Les policiers arrêtent un homme qui a coupé les oreilles de sept chiots avec des ciseaux


Il y a plusieurs points que je n’aime pas de cette histoire. D’abord couper que ce soient les oreilles, la queue ou les griffes d’un animal pour des raisons esthétiques ou pour une raison idiote est inadmissible. Qu’une éleveuse de chien préfère un particulier qu’un vétérinaire pour ce genre d’opération est aussi inadmissible et qu’un particulier utilise des ciseaux sans anesthésie et fait mal le travail demandé est criminel. J’opterais que l’éleveuse perde son droit de vendre des chiens et que le particulier paie une forte somme de son incompétence.
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Les policiers arrêtent un homme qui a coupé les oreilles de sept chiots avec des ciseaux


chiot oreille coupée

Un acte réalisé avec une grande barbarie.

Aux Etats-Unis, et dans d’autres pays du monde, certains éleveurs décident de couper les oreilles de leurs chiens pour des soucis esthétiques, afin que les chiens aient l’air plus durs. C’est notamment le cas avec les Bulldogs. Mais parfois, cela tourne mal…

Un mauvais choix

Une éleveuse de l’État de New York a décidé de contacter un particulier afin de couper les oreilles de ses sept chiots de race Bulldog afin de faire des économies sur le tarif que proposerait un vétérinaire.

Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu et la femme a retrouvé ses chiots avec les oreilles découpées aux ciseaux. Pire encore, les oreilles étaient seulement à moitié recousues car l’homme n’avait plus suffisamment de matériel selon ses dires… Elle a donc décidé de porter plainte.

Le coupable de cet acte d’une grande cruauté a ensuite dû s’expliquer face à la justice. Il a ainsi avoué ne pas avoir anesthésié les chiens lors de ces « opérations ». Il a cependant décidé de plaider non coupable.

Quant aux chiots, ils ont été vus par un vétérinaire et ont reçu des médicaments contre la douleur. Leurs oreilles ont été correctement cousues et ils ont pu rentrer chez eux.

Leur propriétaire n’a pas été inquiétée.

https://wamiz.com/

En Sibérie, «les femmes doivent souvent affronter seules les affres de la vieillesse»


 

Vieillir dans un environnement rude pour une femme en Sibérie, c’est s’isoler en perdant sa fonction sociale ne restant que des souvenirs
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En Sibérie, «les femmes doivent souvent affronter seules les affres de la vieillesse»

 

En Sibérie, «les femmes doivent souvent affronter seules les affres de la vieillesse»

 

 

Fanny Arlandis

«Mon dernier voyage m’a conduit au village reculé de Yar-Sale, dans le nord de la Sibérie, raconte le photographe Oded Wagenstein. Je suis allé à la rencontre d’un groupe de femmes âgées, qui faisaient autrefois partie d’une communauté nomade d’éleveurs de rennes nommée Nénètses.»

 Ces femmes passent désormais la majeure partie de leurs journées seules, isolées des leurs. 

«J’espérais qu’avec cette série photographique, je pourrais donner une expression visuelle symbolique de leurs souvenirs et de leurs histoires.»

 

«Dans mon travail, j'explore la relation entre le vieillissement, le désir et la mémoire. Je me suis intéressé au sujet du vieillissement dès le plus jeune âge, après avoir perdu mon grand-père, qui a été un modèle dans ma vie. Vers la même époque, j'ai découvert le pouvoir de la photographie.»

Une jeune femme nénètse rassemble ses rennes avant la migration. Péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Dans mon travail, j’explore la relation entre le vieillissement, le désir et la mémoire. Je me suis intéressé au sujet du vieillissement dès le plus jeune âge, après avoir perdu mon grand-père, qui a été un modèle dans ma vie. Vers la même époque, j’ai découvert le pouvoir de la photographie.»

«J'étais fasciné par la capacité de l'image photographique à geler le temps. La photographie est devenue un moyen pour moi de gérer et d'explorer mes peurs. Autipana, sur cette photo, a traversé de nombreux deuils au cours de sa vie. Elle a perdu son mari, son fils et sa fille à cause de maladies et, il y a quelques années, tout son troupeau de rennes a péri à cause de la famine pendant une vague de froid. Presque incapable de marcher, elle passe la plupart du temps au lit.»

Autipana Audi, née en 1941. Village de Yar-Sale, péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«J’étais fasciné par la capacité de l’image photographique à geler le temps. La photographie est devenue un moyen pour moi de gérer et d’explorer mes peurs. Autipana, sur cette photo, a traversé de nombreux deuils au cours de sa vie. Elle a perdu son mari, son fils et sa fille à cause de maladies et, il y a quelques années, tout son troupeau de rennes a péri à cause de la famine pendant une vague de froid. Presque incapable de marcher, elle passe la plupart du temps au lit.»

«J’ai appris la photographie à travers les livres. Josef Koudelka, William Albert Allard, Mary Ellen Mark et Alec Soth sont mes photographes préférés. Je crois qu'apprendre du travail des autres est l'aspect le plus important dans le développement de mon travail aujourd'hui.»

Un jeune garçon nénètse joue sur un vieux traîneau. Péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«J’ai appris la photographie à travers les livres. Josef Koudelka, William Albert Allard, Mary Ellen Mark et Alec Soth sont mes photographes préférés. Je crois qu’apprendre du travail des autres est l’aspect le plus important dans le développement de mon travail aujourd’hui.»

«Je pense que savoir faire fonctionner l'appareil photo et le matériel est très important, mais si vous voulez créer votre propre langage visuel (ce que je ne suis pas encore sûr de faire), vous devez “entendre” d'autres langages visuels tout le temps. Je passe beaucoup de temps à parcourir internet, à la recherche de nouvelles voix visuelles intéressantes.»

Une image de rennes dans le cadre d’un berger nénètse. Village de Yar-Sale, péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Je pense que savoir faire fonctionner l’appareil photo et le matériel est très important, mais si vous voulez créer votre propre langage visuel (ce que je ne suis pas encore sûr de faire), vous devez “entendre” d’autres langages visuels tout le temps. Je passe beaucoup de temps à parcourir internet, à la recherche de nouvelles voix visuelles intéressantes.»

«Au cours des cinq dernières années, j'ai entrepris un voyage et réalisé un travail documentaire sur des personnes âgées, dans des communautés vieillissantes du monde entier –de la Thaïlande à Israël et du Japon à Cuba. J'ai cherché les aspects communs du vieillissement. Je suis intéressé par des questions universelles qui ne sont pas liées à la culture ou à la géographie. Zinaida Evay, sur cette photo, a été mariée pendant de nombreuses années. Depuis le décès de son mari, elle vit seule dans leur petit appartement, avec leurs chats. “Mais maintenant, ils sont vieux aussi”, dit-elle.»

Zinaida Evay, née en 1946, et son chat Persik («pêche», en russe). Village de Yar-Sale, péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Au cours des cinq dernières années, j’ai entrepris un voyage et réalisé un travail documentaire sur des personnes âgées, dans des communautés vieillissantes du monde entier –de la Thaïlande à Israël et du Japon à Cuba. J’ai cherché les aspects communs du vieillissement. Je suis intéressé par des questions universelles qui ne sont pas liées à la culture ou à la géographie. Zinaida Evay, sur cette photo, a été mariée pendant de nombreuses années. Depuis le décès de son mari, elle vit seule dans leur petit appartement, avec leurs chats. “Mais maintenant, ils sont vieux aussi”, dit-elle

«Mon dernier voyage m'a conduit au village reculé de Yar-Sale, dans le nord de la Sibérie. Je suis allé à la rencontre d'un groupe de femmes âgées, qui faisaient autrefois partie d'une communauté nomade d'éleveurs de rennes nommée Nénètses. Aujourd'hui, à un âge avancé, les femmes passent la majeure partie de leurs journées dans la solitude, isolées de la nature et de leur communauté migrante. Je me demandais: que ressent-on pour quelque chose qui a disparu depuis longtemps, comme votre communauté et votre ancienne maison?»

Le «Chum», la maison des Nénètses. Péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Mon dernier voyage m’a conduit au village reculé de Yar-Sale, dans le nord de la Sibérie. Je suis allé à la rencontre d’un groupe de femmes âgées, qui faisaient autrefois partie d’une communauté nomade d’éleveurs de rennes nommée Nénètses. Aujourd’hui, à un âge avancé, les femmes passent la majeure partie de leurs journées dans la solitude, isolées de la nature et de leur communauté migrante. Je me demandais: que ressent-on pour quelque chose qui a disparu depuis longtemps, comme votre communauté et votre ancienne maison?»

«Au début, je n'avais pas l'intention de concentrer mon histoire uniquement sur les femmes: je voulais avoir une vision générale du vieillissement dans la toundra. Après plusieurs jours et quelques heures de conversation dans le village, j'ai remarqué que mon guide et moi n'avions rencontré que des femmes. Je me suis demandé pourquoi, et j'ai compris que bien que les hommes soient généralement encouragés à rester dans la communauté et à conserver leurs rôles sociaux dans la toundra, les femmes doivent souvent affronter seules les affres de la vieillesse. Cela a ajouté un paramètre à mon histoire: il ne s'agissait plus seulement de vieillissement et de mémoire, mais aussi de genre et de perte de fonction sociale.»

Un convoi de rennes appartenant à la famille des Serotetto, lors de leur migration sur la rivière gelée de l’Ob. Péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Au début, je n’avais pas l’intention de concentrer mon histoire uniquement sur les femmes: je voulais avoir une vision générale du vieillissement dans la toundra. Après plusieurs jours et quelques heures de conversation dans le village, j’ai remarqué que mon guide et moi n’avions rencontré que des femmes. Je me suis demandé pourquoi, et j’ai compris que bien que les hommes soient généralement encouragés à rester dans la communauté et à conserver leurs rôles sociaux dans la toundra, les femmes doivent souvent affronter seules les affres de la vieillesse. Cela a ajouté un paramètre à mon histoire: il ne s’agissait plus seulement de vieillissement et de mémoire, mais aussi de genre et de perte de fonction sociale.»

«Adolescente, Liliya Yamkina était la seule de son clan à savoir lire. Elle se souvient encore du crédit qui lui était accordé quand elle lisait à tout le monde leurs lettres et leurs documents officiels. Cependant, l’importance de ses compétences en lecture pour le clan était également la raison pour laquelle son père l’empêchait d’aller au collège pour qu'elle devienne enseignante. Maintenant, elle écrit des chansons d'amour sur la Toundra et son rêve est de les publier dans un magazine.»

Liliya Yamkina, née en 1944. Village de Yar-Sale, péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Adolescente, Liliya Yamkina était la seule de son clan à savoir lire. Elle se souvient encore du crédit qui lui était accordé quand elle lisait à tout le monde leurs lettres et leurs documents officiels. Cependant, l’importance de ses compétences en lecture pour le clan était également la raison pour laquelle son père l’empêchait d’aller au collège pour qu’elle devienne enseignante. Maintenant, elle écrit des chansons d’amour sur la Toundra et son rêve est de les publier dans un magazine.»

«Cette série contient deux parties. La première est celle des portraits en intérieur: chaque femme a été photographiée chez elle, avec un objet précieux de son passé. Je savais dès le départ que je voulais que cette partie ait un style direct, presque documentaire, en mettant l'accent sur l'espace et les murs qui se ferment. La deuxième partie du travail a été menée à l'extérieur, dans le même paysage où les femmes migraient autrefois. Je souhaitais que cette partie exprime le passé, les souvenirs, la migration et les aspirations, qu'elle soit moins réaliste et plus poétique en termes de style visuel et de langage. Sur cette photo, on voit Angelina Serotetto, qui fait partie d'une famille de femmes chamanes; sa mère lui a appris à lire l'avenir en utilisant des objets sacrés de la nature.»

Angelina Serotetto, née en 1942. Village de Yar-Sale, péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«Cette série contient deux parties. La première est celle des portraits en intérieur: chaque femme a été photographiée chez elle, avec un objet précieux de son passé. Je savais dès le départ que je voulais que cette partie ait un style direct, presque documentaire, en mettant l’accent sur l’espace et les murs qui se ferment. La deuxième partie du travail a été menée à l’extérieur, dans le même paysage où les femmes migraient autrefois. Je souhaitais que cette partie exprime le passé, les souvenirs, la migration et les aspirations, qu’elle soit moins réaliste et plus poétique en termes de style visuel et de langage. Sur cette photo, on voit Angelina Serotetto, qui fait partie d’une famille de femmes chamanes; sa mère lui a appris à lire l’avenir en utilisant des objets sacrés de la nature.»

«J'espérais qu'avec cette série photographique, je pourrais donner une expression visuelle symbolique des souvenirs et des histoires de ces femmes âgées. J'ai décidé d'appeler ma série Like Last Year's Snow. Ce titre vient d'une expression yiddish faisant référence à quelque chose ou à quelqu'un qui n'est plus pertinent. Pour les Nénètses, les rennes sont considérés comme faisant partie de la famille et ils occupent une place de choix dans la culture et le folklore locaux.»

Un traîneau rempli, prêt pour la migration. Péninsule de Yamal, Sibérie, Russie. | Oded Wagenstein

«J’espérais qu’avec cette série photographique, je pourrais donner une expression visuelle symbolique des souvenirs et des histoires de ces femmes âgées. J’ai décidé d’appeler ma série Like Last Year’s Snow. Ce titre vient d’une expression yiddish faisant référence à quelque chose ou à quelqu’un qui n’est plus pertinent. Pour les Nénètses, les rennes sont considérés comme faisant partie de la famille et ils occupent une place de choix dans la culture et le folklore locaux»

http://www.slate.fr/

Pourquoi bannir les pitbulls est une erreur


Plusieurs villes au Québec bannirons les Pitbulls suite à des plaintes, des morsures et malheureusement une femme a été tuée par un pitbulls du voisin d’à côté. Oui, il faut faire quelque chose, mais pas en bannissant les pitbull, surtout que d’autres chiens sont encore plus dangereux. Je crois qu’il devrait avoir des éleveurs certifiés et comme une amie Ghislaine (qui élève des Huskys) évalue si le futur maître est apte à avoir un chien en prodiguant des soins, des exercices dû à sa race. C’est sûr qu’un chien comme pitbull qui reste dans attache dans une cours en pleine ville ou qui reste a la maison, ne peut pas dépenser son énergie si non maitre est négligeant. Tu vois quand un maitre a bien élevé son chien juste la façon dont il marche à côté de lui. Tu sais quand un maitre s’occupe bien de son chien juste en voyant son comportement
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Pourquoi bannir les pitbulls est une erreur

 

L’interdiction des pitbulls, vous en pensez quoi? Le débat ne semble laisser personne indifférent ces jours-ci. Vous comprenez d’une part le besoin d’être en sécurité dans son voisinage. D’autre part, votre intuition vous dit que bannir les pitbulls n’est pas la solution appropriée ou justifiée, comme un sondage du Journal de Québec l’a révélé. Vous avez bien raison.


Pourquoi interdire les pitbulls n’est pas la solution miracle

1. Tout chien a maintenant des droits

On ne peut plus considérer un chien comme un objet. La Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal québécoise reconnaît aux animaux des droits inaliénables. On ne pourrait légalement pas forcer les familles à se départir de leur chien.

La vétérinaire Maude Imbeault juge la décision du maire de la ville de Québec, entre autres, non réfléchie:

«En bon père de famille, il dit à un certain nombre d’entre elles qu’elles devront se départir d’un de leurs membres? Il ne peut pas faire ça!»

2. L’interdiction spécifique de races encourage des réactions néfastes

Si une interdiction est prononcée sur un territoire, tout individu peut discriminer un chien, souvent sans fondement. Elle forcerait ainsi plusieurs familles à déménager pour leur chien ou à se départir de celui-ci.

Avec la couverture médiatique récente, de nombreux cas d’empoisonnement de chiens ont malheureusement été rapportés.

En fait, les mortalités reliées aux morsures de chien sont extrêmement rares (selon des données américaines, 16 238 personnes sont mortes par homicide contre 32 par morsures de chiens). Qu’un humain puisse tuer n’entraîne pas de généralisation envers tous les humains, cette logique devrait s’appliquer pour les chiens.

Selon l’Association médicale des vétérinaires américains (AVMA), les races qui sont les plus agressives sont les chiens de petite et moyenne taille. Des études contrôlées n’ont pas identifié la race des pitbulls comme disproportionnellement dangereuse.

3. Le pitbull a des qualités considérables

Le pitbull est un des chiens qui a reçu le plus de médailles d’honneur. C’est un chien de famille par excellence aux États-Unis, on peut d’ailleurs le voir en vedette dans le film d’enfants Little Rascals. Les plus actifs adorent avoir une mission et leur tempérament de clown séduit leurs maîtres.

Le pitbull a un amour indéfectible pour l’humain. Tout comportement contraire démontre une mauvaise socialisation ou sélection génétique.

Le célèbre éducateur canin Cesar Millan affirme dans son livre Cesar’s Way qu’il n’y aurait que deux seuls pitbulls, sur les milliers avec lesquels il a travaillé, qu’il n’a pas réussi à réhabiliter. Il affirme :

«Allez plus loin que le stéréotype et vous découvrirez un compagnon intelligent, calme et aimant […] Un chien est un chien.»

4. L’interdiction spécifique déculpabilise les maîtres irresponsables

Plusieurs propriétaires laissent leurs chiens sans laisse lors de promenades, ou libres sur leurs terrains résidentiels. Ces chiens peuvent être sans danger, mais je ne veux pas me poser la question à chaque fois qu’un de ceux-ci court à ma rencontre ou se pointe à la hauteur du visage de mes enfants.

La culture actuelle n’encourage pas assez la responsabilisation des propriétaires et des éleveurs non enregistrés de chiens. Mais l’interdiction spécifique de la race entraînerait un faux sentiment de sécurité alors que tout chien reste un animal qui doit être bien socialisé et encadré. La position des vétérinaires du Québec appuie d’ailleurs une mise en place de mesures appropriées, sans tenir compte des races de chien.

5. Les propriétaires irresponsables resteront à risque

Les propriétaires irresponsables se procureront un chien semblable ou se tourneront vers une autre race. Commencerons-nous à interdire tous les chiens intimidants?

Récemment, le Journal de l’association médicale des vétérinaires américains a publié l’étude la plus compréhensive sur les fatalités reliées aux morsures de chien. Elle révèle que les situations qui mènent aux morsures peuvent potentiellement être contrôlées dans 80 % des cas environ. D’ailleurs, les auteurs de cette étude rapportent que dans plus de 80 % des cas, la race ne pouvait pas être identifiée.

6. L’interdiction mènerait plusieurs chiens à la mort

L’interdiction d’une race de chiens force les propriétaires les plus responsables à déménager ou à trouver une famille d’accueil. Mais qui voudra adopter les chiens plus âgés? Acculés au pied du mur, la décision d’obliger les propriétaires de se départir de leur chien en mènerait plusieurs à l’euthanasie.

Le directeur de la SPA de Québec, Denys Pelletier, déclare qu’il ne voit pas de bonnes raisons d’en arriver là:

«Si un chien n’a pas de problème de santé ni de comportement, pourquoi je l’euthanasierais? C’est contre ma mission.»

De vraies solutions aux chiens dangereux

Que pouvez-vous faire de plus adéquat pour résoudre le problème des chiens dangereux?


1. Choisir un éleveur responsable

Les bons éleveurs choisissent les familles d’accueil de leurs chiots, bien socialisés au départ, et les informent convenablement. Souvent, ils exigent les cours de maternelle et d’obéissance de base, et obligent la castration, ce qui évite bien des problèmes potentiels.

2. Sensibiliser les propriétaires de chiens

Il devrait y avoir plus d’éducation dans les médias sur les besoins d’un chien et comment y répondre. L’émission de Cesar Millan, que l’on peut trouver sur YouTube, est un bon début. Les propriétaires de chiens devraient s’assurer d’une bonne socialisation de leurs chiens ainsi qu’une supervision adéquate.


3. Sensibiliser la population

Notre société devrait aussi mieux sensibiliser les gens, en particulier les enfants, sur la bonne manière d’aborder un chien inconnu. Et aussi, favoriser une meilleure compréhension du comportement canin.

Nous devrions mettre en place des mesures adéquates contre les chiens vraiment dangereux et les propriétaires négligents.

Passer à l’action

Voulons-nous encore vivre dans une société où «le chien est le meilleur ami de l’homme?» Et vice-versa? Honorer le droit des animaux et des familles à conserver leurs précieux membres? Alors il doit y avoir plus de responsabilisation.

Malheureusement, l’interdiction basée sur la race canine n’en est pas une. Elle ne nous rassure pas sur notre sécurité, et elle cause bien des dommages. Votre support à des mesures sensées face aux chiens dangereux peut faire la différence entre la vie et la mort de bons chiens de famille.

• Pétitions
Pour les pitbulls à Québec
Non au bannissement des pitbulls au Québec
Contre l’interdiction des pitbulls (et autres chiens jugés dangereux) à Montréal

• Manifestations
Le 3 juillet, à Boucherville, il y a une marche à 10 h, détails à préciser. Une manifestation se tiendra le 4 juillet devant l’hôtel de ville de Québec, à 12 h. À Montréal, il y en aura une marche le 16 juillet, départ du parc Pélican à 10 h 30.

Marie-Eve Boudreault
Bachelière en sociologie
,

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une trousse de premiers soins maison pour votre animal


Des blessures, la fièvre ou autre désagréments peuvent arriver même pour notre animal domestique .. Avoir une trousse de premiers soin sera donc utile pour affronter certaines situations
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Une trousse de premiers soins maison pour votre animal

Une trousse de premiers soins maison pour votre animal

© Shutterstock

Par Annie Ross – Docteure en médecine vétérinaire

Avec les animaux, un peu comme avec de jeunes enfants d’ailleurs, les petits accidents peuvent arriver plus vite qu’on le pense! Il s’agit souvent d’une fraction de seconde où l’on baisse la garde et… vlan!

 

Imaginez le topo… Le chat se fait piquer par une abeille avec laquelle il jouait ou, encore, il se fait griffer le museau par un de ses congénères! Le chien, lui, se fait arroser par une moufette, il avale sans discernement un produit toxique ou, encore, il revient de sa promenade avec une tique accrochée à la peau!

Bien que plusieurs urgences doivent être traitées par un vétérinaire, il n’en reste pas moins que certains petits bobos peuvent être résolus complètement, ou partiellement, à la maison, d’où l’idée d’avoir une petite trousse d’urgence«vétérinaire» à portée de la main.

Voici donc un exemple de trousse d’urgence inspirée par celle qui est recommandée par l’Association Canadienne des Médecins Vétérinaires ainsi qu’une brève explication de l’utilité de chaque objet.

Objets exemples d’utilité

Muselière: pour éviter une morsure pendant une manipulation si l’animal est en douleur.

Gants protecteurs: pour éviter de se contaminer ou de contaminer une plaie.

Thermomètre rectal numérique:pour vérifier si présence de fièvre.

Peroxyde d’hydrogène (3 %):pour déclencher les vomissements en cas d’intoxication.

Savon antibactérien: pour nettoyer une plaie ou de la peau.

Solution de rinçage stérile: pour laver une blessure ou rincer les yeux.

Seringues propres (1 cc et 5 cc):Pour administrer le peroxyde…

Lampe-stylo: pour mieux voir le bobo en question…

Couverture pour le transport:pour transporter votre animal à la voiture.

Q-tips®:pour nettoyer une petite plaie.

Nécessaire à pansements et bandages😦Ruban adhésif; Carrés et bande de gaze; Pansement élastique; Pansement stérile sans adhésif; Rouleau de coton) Pour panser une plaie ou faire un bandage en attendant de voir le vétérinaire.

Ciseaux: pour pansements aux bouts ronds

Pince à sourcils: pour retirer une tique.

Onguent ou crème de premiers soins: pour panser une plaie en attendant de voir le vétérinaire.

Sirop de maïs: pour un cas d’hypoglycémie.

Shampoing : contre les odeurs de moufette. Hé oui! Ça peut arriver à tout bon chien!

Abaisse-langue en bois: pour servir d’éclisse

Cette trousse peut être confectionnée en allant faire un tour dans une pharmacie ou en demandant l’aide de votre vétérinaire.

Faire d’une pierre deux coups

Bien sûr, il y a aussi des trousses d’urgences commerciales, plus ou moins complètes, sur le marché. Je pense, entre autres, à une trousse de premiers soins, confectionnée par les vétérinaires de l’urgence du Centre Vétérinaire DMV, et dont tous les profits sont versés directement à la Fondation DMV. Elles seront en vente au Salon National des Animaux de Compagnie, au kiosque du centre vétérinaire DMV. C’est un bon début, et c’est pour une bonne cause!

Pour en savoir plus, visitez le sitewww.centredmv.com/fondation.aspx

Suggestion vétérinaire de sortie pour ce week-end: le SNAC

Pourquoi ne pas allez au Salon national des animaux de compagnie (SNAC) en fin de semaine?

Le SNAC, qui en est à sa douzième année d’existence, et qui attire toujours de plus en plus d’amoureux des animaux, aura lieu samedi et dimanche, dès 10 h 00, au stade olympique de Montréal. (www.snac.com)

C’est l’occasion rêvée de voir toutes sortes d’animaux de compagnie, de parler avec des éleveurs, d’assister à des compétitions d’agilité et d’obéissance, etc.

N’oubliez pas que vous pourrez vous procurer une trousse de premiers soins en faisant un don de dix dollars à la fondation du centre vétérinaire DMV qui sera sur place!

Le saviez-vous?


Saviez-vous que le peroxyde d’hydrogène 3 % sert à plusieurs choses chez les vétérinaires?

Eh oui! il a au moins trois utilités:

1) Pour désinfecter, une première fois seulement, une plaie remplie de maté-riels, de débris et de souillures.

2) Pour induire les vomissements chez un animal qui a ingéré un produit toxique. avec une seule dose, bien calculée pour le poids de l’animal et que l’on donne par la bouche, on obtient généralement des vomissements en moins de dix minutes…

3) Dans une recette maison de shampoing contre les odeurs de moufette!

Voici la recette:

un litre de peroxyde d’hydrogène 3 %;

un quart de tasse de bicarbonate de soude (la petite vache!)

1 cuillerée à soupe de savon liquide pour la vaisselle.

http://fr.canoe.ca