Le Saviez-Vous ► Une histoire de l’origine des esclaves africains


 

L’origine de l’esclavage africain vers l’Europe, (on ne parle pas pour le moment des États-Unis, qui comme on le sait, beaucoup d’hommes africains ont été esclaves dans ce pays) a commencé par les empires africains qui ont vendu aux Européens, mais quand des pays européens ont vu le potentiel, ils ont fini par venir les chercher eux-mêmes
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Une histoire de l’origine des esclaves africains


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 Il faut comprendre que l’origine du commerce d’esclaves est liée tant aux guerres entre royaumes et tribus africaines qu’à leur contact avec les premiers Européens. Cette semaine, intéressons-nous aux grands royaumes africains qui ont commercé avec l’Europe et qui, notamment par les guerres internes, ont eux-mêmes fourni au départ les esclaves aux Européens… avant de réaliser l’hécatombe qui était en train de les frapper.

Des royaumes et Empires puissants:


L’Empire du Mali de Kanga Moussa en 1375
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L’Afrique est un immense continent de plus de 30 millions de km2 qui a vu passer sur son territoire de très nombreuses populations aux moeurs, langues et traditions différentes. Un des plus connus grâce aux écrits et vestiges qui existent encore aujourd’hui a été le puissant Empire du Mali. Du XIIIe au XVIIe siècles, le Mali et sa capitale, Tombouctou, ont été la plaque tournante du commerce entre l’Afrique et les grands royaumes arabes et à travers eux, de l’Europe même. L’Histoire se rappelle entre autres du roi Kanga Moussa, qui a fait un pèlerinage à la Mecque avec une impressionnante quantité d’or qu’il aurait distribué sur son passage!


Pages de manuscrits astronomiques de Tombouctou
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Bien situé comme zone d’arrêt pour les caravanes en raison de sa proximité du fleuve Niger, le Mali a constamment agrandi son territoire et géré un important commerce de l’or et du sel, en échange de produits de luxe comme le papier. Ses souverains s’intéressèrent au savoir sous toutes ses formes, investissant des mosquées, des bibliothèques et dans les plus anciennes universités du monde. Les célèbres manuscrits de Tombouctou, menacés par les conflits avec certains groupes religieux radicaux entre autres, sont un témoin important de cette histoire. 


Art de l’Empire du Congo
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Des XVe au XIXe siècles, l’Empire du Congo est lui aussi devenu un joueur important dans le commerce africain, surtout que sa situation géographique lui permettait une riche agriculture, ce qui n’était pas le cas partout en Afrique. Ses souverains ont conquis un vaste territoire en Afrique de l’Ouest, qui nécessitait de positionner des gouverneurs dans les zones annexées pour en assurer la gestion et la surveillance.

Contact avec l’Europe et commerce d’esclaves:


L’intérieur d’un navire marchand d’esclaves
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Des Empires comme celui du Congo ou de Dahomey acquéraient leur territoire par le biais de guerres et de conquêtes, ce qui impliquait de faire des prisonniers. Il faut noter que l’Afrique fournissait déjà des esclaves provenant de leurs conquêtes aux États arabos-musulmans depuis le VIIème siècle. Mais au XVème, les Portugais et les Hollandais atteignirent la côte atlantique de l’Afrique et entrèrent en contact avec ces Empires. Si les Européens étaient au départ intéressés par l’or, le développement des plantations de canne à sucre dans les colonies les amena à s’intéresser eux-mêmes à une marchandise humaine.


La reine Njingha Mbandi
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En échange entre autres d’armes à feu, intéressantes pour leurs guerres, certains royaumes africains commencèrent à vendre leurs prisonniers aux Européens, les condamnant à une vie d’esclaves hors d’Afrique. Au XVIème siècle, on estime que 10% de la population de la ville de Lisbonne était déjà d’origine africaine! Ces esclaves venaient entre autres du Nigéria, du Cameroun et des territoires périphériques au Congo. Mais les Européens voulurent de plus en plus d’esclaves et en vinrent à les capturer eux-mêmes, faisant stagner la démographie africaine jusqu’à la fin du XIXème siècle. Certains souverains commencèrent à réaliser la tragédie et tentèrent de s’opposer à ces raids illégaux. Ce fut notamment le cas de la reine du Matamba Njingha Mbandi, qui passa sa vie à résister aux tentatives de raids des Portugais sur son territoire au XVIIème siècle.


Affiche de vente d’esclaves de 1855
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Plus de 11 millions d’Africains et possiblement davantage, furent ainsi exportés vers les différentes colonies européennes entre les XVe et XIXe siècles, donnant ainsi naissance à une impressionnante diaspora noire de par le monde.

Evelyne Ferron, Spécialisée en histoire ancienne

 

http://www.historiatv.com/

Le plus grand empire du XIIe siècle découvert sous la jungle


Les avancées technologiques aident les archéologues à faire des découvertes dont certaines sont vraiment étonnantes. Au Cambodge, des cités datant de 900 à 1400 ans semblent enfouie sous la forêt. Reste maintenant, à confirmer
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Le plus grand empire du XIIe siècle découvert sous la jungle

 

A Cambodian child runs in front of Angkor Wat temple in Siem Reap le 25 mai 2008. | TANG CHHIN SOTHY / AFP

A Cambodian child runs in front of Angkor Wat temple in Siem Reap le 25 mai 2008. | TANG CHHIN SOTHY / AFP

Repéré par Mélissa Bounoua

C’est l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces dernières années. Ces villes médiévales couvrent une superficie comparable à celle de la capitale du Cambodge.

Des archéologues ont découvert plusieurs cités médiévales non loin du temple d’Angkor Vat, révèle le Guardian. 

Grâce à une nouvelle technologie qui se base sur le laser, le docteur australien Damian Evans a pu détecter des bâtiments moyenâgeux, et il est en mesure d’affirmer que des villes vieilles de 900 à 1400 ans se trouvent actuellement sous la forêt près du site d’Angkor. Et certaines ont une taille comparable à la capitale du Cambodge, Phnom Penh. Si ces recherches sont bien confirmées –les résultats détaillés seront publiées dans le Journal of Archaelogical Science lundi–, ces villes densément peuplées constituaient le plus grand empire au monde au XIIè siècle.

L’archéologue australien explique:

«Nous avons découvert des villes entières sous la forêt dont personne ne connaissait l’existence –sur le site de Preah Khan de Kompong Svay et Mahendraparvata sur Phnom Kulen, en partie révélé en 2012. Cette fois, nous avons tout et c’est immense, de la taille de Phnom Penh.»

Ce sont ses premiers résultats en 2012 qui lui ont permis d’obtenir des fonds pour continuer ses recherches et dévoiler l’ampleur de ce système urbain vieux de neuf siècles. Les archéologues se demandaient depuis des années s’il pouvait y avoir une ville sous le Mont Kulen et ont trouvé des preuves. C’est en faisant voler un hélicoptère au dessus de ces sites très touristiques que les lasers ont pu produire des images détaillées du sol qui ont conduit à cette découverte. Considérée comme l’une des plus importantes par les archéologues depuis des années, celle-ci pourrait remettre en cause les hypothèses sur la façon dont l’empire Khmer s’est constituté et la chute d’Angkor. Par ailleurs, les historiens ne s’attendaient pas à trouver des systèmes hydrauliques si élaborés.

Michael Coe, professeur d’anthropologie à l’université de Yale, spécialiste d’Angkor et l’empire khmer explique:

«Cette techologie de laser aéroportée marque la plus grande avancée de ces 50 ou 100 dernières années pour notre connaissance la civilisation d’Angkor.»

http://www.slate.fr/