Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre


Une autre victime des déchets humains. Une baleine s’est échouer avec 100 kg de déchets plastique. Bien que ce n’est peut-être pas la cause de la mort, avoir vécu plus longtemps, le plastique aurait sans doute eu raison de cette bête marine. C’est triste quand même, que nous avons tant profité de la terre sans prendre des précautions pour l’avenir
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Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre

Un cachalot s'est échoué en Écosse avec une boule d'ordure de plus de 100 kilogrammes dans l'estomac. © Smass 2019

Un cachalot s’est échoué en Écosse avec une boule d’ordure de plus de 100 kilogrammes dans l’estomac. © Smass 2019

Julie Kern


Rédactrice scientifique

Des filets de pêche, des cordes, des sacs et des pailles en plastique, voilà quelques-uns des déchets qui composait la boule d’ordure de 100 kilogrammes retrouvée dans le ventre d’un cachalot.

Le cétacé s’est échoué jeudi dernier sur l’île de Harris dans la région des Hébrides en Écosse. Le samedi suivant, des scientifiques du Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass) ont procédé à l’autopsie du cachalot pour déterminer les causes de sa mort. Ils ont déclaré que, pour le moment, le lien entre la boule de déchets et la mort du cachalot n’est pas clairement établi.

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Sur leur page Facebook, l’association affirme que « l’animal n’était pas malade ou blessé donc les déchets ont probablement été un facteur déterminant dans sa mort, mais nous n’avons aucune preuve qu’ils ont obstrué les intestins. Néanmoins, la quantité de déchets retrouvée est terrifiante et a probablement altéré sa digestion ».

Le cachalot a été enterré sur la plage où il est mort. Le Smass a enregistré 930 échouages en 2018 contre 204 en 2009, rien qu’en Écosse. 

https://www.futura-sciences.com

Des archéologues reconstruisent le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans


Un autre visage a été reconstitué. C’est un homme venant de la période médiévale. Ils ont pu établir qu’il n’avait plus de dents et souffrait d’arthrose. Il était l’un des squelettes des mieux conserver parmi une soixantaine de défunts entre 18 et 46 ans et des ossements humains qui appartenait à plus de 300 personnes et de différentes époques.
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Des archéologues reconstruisent le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans


Des archéologues reconstruisent le visage d'un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ansDes archéologues ont reconstitué le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans.© AOC Archeology Group

Par Emeline Férard –

Des archéologues ont reconstruit le visage d’un homme enterré il y a plus de 600 ans dans la ville d’Aberdeen en Ecosse. Répertorié sous le nom de SK 125, le défunt était âgé de plus de 46 ans et souffrait vraisemblablement de problèmes dentaires.

Plus de 600 ans après sa mort, un homme vient de ressortir de l’oubli. Et par la même occasion, de retrouver un visage. En Ecosse, des archéologues ont reconstitué l’apparence de cet individu en utilisant ses ossements découverts par hasard dans la ville d’Aberdeen. Ils sont apparus dans les sous-sols du site de l’Aberdeen Art Gallery lors de travaux de développement démarrés en 2015.

En étudiant le squelette répertorié sous le nom de Skeleton 125 (SK 125), les spécialistes ont déterminé que l’homme était âgé de plus de 46 ans et devait mesurer entre 1,59 et 1,66 mètre, soit une taille inférieure à la moyenne masculine écossaise à cette période médiévale. Ses ossements ont également révélé des informations précieuses sur son état de santé.

D’après le bilan dressé par l’AOC Archeology Group, société privée en charge des fouilles, il souffrait d’une « maladie dentaire avancée » qui avait provoqué une perte de dents, des problèmes de gencives, des caries et un abcès chronique. En outre, son squelette a montré des traces d’arthrose au milieu et en bas du dos, qui devait probablement être source de douleurs.

Si l’on ignore les causes de son décès, les archéologues ont pu obtenir quelques informations sur son histoire. Des analyses suggèrent que l’homme ne serait pas originaire d’Aberdeen mais qu’il aurait peut-être passé ses jeunes années dans une autre région telle que les Highlands écossais ou les îles des Hébrides extérieures, avant de finir ses jours à ou à proximité d’Aberdeen.

Scruter le crâne pour reconstituer un visage

Pour aller plus loin, l’équipe d’AOC Archeology Group a tenté de reconstituer ce à quoi l’individu pouvait ressembler. Pour ce faire, l’artiste Hayley Fisher a photographié et mesuré le crâne du défunt, avant de réfléchir à la façon dont les muscles pouvaient y être attachés. Ceci lui a permis de reconstruire un modèle numérique du visage de SK 125.

« En utilisant cette information, l’artiste a ensuite pu ajouter la peau et nous livrer la personne que l’on voit aujourd’hui », a expliqué Paula Milburn, archéologue de AOC Archaeology Group au site LiveScience.

Le visage laisse voir un homme dégarni, aux cheveux grisonnants, au front et à la mâchoire larges, aux yeux rapprochés et à la bouche quasiment édentée.

Les spécialistes ont minutieusement analysé le crâne retrouvé pour reconstituer le visage de l’homme. – AOC Archeology Group

Les mesures réalisées ont permis d’aboutir à une apparence relativement fidèle, d’après la spécialiste. Elle a cependant souligné que la couleur des cheveux et des yeux étaient le fruit de l’interprétation de l’artiste.

« SK 125 nous apporte un premier aperçu fascinant de l’une des personnes inhumées sur le site de l’Aberdeen Art Gallery il y a plus de 600 ans », s’est-elle réjouie dans communiqué.

60 squelettes et plus de 4.000 restes humains

Skeleton 125 n’est en effet pas le seul défunt découvert sous l’Art Gallery. L’édifice a été construit en 1885 sur le site d’un ancien couvent dominicain et de son église remontant au XIIIe siècle et détruits au XVIe siècle. Lors des travaux de développement, les fouilles ont ainsi révélé un ossuaire en briques rouges avec trois cercueils victoriens recelant de nombreux ossements humains.

Elles ont également mis au jour des tombes comprenant une soixantaine de squelettes complets dont SK 125 et des milliers de fragments d’os humains. D’après l’étude menée, ils appartiendraient à au moins 380 individus différents et les plus vieux dateraient d’entre 1050 et 1410. Si SK 125 a retenu l’attention grâce à son bon état de conservation, les autres squelettes ont aussi livré quelques-uns de leurs secrets.

Parmi les 60 défunts, 56 seraient des adultes, 26 hommes et six femmes, âgés de 18 à 46 ans pour les plus vieux. Tous porteraient les traces d’une vie active, physique et laborieuse et de problèmes dentaires fréquents. Les quatre autres squelettes appartiendraient à un adolescent de 13 ans et des enfants âgés de six, huit et onze ans.

Outre les ossements, les archéologues ont identifié des artéfacts dont des accessoires vestimentaires et des ornements personnels. Des ossements d’animaux et des fragments de poterie et de verre ont également apporté un éclairage sur les activités de l’époque. Toutefois, les recherches et les analyses sont loin d’être terminées.

Les chercheurs prévoient notamment de réaliser des datations pour évaluer de façon plus précise l’âge des squelettes, dont SK 125.

« Une fois que tout aura pu être analysé, nous serons capables de dresser un portrait détaillé des personnes enterrées à cet endroit », y compris leur âge, leur sexe, leur santé et leur mode de vie, a conclu Paula Milburn.

https://www.geo.fr/histoire

Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat



Une sépulture découverte en Écosse est assez surprenante dans son contenu. En plus des ossements d’un corps, ce qui est normal dans une tombe. Il y avait 6 crânes. Est-ce des têtes appartenant à sa famille ou ce qui à mon avis plus plausible serait comme des trophées de guerre ?
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Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat


par  Adrien Gingold

La BBC révé­lait mercredi 4 septembre la récente décou­verte d’une tombe conte­nant les osse­ments de deux corps ainsi que six crânes

Les archéo­logues se posent de nombreuses ques­tions : la dispo­si­tion porte à croire que les têtes (retrou­vées frac­tu­rées) pour­raient être les victimes des deux guer­riers enter­rés.

D’autre part, le lieu de la sépul­ture pour­rait être en lien avec la fameuse guerre entre les clans Ross et MacKay, qui a fait des ravages dans la région de Easter Cross :

« Le fait que ces hommes aient été enter­rés avec quatre crânes autour de la tête est assez phéno­mé­nal. Cela ne ressemble à rien de ce qui a jamais été trouvé en Écosse ou même ailleurs en Grande-Bretagne. »

Les cher­cheurs s’en­thou­siasment et tout est alors possible :

« S’agit-il d’un père et de son fils, de deux frères, de deux amis, ou bien d’enne­mis ? »

Les analyses radio­car­bone et ADN devraient permettre de dater plus préci­sé­ment la décou­verte. Et peut-être de mieux comprendre ce qui a pu se passer.

Source : BBC

https://www.ulyces.co

Le monstre du Loch Ness: et s’il y avait anguille (géante) sous roche?


Le mystère de Nessie sera t’il un jour résolu ? Il y a encore des chercheurs qui cherchent une réponse plausible. Un scientifique à penché sur l’ADN au profond du lac. Selon lui, il serait plus juste de croire que le montre du Loch Ness serait en fait une anguille géante. Qui dit mieux ?
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Le monstre du Loch Ness: et s’il y avait anguille (géante) sous roche?



Un chercheur a réfléchi à la question en se basant sur l’ADN.


Ce n’est pas un requin, pas davantage un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l’insaisissable monstre du Loch Ness était… une anguille géante? Après une longue étude, dont les résultats ont été dévoilés jeudi, un scientifique néo-zélandais vient conforter cette hypothèse.

Le généticien Neil Gemmel, de l’université d’Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d’eau recueillis jusque dans les profondeurs du lac écossais.

Les résultats ont conduit le scientifique et son équipe à écarter l’hypothèse d’un reptile venu du fin fond du Jurassique.

Le “monstre” – affectueusement surnommé “Nessie” – dont la plus ancienne observation remonte au VIe siècle après JC, n’est pas un plésiosaure, un grand reptile aquatique. L’étude permet également d’écarter d’autres hypothèses de poissons géants ―silure, esturgeon ou même requin du Groenland.

“On retrouve une quantité significative d’ADN d’anguille”, qui foisonnent dans les eaux froides du Loch Ness, selon le Pr Gemmel.

Alors, les eaux froides du Loch Ness seraient-elles peuplées de spécimens géants ?

“Nos données ne révèlent pas leur taille mais la quantité que l’on a retrouvée fait qu’on ne peut pas écarter la possibilité qu’il y ait des anguilles géantes dans le Loch Ness”, a souligné le généticien.

“Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette théorie mais selon nos données, l’hypothèse d’une anguille géante reste plausible”, conclut le professeur Gemmel, qui note que cette piste avait déjà été évoquée en 1933.

Encore bien des théories

Les théories abondent sur la nature du monstre, allant du reptile marin préhistorique en passant par un oiseau aquatique ou… le mouvement des vagues sous l’effet du vent.

Si le mystère n’est pas encore complètement résolu, le professeur néo-zélandais se félicite d’avoir constitué une “excellente base de données” sur ce qui peut se trouver dans ce lac légendaire des Highlands, attraction touristique majeure pour l’Ecosse.

On y a prélevé de l’ADN d’humain, de chien, de mouton ou de bétail, mais aussi de la faune sauvage locale: cerfs, blaireaux, renards, campagnols ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux.

En 2006, après deux ans de recherches, un paléontologue écossais avait conclu que “Nessie” était en fait un éléphant d’un cirque ambulant en train de nager dans les eaux du Loch.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le visage de Hilda, une femme druide de l’âge du fer, reconstitué plus de 1600 ans après sa mort


Un autre visage reconstitué à partir d’un crâne. Cette fois-ci, cela se passe en Écosse, une étudiante a fait la reconstitution d’une femme druide d’environ 1600 ans. Elle avait une soixantaine d’années, un âge honorable à l’époque de l’Âge de fer.
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Le visage de Hilda, une femme druide de l’âge du fer, reconstitué plus de 1600 ans après sa mort

Le visage de Hilda, une femme druide de l'âge du fer, reconstitué plus de 1600 ans après sa mortCette étudiante a réussi à reconstituer le visage d’une femme druide à partir d’un crâne découvert sur l’île de Lewis.© University of Dundee

Par Emeline Férard

En Écosse, une étudiante a réussi à recréer le visage d’une femme druide dont les ossements ont été découverts il y a quelques siècles sur l’île de Lewis. Baptisée Hilda, la défunte aurait vécu durant l’âge du fer et aurait péri alors qu’elle avait une soixantaine d’années.

Après Ava, jeune femme de l’âge de bronze, la Dame de Cao, puissante dirigeante précolombienne ou encore Eve de Naharon, chasseuse-cueilleuse mexicaine, c’est au tour de Hilda de sortir de l’oubli plusieurs siècles après sa mort. En Écosse, une étudiante en art médico-légal vient de reconstruire en trois dimensions le visage de cette femme druide remontant à l’âge du fer.

L’histoire de Hilda demeure mystérieuse. Son crâne a été présenté pour la première fois en 1833 par la Société phrénologique d’Édimbourg parmi cinq autre crânes attribués à des « druides des Hébrides », archipel écossais. Selon les écrits remontant à cette époque, ses ossements auraient été découverts à Stornoway sur l’île de Lewis mais leur origine exacte reste inconnue.

De même, les spécialistes ignorent la date du décès de Hilda.

« Il est impossible de savoir avec certitude quand elle est morte puisque nous n’avons pas pu dater le crâne, mais si l’information du journal de 1833 est correcte, Hilda a péri entre 55 avant J.-C et 400 après J.-C et était d’origine celtique », a expliqué Karen Fleming, étudiante diplômée de l’Université de Dundee.

Les analyses ont montré que Hilda était morte à un âge relativement avancé, une soixantaine d’années environ, alors que l’espérance de vie des femmes de l’époque se situait plutôt autour de la trentaine. Cette longévité suggère que la druide faisait sans doute partie d’un milieu privilégié. Mais à quoi la femme pouvait-elle bien ressembler ?

C’est la question à laquelle Karen Fleming a tenté de répondre. Pour reconstituer le visage de Hilda, elle a scanné son crâne et enregistré toutes ses caractéristiques. Après avoir reproduit l’ossement en cire, elle y a ajouté des muscles puis de la peau. Enfin, elle a utilisé les mesures prises sur le crâne pour modeler le tout et « redonner vie » à la druide.

Reconstruction numérique de Hilda, la druide de l’âge du fer. – Karen Fleming/MSc Forensic Art/Universoty of Dundee

Le résultat donne à voir une femme ridée aux joues creuses, aux lèvres fines et à la bouche dépourvue de dents. Si certaines caractéristiques – l’absence de dents par exemple – sont appuyées par des observations réelles, d’autres telles que les yeux sont davantage le fruit de l’interprétation de l’artiste.

« Hilda était un personnage fascinant à recréer », a confié dans un communiqué Karen Fleming.

« Il est évident au vu de son crâne qu’elle n’avait plus de dent avant de mourir, ce qui n’est pas très surprenant en considérant l’alimentation de l’époque mais il est impressionnant qu’elle ait vécu si longtemps », s’est enthousiasmée l’étudiante, très satisfaite de sa création. « Je pense qu’elle ressemble à de nombreuses femmes âgées que j’ai rencontrées dans ma vie et j’en suis assez fière ».

Qui étaient réellement les druides ?

Outre son origine et son histoire, des questions demeurent également sur la fonction de Hilda. Qui étaient réellement les druides ? On sait que ce terme était couramment utilisé dans l’ancien langage celtique, notamment dans ce qui est aujourd’hui le Royaume-Uni et la France. En revanche, sa signification demeure sujette à débat.

D’après Ronald Hutton, professeur d’histoire à l’Université de Bristol et auteur du livre « The Druids : a History », le terme de druide était attribué à des individus considérés comme experts en magie ou en religion.

« Le problème est de savoir ce que le mot signifiait réellement en pratique », a expliqué le spécialiste interrogé par la BBC.

« Parce qu’il existait de nombreux langages celtes parlés par de nombreux Celtes de l’âge du fer, cela peut signifier toutes sortes de choses d’un forgeron qui s’essayait à la magie à… un chef ou un membre d’une famille noble », a précisé Ronald Hutton.

Cependant, l’existence de femme désignée comme druide est bel et bien attestée par des textes romains.

S’il est difficile de déterminer le rôle que Hilda jouait exactement au sein de sa société, elle n’était donc sans doute pas n’importe qui. Et plus qu’un simple visage, c’est toute une histoire que Karen Fleming vient de remettre sur le devant de la scène avec sa création. Cette dernière doit être exposée du 16 au 25 août dans le cadre du Master Show de l’Université de Dundee en Écosse


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Des archéo­logues déterrent une plaque sata­nique dans un parc en Écosse


Les archéologues ont trouvé en Écosse une partie d’un autel avec une plaque païenne qui repris plus tard par des cultes sataniques.
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Des archéo­logues déterrent une plaque sata­nique dans un parc en Écosse


Crédits : Histo­ric Envi­ron­ment Scot­land

par  Suzanne Jovet

Une plaque en métal et un autel voués aux forces occultes ont été décou­verts en mai 2018 dans le Queen’s Holy­rood Park, à Édim­bourg en Écosse. Après un an d’enquête, archéo­logues et cher­cheurs·euses ont enfin élucidé les mystères de ces symboles sata­niques, rapporte Edin­burgh News.


Les archéo­logues avaient été convoqués après la décou­verte des restes d’un « autel » en béton et d’une plaque païenne en métal. Les objets ont été trou­vés sur la colline de Whinny, au dessus du lac Sainte-Margue­rite. La plaque en métal a été retrou­vée enter­rée sous un triangle de terre. Elle repré­sente deux person­nages, un homme doté de cornes et une femme dans une pose de reddi­tion, encas­trés dans un penta­gramme renversé à l’in­té­rieur d’un cercle. Le penta­gramme est un symbole fréquem­ment utilisé dans les cultes païens, repris plus tard par les sata­nistes.

La deuxième décou­verte était un « autel » enterré à coté de la plaque. Le penta­gramme repré­sen­te­rait les quatre éléments – terre, feu, air et eau –, chacun étant lié au cercle de la vie, de la mort et de la renais­sance. Selon Mark Black, président du UK Pagan Coun­cil, les person­nages repré­sen­tés sur la plaque sont le dieu cornu et la déesse de l’eau. Cepen­dant, plusieurs facteurs suggèrent que la plaque de penta­gramme métal­lique n’est pas d’ori­gine païenne, car les objets païens étaient confec­tion­nés à partir de maté­riaux natu­rels. Il s’agi­rait donc bien de reliques sata­niques.

« C’est un mystère », déclare M. Black. Les reliques pour­raient ainsi émaner d’un culte sata­nique contem­po­rain et pour­raient avoir été instal­lés peu de temps avant mai 2018, car ils ne figu­raient dans aucune étude archéo­lo­gique jusque-là. L’Écosse a peur.

Source : Edin­burgh News

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Ces mystérieuses îles artificielles ont été construites par des hommes préhistoriques


Les îles artificielles sont faites par des humains, mais ce genre de site n’est pas récent, il semble en effet qu’ils datent de la préhistoire.
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Ces mystérieuses îles artificielles ont été construites par des hommes préhistoriques

Crédits : Fraser Sturt


par  Mathilda Caron

Les centaines d’îles arti­fi­cielles qui subsistent à travers les lacs d’Écosse, d’Ir­lande et du Pays de Galles seraient présentes depuis bien plus long­temps que les archéo­logues l’ima­gi­naient, rappor­tait la BBC le 13 juin.


Plus connues sous le nom de « cran­nogs », elles étaient autre­fois des lieux sacrés. Jusqu’à présent, les experts pensaient qu’elles dataient de l’âge du fer, envi­ron 800 ans av. J.-C. Mais une nouvelle étude publiée par la revue Antiquity révèle que certains des îlots sont beau­coup plus anciens, remon­tant à envi­ron 3700 ans av. J.-C. Ces conclu­sions sont basées sur des fouilles sous-marines qui ont mis au jour des construc­tions du Néoli­thique.

Crédits : Scot­tish Cran­nog Centre

« Ces îlots pouvaient être perçus comme des endroits spéciaux, notam­ment avec leur envi­ron­ne­ment aqua­tique créant une sépa­ra­tion avec la vie quoti­dienne », explique Duncan Garrow de l’uni­ver­sité de Reading. 

Aujourd’­hui, plus de 600 cran­nogs ont survécu.

Source : The Sun

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En Écosse, des touristes ont massa­cré un arbre sacré vieux de 5000 ans


Les touristes des fois, c’est une calamité. En Écosse, un arbre dans un cimetière aurait probablement entre, 3 à 5 000 ans est victime de touristes qui veulent apporter un souvenir. Vous pouvez imaginer les dégâts que cela peut faire à un arbre ? Le respect de propriété, le respect de la nature est aussi importants que le respect des autres.
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En Écosse, des touristes ont massa­cré un arbre sacré vieux de 5000 ans


par  Mathilda Caron

Dans le cime­tière de Fortin­gall, en Écosse, les touristes sont en train de détruire le Fortin­gall Yew, l’arbre le plus ancien du Royaume-Uni, rappor­tait le quoti­dien britan­nique Metro le 28 mai.

Cela fait entre 3 000 et 5 000 ans qu’il existe, mais la bêtise du public aurait réduit son espé­rance de vie à un mini­mum de 50 ans.

Les visi­teurs de ce village des High­lands, situé près du lac de Tay, ont la mauvaise habi­tude d’ar­ra­cher des branches pour les rame­ner en souve­nir ou de grim­per sur le tronc, bien que ce soit stric­te­ment inter­dit. Récem­ment, quelqu’un a même tordu la plaque en métal posée devant le Fortin­gall Yew.

« Ils attaquent ce pauvre arbre qui est là depuis des millé­naires », déplore Cathe­rine Lloyd, coor­di­na­trice d’ l’as­so­cia­tion Tayside Biodi­ver­sity.

Cette dernière collecte des fonds pour réali­ser un « test ADN », destiné à déter­mi­ner l’âge exact de l’arbre. Certains pensent que c’est le plus vieux d’Eu­rope.

Source : Metro

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Grâce à un crâne, des chercheurs reproduisent à l’identique le chien du Néolithique


De la même manière qu’une reconstitution faciale d’un humain, les chercheurs ont fait une reconstituions d’une tête de chien qui date de 4 000 ans. C’est une ressemblance assez surprenante au chien d’aujourd’hui.
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Grâce à un crâne, des chercheurs reproduisent à l’identique le chien du Néolithique

 

Des chercheurs écossais ont reproduit la tête d'un chien du Néolithique

À l’aide d’un crâne retrouvé sur l’archipel des Orcades, des chercheurs écossais ont réussi à reproduire la tête d’un chien du Néolithique.

L’Historic Environment Scotland (HES), un organisme public écossais, a confié une mission de la plus haute importance à ses chercheurs ! La reconstruction faciale d’un chien préhistorique à l’aide d’un crâne retrouvé dans l’archipel des Orcades.

Un chien âgé de 4 000 ans

Dans un communiqué, l’organisme de recherche a affirmé que le crâne du chien néolithique datait de 4 000 ans.

Le crâne canin, qui fait maintenant partie de la collection du National Museums Scotland, a été scanné par le personnel du service d’imagerie diagnostique d’une université vétérinaire d’Édimbourg. Cela a permis à l’équipe de documentation numérique de HES de réaliser une impression 3D, qui a ensuite été utilisée par l’artiste légiste Amy Thornton pour créer un modèle réaliste de la tête du chien, renforçant les muscles, la peau et les cheveux de la même manière qu’elle se rapprocherait d’une tête humaine. Le résultat est d’un réalisme troublant.

Steve Farrar, responsable de l’interprétation chez HES, a rappelé l’importance du chien dans toutes les époques :

« De la même manière qu’ils sont des animaux de compagnie précieux, les chiens occupent clairement une place importante dans le Néolithique, car ils ont été dressés et formés comme animaux de compagnie et garde, et utilisés peut-être par les agriculteurs pour aider à garder les moutons ».

 

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Patient hors norme : elle ne ressent ni douleur ni anxiété


Je savais que cela pouvait exister, et à première vue, une personne qui ne ressent presque pas la douleur, ni l’anxiété, cela doit génial et pourtant, si on ne ressent pas la douleur, il n’y a pas d’alerte que quelque chose ne va pas. Cette femme ne s’est jamais sentie différente jusqu’à 60 ans, quand les médecins se sont penchés sur son cas. Elle a permis d’avancer certaines connaissances sur la douleur et l’humeur et d’un gène que les scientifiques croient inutile. Grâce a ces nouvelles connaissances, cela pourrait aider a mieux contrôler la douleur.
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Patient hors norme : elle ne ressent ni douleur ni anxiété

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

Cette Écossaise de 71 ans ne ressent quasiment ni douleur, ni peur, ni anxiété. Son cas exceptionnel a permis à des chercheurs britanniques d’identifier une nouvelle mutation génétique, qui ouvre la voie vers des applications médicales pour traiter douleur et anxiété.

C’est l’histoire d’une femme qui a vécu plus de 60 ans sans s’apercevoir qu’elle n’était pas comme tout le monde, comme elle l’a affirmé : 

« Il y a quelques années, je ne savais pas qu’il y avait quelque chose d’inhabituel dans le peu de douleur que je ressens. Je pensais que c’était normal. » 

Je pensais que c’était normal

Vers l’âge de 65 ans, elle est repérée des médecins à l’hôpital d’Inverness, en Écosse, car elle avait de l’arthrose à la hanche, avec une dégénérescence importante des tissus articulaires. Pourtant, elle n’avait pas mal. Un an plus tard, à 66 ans, elle subit une opération à la main, qui habituellement conduit à des douleurs postopératoires. Mais chez elle, rien de tout cela : elle ne se plaint d’aucune douleur.

La patiente, replongeant dans son passé, a relaté différentes expériences illustrant son cas : par exemple, elle n’avait jamais eu besoin d’analgésiques après des opérations, comme des chirurgies dentaires ; quand elle se coupait, la plaie cicatrisait assez vite ; si elle se brûlait, elle ne ressentait pas de douleur, jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive d’une odeur de chair brûlée… Autre preuve de son insensibilité à la douleur : d’après l’article médical paru dans le British Journal of Anaesthesia, 

« Elle a déclaré avoir mangé du piment Scotch-Bonnet sans aucune gêne », avec à la place « un éclat agréable » de courte durée dans la bouche.

Les chercheurs de l’UCL (University College London) et d’Oxford se sont donc intéressés à son cas et ont trouvé deux mutations intéressantes dans son génome. L’une concernait un pseudogène, appelé FAAH-OUT, dont on pensait jusqu’à présent qu’il n’était pas fonctionnel. L’autre était une mutation dans un gène proche, qui contrôle l’enzyme FAAH, mais cette mutation (rs324420) est répandue dans la population. Le gène FAAH (fatty-acid amide hydrolase) est impliqué dans le signal de la douleur, la mémoire et l’humeur. Des souris qui n’ont pas FAAH ressentent moins la douleur et l’anxiété et guérissent plus rapidement de leurs plaies.

Une insensibilité liée au système endocannabinoïde

D’autres tests réalisés en collaboration avec l’université de Calgary au Canada ont révélé qu’elle avait dans son sang des niveaux élevés d’un neurotransmetteur, l’anandamide. Cette molécule se fixe sur des récepteurs du système endocannabinoïde, CB1, des récepteurs connus aussi pour être des cibles des principes actifs du cannabis. L’anandamide est normalement dégradé par l’enzyme FAAH. Pour les chercheurs, cette concentration anormale d’anandamide était le signe d’un signal élevé du système endocannabinoïde et de l’absence de fonctionnement de l’enzyme FAAH.

Les chercheurs ont aussi testé l’humeur de cette patiente hors norme sur une échelle habituellement utilisée pour connaître l’anxiété d’un individu (Generalized Anxiety Disorder-7).  Elle a obtenu le score minimal soit 0/21. Cette éternelle optimiste a expliqué qu’elle ne paniquait jamais, même dans des situations dangereuses, comme lors d’un accident de la circulation qu’elle avait vécu récemment. Elle avait cependant des problèmes de mémoire, oubliant des mots au milieu de phrases, des troubles qui pourraient être liés au système endocannabinoïde.

Ces travaux suggèrent que le gène FAAH-OUT, qui est muté chez cette femme, contrôle l’expression du gène FAAH.

James Cox, chercheur à l’UCL, a expliqué dans un communiqué que « Nous avons constaté que cette femme avait un génotype particulier qui réduit l’activité d’un gène [ndlr : FAAH] déjà considéré comme une cible potentielle pour les traitements de la douleur et de l’anxiété. »

Les chercheurs pensent qu’il est possible que d’autres personnes soient dans le même cas, étant donné que cette femme ne s’est pas rendu compte de rien d’anormal avant 60 ans. Ils encouragent les personnes insensibles à la douleur à se faire connaître.

Cette recherche suggère de nouvelles voies pour développer des analgésiques qui cibleraient FAAH-OUT avec de nombreuses applications médicales : 

« Nous espérons qu’avec le temps, nos découvertes pourraient contribuer à la recherche clinique sur la douleur et l’anxiété postopératoires, ainsi que sur la douleur potentiellement chronique, le trouble de stress post-traumatique et la cicatrisation des plaies, éventuellement au moyen de techniques de thérapie génique. »

La patiente s’est réjouie que son cas puisse aider un jour à soulager des malades :

« Je serais ravie si des recherches sur ma propre génétique pouvaient aider d’autres personnes qui souffrent. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une Écossaise de 71 ans, d’un naturel optimiste, ne ressent pas de douleur postopératoire.
  • Des chercheurs ont identifié dans son génome une nouvelle mutation, dans un gène que l’on croyait « inutile ».
  • Cette découverte pourrait aider à mettre au point de nouveaux analgésiques.

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