Le Saviez-Vous ►Les 8 pires parasites du corps humain


Ils ont beau être minuscule pour la plupart, mais ils peuvent faire de graves dégâts. On connaît la tique et donner la maladie de Lyme, mais celle d’Australie peut paralyser en 24 heures. Il y a des parasites qui rend aveugle, qui mange le cerveau, qui provoque l’éléphantis etc ..
Nuage

 

Les 8 pires parasites du corps humain

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Ils rendent aveugles, paralysent le visage ou dévorent le tympan : ces horribles parasites qui s’introduisent dans notre corps peuvent déclencher de graves maladies.

Les parasites sont des organismes qui viennent aux dépens d’un hôte durant une partie de leur cycle vital. Chez l’homme, ils sont parfois à l’origine de maladies affectant des millions de personnes ou de symptômes impressionnants. Vers de plusieurs dizaines de centimètres ou amibes unicellulaires, voici les plus redoutables.

Wuchereria bancrofti donne un aspect « d’Elephant Man »

L’éléphantiasis, ou filariose de Bancroft, entraîne un impressionnant gonflement des membres. Il est dû à une infection par trois sortes de vers filaires, dont le Wuchereria bancrofti, à l’origine de 90 % des cas. Ce dernier produit des millions de petites larves appelées microfilaires qui sont transmises par les moustiques. Celles-ci migrent vers le système lymphatique et lorsqu’elles deviennent adultes, elles peuvent entraîner un gonflement des tissus, une accumulation et un épaississement de la peau au niveau des membres. En 2000, plus de 120 millions de personnes étaient infectées et environ 40 millions d’entre elles souffraient de difformités handicapantes et stigmatisantes, selon l’OMS.

 

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

La tique australienne paralyse les muscles

Si dans nos contrées la tique est susceptible de transmettre la maladie de Lyme, Ixodes holocyclus, une espèce endémique d’Australie peut carrément provoquer une paralysie fulgurante. Elle se manifeste d’abord par des vomissements, puis au niveau des membres inférieurs par une perte de la coordination et de la force musculaire. La paralysie apparaît alors dans les 24 heures, s’étendant progressivement au reste du corps. Si la tique n’est pas retirée rapidement, l’atteinte des muscles respiratoires et de la déglutition peuvent conduire au décès. Les cas humains sont heureusement rares, mais on estime que 100.000 animaux domestiques sont atteints chaque année

 

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

Wohlfahrtia magnifica mange l’oreille de l’intérieur

L’asticot de la mouche Wohlfahrtia magnifica est à l’origine d’une myiase affectant la plupart du temps l’oreille. Les larves envahissent le tympan puis attaquent la paroi osseuse de l’oreille interneet parfois l’encéphale, pouvant alors entraîner la mort. L’asticot peut également s’attaquer aux yeux, détruisant le globe oculaire, ou le nez, avec envahissement des sinus. Le ver de Cayor (Afrique occidentale) et le ver macaque (Amérique du Sud), de la même famille, infectent eux les vêtements ou les draps. Ils entraînent des myiases furonculaires, avec apparition d’un nodule purulent avec une sensation de « quelque chose qui bouge » sous la peau. L’asticot de 10 millimètres environ sort après quelques jours, mais peut provoquer des œdèmes ou des chocs allergiques.

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

Onchocerca volvulus rend aveugle

Causée par un microfilaire du ver Onchocerca volvulus, l’onchocercose affecte la peau et les yeux. La forme oculaire, qui sévit dans 30 pays africains, est la quatrième cause de cécité dans le monde. Elle survient lorsque les microfilaires migrent jusqu’à l’œil et y meurent, entraînant une réaction inflammatoire qui va opacifier l’œil. Dans les années 1970, jusqu’à 50 % des adultes étaient ainsi frappés de « cécité des rivières » dans certaines zones. La maladie a fait l’objet d’un vaste plan de prévention et de traitement à l’ivermectine, mais des millions de personnes sont encore considérées à risque. À noter qu’il existe aussi une forme cutanée d’onchocercose, provoquant un dessèchement sévère et un vieillissement précoce de la peau.

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

Naegleria fowleri « mange » le cerveau

Surnommée « mangeuse de cerveau », Naegleria fowleri est une amibe vivant dans les eaux chaudes des lacs, des marais ou des piscines mal entretenues. Elle est à l’origine d’une très grave encéphalite, la méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP), mortelle dans 95 % des cas. L’infection survient lorsque l’on se baigne ou que l’on respire des gouttelettes d’eau véhiculées par le vent : l’amibe s’infiltre dans le nez puis migre vers le cerveau. Après un à neuf jours apparaissent maux de tête, vomissements et fièvre, puis des confusions, des hallucinations et des attaques. Heureusement, la maladie est peu fréquente : en 50 ans, 310 cas ont été recensés dans le monde dont un seul en France (en Guadeloupe).

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

Trypanosoma brucei rend zombie

Trypanosoma brucei est un ver protozoaire flagellé à l’origine de la trypanosomiase humaine africaine (THA), également appelée « maladie du sommeil » ou maladie de Chagas dans sa forme américaine. Celle-ci se transmet notamment par la glossine, ou mouche tsé-tsé, qui pique pour se nourrir de sang. Le parasite se multiplie alors dans le sang et la lymphe, puis migre vers le liquide céphalorachidien, avec apparition de troubles neurologiques (mouvements anormaux, irritabilité, réactions psychotiques, comportement agressif ou apathique…) et une somnolence. Non traitée, la trypanosomiase entraîne le coma et la mort en quelques semaines. Quelque 70.000 personnes sont touchées chaque année en Afrique, selon l’OMS, et 75 millions présentent le risque d’attraper la maladie.

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

L’ascaris colonise les poumons

Mesurant jusqu’à 30 cm de long, l’ascaris est un ver rond de couleur rosée mesurant jusqu’à 20 cm de long. Il se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments souillés. La femelle vit dans l’intestin grêle, se nourrissant du bol alimentaire et peut pondre jusqu’à 200.000 œufs par jour. Ces derniers libèrent des embryons qui traversent la paroi digestive et gagnent le foie puis, dans certains cas, les poumons par voie sanguine. Ils provoquent alors un syndrome de Löffler, avec une opacité pulmonaire, une toux et de la fièvre. Mais les complications les plus graves sont d’ordre digestif, avec parfois une appendicite ou une pancréatite aiguë. L’ascaridiose est la parasitose la plus fréquente au monde : elle touche un quart de la population mondiale, principalement dans les pays en développement.

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

Leishmania laisse des cicatrices purulentes

Leishmania est un protiste parasite à l’origine de la leishmaniose, une maladie qui touche 1,5 à 2 millions de personnes chaque année, y compris en France. Il se transmet à l’homme à l’occasion d’une piqûre par le phlébotome, une sorte de petit moustique. Le leishmania est alors « avalé » par les macrophages où il se transforme en amastigote en perdant sa flagelle. En fonction de la localisation des cellules infestées, les symptômes diffèrent. La forme cutanée se caractérise par des grosses croûtes pouvant laisser des cicatrices indélébiles. La forme viscérale, la plus grave, se manifeste par de la fièvre, un amaigrissement, un gonflement du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

https://www.futura-sciences.com/

Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse


Une nouvelle maladie génétique de l’immunité à été découverte grâce à un gène. Une mutation de ce gène fragilise la défense du virus de la grippe et peut devenir mortelle.
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Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

 

Découverte d'une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

Photo Fotolia

AFP

 

Des chercheurs ont annoncé jeudi avoir découvert un gène dont les mutations peuvent faire dégénérer une simple grippe en une infection potentiellement mortelle, une encéphalite.

«C’est donc une nouvelle maladie génétique de l’immunité qui a été identifiée», a expliqué dans un communiqué l’institut de recherche génétique parisien Imagine.

«Celle-ci se traduit par une vulnérabilité extrême à des infections virales habituellement sans gravité, avec une atteinte précisément localisée au niveau du tronc cérébral», ont-ils ajouté.

Le gène en cause, appelé DBR1, nous rend inégaux face à des virus communs dans notre environnement: la grippe, le norovirus (à l’origine de gastro-entérites) et le HSV1 (herpès de type 1).

Les chercheurs de l’Institut Imagine et du Rockefeller Institute de New York ont démontré que chez de rares enfants, une série de mutations de ce gène perturbait la défense contre ces virus.

Chez la grande majorité des enfants, les défenses immunitaires rendent ces maladies bénignes.

Mais pour d’autres, les virus vont entraîner une complication très grave, une encéphalite virale sévère, infection du tronc cérébral qui est le «siège de plusieurs fonctions vitales».

La découverte va déjà trouver des applications pour la médecine.

«Cette avancée permettra d’améliorer le diagnostic, le conseil génétique aux familles et la prise en charge de patients présentant des signes» d’une telle infection, a souligné l’Institut Imagine.

Mais il faut aller plus loin.

La principale auteure de l’article qui décrit cette découverte dans la revue Cell, Shen-Ying Zhang, cherche maintenant à «créer et étudier des modèles reproduisant la maladie afin de mieux la prévenir et la soigner», selon son laboratoire.

http://fr.canoe.ca/

Traitement de l’épilepsie: Se soigner avec de la mayonnaise et de la crème 35 % ?



 Si j’aurais trouvé cet article sur un site douteux, j’aurais surement penser que c’est une de ces arnaques de recette miracle, mais le site de nouvelles est sérieux. Il semble que des enfants atteint d’épilepsie qui suivent un régime a base de gras comme la mayonnaise et de crème fraiche peuvent améliorer leur condition
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Traitement de l’épilepsie: Se soigner avec de la mayonnaise et de la crème 35 % ?

MATHIEU PERREAULTLA PRESSE

Quand Tiana avait deux ans et demi, sa garderie a appelé sa mère, Linda Florio, pour l’avertir que Tiana était tombée de la cuvette des toilettes et que depuis elle vomissait. C’était la première apparition de la maladie grave qui mine sa vie depuis.

« Aux urgences, elle faisait de la fièvre, elle était agressive, puis elle a cessé de parler et de marcher, elle avait des tics faciaux », explique la jeune mère de Laval, rencontrée hier matin à l’Hôpital de Montréal pour enfants, où elle avait un rendez-vous de suivi pour Tiana, qui a maintenant six ans et demi. « Un neurologue a eu l’idée de vérifier son activité cérébrale. Il s’est avéré qu’elle avait une encéphalite à anticorps anti-récepteur NMDA. »

Cette encéphalite est une maladie auto-immune rare – seuls deux ou trois nouveaux cas sont recensés chaque année au Québec – qui n’a été identifiée qu’en 2005. Elle est accompagnée de symptômes ressemblant à l’épilepsie et peut parfois être traitée avec des médicaments réduisant les excès du système immunitaire. Mais les médicaments ne fonctionnaient pas pour Tiana, et son neurologue a opté pour une nouvelle approche surprenante : un régime extrêmement riche en gras.

« Elle faisait des pneumonies quand on lui donnait les médicaments », explique Bradley Osterman, un neurologue au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) qui faisait sa résidence à l’Hôpital de Montréal pour enfants quand Tiana a été hospitalisée pour la première fois. « Alors j’ai pensé à recourir au régime cétogène. »

Tiana avait un peu plus de 4 ans quand elle a commencé ce régime à très forte teneur en gras, en février 2016.

« Après trois mois, on a fait un électroencéphalogramme et Bradley a été époustouflé de voir une aussi grande réduction, dit Mme Florio, qui travaille aux finances d’une PME. J’ai fait un test psychologique au début, et elle avait l’âge de développement d’un bébé. Un an plus tard, le même test a montré qu’elle avait un âge de développement de 9 à 12 mois. Je croise les doigts, je pense qu’il est possible qu’elle continue à progresser. »

Une étape importante surviendra en février prochain, quand Tiana arrêtera de suivre le régime cétogène.

ADAPTATION DES FAMILLES

Malgré les restrictions et l’obligation de peser rigoureusement tous les aliments, les familles s’adaptent généralement assez bien au régime cétogène, selon Marie-Josée Trempe, la nutritionniste de Tiana.

« Au bout de deux semaines, elles trouvent généralement des recettes par elles-mêmes. Si l’enfant ne veut pas boire la crème 35 %, on la mélange avec de l’eau pour faire un genre de lait ou avec des œufs pour faire une omelette. » — Marie-Josée Trempe, nutritionniste de Tiana

Linda Florio, elle, a trouvé difficile de manger des mets dont raffolait Tiana.

« Elle a toujours aimé manger, des légumes, des pâtes, de la pizza. Au début, on se cachait pour manger de la pizza. Mais maintenant, je trouve tous les jours des nouvelles recettes, on va au restaurant en apportant notre nourriture. On est même allés en avril faire une croisière Disney. »

La grande sœur de Tiana, Giada, qui a 9 ans, souffre de paralysie cérébrale et la croisière a été offerte par l’organisme Fais un vœu. Tiana aussi aura droit à un « vœu », mais sa mère attend qu’elle soit plus vieille pour pouvoir faire son choix de manière éclairée.

Mme Florio et son mari Jason Raposo, qui travaille de nuit chez Pepsi, auraient aimé avoir d’autres enfants, mais ont décidé que les soins pour leurs deux filles les occupent déjà bien assez.

« On en a plein les mains, dit Mme Florio. Heureusement, on peut compter sur beaucoup d’aide des deux grands-mères. »

SCIENCE

UN EXEMPLE DE MENU CÉTOGÈNE

 

MATHIEU PERREAULTLA PRESSE

Voici un exemple de menu d’un régime cétogène, fourni par la nutritionniste Marie-Josée Trempe de l’Hôpital de Montréal pour enfants. La boisson est toujours l’eau.

DÉJEUNER

55 g de crème 35 %, 44 g d’œuf (un peu moins qu’un œuf), 21 g de beurre, 12 g de compote de pomme sans sucre

DÎNER

24 g de thon, 31 g de mayonnaise, 20 g de concombre, 10 g de carottes crues, 40 g de crème fraîche 40 %

COLLATION

27 g de fromage, 34 g de mayonnaise

SOUPER

45 g de crème 35 %, 19 g de bœuf haché, 20 g de brocoli, 18 g de mayonnaise, 7 g d’ail

COLLATION

21 g de fraises, 40 g de crème fraîche 40 %

Qu’est-ce que le régime cétogène ?

Inventé dans les années 20, mais tombé en désuétude jusqu’au début du millénaire, le régime cétogène remplace les glucides par du gras.

« Il y a le même nombre de calories, mais comme il n’y a plus de glucides, le cerveau pense que le corps est en état de jeûne, dit Bradley Osterman. Le cerveau va utiliser les corps cétoniques, qui sont des métabolites des acides gras, plutôt que le sucre pour son énergie. On ne sait pas pourquoi ça fonctionne avec l’épilepsie. Il y a plusieurs hypothèses. La principale est une augmentation de l’inhibition des neurones. L’épilepsie est un état trop actif des neurones. Il faut un équilibre entre activation et inhibition. Il se pourrait aussi qu’il y ait une explication plus métabolique, impliquant les canaux sodiques ou potassiques. »

Alors qu’un régime normal compte 70 % de glucides, le régime cétogène a 90 % de gras. Les enfants ne peuvent suivre un régime cétonique pendant plus de deux ans, à cause de sa richesse en gras et de sa pauvreté en vitamines (des suppléments vitaminiques sont nécessaires).

En chiffres

40 % des enfants avec une épilepsie réfractaire ont

50 % moins de convulsions avec le régime cétogène

15 % des enfants avec une épilepsie réfractaire n’ont plus de convulsions avec le régime cétogène et peuvent abandonner la médication

5 % des enfants avec une épilepsie réfractaire n’ont plus de convulsions si on essaie un nouveau médicament

4 % de la population canadienne souffre d’épilepsie

Source : CHUL, Statistique Canada

http://plus.lapresse.ca

Un virus très rare fait surface dans le Maine


Les moustiques si petits mais si embêtants et dangereux si un de ces insectes est porteur d’un virus. Le virus Jamestown Cayon est un très rare, mais il a fait une victime dans le Maine aux États-Unis, Il n’y a que 31 infections ont été recensées à travers le monde depuis 14 ans. Heureusement qu’il n’est pas mortel, mais peut quand apporter bien des problèmes de santé
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Un virus très rare fait surface dans le Maine

Comme plusieurs autres infections transmises par les moustiques,... (PHOTO ARCHIVES AP)

Comme plusieurs autres infections transmises par les moustiques, les symptômes de ce virus incluent une fièvre, des raideurs de la nuque et des douleurs corporelles.

PHOTO ARCHIVES AP

Associated Press
AUGUSTA, Maine

 

Les autorités de santé publique du Maine mettent la population en garde après qu’un homme eut été infecté par un virus extrêmement rare et transmis par les moustiques.

Le résidant du comté de Kennebec a présenté des symptômes du virus Jamestown Canyon en juin. Il pourrait s’agir de la première infection à ce virus jamais constatée dans le Maine.

Seulement 31 infections au virus ont été recensées à travers le monde depuis 14 ans.

La maladie ne s’est jamais révélée mortelle. Comme plusieurs autres infections transmises par les moustiques, ses symptômes incluent une fièvre, des raideurs de la nuque et des douleurs corporelles.

Le virus est similaire à la grippe et peut se transformer en méningite ou en encéphalite.

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-vous ► 6 des épidémies les plus étonnantes, ça change de la grippe


On surveille les épidémies de grippe ou toutes maladies pouvant se propager pour créer une pandémie. Mais, dans le passé, il y a eu des épidémies bizarres, provoquées peut-être par l’ignorance, l’hystérie collective, mais on quand même pu faire quelques dégâts
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6 des épidémies les plus étonnantes, ça change de la grippe

 

Alors que la grippe et la gastro ravagent le pays, on s’est dit que toutes ces maladies à la con commençaient à nous fatiguer un peu. Où est la folie ? Où est la fantaisie ?

Si vous aussi vous en avez marre de H1N1, ce top devrait vous plaire. On est allé fouiller un peu les archives d’Internet à la recherche des épidémies étranges, inexpliquées, des hystéries collectives aux symptômes bizarres, et on vous a ressorti 6 cas très, très particuliers. Danse, fou-rire, évanouissement, vous allez être servi. Désinfectez-vous les mains, mettez votre petit masque, ce top est contagieux.

  1. Épidémie dansante – 1518

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    Crédits photo (creative commons) : Hendrik Hondius

    L’épidémie la plus cool de ce classement est une épidémie…de danse. En juillet 1518 à Strasbourg, une femme nommée Frau Troffea se mit à danser seule au milieu de la rue. Un mois après, ils étaient 400 à faire de même, sans trop savoir pourquoi, et sans jamais s’arrêter. Certains décédèrent d’épuisement, d’autres de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux, bref, ça dansait sec. L’épidémie s’estompa doucement sans que personne ne comprenne vraiment ce qui s’était passé. Le Harlem Shake n’a finalement pas inventé grand chose.

    (voir Le Saviez-Vous ► 1518, STRASBOURG ENTRE DANS LA DANSE…)

  • Épidémie de fou rire de Tanganyika – 1962

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    Un peu plus sympa qu’une épidémie de peste noire, une épidémie de fou-rire. C’est ce qui est arrivé dans le village de Kashasha en Tanzanie quand, en 1962, 3 jeunes filles ont commencé à rire, très vite suivies par toute leur classe. Le fou-rire s’est répandu dans toute l’école et certaines jeunes filles ont ri pendant plus de 2 semaines, forçant l’école à fermer. Les médecins ont qualifié cette crise de « maladie psychogène de masse », d’autant qu’après la fermeture du pensionnat, le rire s’est propagé dans plusieurs villages alentour, touchant plus de 1000 personnes sur une période de 18 mois.

  • Épidémie d’évanouissement en Cisjordanie – 1983

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    Comme c’est souvent le cas lors d’épidémie générée par des hystéries collectives, les femmes sont les premières voire les seules victimes. Ce fut le cas en mars 1983 en Cisjordanie quand de nombreuses adolescentes palestiniennes commencèrent à se plaindre de vertiges et d’évanouissements, de même qu’un petit nombre de soldates israéliennes. Au total, l’épidémie va générer 943 hospitalisations sans que personne ne comprenne ce qui se passe vraiment. Avant que les médecins ne concluent à un phénomène psychologique, Israël a arrêté des Palestiniens, pensant à une attaque terroriste aux armes chimiques. Cette paranoïa nourrie par les 2 camps n’a fait qu’empirer la propagation de la panique fonctionnant exactement comme l’épidémie de fou-rire de Tanganyika. Les hommes sont zinzins.

  • Le virus « des fraises au sucre » – 2006

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    Aussi appelé « Virus du Soap Opera », le virus des « Morangos com Açúcar » en portugais est une épidémie très particulière puisqu’elle trouve son origine dans une série TV du même nom. Dans un des épisodes, des adolescentes sont victimes d’un virus incluant problèmes respiratoires, démangeaisons et vertiges. En une semaine, les symptômes télévisés se sont retrouvés chez 300 lycéennes dans 14 établissements différents. Si quelques étudiants souffraient d’allergies réelles, tous les autres n’ont fait qu’imiter inconsciemment le virus. Vu à la TV.

  • Épidémie des pare-brise de Seattle – 1954

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    Si on quitte ici les symptômes physiques, l’épidémie des pare-brise de Seattle est pourtant bien une hystérie collective. Le 15 avril 1954, des automobilistes de l’état de Washington commencèrent à constater des dizaines de petits trous dans leur pare-brise. Très vite, la presse relaie l’affaire et les témoignages se multiplient, la police reçoit près de 3000 coups de téléphone. On blâme les pluies acides, les essais nucléaires, des particules de charbon, des sondes sonores supersoniques et même des gremlins. Tout ce boucan pour que des scientifiques affirment quelques jours plus tard l’horrible vérité : il ne s’agit que d’impacts liés à du gravier ou à l’usure, qu’ils avaient toujours été là sauf que personne ne les remarquait, et que les habitants de Seattle se sont montés bourrichon pour rien. Un vaste cas d’illusion et d’hystérie collective. Zinzin on vous dit.

  • Épidémie d’encéphalite léthargique

    Cette épidémie d’encéphalites très rares aussi appelée « maladie du sommeil européenne » et ayant touché le monde pour la dernière fois entre 1915 et 1926 serait similaire à celle ayant mené à l’hystérie collective et aux procès de sorcières à Salem en 1692. Ces encéphalites laissent en effet les patients figés, privés de parole et de mouvements, telles des statues, ce qui, en 1692, passait sûrement pour les effets de la magie noire. Du coup, au bûcher.

http://www.topito.com/

Protection de la santé publique – Québec lance une campagne de vaccination contre la rougeole


Même si certains ne sont pas d’accord avec la vaccination, il faut quand même avouer que grace a des vaccins certaines maladies ne font plus autant de morts qu’avant …
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Protection de la santé publique – Québec lance une campagne de vaccination contre la rougeole

Protection de la santé publique - Québec lance une campagne de vaccination contre la rougeole

La direction de la Protection de la santé publique du Québec entreprendra une campagne de vaccination massive contre la rougeole en milieu scolaire, en novembre.

Rayée de la carte des Amériques depuis 2002, la rougeole refait surface au Québec avec l’éclosion de quelque 750 cas depuis le mois d’avril.

La vaccination s’effectuera en milieu scolaire, puisque la tranche d’âge la plus touchée par la maladie contagieuse est celle des 10 à 19 ans.

Les enfants qui n’ont pas reçu leurs deux doses de vaccins seront identifiés par la Protection de la santé publique et se verront offrir une nouvelle vaccination.

Cette mesure est prise pour leur propre sécurité, mais également dans le but de protéger autrui. En effet, les enfants de moins d’un an et les femmes enceintes ne peuvent pas se faire vacciner et courent donc le risque de contracter la maladie.

Maladie infantile courante avant l’arrivée de la vaccination, la rougeole peut s’avérer mortelle (1 décès sur 3000 cas) ou entraîner de graves séquelles.

L’infection peut mener les enfants à développer des otites, des pneumonies et même des encéphalites. Dans ce dernier cas, la maladie peut provoquer des dommages qui vont jusqu’au retard mental.

Le taux d’hospitalisation est de 10 à 15 % chez les enfants infectés par la rougeole.

La rougeole a touché la Mauricie et le Centre-du-Québec et elle atteint maintenant la Montérégie. Le directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, montre du doigt le relâchement de la vaccination après avoir enrayé la maladie.

Il souligne que les parents conduisent leurs enfants à leur première dose de vaccin vers 12 mois, mais qu’ils omettent parfois de se présenter pour la deuxième dose qui doit être administrée à 18 mois.

« Oui, c’est frustrant parce que ce sont des cas évitables, explique M. Arruda. Moi, personnellement comme médecin de santé publique, de penser qu’un enfant pourrait décéder à cause de la rougeole en 2012 parce qu’il n’a pas reçu de vaccin ou par un peu de négligence, c’est, pour moi, dramatique. »

La vaccination avait fait reculer les grandes épidémies dans les années 1970 et l’ajout d’une deuxième dose dans le processus de vaccination, en 1996, a mené à son éradication en 2002. La dernière grande épidémie de rougeole qui a frappé le Québec avait tué 7 personnes en 1988-1989.

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