Un gène défectueux corrigé dans un embryon humain


Les Chinois ont réussi de changer un gène défectueux représenté pour une lettre G alors que cela devrait le A pour corriger une mutation d’une maladie génétique. Pour le moment, cela n’est pas encore exercé sur un être humain pour des raisons d’éthique, car il peut arriver que cette technique peut parfois créer des mutation au lieu de les réparer
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Un gène défectueux corrigé dans un embryon humain

 

Dessin avec amas de cellules et ADN

Représentation de cellules dl’ADN Photo : iStock/wildpixel

Une technique décrite comme une « chirurgie chimique » a été réalisée pour la première fois sur des embryons humains afin d’en retirer des mutations génétiques associées à une maladie.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Une équipe de l’Université Sun Yat-sen, en Chine, a ainsi réussi à réparer un gène défectueux qui engendre un désordre sanguin grave appelé bêta thalassémie.

Cette technique, qu’on nomme système d’édition de base (base edition en anglais), permet ainsi de corriger une erreur génétique.

Le saviez-vous?


L’ADN est composé de plus de trois milliards de petites briques représentées par les lettres A, C, G ou T. Une lettre mal placée suffit à faire dérailler un gène en créant une mutation qui peut être associée à une maladie génétique.

Un domaine en plein essor

Le chercheur Junjiu Huang et ses collègues estiment que leur technique permettra à terme de traiter une multitude de maladies génétiques.

Dans la dernière décennie, plusieurs scientifiques ont mis au point des outils qui permettent d’éditer le code génétique. Le plus connu est le couteau moléculaire CRISP. La technique utilisée par l’équipe chinoise est, en quelque sorte, une version améliorée de ce ciseau génétique.

Grâce à celle-ci, les Chinois ont réussi à convertir une lettre G erronée par un A, corrigeant ainsi la mutation à l’origine de la maladie.

L’expérience a été réalisée à partir de cellules d’une personne atteinte de la maladie, et dans des embryons humains obtenus par clonage. Elle n’est pas encore prête à être utilisée chez les humains puisqu’elle crée parfois des mutations au lieu de les réparer.

Une question éthique

En outre, ces travaux (publiés dans la revue Protein and Cell) ne sont pas sans soulever des questions éthiques concernant la manipulation génétique du génome et le recours à des embryons humains, ce qui est défendu dans plusieurs pays.

Une technique coûteuse

Si, un jour, la technique devenait accessible au public, elle serait certainement très coûteuse.

Dans un premier temps, un embryon devra être diagnostiqué comme anormal, puis l’éditeur de base devra être appliqué. Ensuite, l’embryon devra être analysé de nouveau pour s’assurer que les changements apparaissent et que l’opération a bien fonctionné. Cette procédure sera donc très coûteuse.

http://ici.radio-canada.ca

Des bébés sur mesure? Pas encore


On parler beaucoup de corriger un gène défectueux dans un embryon humain qui a eu un succès, notamment dans un gène responsable d’une maladie héréditaire du coeur. L’embryon n’a pas continué sa croissance. Et il semble que cela prenne une dizaine d’années avant de tester sur un embryon à naître, encore, ils ne savent pas l’interaction avec d’autres gènes. Il semble aussi qu’avoir un bébé sur-mesure, serait dès lors beaucoup plus compliqué et demeura, espérons-le, de la science-fiction, car corriger un gène est une chose, mais plusieurs gènes serait impossible, enfin jusqu’à maintenant
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Des bébés sur mesure? Pas encore

 

PLUME CREATIVE

Et si on pouvait les choisir comme des poupées…

Si les résultats publiés la semaine dernière sur des embryons humains génétiquement modifiés sont bel et bien le signe d’une percée en génétique, sont-ils pour autant le signe avant-coureur de bébés conçus « sur mesure » ? On ne le saura pas avant au moins une décennie, et encore, on n’est même pas sûr d’avoir fait cette semaine un pas vers ce scénario inquiétant.

Comme l’ont souligné les journalistes spécialisés, trois éléments nouveaux distinguent cette recherche des précédentes : c’est une première aux États-Unis (la même expérience réussie, utilisant la technologie CRISPR, avait eu lieu trois fois en Chine, en 2015 et 2016) ; le nombre d’embryons modifiés dépasse la cinquantaine (contre moins d’une dizaine dans les expériences chinoises) ; et les chercheurs de l’Université des sciences et de la santé de l’Oregon ont limité le nombre d’erreurs transmises lorsque les cellules se divisent. Ce dernier point signifie qu’en théorie, il ne serait pas seulement possible de corriger chez l’embryon un gène responsable d’une maladie (ici, la cardiomyopathie hypertrophique), il serait surtout possible que cette correction s’étende sans faute à toutes les futures cellules du futur bébé.

C’est cette dernière nouveauté qui conduit à évoquer des bébés « sur mesure » — soit des bébés dont on aurait modifié des gènes à la demande des parents. Les embryons utilisés dans ces expériences étaient non viables : ils n’auraient pas pu se développer, même si telle avait été l’intention des chercheurs. Mais qu’arriverait-il si on répétait l’expérience sur de « vrais » embryons ?

Des erreurs génétiques. Tout d’abord, ce ne serait pas pour tout de suite, parce qu’on parle ici d’une diminution des erreurs génétiques transmises d’une cellule à l’autre, pas de leur élimination. Les chercheurs se vantent d’un taux de succès de 72 % sur leurs 54 embryons, ce qui reste largement insuffisant pour imaginer que cette expérience quitte les laboratoires à court terme. Le bioéthicien Hank Greely, dans le Scientific American, évalue une perspective « de 10 à 15 ans ».

Économiquement rentable ? Mais même si ça atteignait un taux de succès de plus de 95 %, il n’est pas sûr que cette technique en vaudrait la peine. Un couple peut d’ores et déjà sélectionner parmi plusieurs embryons celui qui n’est pas porteur d’un gène responsable d’une maladie spécifique ; ça s’appelle le diagnostic génétique préimplantatoire. Dès lors, pourquoi faire l’effort de corriger un gène défectueux ?

Pas un gène, mais plusieurs. Le plus gros obstacle est ailleurs : lorsqu’elle évoque des « bébés sur mesure », la science-fiction imagine des modifications génétiques qui les rendront plus forts, plus intelligents, de futurs coureurs de marathon… Or, au contraire de la maladie cardiaque dont il est question ici, qui résulte d’un seul gène défectueux, tous ces traits sont le résultat de l’interaction de centaines, peut-être même de milliers, de gènes. Et ces interactions demeurent largement mystérieuses pour les généticiens

La nouvelle a d’abord été annoncée le 26 juillet dans un reportage du magazine du Massachusetts Institute of Technology, Technology Review. La recherche est parue le 2 août dans Nature.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des chercheurs corrigent des gènes défectueux dans des embryons humains pour la première fois


On parle de plus en plus des réparer les gènes défectueux avant même la naissance d’un bébé. Cela pourrait permettre d’éviter certaines maladies héréditaires, comme ce cas-ci une maladie cardiaque héréditaire. C’est un beau progrès, tant que cela ne va pas à commander un bébé génétiquement sur-mesure
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Des chercheurs corrigent des gènes défectueux dans des embryons humains pour la première fois

 

BLACKJACK3D VIA GETTY IMAGES

Ces travaux ouvrent potentiellement la voie à de grands progrès dans le traitement des maladies génétiques.

Des gènes porteurs d’une maladie cardiaque héréditaire ont été modifiés dans des embryons humains avec succès pour la première fois grâce à une technique révolutionnaire d’édition génétique, relate une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Ces travaux, qui n’en sont qu’à un stade très préliminaire, ouvrent potentiellement la voie à de grands progrès dans le traitement des maladies génétiques. Mais ils posent des questions éthiques, cette technique pouvant théoriquement servir à produire des bébés génétiquement modifiés afin de choisir la couleur de leurs cheveux ou d’augmenter leur force physique.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des chercheurs modifient des gènes d’un embryon humain, une première aux États-Unis


Tout le monde veut des bébés en santé, mais il arrive que des défauts génétiques viennent déranger les projets. Aux États-Unis, ils ont réussi à réparer un gène sur un embryon humain, mais il n’ont pas laissé vivre l’embryon après quelques jours.. Il est clair que cela pourrait être une grande avancée en médecine génétique, sauf que jusqu’à quel point ? Point de vue éthique, le problème, c’est qu’ils pourraient même aller jusqu’à faire un bébé sur commande, choisir la couleur de la peau, des yeux etc …
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Des chercheurs modifient des gènes d’un embryon humain, une première aux États-Unis

 

OSMAN SAFI/ISTOCKPHOTO

Une expérience qui présente un très grand potentiel en médecine génétique.

Des chercheurs américains sont parvenus à modifier des gènes défectueux dans des embryons humains, ce qui serait une première aux États-Unis, en utilisant la technique révolutionnaire d’édition génétique CRISPR, rapporte jeudi la revue MIT Technologie Review.

« Les résultats de cette étude devraient être publiés prochainement dans une revue scientifique », a indiqué jeudi à l’AFP Eric Robinson, un porte-parole de l’université des Sciences et de la Santé d’Oregon (OHSU) où ces travaux ont été menés.

« Malheureusement, nous ne pouvons pas fournir davantage d’informations à ce stade », a-t-il ajouté.

Selon la revue américaine, qui cite l’un des scientifiques de cette équipe, ces expériences ont permis de démontrer qu’il était possible de corriger efficacement et sans risque des défauts génétiques responsables de maladies héréditaires.

Ces scientifiques n’ont pas laissé ces embryons modifiés se développer au-delà de quelques jours.

Pour le docteur Simon Waddington, professeur de technologie de transfert génétique à l’University College London, « il est très difficile de faire des commentaires sur ces travaux étant donné qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une publication scientifique ».

Des chercheurs en Chine avaient été les premiers en 2015 à modifier des gènes d’un embryon humain avec des résultats mitigés, selon un compte-rendu publié par la revue britannique Nature.

La technique CRISPR/Cas9, mécanisme découvert chez les bactéries, représente un immense potentiel en médecine génétique en permettant de modifier rapidement et efficacement des gènes.

Il s’agit de ciseaux moléculaires qui peuvent, de façon très précise, enlever des parties indésirables du génome pour les remplacer par de nouveaux morceaux d’ADN.

Si cette technique peut permettre de corriger des gènes défectueux responsables de maladies, elle pourrait aussi théoriquement produire des bébés dotés de certains traits physiques (couleur des yeux, force musculaire, etc) et aussi plus intelligents, soulevant d’importants problèmes éthiques.

En décembre 2015, un groupe international de scientifiques et d’éthiciens réunis par l’Académie américaine des sciences (NAS) à Washington avait estimé qu’il serait « irresponsable » d’utiliser la technologie CRISPR pour modifier l’embryon à des fins thérapeutiques tant que des problèmes de sûreté et d’efficacité n’auraient pas été résolus.

Mais en mars 2017, la NAS et l’Académie américaine de médecine ont estimé que les avancées réalisées dans la technique d’édition génétique des cellules humaines de reproduction « ouvraient des possibilités réalistes qui méritaient de sérieuses considérations ».

Le principe d’évaluer l’efficacité de cette technique sur des embryons humains est aussi soutenu en France par la Société de génétique humaine et la Société de thérapie cellulaire et génique (SFTCG). Le Royaume-Uni a déjà validé des projets de recherche l’utilisant.

http://quebec.huffingtonpost.ca

« Bienvenue à Gattaca » sera-t-il bientôt réalité ?


Les études de l’ADN, de génomes a permis de plusieurs avancées en médecine, mais jusqu’ou, les scientifiques peuvent aller. Et même s’ils réussissent l’impensable pour le bien de l’être humain, il y aura toujours plus de risques de plus en plus grands de déformation, de tares qui se transmettrons dans d’autres génération sans parler des apprentis-sorciers. Bref, jusqu’ou peut aller la science dans cette recherche de la perfection
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« Bienvenue à Gattaca » sera-t-il bientôt réalité ?

 


Image promotionnelle du film « Bienvenue à Gattaca », d’Andrew Niccol, avec la double hélice d’ADN. © Columbia Pictures.

par Pierre Barthélémy

Dans son film Bienvenue à Gattaca, Andrew Niccol décrit une société futuriste eugéniste, une sorte de Meilleur des mondes inégalitaire où la belle vie, les beaux postes et les beaux salaires sont réservés à une élite génétiquement triée sur le volet, issue d’embryons sélectionnés pour présenter un génotype le plus « parfait » possible. Affecté aux tâches les plus ingrates et vu comme un troupeau de quasi-sous-hommes, le vulgum pecus est constitué des humains dont la conception a été laissée au hasard.

Ce thriller d’anticipation est sorti en 1997. Dix-huit ans plus tard, nous pouvons nous demander à quel point notre présent n’est pas le prélude à un Gattaca bien réel. Le quotidien britannique The Independent a en effet révélé, vendredi 13 mars, que des chercheurs de la Harvard Medical School, aux Etats-Unis, avaient essayé d’éditer le génome de tissus ovariens de manière à corriger un gène, le BRCA1, qui, lorsqu’il a muté, prédispose au cancer du sein. Une tentative hautement symbolique car, jusqu’à présent, personne n’avait osé toucher au matériel génétique de cellules reproductrices humaines, à l’ADN d’un futur ovule ou à celui d’un spermatozoïde.

Les résultats de ces travaux n’ont pas encore été publiés… et peut-être ne le seront-ils pas. En effet, dans une tribune parue dans la prestigieuse revue Nature la veille de la révélation de The Independent, cinq chercheurs américains, conscients – ou sachant pertinemment… – que des expériences d’ingénierie génétique de ce genre avaient lieu, enjoignent leurs collègues du monde entier à faire une pause et à réfléchir ensemble aux conséquences de ces recherches. Pour résumer l’intention de cette tribune, disons qu’on est dans la crainte de l’apprenti-sorcier.

Les auteurs écrivent que la modification du génome des gamètes ou des embryons humains peut avoir « des effets imprévisibles sur les futures générations. Cela la rend dangereuse et éthiquement inacceptable ».

Pour comprendre exactement de quoi l’on parle, il faut savoir que, depuis quelques années sont développés des outils capables d’intervenir sur l’ADN. Le dernier en date, connu sous le nom de technologie Crispr (du nom d’une famille de séquences génétiques qu’elle exploite, Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats), est capable, avec une précision redoutable, d’intervenir sur une partie bien délimitée de la double hélice d’acide désoxyribonucléique et d’y faire de la dentelle, du couper ou du coller (ou les deux)… Voilà pourquoi l’on parle d’édition du génome car la technologie Crispr, qui fait intervenir un kit moléculaire complexe, s’apparente à un traitement de texte, à ceci près que les lettres auxquelles elle touche sont les quatre bases azotées de l’ADN, adénine, thymine, guanine, cytosine, plus connues sous leurs initiales A, T, G et C – à partir desquelles s’écrit le nom Gattaca…

Depuis 2013, l’utilisation de cet outil explose chez les biologistes. Mais jusqu’à présent, ils ne s’en servaient que pour modifier l’ADN des cellules somatiques, c’est-à-dire toutes les cellules du corps à l’exception des cellules germinales. On a ainsi vu de nouvelles voies de recherche s’ouvrir pour le traitement du sida ou de la bêta-thalassémie, une maladie génétique de l’hémoglobine. En travaillant uniquement sur les cellules somatiques, on ne prend pas le risque, à terme, de transmettre une modification intempestive aux générations suivantes, ce qui serait en revanche le cas avec les cellules de la reproduction.

En effet, malgré les incroyables perspectives qu’elle a ouvertes, la technologie Crispr est loin d’être fiable à 100 %. Il se peut ainsi que certaines cellules échappent au copier-coller, ce qui poserait un problème si l’opération était réalisée sur un embryon, doté de plusieurs cellules. Il se peut également que ces ciseaux génétiques coupent au mauvais endroit. Un peu comme si, dans votre logiciel de traitement de texte, vous souhaitiez remplacer tous les mots « pointe » par autre chose, en oubliant que cette chaîne de six caractères se retrouve aussi dans le mot « courtepointe »… Il faudrait donc pouvoir s’assurer, sur plusieurs générations, de la réussite totale de l’opération.

En plus de ces risques techniques, la possibilité de modifier l’ADN dans les cellules germinales pour des raisons purement thérapeutiques (la correction d’une maladie génétique) ouvre la porte à des dérives eugénistes évidentes, à la confection d’embryons « à la carte », dotés des « meilleures » caractéristiques physiques, mais aussi éventuellement intellectuelles. Voilà pourquoi les auteurs de cette tribune appellent à un « moratoire volontaire » de tous les chercheurs du domaine afin, au minimum, de donner du temps à la réflexion et aux débats de bioéthique. C’est également une manière de ne pas attirer l’opprobre sur les outils d’édition génétique qui peuvent faire beaucoup pour guérir certaines maladies incurables.

Le hic de l’histoire, c’est que non seulement il se trouvera toujours des apprentis-sorciers, mais que le moratoire en question n’est peut-être qu’une solution en trompe-l’œil, qui pourra d’une certaine manière être aisément contournée. On peut parfaitement imaginer aujourd’hui rectifier l’ADN dans des cellules de peau puis (grâce à la technique des cellules pluripotentes induites) transformer celles-ci… en gamètes.

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/

Russie 248 fœtus abandonnés en forêt


Qu’est ce que des foetus font dans une forêt, très peu d’information sauf peut-etre de leur provenance. Quoi qu’il en soit cela fait beaucoup de petite victimes .. qui sont probablement, je pense, du a des avortements
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Russie 248 fœtus abandonnés en forêt

 

248 fœtus abandonnés en forêt

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Agence QMI

Des résidents de la région de Neviansk en Russie de l’Ouest, ont trouvé lundi dans une forêt des embryons humains dont certains étaient jetés dans l’herbe et d’autres immergés dans des contenants en plastique remplis de formol.

Au total, ce sont 248 fœtus qui ont été découverts au fond d’un ravin, selon l’agence de presse russe Ria Novosti.

Les contenants étaient étiquetés, ce qui permettra de retrouver les hôpitaux d’où proviennent les embryons.

Trois ou quatre établissements de santé locaux pourraient être concernés, selon les premières informations recueillies par la police.

http://tvanouvelles.ca