand les gens seront poursuivis pour avoir franchi illégalement la frontière, les familles resteront ensemble pendant toute la procédure légale, sous l’autorité de la Sécurité intérieure», a déclaré le «speaker» de la Chambre basse du Congrès où les républicains sont majoritaires.

Le texte devra ensuite passer au Sénat où les républicains disposent d’une faible marge (51-49) avant d’être validé par le président.

Les images de ces milliers d’enfants en pleurs arrêtés puis placés dans des centres, divisés en cages de fer ou dans des camps faits de tentes, ont fait scandale. À New York, une chaîne de télévision a diffusé mercredi des images de cinq fillettes accompagnées d’adultes, parlant espagnol, marchant en pleine nuit vers un centre d’accueil du quartier de Harlem, suggérant que ces enfants sont placés incognito.

De nombreux responsables américains comme étrangers ont appelé le gouvernement à abandonner ces pratiques.

a première ministre britannique Theresa May a jugé «profondément choquantes» ces images «d’enfants détenus dans ce qui semble être des cages».

«Ce qui se passe aux États-Unis est inacceptable», a affirmé à son arrivée au Parlement canadien le premier ministre Justin Trudeau.

«La façon dont nous traitons les plus vulnérables définit qui nous sommes en tant que personnes, pays et communauté internationale», a-t-il indiqué dans un communiqué séparé, à l’occasion de la Journée internationale des réfugiés.

«La dignité de la personne ne dépend pas de son statut de citoyen, de migrant ou de réfugié. Sauver la vie de qui s’échappe de la guerre et de la misère est un acte d’humanité», a également assuré le pape François sur Twitter.

Alors que Washington a annoncé un durcissement de la procédure des demandes d’asile, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a pourtant assuré sur Twitter que les États-Unis «continueront à aider les réfugiés les plus vulnérables, conformément aux valeurs profondes du peuple américain».

Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe a pour sa part estimé que M. Trump n’était plus le «leader moral» de la planète et ne pouvait plus «parler au nom du monde libre», un langage qui tranche avec la réserve habituelle de cette instance chargée de défendre la démocratie et le droit sur le Vieux Continent.

Le quotidien français Le Monde a dénoncé «une véritable prise d’otages» opérée par Donald Trump destinée à «pousser le Congrès à adopter (ses) mesures extrêmement restrictives en matière d’immigration». «C’est aussi un signe envers les migrants «que les États-Unis ont renoncé à toute forme d’humanité envers eux».

La ligne très dure de Donald Trump sur l’immigration — légale ou illégale — ne semble pourtant pas ralentir le flot des arrivées. Les États-Unis sont redevenus l’an dernier le premier pays de demandes d’asile dans l’OCDE avec 330 000 requêtes, devant l’Allemagne, a indiqué mercredi l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Son secrétaire général, José Angel Gurria, en a profité pour déclarer que «la séparation n’est certainement pas dans le meilleur intérêt de l’enfant», ajoutant que “la sécurité de l’État et l’humanité basique ne sont pas incompatibles».

La colère monte aussi dans la société civile. La journaliste de MSNBC Rachel Maddow a été prise de sanglots mardi soir en lisant une information de l’agence Associated Press (AP) selon laquelle les autorités ont mis en place trois centres destinés aux bébés et aux très jeunes enfants de demandeurs d’asile.

http://journalmetro.com

La cigale devenue vieille


Une fable sous l’idée de la cigale et la fourmi … dédié a toutes les femmes qui n’ont pas été sur le chemin du travail pour gagner salaire .. mais qui pourtant ont été active pour la société .. Ces femmes qui devenue âgées espèrent une reconnaissance pour avoir contribuer a sa façon au noyau de toute société: la famille ..
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La cigale devenue vieille

La cigale, ayant cuisiné et lavé toute sa vie
Se trouva fort dépourvue
Quand la retraite fut venue.
Pas un seul petit fonds
Ni de régie, ni de pension.

Elle alla réclamer son dû
Chez le député qu’elle avait élu
Le priant de lui faire verser
Un peu d’argent pour subsister
Maintenant qu’elle était vieille.

"Tu me le dois, lui dit-elle,
Pour les enfants que j’ai nourris
Et qui vous ont enrichis."

Les députés bavards et oublieux
Pour les femmes âgées ne sont pas généreux.
 
"Que faisais-tu à la maison
Au lieu d’aller chercher salaire et pension?"

 "Nuit et jour, pour tout venant
Je suais, ne vous en déplaise."

"Tu suais? J’en suis fort aise.
Eh bien ! sèche maintenant."

Cette fable de Mme. Levac, de Saint-André (Québec), a été lue à l’ouverture du colloque VIEILLIR SANS VIOLENCE. Elle illustre bien comment les femmes qui ont élevé des enfants sans aller sur le marché du travail ont des problèmes de pauvreté, à l’arrivée de l’âge de la retraite.

Triple noyade «Mes fils, ce sont des héros»


C’est un triste drame qui s’est dérouler en fin de semaine, une fin de semaine qui devait etre une rencontre familiale a fini par 3 drames .. la mort de parents qui se sont noyés pour sauver les enfants
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Triple noyade  «Mes fils, ce sont des héros»

«Mes fils, ce sont des héros»

Crédit photo : Gracieuseté

Dominic et Benoit Dassylva

Par Nicolas Saillant | Agence QMI

Pauline Brassard a perdu ses deux fils et une bru lors du drame survenu en fin de semaine sur la rivière Wapishich, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais elle a surtout louangé le courage de ses enfants qui ont sauvé la vie de ses petits-fils.

«Mes garçons étaient toujours ensemble et leurs enfants appartenaient aux deux. Ils se seraient noyés pour leurs neveux autant que pour leurs enfants», a assuré Mme Brassard qui n’a maintenant plus d’enfant.

Deux des petits-enfants de la grand-mère, un garçon de six ans et une fillette de neuf ans, sont maintenant orphelins à la suite de la noyade de leurs parents, Benoît Dassylva et Nathalie Chouinard âgés de 33 et 32 ans. Les trois autres petits-enfants de Pauline Brassard ont perdu leur père Dominic, âgé de 36 ans.

Les trois noyades sont survenues sur la rivière Wapishish à 65 kilomètres au nord de Saint-Fulgence dans une pourvoirie de Mont-Valin.

La famille Dassylva vit des heures difficiles à la suite de la perte de trois de leurs membres, mais les survivants se sont serré les coudes pour arriver à passer à travers l’épreuve. «Depuis que c’est arrivé, nous sommes ensemble chez moi. Si vous saviez comment les enfants sont entourés, c’est incroyable», a raconté la grand-mère, éplorée. Celle-ci réconforte avec une attention particulière le petit garçon de six ans qui a perdu ses parents.

Un récit troublant

Le drame s’est joué dans un remous à quelques mètres en aval du chalet de Benoît Dassylva, un trappeur de profession. Selon sa mère, les adultes se sont tous retrouvés dans cette fausse après avoir dérivé, incapables d’en sortir en raison de la force du courant de fond.

À la demande de l’aîné de la famille, Dominic qui criait alors qu’il était en difficulté dans l’eau, trois enfants de 13 à 9 ans restés sur la terre ferme, ont tiré toutes sortes d’objets flottant, dont des vestes de sauvetage pour aider les gens en difficulté.

«La plus vieille a essayé de couper la chaîne du pédalo avec une hache et la fille de Benoît est allée dans le chalet pour appeler des secours au radio», a poursuit Mme Brassard. C’est finalement le propriétaire de la pourvoirie Wapishish qui a signalé le 911 avant de se rendre aux abords de la rivière, huit kilomètres plus loin.

Pauline Brassard a aussi raconté comment Nathalie Chouinard a sauvé la vie du petit de six ans avant de le remettre à sa belle-sœur qui a nagé jusqu’à elle, après avoir revêtu une veste de flottaison. Mme Chouinard a tout de même réussi à se rendre sur la berge par elle-même avant d’être victime d’un malaise.

 

«Elle ne s’est pas noyée, c’est son cœur qui a lâché.»

Les bons et les mauvais réflexes

Le président de la Société de sauvetage, Raynald Hawkins, a dit avoir beaucoup de sympathie pour les parents qui ont perdu la vie en sauvant leurs enfants des eaux d’une rivière en fin de semaine.

S’il n’hésite pas à parler d’un «geste héroïque», M. Hawkins se dit attristé de voir que ceux-ci n’ont pas utilisé la méthode recommandée pour sauver quelqu’un de la noyade.

«Je ne suis pas là pour juger des réflexes des trois parents, mais si on n’a pas été conditionné par une formation au préalable, malheureusement on peut mal réagir.»

Il est essentiel d’utiliser «une extension de portée» comme une veste de sauvetage, une corde ou une branche pour secourir une personne en difficulté, a rappelé le dg de la Société de sauvetage du Québec. En fin de semaine, «une des mamans est allée chercher un gilet de sauvetage et a réussi à sauver l’enfant de six ans. Elle a eu un très bon réflexe.»

Sensibilisation

La Société a d’ailleurs mis sur pied un programme pilote, «Nager pour survivre», dans quelques écoles, qui vise à sensibiliser les enfants sur les risques de noyade et à les «conditionner» sur comment réagir lorsqu’ils tombent involontairement dans l’eau ou qu’ils participent à un sauvetage.

Puisque le plus grand ennemi du nageur, c’est la panique, la Société de sauvetage souhaite étendre son programme à toutes les écoles du Québec.

Des policiers ébranlés

La Sûreté du Québec offre de l’aide psychologique à tous ses policiers lorsqu’un drame vient les ébranler plus personnellement.

Les policiers qui ont repêché les trois noyés en fin de semaine, se sont dits très affectés par le drame. L’agent, Giovanni Grenon a avoué d’ailleurs être passablement touché après avoir travaillé sur cette affaire sans arrêt, pendant près de 24 heures.

C’est ce dernier qui a notamment retrouvé les trois corps de la famille Dassylva, en plus d’avoir la tâche d’annoncer à un père, la mort de ses deux fils.

En cas de détresse, tous les policiers ont accès facilement à de l’aide psychologique, a rappelé Hélène Nepton, de la SQ. Un «débriefing» est toujours fait après une intervention en compagnie du supérieur immédiat des agents. Celui-ci propose d’emblée de l’aide au personnel de la Sûreté du Québec, mais les agents peuvent également consulter un psychologue de leur propre chef.

«Ce n’est pas seulement offert lorsqu’on a un problème sur des événements. Ça peut être aussi pour des problèmes personnels. Les gens qui sont en détresse, ce n’est pas seulement à cause du travail», a ajouté Mme Nepton.

Enquête transférée au coroner

L’enquête de la Sûreté du Québec visant à comprendre les circonstances entourant la noyade des trois adultes, tire à sa fin.

Le rapport d’enquête sera remis au Bureau du coroner du Québec d’ici les prochains jours pour donner suite à l’enquête policière.

«Toutes les personnes ont été rencontrées, il reste à rédiger le rapport avant de le remettre au coroner», a expliqué Mme Nepton.

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