Un havre pour requins-marteaux découvert aux Galapagos


Maintenant qu’un autre refuge de requins-marteaux a été découvert aux Galápagos, il faut maintenant les protéger, car ils sont en danger de disparition.
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Un havre pour requins-marteaux découvert aux Galapagos

 

Agence France-Presse
Quito

Des scientifiques ont découvert un site aux Galapagos servant de refuge pour les requins-marteaux, une espèce en danger d’extinction selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, a annoncé le gouvernement équatorien.

Ce refuge naturel situé à proximité de l’île Santa Cruz abrite environ 20 requins, selon le ministère de l’Environnement. Il s’agit du deuxième site de ce type détecté dans l’archipel. Le premier, découvert en 2017, abrite une trentaine de spécimens.

Les scientifiques ont attaché un dispositif de localisation sur cinq des requins afin de surveiller et de protéger l’écosystème dans lequel ils évoluent, a affirmé Eduardo Espinoza, qui a dirigé l’expédition ayant mené à cette découverte.

Les requins-marteaux grandissent lentement et sont de piètres reproducteurs. Ils sont par ailleurs victimes de la pêche.

L’Équateur a mis en place une vaste réserve marine pour tenter de protéger les requins. L’archipel du Pacifique situé à 1000 kilomètres à l’ouest de l’Équateur, étudié par Charles Darwin, abrite 2900 espèces marines et constitue l’un des écosystèmes les plus fragiles du monde.

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Des traces de vie sous les glaciers de l’Antarctique


Il fait très froid en Antarctique, mais dans une région volcanique, la température des grottes peuvent atteindre 25 C. Les chercheurs on trouver de l’ADN appartenant à des algues, mousses, et même des petits animaux, alors d’autres, demande un peu plus de recherche pour savoir a qui ou a quoi appartiennent l’ADN
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Des traces de vie sous les glaciers de l’Antarctique

 

Il existe un important réseau de grottes près du mont Erubus.

Il existe un important réseau de grottes près du mont Erubus.   Photo : UNAVCO

Des animaux et des plantes, dont certaines espèces inconnues, pourraient vivre dans des grottes creusées par l’activité volcanique sous les glaciers de l’Antarctique. On y trouve des traces d’ADN provenant de plusieurs espèces.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

La chercheuse Ceridwen Fraser et ses collègues de l’Université nationale australienne ont étudié le secteur du mont Erebus, le volcan actif le plus austral du monde, situé sur l’île de Ross. Ils y ont détecté un important réseau de grottes.

Un écosystème distinct?

L’équipe australienne estiment que ces grottes creusées par la chaleur libérée par les volcans sont éclairées par la lumière du jour filtrée à travers la glace en surplomb.

La température y atteint 25 degrés en dépit des températures glaciales de l’Antarctique en surface. C’est la chaleur dégagée par la vapeur émanant du volcan qui pourrait rendre les grottes propices à la vie.

L’analyse d’échantillons de sol prélevés dans les grottes révèle des traces intrigantes d’ADN provenant d’algues, de mousses et de petits animaux.

La biologiste Ceridwen Fraser explique que la plupart des séquences ADN analysées correspondent à celles d’organismes vivants connus. Certaines de ces séquences, toutefois, n’ont pas pu être identifiées.

Les résultats de cette étude nous donnent des perspectives alléchantes quant à ce qui pourrait vivre sous la glace de l’Antarctique. Il se pourrait même qu’il y ait de nouvelles espèces d’animaux et de plantes. Ceridwen Fraser

Ces traces d’ADN pourraient aussi dater de l’époque où la zone n’était pas recouverte de glace.

La prochaine étape serait d’aller constater sur place la présence de ces espèces, ce qui est difficile à réaliser en raison de l’emplacement.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Polar Biology.

http://ici.radio-canada.ca/

Les espèces envahissantes attirées par la richesse des côtes


Des espèces animales ou végétales envahissantes partout dans le monde et qui a des impacts négatifs à l’écosystème des régions. L’être humain en est le plus grand responsable inconsciemment ou non, soit par le transport, l’importation, etc.
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Les espèces envahissantes attirées par la richesse des côtes

 

La côte californienne, le nord de l'Australie, l'Europe,... (Photo archives AFP)

La côte californienne, le nord de l’Australie, l’Europe, notamment la France pour les amphibiens et l’Allemagne pour les araignées (sur la photo), voient l’arrivée de nombreuses espèces importées.

PHOTO ARCHIVES AFP

 

MARLOWE HOOD
Agence France-Presse
Paris

Pythons en Floride ou rats à Hawaï… Les espèces envahissantes, qui bouleversent les écosystèmes, se développent d’abord dans les zones à forte concentration humaine, en particulier les îles, les régions côtières et les régions les plus riches, révèle une étude parue lundi.

Selon ce tout premier recensement mondial, les principales concentrations d’espèces envahissantes se trouvent à Hawaï, dans l’ile du nord de la Nouvelle-Zélande et dans les petites îles de la Sonde en Indonésie.

L’archipel hawaïen accueille un très grand nombre d’espèces intrusives longtemps inconnues: rats, porcs sauvages... Au milieu du Pacifique, les plantes locales y sont évincées par le morella faya, un arbuste à croissance rapide de Macaronésie, et les moustiques, arrivés au 19e siècle, ont décimé la moitié des oiseaux tropicaux endémiques.

La Floride est la région continentale la plus menacée au monde par des centaines d’espèces importées: silures grenouilles (poisson prédateur capable de résister des heures hors de l’eau), iguanes géants, pythons ou escargots géants africains vecteurs de parasites pouvant transmettre la méningite.

La côte californienne, le nord de l’Australie, l’Europe (notamment la France pour les amphibiens, l’Allemagne pour les araignées, le Royaume-Uni pour certaines plantes, l’Italie pour les poissons d’eau douce) ne sont pas en reste.

Dans les bateaux

La carte mondiale produite par les chercheurs de l’université de Durham (Royaume-Uni), met nettement en évidence le rôle de l’Homme dans cette prolifération.

«Nous montrons que les régions à forte densité de population, et aussi les régions plus riches, ont plus d’espèces intrusives», indique à l’AFP le biologiste Wayne Dawson, auteur principal de cette étude parue dans Nature Ecology and Evolution.

Tous ces nouveaux venus ne sont pas nocifs. Mais ceux qui le sont contribuent largement au déclin de la vie sauvage actuellement en cours dans le monde.

Par exemple, les forêts de l’île de Guam sont aujourd’hui réduites au silence, après avoir en 50 ans perdu leurs oiseaux, dévorés par un serpent nocturne, boiga irregularis, dit le «serpent brun arboricole».

La carpe asiatique désormais domine les rivières américaines, et l’écureuil gris d’Amérique du Nord a remplacé le petit roux dans les parcs londoniens.

La plupart de ces espèces arrivent sur leurs nouveaux territoires en profitant des déplacements humains.

Parfois c’est à dessein.

Ainsi des propriétaires terriens à Hawaï ont à une certaine époque importé des mangoustes pour lutter contre les rats infestant les champs de canne à sucre. Sauf que les rats sont des animaux nocturnes, et ils ont continué à prospérer, tandis que les diurnes mangoustes se sont rabattues sur les oiseaux locaux.

Plus souvent, les espèces envahissantes empruntent les cales des cargos.

Comme le frelon asiatique, arrivé en Europe il y a une douzaine d’années dans une cargaison de poteries chinoises.

Les eaux de ballast destinées à équilibrer les bateaux lors du chargement et du déchargement du fret, sont aussi un vecteur important pour les passagers clandestins, poissons mais également bactéries et virus.

Adoptée en 2004, une Convention internationale doit finalement entrer en vigueur en septembre, qui imposera aux gros navires de traiter leurs eaux de ballast.

«Nous sommes vraisemblablement en train de créer une nouvelle Pangée», le supercontinent unique qui, il y a 335 millions d’années, connectait toutes les terres, estime M. Dawson.

«Les conséquences sont importantes: la création de communautés d’espèces nouvelles, avec des mélanges issus de partout dans le monde, des écosystèmes altérés, et l’extinction de certaines espèces».

Les impacts financiers ne sont pas négligeables. Selon une étude française publiée en 2016, les insectes envahissants font à eux seuls chaque année au moins 69 milliards d’euros (105 milliards canadiens) de dégâts dans le monde (dommages aux biens et services, en matière de santé, pertes agricoles…), un chiffre largement sous-estimé, selon les chercheurs.

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