Pour sauver la planète, mieux vaut être égoïste


Curieux comme résultat, mais bon ! Un geste vert fait par égoïsme serait mieux perçu que le faire moralement pour la cause de l’environnement. On s’entend que plusieurs font des gestes verts pour l’urgence d’aider l’environnement, mais il semble qu’il soit plus productif de trouver une raison égoïste pour que d’autres puissent aussi agir pour le mieux. Si cela pourrait fonctionner contre les grandes industries, les gouvernements et les septiques, on pourrait voir plus de progrès pour l’environnement.
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Pour sauver la planète, mieux vaut être égoïste

Relever que les déplacements à vélo sont rapides,... (PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE)

Relever que les déplacements à vélo sont rapides, économiques et bons pour la santé pourrait être plus productif que d’insister sur le fait qu’ils sont plus écologiques que les déplacements en voiture, selon une étude.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse

Les gestes verts sont perçus comme étant plus efficaces lorsqu’ils sont accomplis dans un but égoïste plutôt que pour sauver la planète, révèle une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Zurich.

Contre-intuitif

Adopter un comportement bon pour l’environnement, comme se déplacer à vélo ou ne pas manger de viande, est mieux perçu lorsque celui qui l’accomplit agit dans un but égoïste plutôt que pour des raisons environnementales.

 « Cela peut sembler surprenant et contre-intuitif, mais c’est ce que nous avons observé », explique en entrevue Gea Hoogendoorn, doctorante en décisions environnementales à l’École polytechnique fédérale de Zurich. E

lle en a fait la démonstration en coécrivant l’article « When Good Intentions Go Bad : The Biased Perception of the Environmental Impact of a Behavior Due to Reliance on an Actor’s Behavioral Intention », publié dans le Journal of Environmental Psychology.

Égoïsme contre moralité

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à des centaines de participants de lire des énoncés sur le comportement de diverses personnes fictives. Les participants devaient ensuite donner leur avis sur différents aspects du comportement décrit, dont ses répercussions sur l’environnement. Résultat : les comportements motivés par l’égoïsme (par exemple : « Robert s’est acheté une voiture qui consomme peu d’essence parce qu’il veut réduire ses frais de transport ») étaient jugés comme ayant une incidence plus positive sur l’environnement que les mêmes comportements présentés sous l’angle de l’environnement ( « Robert s’est acheté une voiture qui consomme peu d’essence parce qu’il veut réduire son impact environnemental »).

Sentiment d’être jugé

Comment expliquer ce décalage ? C’est que la motivation morale de certains en faveur de l’environnement peut donner aux observateurs le sentiment d’être inférieurs.

« Adopter un comportement écoresponsable afin d’aider l’environnement peut donner aux autres l’impression d’être jugés parce qu’eux-mêmes n’adoptent pas ce comportement, dit Mme Hoogendoorn. Personne n’aime se sentir jugé. Donc, communiquer un comportement d’une façon qui ne cause pas ce sentiment d’être jugé pourrait avoir une plus grande influence et donner aux autres l’envie de l’adopter eux aussi. »

Selon cette logique, relever par exemple que les déplacements à vélo sont rapides, économiques et bons pour la santé pourrait être plus productif que d’insister sur le fait qu’ils sont plus écologiques que les déplacements en voiture.

Chocolat contre salade

Les chercheurs ont réalisé que le seul fait d’être exposé à une personne qui fait un geste motivé par la moralité peut donner aux observateurs le sentiment d’être moralement inférieurs à cette personne. Les gens ont tendance à y faire face en s’éloignant d’elle ou en la discréditant.

« Par exemple, manger une barre de chocolat à côté d’une personne qui mange une salade vous procurera un sentiment différent que si vous la mangez à côté d’une personne qui mange un morceau de gâteau. Le sentiment d’être jugé par les personnes plus morales peut être contre-productif. Les gens évaluent le contexte lorsqu’ils jugent un comportement. Quand le contexte change, l’évaluation change. »

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Des sacs biodégradables presque intacts trois ans après avoir été jetés


On veut bien faire notre part pour des sacs réutilisable et compostable, mais il semble que cela soit un problème pour l’environnement par le temps qu’ils prennent pour se décomposer.
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Des sacs biodégradables presque intacts trois ans après avoir été jetés

 

 

Un sac d'épicerie.

Des sacs de plastique pourtant décrits comme biodégradables résistent à trois ans sous terre ou sous l’eau, montre une étude britannique. Photo: Université de Plymouth

Daniel Blanchette-Pelletier

Des chercheurs britanniques ont constaté avec étonnement qu’un sac pourtant décrit comme biodégradable pouvait encore soutenir le poids d’une épicerie, plus de trois ans après avoir été jeté dans l’environnement.

Quatre types de sacs – conventionnel, biodégradable, oxobiodégradable et compostable – ont été soumis aux éléments de l’air, du sol et de l’eau par une équipe de chercheurs de l’Université de Plymouth, au Royaume-Uni.

Il s’agit des principaux sacs disponibles dans les commerces et les épiceries, et qui sont le plus susceptibles de se retrouver dans les sites d’enfouissements, ou ailleurs dans l’environnement, après une seule utilisation.

« Après trois ans, j’ai vraiment été étonnée qu’un de ses sacs puisse encore soutenir le poids d’une épicerie », a révélé Imogen Napper, qui a dirigé l’étude.

Quand un sac est présenté comme biodégradable, vous supposez qu’il se dégradera plus rapidement que les sacs conventionnels. Mais nos recherches montrent que cela pourrait ne pas être le cas. Imogen Napper, Université de Plymouth

Les chercheurs ont surveillé le processus de dégradation de chacun des types de sacs, en analysant notamment la perte visible de surface et autres changements dans la résistance, la texture et la structure chimique de la matière.

Après neuf mois, tous les types de sacs laissés à l’air libre se sont fragmentés.

Au contraire, les sacs biodégradables, oxobiodégradables et conventionnels sont demeurés assez solides pour transporter des biens, même après avoir passé trois ans dans le sol ou sous l’eau, assurent les chercheurs britanniques.

Plus étonnant encore, les sacs compostables, même s’ils se détérioraient, étaient encore présents sous terre après 27 mois. Ils ne disparaissaient totalement en trois mois que s’ils se retrouvaient en milieu marin.

Les travaux de ces chercheurs ont été publiés dans la revueEnvironmental Science & Technology(Nouvelle fenêtre).

Mieux qu’un sac traditionnel?

 

Une jeune femme tient un sac.

Les différents types de sac ont été soumis aux éléments de l’air, du sol et de l’eau pendant trois ans. Photo : Université de Plymouth

Les sacs de plastique à usage unique s’accumulent dans l’environnement, d’où la raison pour laquelle d’autres formules de plastique ont été développées. Celles-ci sont censées être plus « écoresponsables ».

Les types de sacs de plastique :

 

  • conventionnel : fabriqué à base de polyéthylène à basse ou à haute densité, recyclable;
  • biodégradable : fabriqué à base de polyester, avec ajout d’amidon de maïs, de pomme de terre ou de blé, non compostable ni recyclable;
  • oxobiodégradable : fabriqué à base de polyéthylène, avec des additifs facilitant sa dégradation, non compostable ni recyclable;
  • compostable : se dégrade en usine, non recyclable.

« Notre recherche soulève un certain nombre de questions sur ce à quoi le public peut s’attendre quand il voit un sac étiqueté comme biodégradable ou compostable », soutient le professeur Richard Thompson, qui est à la tête de l’Unité internationale de recherche sur les déchets marins de l’Université de Plymouth.

Il appelle à des clarifications sur les termes biodégradable et compostable, qui ne sont pas mieux pour l’environnement s’ils ne sont pas disposés correctement. Un sac compostable, par exemple, a-t-il besoin de conditions spécifiques en usine pour se dégrader ou est-il biodégradable dans l’environnement?

« Ce sont des conditions très différentes l’une de l’autre », évoque Richard Thompson.

Le professeur estime ainsi que l’étude illustre un manque d’évidence que les formules biodégradables présentent réellement un avantage sur les sacs conventionnels en ce qui a trait à la réduction des déchets marins.

Qui plus est, ces matières posent problème dans la chaîne de recyclage et viennent contaminer les ballots de plastique conventionnel qui, eux, pourraient pourtant avoir une deuxième vie.

Le professeur Thompson souhaite que les résultats de l’étude permettent de mieux définir le chemin d’élimination approprié de chacune des matières en fonction de ces capacités de dégradation.

Il juge que les sacs sont devenus un exemple presque iconique d’une utilisation abusive du plastique. Imogen Napper et lui espèrent à tout le moins que les résultats de leurs travaux ouvrent les yeux des consommateurs sur leur utilisation de sacs de plastique à usage unique.

 

https://jack35.wordpress.com/

 

https://ici.radio-canada.ca/

Des cafés indépendants songent à «taxer» les gobelets jetables


Il est vrai que dans les grandes villes (et même les petites) ce que l’on retrouve beaucoup dans les poubelles ou sur le sol, sont des gobelets de différents restos rapides comme McDo, Tim Horton etc .. On devrait réutiliser les tasses et verres de smoothies ou autre.
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Des cafés indépendants songent à «taxer» les gobelets jetables

 

ÈVE DUMAS
La Presse

Les cafés indépendants de Montréal se mobilisent pour réduire la quantité de gobelets à usage unique en circulation.

C’est Samuel Perreault, copropriétaire des cafés Paquebot et de l’entreprise de torréfaction Zab, qui a lancé l’appel sur Facebook, cette semaine. Depuis, des dizaines de cafés ont manifesté leur intérêt pour l’imposition d’une « taxe » de 25 cents sur les contenants non réutilisables.

Une discussion sur le sujet doit se tenir mardi prochain, au Paquebot Bélanger. Sur la page du groupe Facebook Baristas MTL, les commentaires sont nombreux, et tous positifs. De plus, au moins 125 personnes se sont dites intéressées par la rencontre.

Dans le document intitulé Projet d’éco-responsabilité dans les cafés indépendants de Montréal, on peut lire que le premier geste serait de « vendre le contenant à 0,25 $ l’unité, somme qui serait ajoutée à l’addition du client et qui pourrait inciter ce dernier à poser un geste plus écologique lors de sa prochaine visite, soit en apportant son propre contenant réutilisable ou en choisissant de consommer sur place ».

« Les montants recueillis par la vente des contenants à utilisation unique seront réinjectés dans l’organisme dans le but de financer la recherche et le développement de produits et de méthodes plus écologiques pour les coffee shops et l’instauration de pratiques vertes dans tous les cafés participants », poursuit le document.

Le point de départ

C’est la visite d’une jeune étudiante en sciences de l’environnement, Olivia St-Laurent, qui est à l’origine du projet. Elle a cogné aux portes de quelques cafés indépendants montréalais. Puis il y a eu une rencontre entre les propriétaires des trois succursales de Paquebot et ceux des cafés Esquina, Oui Mais Non, La graine brûlée et Nocturne.

Olivia St-Laurent a travaillé comme barista en Australie pendant deux ans. Elle a remarqué que les pratiques n’étaient pas particulièrement écoresponsables. De retour ici et en première année de son baccalauréat à l’Université McGill, elle a décidé d’inviter quelques acteurs du milieu à unir leurs forces pour trouver des solutions au gaspillage et à la surabondance de déchets.

« À plusieurs, on pourra mettre de la pression sur les consommateurs, sur le gouvernement et sur les grandes chaînes », souhaite la jeune femme de 22 ans.

L’essentiel de nos rebuts

En novembre, La Presse a justement publié le résultat d’une étude de caractérisation des déchets à Montréal, qui révélait que l’essentiel de nos rebuts était constitué de contenants de boissons. Tim Hortons, McDonald’s et Starbucks en sont les principaux générateurs. L’étude réalisée par la coopérative de solidarité Les Valoristes, pour la Ville de Montréal, recommande l’utilisation de contenants réutilisables et l’élargissement du système de consigne. Celui-ci est d’ailleurs instauré dans une poignée de cafés de la métropole, grâce au projet La tasse.

Aux cafés Paquebot, on pourrait instaurer la taxe de 25 cents dès le 1er janvier.

« Cet argent servirait entre autres à payer Olivia pour son travail. Avec le café Pista, on a fait un petit calcul rapide qui donnait des revenus d’environ 35 000 $ par année avec cette taxe, pour quatre établissements seulement ! » dit Samuel Perreault.

https://www.lapresse.ca/

Des sacs en fibres d’ananas pensés et confectionnés à la main au Québec


Je crois qu’il est important de souligner des produits qui sont créé tout en étant écoresponsable. La marque Rosa Buddha n’est pas à ses premiers pas. Elle a créé des leggins avec des bouteilles de plastiques. Depuis 4 ans, plus de 90 000 bouteilles de plastiques ont été utilisées. Depuis, il y a des camisoles et aussi des sacs de sport ou de maternité. Pour ces sacs fait en fibres d’ananas, ils sont compostables en fin de vie .. Ça, c’est agir pour l’environnement
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Des sacs en fibres d’ananas pensés et confectionnés à la main au Québec

 

Rose Buddha

Rose Buddha

Après les leggings en bouteilles recyclées, voici les sacs en fibres d’ananas qu’on peut composter (à part le zip)!

  • Par Elsa Vecchi

Un sac écoresponsable confectionné à la main au Québec à partir de fibres de la feuille d’ananas, c’est la dernière nouveauté de la griffe québécoise Rose Buddha. Pina, c’est un tote, un sac de sport et un weekender ou sac de maternité

Nous avons interviewé Madeleine Arcand, co-fondatrice aux côtés de Maxime Morinde de cette griffe écolo et mode qui ne cesse pas de nous surprendre.

Pourquoi avoir choisi du cuir d’ananas?

«Tous les produits de Rose Buddha partent d’abord d’un textile. On cherche toujours les nouveautés dans le domaine du textile écoresponsable. Nous avons donc fait des recherches et trouvé cette coopérative de fermiers philippins, qui avait décidé de se rassembler pour utiliser les déchets de l’ananas et en faire un textile, totalement écologique. De cette façon, ils améliorent leur sort et n’ont plus besoin de brûler les feuilles. Quand nous avons découvert cette nouvelle technologie qui serait une véritable alternative au cuir, nous avons sauté sur l’occasion pour l’utiliser pour nos sacs.»

Rose Buddha

Quelles sont les autres alternatives au cuir en dehors de l’ananas?

«Il n’y a pas d’alternative écologique cuir pour l’instant. La « cuirette » c’est du polyuréthane et c’est extrêmement polluant. Plus de 150 produits chimiques sont utilisés – et c’est encore pire avec le vrai cuir. Notre textile d’ananas est tellement est ecoresponsable, qu’à la fin de la vie utile du sac on peut enlever les zip et le composter!»

Comment vois-tu l’évolution de votre griffe?

«Rose Buddha crée depuis 2016 des leggings réversibles, à 80% composés de bouteilles de plastique recyclées (10 bouteilles par pantalon), au Québec. Depuis sa création, l’entreprise a sauvé plus de 90 000 bouteilles de plastique des dépotoirs. Aujourd’hui ce sont aussi différents types de camisole, au printemps nous aurons sans doute des leggings de jogging et à l’automne prochain des vêtements plus chauds. »

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Lavons-nous trop nos vêtements?


Si on recule de quelques années, les vêtements sont portés plusieurs fois avant d’être lavés. Aujourd’hui, on met une journée et hop au lavage. Faut dire que voir des gens porter le même vêtement plusieurs fois, ferait jaser. Tous les experts  interrogés sont unanimes, on lave trop nos vêtements ! En tout cas, chose de sûr, porter un jean un an sans le laver, pour moi, c’est trop ! Même si on le met au congélateur pour enlever les odeurs, me semble, que le pantalon va marcher tout seul.
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Lavons-nous trop nos vêtements?

 

Laurence Bareil pense qu'il faut juger le soir de... (Photo Martin Chamberland, Archives La Presse)

Laurence Bareil pense qu’il faut juger le soir de l’état de ses vêtements avant de les envoyer dans le panier à linge sale, car le geste est facile.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

OLIVIA LÉVY
La Presse

Ils sont plusieurs à croire que oui. Seriez-vous prêt à imiter le président de Levi’s et à porter le même jean pendant presque un an sans le laver?

Laurence Bareil estime que notre société est devenue aseptisée et que nous avons développé le réflexe, à tort, de mettre tous nos vêtements au lavage après une journée. Dans le cas des sous-vêtements et chaussettes, c’est normal, mais on oublie qu’on peut simplement laver à la main une petite tache sans être obligé de laver entièrement le vêtement.

«Ce qui use le plus, c’est de les laver souvent, ça fait pâlir les couleurs et affaiblit les fibres. Et surtout, pour des raisons écologiques, il est préférable d’utiliser de l’eau froide, car laver à l’eau chaude coûte jusqu’à 18 fois plus cher qu’à l’eau froide», affirme-t-elle.

Le même jean pendant un an sans le laver

Le président de Levi’s, Chip Bergh, a déclaré dans une conférence qu’il n’avait pas lavé le jean qu’il portait ce jour-là depuis presque un an. Il conseille d’ailleurs de le faire le plus rarement possible. Ses raisons? Ça peut l’abîmer, on gaspille de l’eau, et un jean, à force de le porter, épouse les formes de notre corps et est ainsi plus agréable, alors pourquoi le laver? Une affirmation avec laquelle sont d’accord les irréductibles et passionnés du denim qui ne lavent jamais leur jean et qui en sont fiers.

Brandon Svarc, fondateur de Naked & Famous Denim, n’oblige pas ses clients à faire comme lui, mais il indique qu’ils peuvent porter leur jean pendant un, deux, trois, six mois ou un an sans le laver.

«Moi-même, j’ai porté un jean tous les jours sans le laver pendant 13 mois, et c’est ma femme qui m’a dit qu’il était temps de le faire, je pense que c’est un bon indicateur, admet l’entrepreneur. Tout dépend de la façon dont on le porte et de la couleur souhaitée, car plus on le lave, moins le jean sera foncé.»

Enlever les odeurs au congélateur

Raphaëlle Bonin, fondatrice de la boutique de location de vêtements de créateurs d’ici Station Service, croit qu’il faut changer nos habitudes.

«Beaucoup de gens lavent leur pantalon ou leur robe après une seule utilisation, c’est beaucoup trop, et la sécheuse abîme les vêtements.»

Elle donne quelques trucs pour éviter le lavage:

«Il y a des techniques pour enlever les odeurs comme celle de mettre un chandail, une robe ou un pantalon au congélateur, dans un sac en plastique. On peut aussi suspendre un vêtement afin qu’il s’aère.» 

Elle précise qu’elle lave évidemment les vêtements entre deux locations.

Pas plus de bactéries

Et pour ceux et celles qui s’inquiètent des bactéries qui pourraient s’accrocher aux vêtements, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Patrick D. Paquette, président de l’Association des microbiologistes du Québec, affirme que seuls les professionnels de la santé doivent impérativement laver leurs vêtements tous les jours même s’ils portent une blouse.

«Ils travaillent dans des environnements hospitaliers contaminés par des virus ou des bactéries qui sont résistantes aux antibiotiques et peuvent donc être porteurs de bactéries. Pour les autres, c’est un enjeu d’hygiène et d’odeur qui ne relève pas de la microbiologie, à moins que vous ayez passé la journée aux urgences», prévient-il.

Il pense que dans nos sociétés actuelles, il y a une tendance qui tend à atteindre des niveaux d’hygiène qui dépassent les meilleurs standards. Les microbes sont aussi bons pour la santé, ne l’oublions pas.

«Sur l’ensemble des micro-organismes qui existent, c’est moins de 1 % des microbes qui nous rendent malades et qui nous font la vie dure, mais 99 % nous veulent du bien», précise le spécialiste.

Trop facile, la machine?

Est-ce qu’on peut porter sa chemise deux jours?

«Oui dans l’absolu, s’il n’y a pas d’odeur ni de taches, pourquoi pas?», affirme Lionel Frérot, président des nettoyeurs Daoust & Forget.

Laurence Bareil est du même avis. Elle pense qu’il faut juger le soir de l’état de ses vêtements avant de les envoyer dans le panier à linge sale, car le geste est facile: 

«On part une machine et c’est réglé! Peut-être est-ce parce qu’on aime le confort et le bonheur d’enfiler un vêtement fraîchement lavé?» s’interroge l’experte en consommation.

«L’été, il y a des journées où on a transpiré, on lave notre t-shirt, mais pour ce qui est des pantalons, robes et jupes, on ne fait rien qui salit vraiment nos vêtements pendant une journée.»

Et chez le nettoyeur? 

Est-ce que nous y déposons des vêtements propres?

«Quand les gens viennent chez un nettoyeur, c’est qu’il y a un vrai besoin, car c’est un service payant, estime le président des nettoyeurs Daoust & Forget, qui indique que les produits utilisés se sont adoucis et sont désormais écologiques. Autrefois, le détachage était exécuté avec une brosse qui abîmait la fibre, aujourd’hui, les procédés se font avec des pistolets ultrasons, ce sont les ondes qui font le détachage sans même toucher physiquement aux vêtements», signale Lionel Frérot.

Tous les experts interrogés s’accordent pour dire que si on veut être dans une démarche écoresponsable et préserver ses vêtements, on doit davantage se questionner, ce qui fera certainement moins tourner la machine à laver.

Quelques conseils de Laurence Bareil

> Laver à l’eau froide

> Pour les vêtements de fibre naturelle, les mettre à l’envers pour empêcher que la couleur pâlisse.

> On met souvent trop de détergent, il est donc conseillé d’utiliser le doseur.

> Utiliser un filet de lavage, qui limite les accrochages entre les vêtements dans la machine.

> La sécheuse diminue la durée de vie de nos vêtements, il faut limiter son utilisation.

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La virilité des hommes nuirait à l’environnement de la planète


Bon, est-ce vrai ? Enfin, beaucoup d’hommes recyclent, mais pour trouver des produits plus écolos … j’en connais au moins un, mon neveu
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La virilité des hommes nuirait à l’environnement de la planète

 

Selon les conclusions d’une étude sur les habitudes écoresponsables, les hommes ne semblent pas se soucier de l’environnement autant que les femmes.

Après une série de sept enquêtes différentes, le département de commerce de l’University of Notre Dame a trouvé « que les concepts de produits verts et de la féminité sont liés », résume le Journal of Consumer Research. Pour certains hommes, les produits verts seraient consommés uniquement pour les femmes.

Beaucoup d’hommes, pour conserver leur image de macho, évitent les produits qui sont bons pour l’environnement.

«Les stéréotypes féminins font en sorte que ces dernières se soucieraient plus de l’environnement que les hommes, a déclaré un des chercheurs au Washington Post. Le comportement des hommes n’est pas enclin à vouloir maintenir un environnement agréable pour les autres.»

Il n’y a pas que les hommes qui voient les produits verts en fonction du genre. Toujours d’après le Washington Post, une enquête initiale avec 127 étudiants avait révélé que la majorité des hommes, mais aussi des femmes, avait identifié les produits verts comme féminin.

Dans une seconde enquête, la majorité des étudiants avaient identifié un client avec un sac réutilisable comme plus « écologique » et « féminin ».

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Des jeans pour sauver les océans


Intéressant que des vêtements soient faits par du plastique recyclée qui polluent l’océan pour lancer une collection griffées. Je trouve intelligent ce genre de recyclage et espérons que cela pourra devenir de plus en plus populaire
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Des jeans pour sauver les océans

 

La griffe G-Star lancera au début de septembre une collection aux propriétés... (PHOTO FOURNIE PAR G-STAR)

PHOTO FOURNIE PAR G-STAR

Alexandre Vigneault
La Presse

La griffe G-Star lancera au début de septembre une collection aux propriétés inusitées: toutes les pièces de sa collection Raw for the Oceans ont en effet été fabriquées avec une fibre dont le coeur est composé de plastique recyclé. Il s’agit plus précisément de plastique usé repêché dans les océans et filé par l’entreprise new-yorkaise Bionic Yarn.

Pharrell Williams, chanteur pop et fashionisto, est partenaire et directeur créatif de Bionic Yarn depuis quelques années. De plus, il est – c’est logique – le visage de la collection créée en collaboration avec les designers de G-Star, qui comprend des t-shirts, des chandails à capuchon, des casquettes, des blousons et, bien entendu, des jeans.

La collection privilégie les bleus et le noir – à l’exception d’un t-shirt blanc – et certaines pièces mettent en vedette la pieuvre Otto, mascotte de l’entreprise Bionic Yarn.

La fabrication des pièces de la collection Raw for the Oceans pour hommes et femmes aurait déjà permis de recycler 10 tonnes de plastique tirées d’îlots flottant sur les océans dans le cadre d’une initiative baptisée Vortex Project.

Ces « continents de plastique » sont notamment constitués de minuscules particules de plastique que la faune aquatique peut confondre avec du plancton.

Les oiseaux marins sont aussi victimes de cette pollution. L’étendue de ces dépotoirs flottants peut être ahurissante: celui découvert en 1997 dans le Pacifique nord par un navigateur américain aurait six fois la taille de la France et jusqu’à 30 mètres de profondeur.

Tyson Toussaint, cofondateur de Bionic Yarns, a expliqué au magazine Wired qu’il considérait la fabrication de vêtements avec des fibres de plastique recyclé comme une manière de conscientiser les gens et de leur offrir le choix entre un produit écoresponsable et les autres. Il souhaite qu’un plus grand nombre de griffes osent utiliser les textiles qu’il fabrique afin d’en faire baisser le coût de revient.

Les vêtements seront vendus notamment à La Baie d’Hudson.

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La production de baguettes met en péril les forêts chinoises


Il suffit parfois de peu de petits changements qui feraient toute la différence pour protéger l’environnement et les baguettes chinoises en bois en seraient un bon exemple
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La production de baguettes met en péril les forêts chinoises

 

80 milliards de baguettes produites chaque année en Chine

80 milliards de baguettes sont produites chaque année en Chine, pour permettre à 1,3 milliards d’habitants de se nourrir.

Le chiffre pourrait prêter à sourire si la production de ces baguettes ne mettait pas en danger les forêt chinoises. Car pour fabriquer une baguette en bois, il faut un peu de bois… Et pour en fabriquer 80 milliards, il faut des forêts.

20 millions d’arbres sont abattus chaque année dans les forêts chinoises pour que les chinois perpétuent cette ancienne tradition, qui est presque aussi désastreuse pour l’environnement que le serait l’utilisation de couteaux et fourchettes en plastique jetable. Chacun s’accorde à dire, notamment les officiels chinois, qu’une transition vers une façon de se nourrir plus écoresponsable est nécessaire, d’autant que le président Hu Jintao a annoncé dès 2009 des ambitions très fortes pour la reforestation du pays.

Pourtant, la production de baguettes continue à croître, mais ne suffit pas à satisfaire la demande puisque le pays, premier importateur au monde de bois, importe même des baguettes des Etats Unis.

Quand les chinois se mettront-ils donc, comme tout le monde, à manger avec un couteau et une fourchette, ou avec des baguettes réutilisables? Sinon, il reste toujours les doigts, c’est encore plus écolo

http://www.zegreenweb.com

Les demi-vérités des produits écoresponsables


Beaucoup veulent bien acheter des produits écologiques mais ils sont souvent plus cher et en plus il semblerait que même s’ils portent des logo attestant qu’ils sont écologiques … c’est encore discutable … Quelle horreur !!!! C’est ce qui est irritant, tu veux faire ta part, et d’un autre coté on nous ment
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Les demi-vérités des produits écoresponsables

 

Consommation - Les demi-vérités des produits écoresponsables

©Shutterstock

Agence QMI

MONTRÉAL – Les produits aux prétentions écoresponsables connaissent un boom impressionnant. Ils ne sont toutefois pas tous aussi «verts» que promis.

Selon un rapport conjoint de la Banque Royale et des Manufacturiers et exportateurs du Canada, le marché canadien des biens et services «verts» s’élevait à 7,8 milliards $ en 2007-08. Sa croissance devrait s’élever à 45 % d’ici 2015.

De plus, en se fiant à une étude du cabinet de consultants Terrachoice, 4744 produits portaient au moins une mention d’écoresponsabilité sur leur emballage au Canada en 2010. La croissance était de 73 % comparativement à 2009.

Là-dessus, 95 % des produits commettaient au moins un des sept «péchés», qui passent d’un manque de preuves au simple mensonge.

Le péché le plus courant, à 77 % chez les produits nettoyants, est une description trop vague des bénéfices écologiques.


Pour sa part, l’Observatoire de la consommation responsable a visité 28 détaillants en Estrie en mars 2010. Il a recensé 840 produits domestiques «verts» et 24 écolabels de certification. Seuls 12 % portaient un écolabel officiel reconnu.

 De plus, le prix des produits «responsables» est souvent trop élevé, déplore Benoit Duguay, professeur à l’école des sciences de la gestion à l’UQAM.

«Comment peut-on faire faire le tour de la Terre à des aliments et les vendre moins cher que ceux qui viennent d’ici ? Allez en France. On trouve des allées de produits équitables dont les prix sont à peine plus élevés que les autres.»

Les prix ralentiraient donc les ardeurs des consommateurs québécois.

«Il existe tout de même une conscientisation, estime Hubert Bolduc, vice-président aux communications de la papetière Cascades. Environ 20 % d’irréductibles vont acheter des couches écoresponsables et manger du pain sans emballage. Les plus jeunes qui arrivent sur le marché sont conscientisés plus tôt dans leur vie. Ils vont faire des choix écologiques au quotidien.»

Vendre l’écoresponsabilité passe par une certification fiable, croit M. Bolduc.

«Des organisations non gouvernementales les accordent et elles ont un coût. Les entreprises sérieuses qui y souscrivent en retirent des bénéfices. Greenpeace publie aussi un guide sur les produits recommandables. Se classer premier, ça aide à en démontrer la valeur des produits.»

Des entreprises plus vertes et plus rentables

Les entreprises peuvent aussi faire leur part d’écoresponsabilité. Certaines font du respect de l’environnement un pilier du modèle d’affaires.

Elles le font parce que ce nouveau mode de vie est rentable, a précisé Benoit Duguay, professeur à l’école des sciences de la gestion à l’UQAM.

«Un hôtel qui lave ses draps seulement aux trois jours ne le fait pas seulement pour être responsable, a-t-il dit. On fait d’une pierre deux coups. C’est plus économe et ça plaît à la clientèle.»

C’est précisément la formule des frères Lemaire, chez Cascades. Ils ont arrondi leurs fins de mois en récupérant des matériaux, en les revendant et en minimisant leurs dépenses.

Aujourd’hui, Cascades propose des solutions concrètes à ses clients.

«Ikea réfléchit beaucoup à l’utilisation de ses palettes en bois, a avancé Hubert Bolduc, vice-président aux communications. Nous tentons de développer une solution de rechange, en carton rigide et compact recyclable.»

La compagnie de Kingsey Falls propose même des travaux de consultation à ses partenaires d’affaires.

«Prenons l’exemple de Bombardier, a dit M. Bolduc. Nous sommes allés les voir. Un groupe d’intervention regarde ses procédés à Saint-Laurent et trouve des économies importantes. Nous leur remettons un rapport qui permet de passer à l’action. En échange, ils utilisent davantage de nos produits.»

http://fr.canoe.ca