Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Les boissons sucrées, les jus de fruits avec ou sans sucre ajouté, le café et thé si sucré, augmenteraient le cancer en plus des autres maladies qui sont déjà connu. Aujourd’hui, les enfants et adultes boivent beaucoup de jus de fruits ainsi que des boissons sucrées en tout genre. Il serait bon de changer les habitudes.
Nuage


Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Des verres de cola et de jus de fruits vus de près.

L’avertissement qui accompagne l’étude touche les boissons gazeuses, mais aussi les jus de fruits.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Boire régulièrement des boissons sucrées, même si ce n’est qu’un petit verre par jour, pourrait favoriser l’apparition de cancers, suggère une étude française publiée jeudi. Et il n’est pas seulement question des boissons gazeuses ou ultratransformées : les jus de fruits purs sont aussi au banc des accusés.

En hausse depuis plusieurs décennies un peu partout dans le monde, mais en particulier en Occident, la consommation de boissons sucrées est déjà associée à un risque accru d’obésité, un problème lui-même reconnu comme contribuant à l’augmentation du risque de cancers. Elle est également associée à une plus grande incidence de diabètes de type 2 et à un risque plus élevé d’hypertension ou de troubles cardiaques, entre autres.

Des chercheurs de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN) française ont voulu évaluer le lien, moins étudié, entre les boissons sucrées et le risque de cancer. Ils ont publié les résultats de leur travail dans The British Medical Journal (BMJ).

Nous avons constaté qu’une augmentation de la consommation de boissons sucrées était clairement associée au risque global de cancer et de cancer du sein. Les auteurs de l’étude

« Une augmentation de 100 ml par jour en moyenne de la consommation de boissons sucrées, ce qui correspond à un petit verre ou près d’un tiers de cannette standard [330 ml en Europe et 355 ml en Amérique du Nord], est associée à une augmentation de 18 % du risque de cancer », relève la Dre Mathilde Touvier, directrice de l’ErenÉquipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle, une équipe mixte InsermInstitut national de la santé et de la recherche médicaleInraInstitut national de la recherche agronomiqueCnamConservatoire national des arts et métiers-Université de Paris.

La hausse du risque est de 22 % pour le cancer du sein.

Un élément qui peut surprendre est que l’augmentation du risque de cancer est présente, qu’il s’agisse de boissons gazeuses, de cocktails sucrés ou de jus de fruits purs sans sucre ajouté, selon l’étude. Le thé ou le café, s’ils sont sucrés, sont aussi du lot.

Les chercheurs ont constaté une progression de 30 % du diagnostic de « tous les cancers » chez les participants consommant le plus de boissons sucrées.

La mammographie d'une femme.

Boire un petit verre de boisson sucrée par jour est lié à une hausse de 22 % du risque d’être atteinte d’un cancer du sein.

PHOTO : ISTOCK

On parle d’« association », puisque l’étude dite observationnelle ne permet pas de démontrer un lien de cause à effet. Mais elle montre bel et bien une « association significative », d’après la Dre Touvier, dont l’équipe a tenu compte des autres facteurs qui auraient pu influer sur les résultats, comme l’âge, le mode de vie, l’activité physique ou le tabagisme.

« C’est le sucre qui semble jouer le rôle principal dans cette association avec le cancer », qui ne semble pas pouvoir être expliquée simplement par une prise de poids des participants, explique la chercheuse.

Mieux vaut donc « réduire le sucre », souligne-t-elle.

Ces résultats devront encore être reproduits dans d’autres études à grande échelle avant d’être considérés comme éprouvés, soulignent les chercheurs. D’autres recherches seront donc nécessaires.

Néanmoins, les présents résultats laissent croire que les boissons sucrées, qui sont largement consommées dans les pays occidentaux, pourraient représenter un facteur de risque modifiable pour la prévention du cancer, ajoutent-ils.

C’est là la bonne nouvelle : il s’agit d’une habitude alimentaire que chacun a le pouvoir de modifier.

Qu’en est-il de l’aspartame et de la saccharine?

Aucun lien n’a été établi entre la consommation de boissons artificiellement sucrées, donc avec des édulcorants, et le risque de cancer.

Toutefois, la portée statistique de l’analyse à ce chapitre est probablement limitée par la consommation relativement faible de boissons contenant des édulcorants artificiels chez les participants, estiment les chercheurs.

Ainsi, ce n’est pas parce qu’un lien n’a pas été trouvé dans cette étude qu’il n’y a pas de risque, avertit Mathilde Touvier.

Les édulcorants ne représentent pas une alternative et ne sont clairement pas recommandés sur le long terme. La Dre Mathilde Touvier, directrice de l’Eren et une des auteures de l’étude

Une boisson sucrée contient au moins 5 % de sucre : 250 ml de pur jus d’orange sans sucre ajouté contient plus de 20 grammes de sucre – environ deux cubes.

Si tu te mettais 10 cuillerées à thé de sucre dans la bouche, je ne suis pas certaine que tu aurais le goût de prendre ça, illustre la nutritionniste Thérèse Laberge Samson. Les gens ne le réalisent pas, parce que c’est tout dilué.

Un tableau qui illustre les quantités de sucre pour chaque boisson.

L’Organisation mondiale de la santé recommande au plus 12,5 grammes de sucre par jour pour un enfant.

PHOTO : RADIO-CANADA / KRISTEL MALLET

Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, souligne que les enfants doivent être habitués à ne pas boire trop de ces boissons : Un jus dans la boîte à lunch tous les jours, c’est trop.

C’est du sucre liquide, donc ça entre rapidement dans l’organisme. C’est ça, la problématique autour de la boisson sucrée : la vitesse à laquelle ce sucre est métabolisé. Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids

Que boire, alors?

S’il est facile de comprendre que réduire sa consommation de boissons sucrées ne peut être que bénéfique, passer à l’action paraît moins simple.

Ce n’est pas facile de se défaire de ça, mais avec le temps, on peut y arriver, signale Thérèse Laberge Samson, qui recommande d’y aller progressivement, en diminuant les quantités et la fréquence.

La solution, c’est une bouteille d’eau dans la boîte à lunch, plaide Corinne Voyer. On a perdu ce réflexe, on a l’impression qu’on n’accompagne pas le repas de notre enfant en mettant une bouteille d’eau, mais ça reste la boisson idéale.

Si l’eau reste la meilleure boisson à consommer au quotidien, Mme Laberge Samson admet qu’on peut s’en lasser.

La diététiste et nutritionniste conseille donc d’y ajouter un peu de saveur, même si c’est en y pressant quelques gouttes d’essence artificielle, disponible en épicerie, en autant que ce soit fait avec modération. Mais elle suggère surtout d’y ajouter des morceaux de fruits écrasés, du concombre, de la menthe, voire des fines herbes, ou encore de la gazéifier soi-même avec un appareil prévu à cette fin.

 Je pense que l’eau gazéifiée que tu peux faire à la maison est tellement un bon substitut.

Il faudra toutefois apprivoiser les goûts moins prononcés. Les gens ont pris des habitudes et c’est difficile de se débarrasser de ces habitudes, de délaisser les boissons gazeuses, convient Mme Laberge Samson.

Il y a aussi le lait, mais tu ne partiras pas pour la journée avec une bouteille de lait!

Le café et surtout le thé, idéalement sans sucre, restent de bons choix en quantités raisonnables, mais il faudra faire attention à la caféine. Les jeunes prennent beaucoup de thé glacé qu’ils achètent tout fait et qui est donc très sucré. Ils devraient plutôt se faire du thé maison, pas trop fort, parce qu’il y a de la caféine dans le thé, et y mélanger un peu de jus de citron, de lime ou d’orange , suggère aussi Mme Laberge Samson. Même pour les plus jeunes, un thé très doux peut être approprié, croit-elle.

Cela dit, il ne faut pas éliminer tout ce qui nous fait plaisir.

Un petit verre de jus d’orange de temps en temps ne fera pas trop de mal, en autant qu’on n’en boive pas toute la journée. Thérèse Laberge Samson, diététiste et nutritionniste


Méthodologie de l’étude

Les chercheurs ont interrogé plus de 101 000 adultes participants à l’étude française NutriNet-Santé, âgés en moyenne de 42 ans et dont 79 % étaient des femmes. Ils ont répertorié leur consommation de quelque 3300 aliments et boissons.

Les participants ont été suivis sur une période allant jusqu’à neuf ans, de 2009 à 2018. Mais la durée médiane de ce suivi a été d’un peu plus de cinq ans.

Ils ont rempli au moins deux questionnaires diététiques validés en ligne portant sur leur alimentation et leur consommation quotidienne de boissons sucrées [dont les 100 % jus de fruits] ou artificiellement sucrées.

Au cours du suivi, 2193 cas de cancer ont été relevés en moyenne à 59 ans.

Pour les auteurs, ces résultats « confirment la pertinence des recommandations nutritionnelles existantes pour limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les jus de fruits purs à 100 %, ainsi que des mesures politiques » telles que les taxes et restrictions commerciales à leur encontre.

Pourtant, il y a un an, le comité sur les maladies non transmissibles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris ses distances par rapport à un appel en faveur d’une taxation des boissons sucrées que celle-ci avait elle-même lancé deux ans plus tôt.

En 2016, l’OMS avait estimé qu’une augmentation de 20 % du prix des boissons sucrées en réduirait considérablement la consommation.

Mais en 2018, le comité concluait que certains points de vue étaient contradictoires et ne pouvaient être résolus, une position qui avait surpris et troublé de nombreux experts.

Thérèse Laberge Samson préconise pour sa part une approche plus musclée : elle souhaiterait que Santé Canada impose une limite sévère à la quantité de sucre que peuvent contenir les boissons, en particulier les boissons énergétiques colorées qui sont prisées des jeunes.

Avec les informations de Agence France-Presse

https://theoldreader.com/

Les boissons light impacteraient fortement notre flore intestinale, et pas de la bonne manière !


La flore intestinale est les boissons lights ne font pas vraiment bon ménage. Les édulcorants et autres substances libéraient des toxines dans le microbiome.
Nuage

 

Les boissons light impacteraient fortement notre flore intestinale, et pas de la bonne manière !

 

coca soda boisson

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Une récente étude s’attaque aux boissons “light”, qui auraient un effet néfaste sur notre santé. Selon les chercheurs, le problème viendrait des édulcorants artificiels, sources de danger pour notre flore intestinale.

Les édulcorants artificiels sont autorisés dans de nombreux pays du monde, et sont présents dans la composition de diverses boissons gazeuses et autres sodas dits “light” (ou allégés). Or, une étude a été menée par des chercheurs israéliens (Université Ben Gourion du Néguev) et singapouriens (Université nationale de Singapour). Publiée dans la revue Molecules le 1er octobre 2018, elle pointe du doigt pas moins de 6 différents édulcorants artificiels !

« Dix suppléments sportifs contenant ces édulcorants ont également été analysés pour cette étude », ont expliqué les scientifiques.

La star des édulcorants n’est autre que le bien connu aspartame, accompagné d’autres tout aussi nocifs pour l’ensemble des bactéries intestinales. Rappelons que ces bactéries (bonnes et mauvaises) représentent une source d’équilibre pour notre microbiome ou flore intestinale. Les scientifiques n’ont pas hésité à affirmer que leurs recherches représentaient une preuve supplémentaire que les édulcorants artificiels pouvaient nuire à la santé humaine.

Pour arriver à leur conclusion, les chercheurs ont pratiqué des tests à l’aide de 6 différents édulcorants artificiels sur un « microbiome intestinal sain associé à une amélioration de la régulation hormonale, à l’absorption des nutriments, à la digestion et au fonctionnement du système immunitaire ».

Il a été prouvé que les quantités de toxines libérées étaient plus importantes lors d’une exposition du microbiome aux édulcorants. De plus, l’intensité de la production de ces mêmes toxines dépendait directement de la quantité d’édulcorants.

Ces recherches pourraient aider à mieux « comprendre la toxicité relative des édulcorants artificiels et les effets négatifs potentiels sur la communauté microbienne de l’intestin ».

Ainsi, d’autres études devraient suivre pour déterminer précisément les conséquences directes de cette altération de la flore intestinale humaine.

Sources : Daily MailMedisite

https://sciencepost.fr

Consommer trop de sucre peut avoir des effets nocifs sur le cerveau


L’expérience fait en Nouvelle-Zélande sur un petit groupe sur les différents sucre et l’impact sur le cerveau au niveau de la capacité de l’attention. Le cerveau à besoin de sucre qu’on peut le trouver naturellement dans l’alimentation, alors que le sucre que l’on retrouver dans les boissons gazeuse et autres produits semble nuire à la mémoire à court terme
Nuage

 

Consommer trop de sucre peut avoir des effets nocifs sur le cerveau

 

CHESIIRECAT VIA GETTY IMAGES

 

Le sucre a plus de conséquences qu’on pense…

  • Isabelle Khoo  HuffPost Canada

Selon une nouvelle étude menée par l’University of Otago en Nouvelle-Zélande,les sucres communs peuvent affecter la façon dont le cerveau fonctionne et ils gênent la capacité cognitive.

KHOSRORK VIA GETTY IMAHESPortrait of beautiful girl with chocolate donuts. eating and looking at camera with funny face. studio shot on light gray background.

Les chercheurs ont étudié la performance cognitive de 49 personnes qui ont consommé des boissons contenant soit du glucose, du sucrose (du sucre de table) ou du sucralose (un édulcorant artificiel). Les participants ont été testés sur leurs délais de réponse, leurs calculs et sur des tests Stroop, des tests psychologiques mesurant le processus cognitif.

Après avoir analysé leurs performances, il était déterminé que ceux qui avaient consommé du glucose ou du sucrose avaient performé moins bien que ceux qui avaient consommé du fructose ou du sucralose.

«Notre étude suggère que le «coma de sucre» – par rapport au glucose – est un vrai phénomène, où les niveaux d’attention semblent décliner après la consommation de sucre contenant du glucose», explique l’auteure de l’étude Mei Peng à PsyPost.

TONGPATONG VIA GETTY IMAGESMen and Woman hand giving glass of cola.Glass of cola ,Soft drinks with ice, sweethart or buddy

Si c’est important pour le corps de consommer du glucose pour fonctionner correctement, les hauts taux de glucose des boissons sucrées ou de la nourriture peuvent endommager les cellules du corps, selon ce que Teresa Aubele, de Saint Mary’s College en Indiana, a expliqué à Psychology Today.

Ceci peut «ultimement affecter votre capacité d’attention, votre mémoire à court terme et votre stabilité émotionnelle», ajoute-t-elle.

De plus, Mei Peng, l’auteure de l’étude, croit que plus de recherche est nécessaire par rapport à ce sujet.

«La recherche future devra quantifier comment les différentes régions du cerveau changent après la consommation de sucre – en utilisant des techniques de neuroimagerie», a-t-elle expliqué. «Ceci va nous aider à mieux comprendre comment le manque d’attention survient après la consommation de glucose.»

Si Santé Canada n’a pas de recommandations spécifiques pour la consommation de sucre, l’Organisation mondiale de la santé note que pour les enfants comme les adultes, ça devrait être moins de 10 pour cent de l’apport énergétique.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le faux-sucre, un poison pour les chiens


Un édulcorant, le xylitol qui se retrouve dans divers produits sans sucre comme les gommes, les bonbons, les sirops, même dans des vitamines, etc. sont un vrai poison pour les chiens, ils peuvent même entraîner la mort de l’animal.
Nuage

 

Le faux-sucre, un poison pour les chiens

 

Un susucre pour Médor ? Oui, mais sans édulcorant. © Paul Brown/REX/Shutterstock.

Un susucre pour Médor ? Oui, mais sans édulcorant. © Paul Brown/REX/Shutterstock.

Par Valentine Delattre

La FDA (Food and Drug Administration) alerte les propriétaires de chiens sur l’intoxication au xylitol, un édulcorant présent dans de nombreux produits du quotidien.

XYLITOL. Ne laissez pas vos chewing-gum à la portée de Milou : leur ingestion pourrait lui être fatale. L’agence sanitaire américaine (FDA, Food and Drug Administration) vient de publier un avis mettant en garde contre un poison souvent peu connu des propriétaires de chien : le xylitol. La voix de la FDA rejoint celle de plusieurs autres organismes, tels que le service vétérinaire anti-poison britannique, SOS Vétérinaires belges ou encore la clinique vétérinaire québécoise Mont-Tremblant. Cet édulcorant – ou faux-sucre – est utilisé dans moult produits du quotidien : friandises sans sucre telles que des pastilles à la menthe, gomme à mâcher, sirop pour la toux, vitamines, bain de bouche et dentifrice. La substance est rapidement assimilée par l’organisme (plus vite que chez les humains). Naturellement, le canidé sécrète alors de l’insuline en grande quantité. Cette hormone produite par le pancréas a pour effet de faire baisser le taux de sucre dans le sang. Bilan : une hypoglycémie (trop peu de sucre dans le sang) qui survient 10 à 60 minutes après l’ingestion du xylitol et qui peut être mortelle pour l’animal. Plus de 3.700 chiens auraient été intoxiqués en 2014 suite à l’ingestion de cet édulcorant.

Vomissements, faiblesse, démarche chancelante, convulsions

Les symptômes d’une intoxication au xylitol incluent des vomissements suivis de signes d’une hypoglycémie : activité réduite, faiblesse, démarche chancelante, défaut de coordination, convulsions ou chute. L’ingestion de xylitol peut même se solder par la mort de l’animal. Si vous pensez que votre chien a ingéré du xylitol, consultez immédiatement un vétérinaire ou rendez-vous aux urgences d’une clinique vétérinaire. Certains effets peuvent se manifester 12 à 24 heures après ingestion : votre animal peut ainsi nécessiter un suivi.

Pour se prémunir d’un tel danger, le maître mot est de consulter les étiquettes.

« Si un produit contient effectivement du xylitol, mettez-le hors de portée de votre animal domestique », conseille la vétérinaire Martine Hartogensis dans le communiqué de la FDA.

Elle recommande également de brosser les dents de votre chien avec un dentifrice adapté. Toutefois, que les propriétaires de chats soient rassurés : la toxicité du xylitol chez les félins n’a pas été prouvée à ce jour.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le café à inhaler Aeroshot : un produit controversé


A première vue ce nouveau produit ne semble pas causer de gros problème pour la santé a la condition qu’il soit utilisé avec parcimonie … Mais est -ce que cela sera utilisé avec précaution .. pas sur. Mais je ne comprend pas qu’un tel produit peut être classé comme produit naturel. Enfin je ne fais pas  trop confiance a l’utilisation a long terme
Nuage

Le café à inhaler Aeroshot : un produit controversé


Photo: aeroshots.com

Par Bruno Geoffroy

Distribué depuis un mois aux États-Unis, Aeroshot permet d’inhaler de la caféine. Si ce produit séduit les adultes en mal de boissons énergétiques, il en inquiète d’autres.

Esthétique et coloré, ce pulvérisateur de la taille d’un tube de rouge à lèvres contient 100 mg de caféine en poudre. D’une simple pression, le dispositif relâche une partie du précieux stimulant qui se dissout quasi instantanément dans votre bouche. En six bouffées, le contenant, vendu 2,99$ aux États-Unis, est vide. Votre corps, lui, a fait le plein de l’équivalent en caféine d’environ une demi-tasse de café filtre.

Dangereux pour la santé?

Selon David Edwards, professeur d’ingénierie biomédicale à l’Université Harvard et créateur de ce « café inhalé », le produit ne pose aucun danger pour la santé. Il appuie son affirmation sur la liste des ingrédients: caféine, vitamine B, acide citrique, bicarbonate de sodium et édulcorants. Ici, aucune de trace de taurine, un additif utilisé dans les boissons énergisantes de type Red Bull pour amplifier l’effet de la caféine.

Rassurant? Pas assez pour Charles Schumer, le sénateur démocrate de New York. Il craint que l’aspect ludique du produit ne soit nuisible à la santé de jeunes consommateurs déjà habitués à mélanger alcool fort et boisson énergisante.

Avec Aeroshot, difficile de prendre conscience de la quantité de caféine ingérée : inhaler quelques bouffées de café se fait autrement plus vite que d’en avaler quelques tasses! Aussi, dès décembre 2011, le politicien a demandé à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis d’examiner le produit avant même sa commercialisation. La réponse de l’organisme fédéral se fait toujours attendre.

Une question d’étiquetage

Une mention sur l’emballage de l’Aeroshot prévient les consommateurs adultes de ne pas dépasser trois inhalateurs par jour, soit 300 mg de caféine. Une consigne plus conservatrice que celle de Santé Canada, pour qui un adulte sain peut ingérer jusqu’à 400 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de deux tasses et demie de café filtre.

S’il était disponible sur le marché canadien (ici, l’achat se fait uniquement par Internet), « Aeroshot serait classé comme un produit de santé naturel », dit Stéphane Shank, porte-parole de Santé Canada.

Et ce même avec les nouvelles mesures annoncées en octobre 2011 par l’organisme fédéral pour réglementer le secteur des boissons énergisantes.

Considérées aujourd’hui comme des produits de santé naturels, la plupart de ces boissons seront légalement reconnues comme des aliments dans 18 mois compte tenu de leur haute teneur en caféine. C’est déjà le cas aux États-Unis et en Europe. Au Canada, la quantité en caféine sera alors limitée à 180 mg par canette. Et les contenants devront afficher un tableau de valeur nutritive et une mise en garde sur les risques de mélanger le produit avec de l’alcool. Des règles qui, à première vue, ne devraient pas nuire à l’inhalateur Aeroshot s’il arrive au Canada.

Pour en savoir plus

La teneur en caféine dans les aliments:
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/addit/caf/food-caf-aliments-fra.php
L’approche de gestion des boissons énergisantes contenant de la caféine proposée par Santé Canada:
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/legislation/pol/energy-drinks-boissons-energisantes-fra.php

http://www.protegez-vous.ca