Les crèmes solaires sont nocives pour les océans (mais des alternatives existent)


Ceux qui ont la chance de passer des vacances près de la mer. Il ne faut surtout pas oublier la crème solaire. Cependant, certaines crèmes sont très néfastes pour les  coraux et c’est une des causes du blanchissement de récifs. Et même si une personne ne baigne pas, la crème solaire se retrouve au sol ou quand on prend une douche, cela  contamine quand même la mer. On dit qu’il y a 14 000 tonnes de crème solaire qui aboutissent dans les mers. On doit donc trouver des crèmes qui respecte l’environnement
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Les crèmes solaires sont nocives pour les océans (mais des alternatives existent)

 

 

PHOTOGRAPHIE DE DAVID FLEETHAM, VWPICS/REDUX

Des composés chimiques présents dans les crèmes solaires peuvent se déverser dans les océans et ainsi s’attaquer aux coraux. Des alternatives aux écrans solaires existent.

 

Vue de loin, la Grande Barrière de corail australienne s’apparente à un joyau sous-marin. Les coraux colorés du récif servent de jardin subaquatique à un écosystème marin vibrant de vie et attirent des visiteurs venus du monde entier. Les plongeurs peuvent nager aux côtés de milliers d’espèces de poissons ayant élu domicile dans le récif. Les voyageurs les plus chanceux peuvent même apercevoir les tortues de mer ou les dugongs qui composent cet écosystème.

Cette biosphère est cependant fragile. La hausse des températures ainsi que les produits chimiques nocifs déversés dans les eaux provoquent le blanchissement du récif, jadis éclatant. Nous garderions même certaines de ces toxines sur notre peau.

Lorsque vous nagez avec de la crème solaire sur la peau, des composés chimiques comme l’oxybenzone sont susceptibles de s’infiltrer dans l’eau puis d’être absorbés par les coraux. Ces substances peuvent alors perturber la reproduction et le cycle de croissance des coraux, conduisant ainsi à leur blanchissement.

Même si vous ne vous baignez pas après avoir appliqué de la crème solaire, elle risque de s’écouler pendant votre douche. Les aérosols pulvérisent souvent d’importantes quantités d’écran solaire dans le sable qui finissent par être emportées dans les océans. Chaque année, près de 14 000 tonnes de crème solaire finissent dans les mers.

Si nous sommes à l’origine de cette contamination, nous sommes également à même d’aider ces fragiles écosystèmes marins à guérir. Le 1er mai, les législateurs hawaïens ont adopté un projet de loi visant à interdire la vente d’écran solaire contenant de l’oxybenzone et de l’octinoxate, autre composé chimique néfaste. Hawaï est le premier État à prendre une telle mesure, qui pourrait entrer en vigueur d’ici le 1er janvier 2021.

DES RÉCIFS MENACÉS

La pollution menace les récifs coralliens du monde entier et les coraux d’une majorité de sites touristiques parmi les plus prisés sont en danger. Outre la Grande Barrière de corail, les nombreux visiteurs dans les baies d’Hawaï, dans les Îles Vierges des États-Unis ainsi qu’en Israël rendent les récifs particulièrement vulnérables.

La baie de Hanauma sur l’île d’Oahu, parc d’État formé au sein d’un cône volcanique, en est un exemple flagrant. Ses vagues turquoises et ses récifs coralliens frémissants attirent près d’un million de touristes chaque année, faisant de ce lieu l’un des plus fréquentés d’Hawaï pour la plongée libre. Cette baie abrite 450 espèces de poissons ainsi que les plus grands récifs de l’île d’Oahu.

LANCER LE DIAPORAMA

Hurricane Hole, dans le Monument national du récif corallien des îles Vierges, situé au large de Saint John, est également une destination populaire. Ce monument subaquatique protège 35 kilomètres d’habitats marins, dont 30 espèces de coraux. Les visiteurs peuvent faire de la plongée libre dans les mangroves aux côtés des coraux, des poissons et d’invertébrés aquatiques.

La réserve naturelle de coraux d’Eilat, en Israël, en est un autre exemple. Le golfe d’Eilat abrite les seuls récifs coralliens du pays et constitue en cela une attraction majeure aux yeux des touristes. Grâce à des ponts bâtis au-dessus des récifs, les visiteurs peuvent admirer les coraux ainsi que les poissons colorés qui évoluent dans le golfe. Il est également possible de faire de la plongée sous-marine le long du récif afin d’avoir une vue privilégiée.

Si les récifs coralliens viennent à disparaître, nous aurons perdu un écosystème vital. L’économie mondiale en serait également impactée, puisqu’ils constituent une attraction touristique importante ainsi qu’une source de revenus pour ces sites touristiques populaires.

POUR LA SANTÉ DES RÉCIFS

L’interdiction imminente à Hawaï ne signifie pas que les gouvernements attendent de nous que nous cessions d’utiliser de la crème solaire. L’écran solaire permet toujours de protéger contre les risques de brûlures et le cancer de la peau. Bonne nouvelle : il existe des alternatives plus sûres, que ce soit pour notre peau, qui sont dénuées d’oxybenzone.

Chaque année, Haereticus Environmental Lab publie une liste des crèmes solaires sans danger pour l’environnement. Des organisations telles que l’Environmental Working Group éditent également un guide sur les écrans solaires avec lesquels vous pouvez vous badigeonner les yeux fermés. Ceux à base de minéraux, notamment de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, sont à préférer à ceux à base d’oxybenzone car ils présentent moins de risques. Les crèmes qui ne contiennent pas de nanoparticules ne peuvent pas être ingérées par les coraux et sont donc plus sûres. Certaines combinent nanoparticules et particules de taille normale ; le Consumer Products Inventory propose une base de données qui vous indique si votre crème solaire contient des nanoparticules.

Certaines agences de voyage obligent les touristes à n’utiliser que de l’écran solaire biodégradable pour des destinations populaires comme le Mexique. Des hôtels et des compagnies aériennes hawaïennes distribuent gratuitement des échantillons de crème solaire dépourvue de composés chimiques nocifs pour les récifs. La majorité de ces hôtels informent leurs clients de ces restrictions ou les font figurer sur leur site web.

Selon les dermatologues, les vêtements sont aussi efficaces que l’écran solaire pour protéger la peau des rayons du soleil. Seul bémol, ils ne couvrent pas l’intégralité du corps. De nombreuses compagnies offrent des tenues de protection contre le soleil, comme des combinaisons à manches longues ou des maillots de bain qui recouvrent le corps. En dernier recours, rien de tel qu’un bon vieux t-shirt.

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Des microfragments de plastique pollueraient 88% de la surface des océans


C’est un gros problème les déchets plastiques qui se retrouvent dans les océans. Ne rien y faire pourrait empirer pour les animaux marins et terrestre sans oublier les conséquences économiques pour ceux qui vivent à différents domaines des océans
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Des microfragments de plastique pollueraient 88% de la surface des océans

 

Les courants océaniques transportent des objets de plastique... (PHOTO ASSOCIATED PRESS)

Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces microplastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d’années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l’expédition Malaspina en 2010

PHOTO ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
Washington

Des microfragments de plastique pollueraient jusqu’à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d’autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l’étude paraît lundi aux États-Unis.

«Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces microplastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d’années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l’expédition Malaspina en 2010», a expliqué Andrés Cózar, un scientifique du Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l’université de Cadiz en Espagne.

Il est le principal auteur de cette recherche publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette recherche a également confirmé l’existence de cinq grandes zones de convergence, où s’accumulent ces déchets de plastique à la surface, qui correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe.

Toutefois, la surface des océans ne peut pas être la seule destination de ces microdébris puisque, comme le suggère cette étude, une grande partie de ces déchets se retrouve probablement dans la chaîne alimentaire marine, absorbés par les animaux marins ou déposés dans les fonds océaniques.

Ces petits fragments de plastique contiennent souvent des contaminants qui peuvent être avalés et digérés par les animaux marins. De plus, l’abondance des déchets en plastique qui flottent sur les océans permet à de nombreux petits organismes de coloniser des zones auxquelles ils n’avaient pas accès auparavant, expliquent-ils.

Mais selon ces scientifiques «le plus grand impact de cette pollution sur l’écosystème marin reste inconnu».

Les principaux résidus trouvés dans ces déchets sont le polyéthylène et le polypropylène, des polymères utilisés dans la fabrication d’ objets quotidiens comme des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou des jouets.

«La bonne nouvelle dans tout cela c’est que l’abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu’attendue, mais le grand problème est de déterminer où vont tous les microplastiques qui entrent dans l’océan», relève Carlos Duarte, coordinateur de l’Expédition Malaspina Expedition.

Ces chercheurs ont estimé les déchets de plastique flottant sur les océans de 7000 à 35 000 tonnes, avec une plus grande concentration dans le Pacifique Nord qui représente 33 à 35% du total.

Le rejet dans les océans de déchets plastique provoque des dégâts estimés à au moins 13 milliards de dollars et menace la vie marine, le tourisme et la pêche, a averti l’ONU à l’ouverture de sa première Assemblée sur l’environnement le 23 juin à Nairobi.

L’expédition Malaspina, un projet conduit par le CSIC, compte plus de 400 chercheurs venant de plusieurs pays.

Ces scientifiques ont récolté près de 200 000 échantillons d’eau, de plancton, de particules atmosphériques et de gaz dans 313 endroits dans les océans Indien, Pacifique et Atlantique, à différentes profondeurs jusqu’à 6000 mètres.

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VIDÉO. Des animaux en mouchoirs prennent vie en stop-motion


Il y a des publicités qui sont plus long que d’autres a réalisé et demande beaucoup de patience, Est-ce que le message est vraiment l’image que représente la compagnie … ?
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VIDÉO. Des animaux en mouchoirs prennent vie en stop-motion

 

PUBLICITÉ – La marque japonaise, Nepia, a réalisé un spot animé en stop-motion surprenant.

La vidéo a été réalisée par l’agence publicitaire Dentsu. Le message que veut faire passerNepia, marque qui vend notamment des mouchoirs et du papier toilette, est simple.

Le papier provient des forêts, c’est pourquoi, la marque a voulu montrer, au travers de ces origamis en mouchoirs, l’écosystème fragile existant dans ces milieux foisonnants de vie qu’elle tente de préserver au mieux…. Enfin, c’est du moins le message de cette publicité.

C’est donc sans surprise que l’on reconnaît dans cette vidéo des animaux tels que des oiseaux, grenouilles, ours ou serpents, entre autres.

 

L’équipe de Dentsu a mis pas moins de 6 jours à tourner ce spot. Un travail fastidieux, comme vous pouvez le voir dans la vidéo des coulisses du tournage ci-dessous :

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Les éoliennes fauchent les chauves-souris par milliers


Les chauves-souris ont déjà a lutté contre le syndrome du museau blanc, ont aussi d’autres problèmes comme les éoliennes En France, il semble qu’ils ont implanté un système qui soit assez efficace tout en gardant les éoliennes
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Les éoliennes fauchent les chauves-souris par milliers

 

La chauve-souris rousse

La chauve-souris rousse Photo :  François Fabianek

Une nouvelle étude conclut que plus de 600 000 chauves-souris sont probablement mortes à cause d’éoliennes aux États-Unis en 2012.

L’étude, publiée dans la dernière édition de la revue américaine BioScience, en vient à cette estimation par le biais de techniques statistiques poussées appliquées au nombre de chauves-souris mortes retrouvées dans 21 parcs d’éoliennes.

Les chauves-souris jouent un rôle important mais méconnu dans l’écosystème en tant que prédateurs d’insectes et pollinisateurs de certaines plantes.

Les éoliennes sont fatales pour ces mammifères, non seulement à cause des collisions avec les pales, mais surtout à cause de « barotraumatismes », c’est-à-dire des variations de pression atmosphérique causées par le déplacement des pales qui font exploser les poumons de ces petits mammifères volants lorsqu’ils s’en approchent.

Selon le chercheur Mark Hayes, de l’Université du Colorado, le chiffre de 600 000 est une estimation prudente et pourrait en fait atteindre près de 900 000.

Les données colligées par M. Hayes suggèrent que certaines parties des États-Unis pourraient avoir des taux de mortalité plus élevés que d’autres. La région des Appalaches présentait le taux de mortalité le plus fort dans son étude.

Les conséquences de cette mortalité sont difficiles à évaluer, car l’importance des populations de chauves-souris est mal documentée. Cependant, on sait que ces populations sont déjà gravement menacées par le syndrome du museau blanc, au point où le ministère de l’Environnement et de la Faune a lancé l’été dernier un appel à la population afin de l’aider à localiser des colonies.

Le syndrome du museau blanc a jusqu’ici causé la mort d’environ 5,7 à 6,7 millions de chauves-souris dans l’est du continent, soit dans 22 États américains et 5 provinces canadiennes. Au Québec, plusieurs mines et grottes qui abritaient des populations de milliers de chauves-souris durant l’hiver ont été touchées. Aujourd’hui, on compte généralement moins d’une trentaine de chauves-souris par site et, dans certains cas, elles ont même toutes disparu.

Le problème de la mortalité des chauves-souris autour des éoliennes est connu depuis plusieurs années. Une société française, Biotope, a mis au point un programme d’interruption à distance des éoliennes en période de forte activité des chauves-souris, qui réussit apparemment à réduire jusqu’à 74 % la mortalité chez ces chiroptères, avec un impact minime sur la production d’électricité.

Le système a été implanté dans plusieurs parcs éoliens en France.

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Les abysses cachent encore des espèces


Des nouvelles découvertes dans les profondeurs de la mer combinées avec la génétique viennent chambouler tout ce que les chercheurs avaient cru savoir sur certaines espèces
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Les abysses cachent encore des espèces

 

Quelques spécimens des espèces qui ont été collectés dans un même endroit près de la péninsule Antarctique. Les différences de coloration sont fréquentes chez cette espèce et probablement liées au régime alimentaire et au stade de mue.

Quelques spécimens des espèces d’Eurythenes qui ont été collectés dans un même endroit près de la péninsule Antarctique. Les différences de coloration sont fréquentes chez cette espèce et probablement liées au régime alimentaire et au stade de mue. Photo :  Institut royal des Sciences naturelles de Belgique

Une faune plus diversifiée et plus particulière qu’estimé jusqu’à aujourd’hui peuple les grandes profondeurs océaniques, ont montré les observations d’une équipe européenne de scientifiques.

La chercheuse Charlotte Havermans et ses collègues de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique, en collaboration avec une équipe allemande, ont étudié en détail l’Eurythenes gryllus, un crustacé géant qui peut atteindre 14 cm, caractéristique des grandes profondeurs.

La science estimait que l’espèce était présente dans tous les océans et pouvait vivre à peu près à toutes les profondeurs allant de 500 à presque 8000 mètres.

C’était avant l’arrivée des analyses génétiques. Les chercheurs ont combiné des tests génétiques à des analyses morphologiques pour constater que ce crustacé n’est pas qu’une espèce, mais bien neuf espèces différentes.

De plus, l’équipe a découvert que ces espèces semblent être réparties selon des gradients de pression barométrique distincts entre 800 et 6000 mètres de profondeur.

Une autre observation : la plupart des nouvelles espèces identifiées semblent confinées à des régions océaniques limitées, et non homogènes comme il était convenu auparavant.

Une seule espèce, la plus proche du type morphologique ayant servi à la description originale d’E. gryllus, est présente aux pôles Nord et Sud.

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue PLOS ONE, ces derniers remettent en question la distribution de certaines espèces de l’océan profond, puisque les nouvelles identifications d’espèces montrent que la diversité de l’océan profond est encore largement sous-estimée et aura un impact pour leur protection.

En effet, le fait que ces espèces ont souvent une distribution bathymétrique et géographique plus restreinte les rend plus vulnérables aux activités humaines ayant un impact sur l’écosystème de l’océan profond, comme la pêche profonde par chalutage et l’extraction minière.

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Un village thaïlandais pillé par des bandes de macaques


La revanche des macaques a prendre ce qu’on leur a enlever. Cependant, ils ne volent pas les bonnes personnes. Ce sont les personnes les plus pauvres qui paient pour tout le monde … Si les macaques allaient dans les quartiers très riches, on aurait vite fait de trouver une solution plus durable en redonnant des territoires a ces animaux
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Un village thaïlandais pillé par des bandes de macaques

 

Un macaque dans une maison du village de Khlong Charoen Wai en Thaïlande,Pornchai Kittiwongsakoul

Dans un village côtier de l’est de la Thaïlande, les pillages sont quasi-quotidiens. Et malgré les stratagèmes déployés par les habitants pour se protéger, rien n’y fait: ils restent à la merci de bandes de macaques voraces, poussés vers l’homme par la déforestation.

« Ils se faufilent dans la maison quand ils voient que je dors. Ils vont dans la cuisine, prennent l’huile de cuisson, le sucre et même les médicaments que je cache dans le placard », se désole Chaluay Khamkajit, qui se bat depuis des années contre les singes dans ce village situé à moins de 100 kilomètres de Bangkok.

La septuagénaire et son mari ont mis en place divers subterfuges contre les intrus : ils bloquent la porte du frigo et les fenêtres, placent un chien dans le jardin, voire s’arment d’un lance-pierre.

« Ils ont même volé un cuiseur à riz »

Mais comme les 150 autres foyers du village, ils continuent à être les cibles, sans relâche, de ces macaques à longue queue, appelés aussi macaques crabiers. Les raids de ces chapardeurs durent depuis une dizaine d’années. La faute, semble-t-il, à la disparition progressive de la mangrove, cet écosystème de marais typique des zones tropicales. Ici, la mangrove a fait place aux élevages de crevettes, gagne-pain de la communauté locale. Et les singes ont dû trouver un nouveau terrain de chasse.

« Parfois, des centaines de singes arrivent en même temps, surtout à l’aube et au crépuscule, quand il fait moins chaud. Ils savent que c’est l’heure du repas », raconte le chef du village. « Ils ont poussé une télévision de 21 pouces, qui est tombée et s’est brisée. Ils ont même volé un cuiseur à riz, ont réussi à l’ouvrir et l’ont vidé pour manger le riz ».

Mais pour l’organisation de défense de l’environnement WWF, c’est bien l’homme qui a empiété sur le territoire des macaques, et non l’inverse.

« Les gens se sont rapprochés de la nature, c’est pour ça qu’il y a plus de chances d’interactions entre les humains et les animaux », souligne Petch Manopawitr, responsable de l’ONG en Thaïlande.

Une situation qui ne s’arrêtera pas

Le calvaire des habitants ne se limite pas aux singes dans un pays où jungle et mangroves sont petit à petit dévorées par l’agriculture et l’urbanisation. Tigres et éléphants sauvages font leur lot de victimes.

Quant aux sangliers, ils « mangent les cultures des villageois » note Petch. Mais au moins « les villageois peuvent tuer les sangliers pour les manger ».

Et la situation risque de s’aggraver. Selon un récent rapport de WWF, le besoin de terres agricoles menace ainsi de faire disparaître un tiers des forêts de la région du Grand Mékong (Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Birmanie) d’ici à vingt ans si les gouvernements ne prennent pas rapidement des mesures efficaces.

 

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Deux espèces de ver mangeur d’os découvertes en Antarctique


La nature est étonnante quand on y pense !! Elle ne s’encombre pas de ce qu’elle n’a pas besoin .. Ceux qui vivent sont essentiels a l’environnement
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Deux espèces de ver mangeur d’os découvertes en Antarctique

 

Dans la plupart des océans, les débris de... (Photo Reuters)

Dans la plupart des océans, les débris de bois et les ossements de baleines sont la proie d’un large éventail de micro-organismes marins qui s’en nourrissent. Une équipe de biologistes européens et américains a voulu savoir ce qu’il en était dans les eaux de l’Antarctique.

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
Paris

Alors que le bois immergé dans l’Antarctique reste intact, faute de micro-organismes capables de le dégrader dans ces eaux glaciales, les ossements de baleine y sont rapidement dévorés, révèle une étude, qui a identifié deux nouvelles espèces de vers nécrophages.

L’Antarctique est complètement dépourvu d’arbres depuis au moins 30 millions d’années, ce qui signifie qu’hormis des épaves de navire échouées relativement récemment, aucun élément en bois n’a été introduit dans l’écosystème marin. À l’inverse, cette région du monde connaît l’une des plus fortes concentrations saisonnières en cétacés, particulièrement de diverses espèces de baleines qui viennent s’y nourrir.

Différentes études ont montré que, dans la plupart des océans, les débris de bois et les ossements de baleines étaient la proie d’un large éventail de micro-organismes marins qui s’en nourrissent, des mollusques xylophages s’attaquant aux coques des navires et des vers nécrophages de la famille des Osedax qui percent des trous dans les os des vertébrés.

Une équipe de biologistes européens et américains a voulu savoir ce qu’il en était dans les eaux de l’Antarctique. Ils ont donc immergé durant plus d’un an, en trois lieux distincts, des planches de pin et de chêne et des os de baleine, puis les ont remontés pour les analyser.

Les échantillons de bois, demeurés à plus de 500 mètres de fond, sont ressortis quasiment intacts, sans aucun signe de pourrissement ou de dégradation causée par des mollusques de type Xylophaga.

À l’inverse, les os de baleine ont été «sérieusement infestés» par des vers mangeurs d’os, identifiés comme appartenant à une nouvelle espèce baptisée Osedax antarcticus.

«Chaque os de baleine était recouvert d’une épaisse « peau » rosée composée d’Osedax. Sur une côte, une densité de 202 spécimens pour 100 cm2 a même été observée», souligne l’étude, publiée par la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

Inconnu avant 1996

Une vertèbre de baleine immergée dans un troisième site, plus proche des côtes antarctiques et situé à seulement vingt mètres de profondeur, ne laissait initialement pas apparaître de tels signes.

«Mais après plusieurs jours passés dans un aquarium, un petit tube de mucus a été observé au fond d’un trou dans l’os et s’est avéré être un spécimen extrêmement petit d’Osedax», une autre espèce de ver jusqu’alors inconnue (Osedax deceptionensis).

Avant cela, les scientifiques ne connaissaient que cinq espèces d’Osedax, dont la première a été identifié très récemment, en 1996. Et toutes vivent dans des eaux beaucoup plus chaudes et généralement à grande profondeur.

Ces trouvailles confirment que «les larves d’Osedax ont réussi à coloniser les os en l’espace de moins d’un an, alors que les larves de Xylophaga n’y sont pas parvenues», écrivent Adrian Glover, du Muséum national d’Histoire naturelle de Londres, et son équipe.

«Il est possible que nos expériences n’aient pas été laissées assez longtemps, ou que la taille des lots de bois, ou la présence d’os de baleine, ait inhibé le développement des larves» de xylophages, reconnaissent les chercheurs. Mais des expériences similaires menées sous d’autres latitudes ont montré que les espèces xylophages «infestaient le bois au bout de trois mois, et dans certains cas, suffisaient à le détruire totalement en un an», soulignent-ils.

Par contraste, la colonisation rapide et massive des vers nécrophages est particulièrement saisissante. Étant donné que baleines et autres cétacés abondent dans les eaux de l’Antarctique, les chercheurs soupçonnent que la population d’Osedax y est beaucoup plus importante et diversifiée qu’envisagé jusqu’à présent.

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Et si l’ours polaire disparaissait de la Terre?


Que ce soit les ours blancs ou d,autres animaux en danger,  s’ils disparaissent .. peut-être que cela ne changerais pas grand chose sur le coup mais pourtant cela est une conséquence qui se rajoute a d’autres conséquences sur le réchauffement climatique
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Et si l’ours polaire disparaissait de la Terre?

 

Des ours polaires.

Des ours polaires. RÉMY MARION/PÔLES D’IMAGES

EVENEMENT – L’Institut océanographique accueille le premier colloque en France sur les ours blancs…

 

C’est souvent le premier animal qui vient en tête quand on parle d’espèces menacées. L’ours polaire, victime de la chasse et du réchauffement climatique, est très populaire mais mal connu. Pour mettre les idées sur l’ours au clair, l’Institut océanographique accueille les 22 et 23 octobre le premier colloque en France sur l’ours polaire.

Organisé par Rémy Marion, spécialiste de l’animal, le colloque réunira généticiens, glaciologues et biologistes.

«On lit ou entend parfois de graves erreurs, explique Rémy Marion. Par exemple, on dit fréquemment que c’est une espèce en voie de disparition, alors qu’elle est plutôt en danger: la population d’ours polaires risque de chuter brutalement d’ici trente à quarante ans.»

«Un indicateur de la destruction des écosystèmes»

 

Si les images sanglantes d’ours tués sur la banquise ont marqué les esprits, ce n’est pas la chasse qui leur fait courir le plus grand risque.

«Ce qui menace principalement l’ours polaire, c’est son cycle alimentaire qui dépend complètement de la banquise. A cause du réchauffement climatique, elle est de moins en moins épaisse, elle se rétracte et ce sont donc autant de périodes d’alimentation en moins pour l’ours», précise Rémy Marion.

Pour sauver l’ours, il faudrait donc d’abord lutter contre le changement climatique.

«L’ours polaire est un animal emblématique, mais certaines espèces subissent plus le réchauffement que lui. Si les ours disparaissent, dans l’absolu ce ne serait pas grave, mais c’est un indicateur de la destruction des écosystèmes.»

Audrey Chauvet

http://www.20minutes.fr