Le Saviez-Vous ► Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Vous connaissez la chanson que Charlemagne à inventé l’école ? Est-ce vrai ? Pourtant, l’éducation a commencé avec l’écriture en Mésopotamie. Alors pourquoi cette chanson ? Bien que Charlemagne n’a pas inventé l’école, il y a joué quand même un grand rôle pour l’accessibilité pour tous, enfin pour les garçons.
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Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Charlemagne a-t-il vraiment inventé l'école ?Sacre de Charlemagne, Jean Fouquet, Tours© Grandes Chroniques de France Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6465, fol. 89v. (Second Livre de Charlemagne)

Par Samantha Barreto

On attribue à l’empereur carolingien la paternité de l’école. Mais quel est le véritable rôle de Charlemagne en matière d’éducation ?

Charlemagne, inventeur de l’école : une idée reçue

Les premières écoles datent de l’apparition de l’écriture en Mésopotamie. Les Égyptiens, les Aztèques, les Grecs, les Romains… toutes ces civilisations avaient déjà à coeur de transmettre leur savoir aux jeunes générations. Le mot “école” vient d’ailleurs du grec ancien skholế qui désignait “l’arrêt du travail”, le loisir.

Dire que Charlemagne a inventé l’école serait donc faux. Mais le roi carolingien a bel et bien donné un nouvel élan en matière d’éducation.

Éducation : le véritable rôle de Charlemagne

Depuis la chute de l’Empire Romain d’Occident, plusieurs peuples barbares se sont installés sur le territoire. Quand Charlemagne accède au trône, il tente d’unifier le royaume des Francs, où l’on parle alors plusieurs langues et où le christianisme côtoie les croyances païennes.

A la fin du VIIIe siècle, le futur empereur a un projet ambitieux : il veut mettre l’enseignement à la portée du plus grand nombre. En 789, il déclare :

“Qu’on rassemble les fils de condition modeste et les fils bien nés. Qu’on établisse des écoles pour l’instruction des garçons. Que dans chaque monastère on enseigne les psaumes, les notes, le chant, le comput, la grammaire, et qu’on dispose de livres bien corrigés”.

Il fait donc ouvrir une double école dans chaque ou monastère de son royaume : l’une forme les futurs membres du clergé, l’autre est ouverte au peuple. Les prêtres y enseignent aux garçons la lecture, l’écriture, la grammaire, le calcul, et l’astronomie, mais aussi les fondements de la religion.

Au sein même de son palais à Aix-la-Chapelle, il ouvre l’école palatine, qu’il ne manque pas de visiter pour veiller à ce que les jeunes étudiants s’appliquent dans leur travail. L’école accueille les enfants issus de famille nobles ainsi que des élèves du peuple qui figurent parmi les plus méritants.

Pour faciliter la compréhension des livres par le plus grand nombre, Charlemagne amorce aussi une simplification de l’écriture en imposant la minuscule Caroline. Ponctuation, mots séparés, lettres arrondies… cette nouvelle écriture standard est assez proche de notre écriture actuelle.


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Le Saviez-Vous ► Comment le stylo-bille a tué l’écriture cursive


Au temps qu’on écrivait avec une plume, il parait que l’écriture cursive allait de pair, mais la venue du stylo à bille a changer la façon dont nous écrivons. Pour ma part, j’écris à moitié manuscrite et moitié cursive.
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Comment le stylo-bille a tué l’écriture cursive

 

Un stylo à bille | Nikk via Flickr CC License by

Un stylo à bille | Nikk via Flickr CC License by

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Atlantic

Nos façons d’écrire évoluent avec le temps: elles sont conditionnées par les outils que nous utilisons.

L’entreprise Bic en fait régulièrement un argument de vente: les stylos aident à préserver l’écriture manuscrite, évidence bonne à rappeler. Le stylo à bille pourtant, derrière ses allures démocratiques et traditionnelles, pourrait bien être à l’origine du déclin de l’écriture cursive.

Son usage généralisé est relativement récent dans l’histoire de l’écriture manuscrite. En 1888, un tanneur américain, John Loud, brevète la première version du stylo à bille. Lacunaire, elle devient vite caduque, et d’autres brevets se succèdent à sa suite. Il faudra attendre 1938 pour que le journaliste hongrois László Bíró, aujourd’hui considéré comme l’inventeur du stylo-bille que nous connaissons, dépose son propre brevet.

Une nouvelle vedette dans le monde de l’écriture

La réussite de László Bíró tient au type d’encre que lui et son frère Georg élaborent: une encre épaisse à séchage rapide, inspirée de celle utilisée pour les impressions de journaux dans les presses de l’époque. À terme, ils modifient également le design du stylo, afin que celui-ci ne fuie pas –ou moins.

Les hommes d’affaires ne tardent pas à flairer le marché. En France, l’industriel Marcel Bich rachète les droits du brevet, et bâtit sa fortune en commercialisant le produit à bas coût.

«Quand il arrive sur le marché en 1946, un stylo à bille se vend autour de 10$, ce qui correspond environ à 100$ aujourd’hui. La concurrence a fait baisser le prix de façon constante, mais la stratégie de Bich l’a tiré à ras du sol. Quand le Bic Cristal s’attaque aux marchés américains en 1959, le prix était tombé à 19 centimes le stylo. Aujourd’hui, le Cristal se vend à peu près au même prix, en dépit de l’inflation», écrit Josh Giesbrecht dans The Atlantic.

C’est un succès mondial. Le stylo à bille offre dès lors un outil de longue durée, à bas coût, et qui permet de remédier aux inconvénients du stylo à plume: plus de bavures importunes causées par une main maladroite, moins de fuites, moins fragile… la seule contrepartie, ce sera une pression supplémentaire de la main, pour appuyer la bille sur le papier. Peu à peu, l’apparition du stylo-bille allait modifier l’expérience physique de l’écriture.

Le faux procès du numérique

Dans son livre Apprenez à mieux écrire, Rosemary Sassoon relevait pour sa part que si le stylo-plume a naturellement tendance à produire une écriture attachée par la fluidité de l’encre, le stylo-bille, qui nécessite une pression plus forte et un angle de tenue plus haut et plus douloureux à long terme, pousse davantage aux lettres séparées.

L’idée la plus souvent convoquée pour expliquer le déclin de l’écriture cursive est pourtant l’arrivée des ordinateurs: ayant pris l’habitude du clavier et de son écriture tapuscrite, nous serions amenés à écrire de moins en moins, et l’écriture détachée aurait progressivement pris le pas sur l’attachée.

Cependant, comme le remarque Giesbrecht, «la technologie numérique n’a véritablement décollé que lorsque le stylo à plume avait déjà entamé son déclin, et le style à bille sa montée en puissance. Le style à bille est devenu populaire à peu près au même moment que les ordinateurs centraux. Les articles sur le déclin de l’écriture manuscrite remontent au moins aux années 1960 –bien après la machine à écrire, mais une décennie entière avant l’avènement de l’ordinateur à la maison».

Si l’on souhaite préserver l’écriture cursive, il s’agit moins de faire appel à une nostalgie de la lettrine face aux évolutions de la modernité, que de considérer les outils mêmes que nous employons, auxquels nos corps s’adaptent et qui sont susceptibles de modifier les formes de notre expression.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?


L’écriture aurait commencé en Mésopotamie, il y a environs 6 000 ans. Si l’écriture est de gauche a droite cela était semble t-il par commodité. Pourtant, dans quelques pays, l’écriture, est contraire ou différente
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Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?

 

 

écrire notes

Crédits : Pixabay / StockSnap

par Marine

Même si ce fait ne concerne pas tous les pays et toutes les cultures, il est vrai qu’il concerne une grande partie de la planète. Qu’il s’agisse d’écrire à la main ou de plus en plus avec des claviers numériques, cela reste tellement machinal que l’on y pense même plus.

Alors pourquoi n’écrit-on pas de haut en bas, ou en diagonale ? Et pourquoi les populations arabes écrivent-elles de droite à gauche ?

Faisons le point sur la situation.

Les débuts de l’écriture

Pour rappel, l’écriture trouve son berceau en Mésopotamie et en Égypte, il y a de ça environ 6000 ans. Concentrons-nous d’abord sur les premiers, chez qui l’écriture cunéiforme est développée. Il s’agit d’utiliser des signes pour signifier les sons, ce qui a pour avantage de nécessiter moins de symboles.

En Mésopotamie, l’hypothèse la plus admise pour expliquer le fait que les scribes aient opté pour la rédaction de gauche à droite est très simple. La plupart d’entre eux étant droitiers, ils auraient choisi ce sens tout naturellement pour voir ce qu’ils écrivaient. D’autre part, en écrivant de la main gauche, ils auraient souillé les tablettes sur lesquelles ils prenaient des notes.

Avec le développement de ce moyen de communication est venu le besoin de mettre en place un système d’écriture unique, pour faciliter la vie quotidienne. Dès lors, les écoliers ont commencé à apprendre à lire et à écrire de gauche à droite. Cela a par la suite instauré un mode de fonctionnement millénaire.

écriture livre calligraphie arabe

Crédits : Flickr/ ActuaLitté

Différents modes d’écriture

Pour les Égyptiens en revanche, l’évolution ne s’est pas faite ainsi. Ils utilisent les hiéroglyphes pour communiquer, ce qui nécessite la maîtrise d’énormément de symboles différents. Les scribes qui rédigeaient sur les papyrus utilisaient leur main gauche pour tenir celui-ci. De fait, il était plus pratique pour eux de rédiger de droite à gauche avec la main opposée, pour suivre le mouvement.

Comme dans le premier cas de figure, cette méthode d’écriture s’est alors transmise de génération en génération, pour se répandre dans une bonne partie du bassin méditerranl’alphabet araméen (qui se lit de droite à gauche) se propage dans cette région, et de nombreuses écritures en résulteront au fil des siècles. éen. Aux alentours du IXe siècle av. J.-C., Cela explique notamment pourquoi les écrits arabes et hébreux sont rédigés de cette manière.

Pour ce qui est des symboles des écritures chinoise et japonaise, il s’avère qu’ils peuvent être écrits aussi bien horizontalement que verticalement. En Chine, la tradition veut que ceux-ci soient rédigés de droite à gauche en partant du coin en haut à droite du document. Mais avec l’influence des systèmes d’écriture anglophones, il est de plus en plus d’usage de rédiger de gauche à droite en partant de la partie supérieure gauche du support d’écriture

Source

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► Toutes les fois où la technologie devait changer le travail… et ne l’a pas fait


Bien que la technologie a enlevé des emplois, il en a quand même créé d’autres pour le meilleur ou pour le pire. Néanmoins, les emplois perdus font mal a ceux qui ne roulent pas sur l’or. Mais les prédictions de nouvelles technologies ont toujours été sources d’inquiétudes, Même Socrate était inquiet que les gens apprennent simplement à écrire …
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Toutes les fois où la technologie devait changer le travail… et ne l’a pas fait

 

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Robots | Roos Mei via Flickr CC License by

Repéré par Camille Jourdan

Le téléphone qui donne un sixième sens aux entrepreneurs ou des hélicoptères comme moyen privilégié de transports en commun; les prédictions sur le «travail du futur» n’ont pas toutes vu le jour.

 

Repéré sur BBC

On ne peut pas nier que les nouvelles technologies, de l’imprimerie à l’intelligence artificielle en passant par Internet, ont révolutionné -et révolutionnent encore- le travail. Mais certains espoirs et craintes vis-à-vis de ces innovations sont loin d’avoir été concrétisés. Dans une frise chronologique, la BBC répertorie toutes ces fois où les nouvelles technologies devaient changer nos métiers.

Et les prédictions remontent bien avant Internet. Déjà en 370 avant Jésus Christ, Socrate voyait d’un mauvais œil l’idée que tous les hommes apprennent à écrire:

«Ils cesseront de faire travailler leur mémoire parce qu’ils compteront sur ce qu’ils ont écrit.»

L’écriture a tout de même été bien pratique pour, c’est vrai, se souvenir de tels propos. Dans la même optique, aux 15e et 16e siècles, des intellectuels s’inquiétaient des effets de l’abondance de livres, qui pourraient nous «perturber» voire nous rendre «barbares».

Les robots, déjà le dilemme entre ennemis ou espoirs

Très tôt, la robotisation a suscité des craintes et des espoirs, nous rappelle cette infographie. D’un côté, Elisabeth I avait peur que les machines à coudre ne réduisent à la mendicité ses sujets, et de l’autre, au début du 20e, on rêvait de robots qui nous couperaient les cheveux.

Un peu plus tard, ce sont les transports en commun qui font rêver: on ne vous a jamais parlé des bus aériens, qui transporteraient, en l’an 2000, quelque 200 passagers à la fois? Ni des hélicoptères privés? C’était le futur imaginé par le magazine Popular Mechanics en 1950. Toutefois, il nous reste une dizaine d’années pour avoir (enfin) nos petits jets privés pour nous déplacer le week-end, comme l’imaginait un politicien britannique en 1930.

La femme du futur, loin de celle d’aujourd’hui

Certaines prédictions font rire un peu plus jaune. En effet, au milieu du 20e siècle,

Associated Press voyait la femme de l’an 2000 présente «aux plus hauts niveaux des groupes de finance, d’affaires et de gouvernements. Elle pourrait même être présidente», s’aventurait l’agence de presse.

Si certaines femmes ont heureusement accédé à ces statuts, c’est loin d’être la majorité. Tout comme les femmes ne chaussent pas encore toutes du 45, comme le prévoyait également Associated Press..!

Les espoirs déchus… vraiment morts?

On a aussi rêvé, à la fin du 19e et au début du 20e à une société où l’on travaillerait moins.

«Quinze heures par semaine», prédisait Keynes, quand l’écrivain Edward Bellamy parlait de retraite à 45 ans dans un roman d’anticipation.

Pas sûr que l’on aille dans ce sens-là, bien au contraire; ceux qui osent parler de retraite à 60 ans ou de semaine de 30 ou 32 heures sont aujourd’hui souvent taxés d’utopisme… En France du moins, car l’utopie est dans certains cas devenue réalité, même si l’on n’atteint pas encore le niveau prédit par Keynes.

Enfin, si la dernière prédiction avortée repérée par la BBC s’était concrétisée, il vous serait aujourd’hui impossible de lire cet article: Internet aurait explosé en 1996.

 

http://www.slate.fr/

Égypte ancienne : d’immenses hiéroglyphes vieux de plus de 5.000 ans découverts


Des archéologues ont découvert des hiéroglyphes sur des parois rocheuses qui seraient les plus grands et des plus anciens découverts jusqu’à maintenant. Ils auraient été gravés il y a environ 5.250 ans
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Égypte ancienne : d’immenses hiéroglyphes vieux de plus de 5.000 ans découverts

 

Laurent Sacco

Journaliste

 

Des archéologues ont découvert des hiéroglyphes égyptiens de grande taille gravés sur une paroi rocheuse du site de Nekheb. Ils ont plus de 5.200 ans et figurent parmi les plus anciens connus. Leur utilisation date d’avant les premières dynasties pharaoniques.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les hiéroglyphes ont plus de 5.000 ans et ont d’abord été utilisés pour des raisons artistiques et symboliques avant de composer de vraies phrases, il y a environ 4.700 ans.
  • Leur origine reste mal comprise, mais une pièce supplémentaire de ce puzzle a été trouvée sur une paroi rocheuse qui aurait été gravée il y a environ 5.250 ans, en Haute-Égypte.
  • Ces hiéroglyphes déjà connus étonnent par leurs grandes tailles. Un assemblage de quatre de ces signes dépasse les 70 cm.

Il y a environ 5.100 ans, la première dynastie égyptienne prend son essor avec l’unification des royaumes de la Haute-Égypte, au sud, et de la Basse-Égypte, au nord. Juste avant cet évènement majeur de l’antiquité, à la fin de la période dite prédynastique (-3.500 à -3.100 av. J.-C. environ), régnait en Haute-Égypte ce que les égyptologues ont appelé la dynastie 0.

Ses rois, d’avant la période pharaonique, avaient pour capitale la ville de Nekhen, plus connue sous son nom grec de Hiérakonpolis (hierakōn polis, littéralement « ville des faucons »). Située à environ 100 km au nord d’Assouan, on y adorait le dieu faucon Horus. C’est là qu’ont été découvertes des suites de signes qualifiées de pré-écriture (ou de proto-écriture) gravées sur des objets et datant de la période prédynastique.

 

L’un des sites archéologiques de fouilles proches de la ville antique de Nekheb en Égypte. © Yale University, Ministry of Antiquities

L’un des sites archéologiques de fouilles proches de la ville antique de Nekheb en Égypte. © Yale University, Ministry of Antiquities

Les hiéroglyphes égyptiens sont nés il y a 5.200 ans

Les égyptologues ont toutes les raisons de penser que les hiéroglyphes égyptiens sont nés dans la région de Hiérakonpolis, il y a environ 5.200 ans, même si leur gestation est probablement plus ancienne de quelques siècles. Leur origine n’est cependant pas très bien comprise et certains spéculent sur une influence possible de la civilisation mésopotamienne, laquelle, à la même période, invente aussi l’écriture.

Il semble établi, en revanche, qu’il ne s’agit que d’une proto-écriture pendant quelques centaines d’années. Les phrases construites, en effet, ne semblent apparaître qu’il y a 4.700 ans, sous le règne du pharaon Djoser, célèbre pour sa pyramide à degrés. Il semble que cette proto-écriture n’était pas utilisée pour l’administration d’un empire mais qu’elle avait plutôt une fonction tout d’abord magique et religieuse. Ce qui, toutefois, ne lui interdit pas de servir à commémorer une bataille ou un souverain.

 

L’égyptologue John Coleman Darnell devant les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University, Ministry of Antiquities

L’égyptologue John Coleman Darnell devant les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University, Ministry of Antiquities

Des hiéroglyphes prédynastiques de 50 cm de haut

Des données supplémentaires concernant l’essor des hiéroglyphes pendant la période prédynastique nous font défaut pour bien comprendre l’origine de l’écriture égyptienne. C’est bien pour cela qu’un récent communiqué de l’université de Yale présente un certain intérêt, même s’il n’y figure rien de révolutionnaire.

Il y est question d’une découverte inattendue faite par des membres d’une mission archéologique de cette université, près d’un village situé à environ 7 km au nord du site bien connu de la cité antique de Nekheb, entre le Nil et le désert (à 90 km au sud de Thèbes, sur la rive droite du fleuve en face de Hiérakonpolis).

 

Gros plan sur les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University

Gros plan sur les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University

Les archéologues y ont en effet découvert des inscriptions qui avaient échappé à leurs prédécesseurs sur des parois rocheuses, en particulier les hiéroglyphes parmi les plus grands et les plus anciens découverts à ce jour. Il s’agit d’une inscription contenant quatre signes écrits de droite à gauche, comme le seront par la suite les textes égyptiens, et qui auraient été gravés il y a environ 5.250 ans. On y voit un buste avec une tête de taureau suivi de deux jabirus d’Afrique dos à dos et surmontés d’un ibis chauve. Ce qui a frappé les archéologues (ces signes étaient déjà connus) est que chaque dessin est haut d’environ 50 cm et quatre forment un ensemble de plus de 70 cm.

Mais que signifiait donc cette inscription ? Selon les archéologues, l’arrangement de ces symboles est commun aux représentations égyptiennes ultérieures du cycle solaire et celle du concept de luminosité. Ils proposent qu’ils expriment la domination d’une certaine autorité sur le cosmos.

http://www.futura-sciences.com

Est-ce encore utile d’apprendre à écrire en lettres attachées?


Doit-on continuer a enseigné les lettres attachées dans nos écoles ? Surtout que l’usage des lettres détachées se retrouvent plus souvent dans notre quotidien, que ce soit dans les livres, l’ordinateur ? Moi, je crois que oui
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Est-ce encore utile d’apprendre à écrire en lettres attachées?

 

Photo d'une élève qui a écrit le mot « chat » en lettres attachées.

Le mot « chat » écrit en lettres attachées. Photo : Radio-Canada / Michel Bolduc

Alors que les écoles un peu partout au Canada et aux États-Unis délaissent les lettres attachées, le Conseil scolaire Viamonde, dans le sud de l’Ontario, n’enseignera que l’écriture cursive à ses élèves de 1re année à partir de septembre.

Un texte de Michel Bolduc

Dans un monde dominé par les ordinateurs et les caractères d’imprimerie, les bonnes vieilles lettres attachées ont toujours leur raison d’être, selon la surintendante de Viamonde, Sylvie Longo.

[Avec l’écriture cursive,] l’espacement entre les lettres et entre les mots est mieux respecté par l’enfant, l’inversion des lettres [comme b et d] est moins présente aussi.

Sylvie Longo, surintendante au Conseil Viamonde


Avantages : moins de risque de confondre les lettres p, q, b et d. Meilleure orthographe : l’accent est mis sur l’ensemble du mot, plutôt que chaque lettre. Inconvénients : plus difficile à apprendre que l’écriture script.

Écriture cursive, lettres attachées – Avantages et inconvénients. Photo : Radio-Canada / Vincent Wallon

Politiques variées

Alors qu’au Québec le ministère de l’Éducation laisse l’enseignement des lettres attachées « au choix » des écoles, l’Ontario « s’attend » à ce que ses élèves « maîtrisent » cette forme d’écriture en 5e année.

Toutefois, au Conseil public anglais de Toronto (TDSB) – la plus grosse commission scolaire au pays – seuls certains enseignants montrent toujours la cursive en classe, indique son porte-parole, Ryan Bird.

Avec l’usage grandissant des technologies et la nécessité de bien savoir écrire au clavier, l’écriture cursive ne retient plus l’attention comme il y a des années.

Ryan Bird, porte-parole de TDSB

De son côté, le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), dans le sud de l’Ontario, « n’a pas de directive administrative concernant l’enseignement de l’écriture cursive », ajoutant qu’il « s’agit de pratiques déterminées par les écoles ».

Avantages : apprentissage plus facile qu'avec l’écriture cursive. Les élèves y sont plus familiers dans les livres ou sur Internet. Inconvénients : moins bonne orthographe; l’accent est mis sur chaque lettre, plutôt que sur l’ensemble du mot.

Écriture script, lettres détachées – Avantages et inconvénients. Photo : Radio-Canada / Vincent Wallon

Parents en faveur

La mère de famille de Toronto Lisette Mallet se rappelle que l’apprentissage de la cursive a été « assez difficile » pour ses deux garçons.

Néanmoins, elle prône le maintien de l’enseignement des lettres attachées.

À un moment donné, il faut que la personne apprenne à signer son nom.

Lisette Mallet, mère de famille

De son côté, Anne Godbout raconte que ses deux filles étaient « fières » de lui montrer leurs lettres attachées, mais que l’enseignement de la cursive a vite été remplacé par d’autres matières à leur école de Toronto.

Quand [mes filles] écrivent à la main [plutôt qu’au clavier], elles ont tendance davantage à se rappeler de ce qu’elles sont en train de faire ou d’étudier et elles portent plus attention à leur orthographe, à leur grammaire.

Anne Godbout, mère de Toronto

Experts partagés

Qu’en pensent les experts?

« Il n’y a pas de recherches qui nous indiquent qu’un style [d’écriture] est meilleur que l’autre », affirme la professeure Natalie Lavoie, de l’Université du Québec à Rimouski (voir la vidéo ci-dessus).

La titulaire de la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie à l’UQAR ajoute, toutefois, que les experts s’entendent sur l’importance de ne plus enseigner aux enfants les deux formes d’écriture en même temps.

L’important, c’est de choisir [un seul style d’écriture].

Natalie Lavoie, professeure en éducation

Une fois que l’écriture est « automatisée », l’enfant peut se concentrer sur la syntaxe et l’orthographe, notamment, expliquent la professeure Lavoie et la surintendante Longo, du Conseil Viamonde.

Cela dit, la professeure Lavoie pense que les écoles devraient aussi consacrer plus de temps à enseigner aux élèves comment bien écrire au clavier, parce qu’ils y omettent souvent les accents et les majuscules, chose qu’ils font moins lorsqu’ils écrivent à la main.

http://ici.radio-canada.ca/

Un bracelet vibrant permet à cette jeune femme atteinte de Parkinson d’écrire à nouveau


Être atteint de la maladie de Parkinson est un grand handicap pour travailler. Un simple bracelet-montre a été conçu pour une femme de 45 à écrire lisiblement et peut-être elle pourrait voir d’autres options qui lui faciliteront la vie de tous les jours
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Un bracelet vibrant permet à cette jeune femme atteinte de Parkinson d’écrire à nouveau

 

Rarissime avant 45 ans, la maladie de Parkinson a pourtant touché Emma Lawton à l’âge de 29 ans. Cette affection incurable touche le système nerveux, rigidifie certains membres et les soumet à des tremblements. La jeune britannique avait raconté son histoire au Telegraph.

Dans une tribune émouvante, elle écrivait en 2015 :

«J’ai des tremblements et de la rigidité dans la partie droite de mon corps, qui rendent difficiles les activités quotidiennes, comme marcher, écrire et tenir une tasse de thé -mais dès que vous trouvez le rythme et incorporez les modalités de la maladie dans votre vie, vous pouvez devenir plus malin qu’elle. Je range mon sac à main de manière à tout trouver sans avoir à tâtonner. Si je me réveille dans la nuit, quand ma main est encore stable, je mets de l’eye-liner et du vernis. Au travail, je programme les rendez-vous à l’heure où je sais que les médicaments sont les plus efficaces. J’essaie de maintenir l’apparence de la normalité.»

La plus grande difficulté d’Emma Lawton demeurait son incapacité à dessiner et à écrire à cause des tremblements.

«J’ai tendance à éviter de faire des esquisses, parce que ce n’est pas vraiment la peine», disait-elle à la BBC.

Un bracelet-montre vibrant

Mais une émission de télé lui a permis de retrouver l’usage de sa main droite. Comme le raconte le Daily Mail, la jeune femme est apparue début décembre dans «The Big Life Fix» sur la BBC, une émission dans laquelle un présentateur suit les meilleurs designers et ingénieurs de Grande-Bretagne qui travaillent à des solutions pour améliorer la vie des personnes en souffrance physique.

Dans le premier épisode, Haiyan Zhang, la directrice de l’innovation chez Microsoft Research, propose d’aider Emma en créant un objet qui améliore son contrôle des stylos. Elle commence à expérimenter des engins comme un pantographe et à ajouter des aimants pour créer une résistance autour de la plume. Mais Emma remarque que cela ne fait qu’amplifier les tremblements.

Après plusieurs tentatives infructueuses, s’est enfin dessinée l’idée d’un bracelet à l’allure d’une montre, qui se fixe sur l’avant-bras et produit de petites vibrations.

Vitale confusion

Emma explique au Daily Mail : «le bracelet apporte de la confusion entre ma main et mon cerveau qui ne sait plus quoi faire, alors je peux mieux écrire». «Je ne sais pas comment ça marche, ajoute-t-elle, mais cela rend mon écriture lisible. Je peux désormais montrer des croquis à un client. La ligne est un peu tremblotante, ça ne sera jamais parfait, mais c’est mieux.»

Emma espère également pouvoir réapprendre à envoyer des textos.

«Cela me prend dix minutes pour en taper un et dieu seul sait à quel point personne ne le comprend», explique-t-elle. «J’ai hâte de voir si ça fonctionne aussi en cuisine, parce que j’ai toujours le risque de me couper un doigt.»

Pour Emma, ce bracelet, tout comme les dernières avancées médicales, enrayent ses pensées noires. La mort n’est plus la seule perspective des malades atteints de Parkinson.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Au Moyen Âge, l’écriture sur écorce comme un message d’espoir


Comment s’imaginer que les gens du Moyen-Âge savaient lire et écrire. Le papier était cher et pourtant, il y avait d’autres supports pour laisser divers messages du quotidien
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Au Moyen Âge, l’écriture sur écorce comme un message d’espoir

 

Comment on lisait et écrivait au Moyen Âge… contre les idées reçues!

Savoir lire, savoir écrire, sont aujourd’hui des compétences indispensables dans la vie quotidienne. Et au Moyen Âge? Pendant longtemps, la période médiévale a été vue comme les temps obscurs (les dark ages, en anglais), marqués par la superstition, l’obscurantisme, et l’analphabétisme généralisé. Depuis, on a beaucoup écrit sur l’écrit médiéval, et de nombreux travaux récents ont nuancé cette vision: il existe des écoles depuis longtemps, et une portion non négligeable de la population, notamment en ville, sait lire et écrire, au moins un peu (c’est ce qu’on appelle la literacy).

Écritures du quotidien

Une immense part de nos communications contemporaines passe par l’écrit: un e-mail, un texto, un tweet, sont des écritures. Dans une société peu alphabétisée, il faut donc s’y prendre autrement: impossible d’écrire une lettre à votre famille quand vous êtes en voyage, ou de laisser un mot sur une porte pour dire que vous êtes passé.

À moins que. En effet, nous avons très peu de documents du quotidien: le papier se conserve assez mal, et tous ces messages de tous les jours, équivalents de nos SMS et de nos e-mails, se sont perdus. Sauf quand on se tourne vers la Russie, qui n’est pas célèbre que pour ses sportifs dopés et sa politique étrangère si sympathique. En effet, depuis un demi-siècle, des archéologues ont exhumé, surtout autour de Novgorod, plusieurs centaines de documents originaux qui bouleversent la façon dont nous envisageons la place de l’écrit au Moyen Âge: les gramota.

Gramo-quoi?

Les gramota sont des écorces de bouleaux qui servaient de supports à des messages, conservées dans les sols humides de Novgorod et des villes environnantes. C’est assez simple, en fait: on écorce un bouleau, on fait bouillir l’écorce, et on grave son message avec une pointe en fer ou en os, de préférence sur la face interne, plus tendre. Quand on veut être sûr que ça dure –par exemple lorsqu’on grave un texte sacré– on recouvre le tout d’une fine couche de cire, qui protège le bois de l’humidité. Pas besoin d’encre: on n’a trouvé que trois documents qui en utilisent.

Ces gramota ne sont pas une invention médiévale: on a retrouvé des tablettes de bois qui datent de l’antiquité, notamment dans les fouilles de Pompéi. Pendant le Moyen Âge, il s’agit d’une spécificité du nord de l’Europe, qui frappe tous les voyageurs qui s’y intéressent: vers 978, le voyageur arabe, ibn al-Na’dim, souligne ainsi qu’il a vu, au pays des Rus, «un morceau de bois sur lequel il y avait des signes». Dans ces tablettes de bois, on trouve de tout: des comptes de ville, des contraventions, des lettres, des suppliques de paysans à leurs seigneurs, des testaments… Leur étude a apporté énormément de connaissances sur l’économie, l’onomastique, la condition des paysans.

Écrire la vie

Plus encore que la technique, c’est en effet le contenu même des messages qui est intéressant. Car ceux-ci révèlent des médiévaux très proches de nous, qui utilisent l’écrit pour des messages tout à fait ordinaires; l’immense majorité des documents sont écrits en vieux russe, langue du quotidien, et pas en grec ou en vieux slavonique, langues du savoir et du pouvoir. La majorité font voir, comme des éclats, des morceaux de vie. Des demandes: «Je suis tombé et me suis sali. S’il-te-plaît, envoie moi du linge propre.» Des informations: «Ici, tout le monde va bien. Nous sommes en bonne santé». Des rendez-vous: «Attends-moi samedi devant le filet de pêche; si tu ne peux pas, préviens moi!» Et même une demande en mariage: «De la part de Nikétas: Julienne, épouse moi. Je te désire et tu me désires.»

Les gramota de Novgorod dessinent ainsi l’image d’une société médiévale dans laquelle l’écrit est beaucoup plus répandu qu’on ne pourrait le croire

Certains documents sont visiblement des étiquettes: «Cette meule de foin appartient à…». Au cœur de la vie vécue par des vrais gens, on trouve des documents émouvants: au début du XIIIe siècle, un jeune garçon, Anthyme, fait des dessins sur des tablettes,qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux que les garçons  font  encore aujourd’hui: des chevaliers, un loup, des bonhommes en bâton, avec des gros yeux. En dessous de l’un d’eux, il écrit, d’une écriture maladroite mais appliquée,«je suis une bête très féroce!». Tous ces témoignages soulignent à quel point l’écrit est utilisé, au quotidien, pour porter des messages, pour informer, pour dire des choses.

Qui écrit?

Les gramota de Novgorod dessinent ainsi l’image d’une société médiévale dans laquelle l’écrit est beaucoup plus répandu qu’on ne pourrait le croire. Un monde où les enfants vont à l’école, apprennent leur alphabet –on a retrouvé plusieurs gramota qui portent des exercices d’enfants. Cela ne veut pas dire pour autant que tout le monde sait écrire, ni que l’écrit est banal: très tôt, les chercheurs qui ont travaillé sur ces documents soulignent en effet qu’ils comportent très peu de fautes d’orthographe ou de ratures. Ce qui permet deux hypothèses: soit les auteurs s’appliquent, même pour écrire sur du bois; soit ils ont recours à des écrivains publics, comme il en existe encore dans plusieurs pays aujourd’hui.

Si cette seconde hypothèse est bonne, cela veut dire que l’écrit occupe une place fondamentale dans les rapports sociaux alors même que peu de gens savent lire et écrire. Enfin, un grand nombre de gramota commencent par une croix: l’acte même d’écrire est une action sérieuse, ritualisée, qui touche à la fois au sacré et au magique. On n’écrit pas à la légère, même quand c’est pour dire quelque chose d’aussi trivial que «elle l’a traité de vache et sa fille de prostituée».

Les gramota disparaissent au XVe siècle, lorsque le prix du papier baisse drastiquement; mais leur disparition même est intéressante: aujourd’hui, on a l’impression de vivre une disparition d’une forme d’écrit, le support papier cédant la place au numérique. On s’en inquiète, on le déplore. Du coup, les gramota deviennent très rassurantes: elles montrent que l’écrit ne disparaît jamais, il ne fait que prendre d’autres formes. Ces écorces portent un message d’espoir: peu importe les formes de l’écrit, les supports, les alphabets, on espère qu’il y aura toujours des gens pour lire et pour écrire. Et on espère, aussi, que Julienne a dit oui…

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Le Saviez-Vous ► Certains Romains n’étaient pas fans du premier livre


Quand l’écriture est apparu, le besoin de laisser des écrits s’est fait sentir. On commença sur la pierre, sur tesson de poterie, et même sur des os, puis le papyrus … Jusqu’au e-book aujourd’hui.
Nuage

 

Certains Romains n’étaient pas fans du premier livre

 

Codex Sancti Paschalis | Christopher John via Flickr CC License by

Codex Sancti Paschalis | Christopher John via Flickr CC License by

Repéré par Camille Malnory

A l’heure du débat ebook-papier, rappelons que le tout premier livre n’a pas fait consensus dans l’ancienne Rome.

Ebook ou livre papier ? La bataille du support numérique contre le bon vieux livre relié est toujours d’actualité et les deux camps ont leurs ardents défenseurs. D’un côté, ceux qui arguent que l’ebook est une révolution du monde du livre: il est pratique, léger et on peut en avoir plein à porter de mains sur une tablette. De l’autre, ceux pour qui le livre doit rester en papier, parce qu’il sent bon, qu’il décore les appartements et que les pages qui craquent quand on les tourne font partie du plaisir de la lecture. Si le marché numérique est encore plutôt confidentiel –l’ebook représentait 2.3% du chiffre d’affaires des éditeurs en 2014–, ne doutons pas que notre façon de lire changera dans les années à venir.

Le bouquin n’en est cependant pas à son premier débat. Il y a près de 2000 ans, une nouvelle forme de livre faisait son apparition et provoquait lui aussi des débats, comme le rappelle la BBC.

Au premier siècle de notre ère, les Romains étaient déjà familiers avec l’écriture, et donc avec la lecture. Les monuments étaient gravés de lettre capitales, les citoyens lettrés écrivaient sur des tablettes de cire et les bibliothèques regorgeaient d’ouvrages de philosophie et d’art. Sauf que le livre n’était ni carré, ni relié, ni même en papier. Il s’agissait de rouleaux de papyrus faisant en général trois mètre de long. Compliqué alors de le lire debout, la meilleure technique à l’époque consistait à s’asseoir derrière un bureau. Autre défaut du papyrus: la matière est fragile, se déchire et résiste très mal à l’humidité et aux variations de température.

Le premier livre après le papyrus

Et puis vient le codex, grande révolution dans l’histoire du livre, qui pallie à tous les défauts du rouleau de papyrus: petit, relié, protégé par une couverture et fait en parchemin, beaucoup plus solide. Le poète Martial (environ 40 ap. JC-100 ap. JC) est le premier à l’évoquer dans ses Épigrammes (écrits entre 84 et 86 après JC):

«Toi, qui aspire à ce que mes petits livres puissent être partout avec toi et qui veut avoir des compagnons pour un long voyage, achète ceux-ci, avec de petites pages en parchemin: donne tes rouleaux aux grands auteurs –une seule main peut me tenir.»

Si on ne connaît toujours pas la vraie origine du codex, reste qu’il a été un immense pas en avant pour le livre. Mais les Romains se déchirent à cause de lui. D’un côté, les païens et les Juifs veulent conserver leur bon vieux rouleau de papyrus, qu’ils ont l’habitude d’utiliser. De l’autre, les Chrétiens s’enthousiasment pour ce nouveau support pratique. On connaît la suite: les païens et les rouleaux de papyrus se sont lentement éteints jusqu’au VIe siècle. Le codex et plus tard le livre tel qu’on le connaît ont donc fait leur chemin dans nos sociétés.

Aujourd’hui, l’ebook est-il le nouveau codex, le support qui va faire disparaître le papier, comme cela a été le cas pour le rouleau de papyrus? On ne le sait pas encore. Pour le moment, on retourne à la lecture de Guerre et Paix… sur papier.

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Née sans main, elle gagne un concours d’écriture


Cette petite fille est capable d’écrire malgré son handicap, ce qui surprend c’est qu’elle a une très belle écriture du haut de ses 7 ans
Nuage

 

Née sans main, elle gagne un concours d’écriture

 

Anaya Ellick, 7 ans, née sans main, a gagné un concours d'écriture manuscrite.

.Anaya Ellick, 7 ans, née sans main, a gagné un concours d’écriture manuscrite.

Photo : COURTESY OF GREENBRIER CHRISTIAN ACADEMY

ETATS-UNIS – Une petite fille de 7 ans, née sans bras, vient de remporter un concours d’écriture manuscrite. Une détermination qui l’a rendue véritablement indépendante malgré son handicap

Anaya Ellick est une petite Américaine de 7 ans, née sans main. Un handicap qui ne l’a pas empêchée de gagner un concours d’écriture.

 

En avril dernier, un concours national d’écriture est organisé. Anaya décide d’y participer, dans la catégorie réservée aux enfants souffrant d’un handicap.

L'écriture d'Anaya.

L’écriture d’Anaya.

Photo COURTESY OF GREENBRIER CHRISTIAN ACADEMY

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