Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


En 8 ans, il y a eu environs deux milliards d’éclairs sur terre et les scientifiques ont plus identifié à peu près 8 000 super éclairs. Leur puissance est mille fois plus fort que les éclairs moyens. Heureusement, ces supers éclairs se passe en mer, surtout sur la mer Méditerranée et dans l’hémisphère nord. Étrangement, c’est surtout entre novembre et février, mais les chercheurs ne savent pas pourquoi.
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Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


Nathalie Mayer
Journaliste

Ils sont au moins mille fois plus puissants que les autres. Mais ne comptent que pour à peine un millième de pour cent des impacts de foudre. Une étude montre aujourd’hui que les éclairs super puissants frappent de manière totalement inhabituelle.

La plupart des orages surviennent dans la chaleur de l’été. C’est bien connu. Mais une étude menée par les chercheurs de l’université de Washington (États-Unis) vient aujourd’hui justement ébranler quelques certitudes à ce sujet. Les éclairs les plus puissants surviendraient en réalité entre novembre et février. Et ils se déclencheraient essentiellement au-dessus de la mer.

Notons que les chercheurs qualifient de « super puissant », un éclair qui émet plus d’un million de joules d’énergie électrique. C’est mille fois plus que l’énergie émise par un éclair moyen. Ce sont ces éclairs-là que les scientifiques américains ont étudiés grâce à des données recueillies sur 100 stations de détection réparties sur la Planète entière. Sur pas moins de deux milliards d’éclairs enregistrés entre 2010 et 2018, ils ont pu identifier quelque 8.000 éclairs super puissants.

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Une explication qui reste à trouver

L’étude conclut que les éclairs les plus puissants frappent la Terre de manière fondamentalement différente des autres.

« Quatre-vingt-dix pour cent des éclairs se produisent au-dessus de la terre, raconte Robert Holzworth, chercheur à l’université de Washington. Mais les éclairs super puissants se produisent principalement au-dessus de l’eau. »

Du côté de la mer Méditerranée notamment, et du nord-est de l’Atlantique.

Les super éclairs sont par ailleurs plus fréquents dans l’hémisphère nord et à une période inhabituelle de l’année : entre novembre et février, avec, en plus, des années beaucoup plus prolifiques que d’autres. Le tout pour une raison qui reste à découvrir. 

« Peut-être que le phénomène est lié aux taches solaires ou aux rayons cosmiques », avance Robert Holzworth avec grande prudence.

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Le Saviez-Vous ► 12 Phénomènes Qui Prouvent que La Terre se Dérègle


Il s’en passe des choses sur Terre. Des phénomènes météorologiques inusités se sont passé un peu partout dans le monde. Même si cela s’explique scientifiquement, ce qui est particulier est que tout cela s’est passé en 2018
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12 Phénomènes Qui Prouvent que La Terre se Dérègle


Ces dernières années, le monde entier s’est habitué à des tempêtes violentes, des vagues de chaleur ou de froid, des sécheresses – bref, à toutes sortes de conditions météorologiques atypiques pour certaines régions. Mais certaines anomalies naturelles sont si étranges qu’elles se distinguent même parmi les événements météorologiques les plus inhabituels.


Par exemple, en mars 2018, les habitants de l’Alabama ont dû se protéger des énormes morceaux de glace qui tombaient du ciel pour sauver leur vie. Après la tempête, on aurait dit que l’endroit avait été saccagé par des sauvages : vitrines brisées, pare-brise fendus, panneaux d’affichage cassés et trous dans les toitures. Voici les 12 phénomènes les plus déroutants de ces dernières années.

Sommaire


Des gouttelettes microscopiques qui ont créé un nuage devant les chutes, ainsi que la brume, ont formé une croûte de glace au-dessus de l’eau.


Imagine des douzaines de gueules d’alligators qui dépassent de la surface, immobiles et pris dans la glace. Il s’agit d’une technique très spéciale utilisée par les crocodiles pour survivre à un temps anormalement froid.


En mars 2018, les gens qui ont levé les yeux vers le ciel dans le nord du Nevada ont pu voir le nuage le plus rare et le plus étrange de leur vie – un nuage en forme de fer à cheval.


À l’hiver 2018, les habitants du désert du Sahara, l’une des régions les plus arides et chaudes de la planète, se sont réveillés en découvrant une épaisse couche de neige qui recouvrait le sable.


Le cœur de l’orage, qui se produit chaque année, stagne au-dessus du lac Maracaibo, au Venezuela, et il s’élève bien plus haut qu’un orage classique. Ce phénomène naturel dure jusqu’à 160 jours et génère près de 300 éclairs par jour !


– En 2018, l’Europe de l’Est a été témoin d’un événement aussi beau qu’effrayant. Ceux qui sont allés skier en Bulgarie, en Roumanie, en Russie ou en Ukraine à la fin du mois de mars ont glissé sur des pistes orange sous un ciel teinté de rouge.


– Cela s’est produit le 11 mai 2018, non loin d’Amarillo, au Texas. L’incendie n’a pas seulement créé un nuage massif et dense très haut dans les airs, mais sa chaleur a également provoqué un violent orage qui a ensuite déversé des tonnes de grêlons de la taille d’une pièce de monnaie à 96 km de là, dans le comté de Wheeler.


Ce phénomène naturel a commencé non loin de Charleston, dans le New Hampshire, et a voyagé vers la ville de Webster dans le comté de Merrimack. Il a fallu 33 minutes à la tornade pour parcourir 58 km et devenir la troisième sur la liste des tornades à plus longue traînée en Nouvelle-Angleterre.


– Au cours de la première semaine de janvier 2018, un temps exceptionnellement froid dans le nord-est des États-Unis a gelé l’océan Atlantique à North Falmouth, Massachusetts !


Les 20 et 21 février 2018, les habitants du nord-est des États-Unis ont connu l’un des événements météorologiques les plus extraordinaires de ces derniers temps, à savoir… une vague de chaleur !


– Même si l’île de Terre-Neuve, au large du Canada, ne peut pas vraiment être considérée comme l’endroit le plus chaud de la planète, il n’y fait pas si froid que ça. Un front froid provenant de la côte de Terre-Neuve a recouvert plusieurs régions de l’île d’une couche de neige de 5 cm d’épaisseur.


Les Chutes du Niagara gelées 0:29

Des alligators coincés dans l’eau 1:21

Un nuage en forme de fer à cheval 2:10

Une tempête de grêle battant tous les records 2:57

De la neige dans le désert 3:47

Une tempête de 160 jours 4:30

De la neige orange 5:15

Un feu de forêt ayant causé un orage 6:34

Une tornade à longue traînée 7:10

L’Atlantique gelé 7:42

Une vague de chaleur en février 8:03

De la neige en été à Terre-Neuve 8:54


Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Le syndrome de la tête qui explose, un trouble méconnu


Un syndrome peu connu est que les médecins ne comprennent pas vraiment les causes. Le syndrome de la tête qui explose est une expérience surprenante, car la personne est réveillée en sursaut par bruit soudain et fort.
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Le syndrome de la tête qui explose, un trouble méconnu

 

Ce syndrome au nom effrayant est peu connu et pourtant courant : il consiste à se réveiller en sursaut dans la nuit en ayant entendu un bruit fort, comme un objet tombant brutalement par terre, ou parfois en ayant vu un éclair de lumière.

Connaissez-vous le syndrome de la tête qui explose ? Rassurez-vous, même s’il peut donner lieu à une belle peur, il n’a rien à voir avec une scène de film d’horreur. Ce trouble du sommeil se manifeste lorsqu’une personne s’endort ou se réveille et qu’elle entend un bruit fort. Dans une étude parue dans Cephalalgia, Brian Sharpless, de l’université Argosy en Virginie, a voulu en savoir plus à ce sujet. Comme le rapporte Live Science, il avait déjà trouvé dans des travaux précédents que 13,5 % des gens en faisaient l’expérience au moins une fois dans leur vie.

Dans cette étude, 49 étudiants touchés par ce syndrome ont raconté leurs symptômes. Les expériences des patients étaient diverses, certains n’avaient connu qu’un épisode tandis qu’une personne en aurait connu 150. Mais il y avait des points communs. Par exemple, le bruit le plus souvent entendu était celui d’un objet qu’on laisserait tomber de haut. Ce pouvait être aussi une détonation, un bruit d’explosion ou de porte qui claque.

Peur, tachycardie et éclairs de lumière

Les patients ressentaient aussi souvent des symptômes comme de la peur, une tachycardie et des secousses musculaires. Un quart d’entre eux voyait un éclair de lumière. Seulement 10 % en auraient parlé à un médecin. Les épisodes avaient plutôt lieu lors d’une transition veille-sommeil et en dormant sur le dos.

Les scientifiques ne savent pas quelle est la cause de ce phénomène. L’une des hypothèses les plus couramment envisagées est qu’il est lié à une partie du cerveau appelée formation réticulée, qui aide l’individu à s’endormir. La formation réticulée jouerait aussi un rôle dans un autre phénomène curieux, la paralysie du sommeil, au cours de laquelle l’individu se réveille en étant incapable de bouger.

Pour Brian Sharpless, « s’endormir, c’est comme arrêter un ordinateur ».

Le cerveau passe par plusieurs étapes dont l’une nécessite d’éteindre les neurones qui servent à entendre. Un patient souffrant du syndrome de la tête qui explose, au lieu d’éteindre ces cellules, les mettrait en marche ce qui fait qu’il entendrait un bruit puissant.

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Par hasard, elle filme le moment exact où cette femme est touchée par la foudre


On oublie que la foudre peut être un danger pour nous. Il est bon de se promener sous la pluie, sauf qu’en cas d’éclairs mieux vaut éviter autant que possible ce genre d’accident qui peut être vraiment dangereux
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Par hasard, elle filme le moment exact où cette femme est touchée par la foudre

 

Taline Campos (25 ans) a été victime d’un arrêt cardiaque. Les passants ont tenté de la réanimer en attendant l’arrivée des secours. © (capture d’écran).

Taline Campos, 25 ans, est dans un état critique après avoir été foudroyée par un éclair sur une plage d’Itanhaém (à 100 km de Sao Paulo). Comme vous pouvez le voir sur cette vidéo, la femme était en train de marcher à quelques mètres d’autres touristes quand elle a été frappée par l’éclair.

C’était un après-midi gris et très pluvieux du côté de la plage de Praia do Sonho (Itanhaém). Taline Campos, 25 ans, se promenait en famille quand elle a été touchée par la foudre. Elle s’est effondrée sur le champ.

Ses jours sont en danger

La scène s’est déroulée dimanche dernier et a été filmée par hasard par une autre jeune femme. Taline Campos a été victime d’un arrêt cardiaque. Les passants ont tenté de la réanimer en attendant l’arrivée des secours. Elle a ensuite été emmenée à l’hôpital de Guarulhos. Son état de santé a été jugé très critique et ses jours sont en danger.

1 cas sur 3 millions

« Les gens sont souvent imprudents et pensent que rien ne peut leur arriver. Ils doivent être très attentifs lorsque les nuages s’obscurcissent. Cela pourrait éviter des accidents. Être touché par la foudre reste extrêmement rare. C’est un cas sur trois millions », a confié Rodolfo Bonafim, un directeur scientifique brésilien, à Globo.

 

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Le Saviez-Vous ► Température, vague, éclair, vent : les records phénomènes météo les plus extrêmes


    L’Organisation météorologique mondiale valide si un record métrologique a lieu dans le monde depuis 1893. Voici quelqu’un de ces records
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    Température, vague, éclair, vent : les records phénomènes météo les plus extrêmes

    • Par Jean-Luc Nothias

      Depuis 1873, c’est l’Organisation météorologique mondiale qui valide les records des phénomènes météos, dont certains sont tombés cette année. Même si les technologies sont aujourd’hui bien plus précises, des records datant du début du XXe siècle sont toujours valables.

      Instance internationale, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’autorité validant, ou non, les records météorologiques. Et même si aujourd’hui, les technologies sont bien plus précises qu’il y a un siècle, des records datant du début du XXe sont toujours valables.

      La vague la plus haute

      Ce record est tout nouveau: depuis le 13 décembre 2016, la plus haute vague homologuée est d’une hauteur de 19 mètres (soit la hauteur d’un immeuble de 8 étages). Elle a été mesurée dans l’Atlantique nord le 4 février 2013 entre l’Islande et le Royaume Uni par une station météorologique automatique montée sur bouée. Le précédent record de 18,275 m datait du 8 décembre 2007, relevé aussi dans l’Atlantique nord.

      Une vague s'écrase sur un phare lors d'une tempête au sud-est de la Grande-Bretagne en octobre 2013 - Photo d'illustration - REUTERS/Luke MacGregor

      La hauteur d’une vague, c’est la distance verticale entre son point le plus haut et le point le plus bas. Un chiffre difficile à avoir, de si hautes vagues ne rendant pas la mesure facile. Pourtant les témoignages de marins abondent, dépassant le point le plus haut de leur passerelle. Et les photos aussi, comme celle de l’extrémité du pont d’envol d’un porte-avion américain tordu d’une manière incroyable. Les autres éléments cruciaux sont la longueur de la vague et sa vitesse qui vont déterminer sa dangerosité pour les navires. Les observations satellitaires, aux estimations plus hautes, ne sont pas homologuées car elles donnent des moyennes. Quand aux vagues scélérates (+ de 30 m), l’OMM attend une preuve irréfutable.

      La plus longue période d’aridité

      Comme celui de la plus longue période aride jamais enregistrée sur Terre: à Arica, ville portuaire du nord du Chili, au bord du désert d’Atacama, il n’est pas tombé une seule goutte d’eau entre octobre 1903 et janvier 1916 soit 173 mois sans la plus minuscule pluie.

      La province d'Arica au Chili est connue comme l'endroit habité le plus aride au monde - Crédit: CLAUDIO SANTANA/AFP

      La température la plus froide dans le monde

      Même chose côté température. Sans grande surprise, la plus froide a été enregistrée en Antarctique, sur la base russe de Vostock. Là, le 10 juillet 1913, le thermomètre a affiché -89,2° C. Le fait que cette base de recherche soit à 3.420 m d’altitude rend certains chagrins qu’elle ne soit pas plus proche du niveau de la mer. Constamment occupée depuis 1912, jamais n’a été relevé plus froid. Sauf par un satellite de télédétection en 2010 qui a relevé depuis les airs un -93,2 °C en Antarctique, un record qui n’a pas été homologué par l’OMM.

      La base russe de Vostock en Antarctique - Antarctic Photo Library, U.S. Antarctic Program

      La température la plus froide en France et en Europe

      En France, Mouthe dans le Doubs tient la dragée haute aux autres avec -41,2°C le 17 janvier 1985, loin des records de La Réunion (-1°C) ou de Mayotte (13,9°C). Des records qui ne devraient pas tomber dans les décennies qui viennent (changement climatique aidant), contrairement à ceux du chaud. A noter qu’outre-mer, en Guadeloupe dans les Caraïbes, la température la plus froide jamais enregistrée est de 9,8°C. Et qu’à Mayotte, dans l’océan Indien, on n’a jamais connu moins de 13,9°C.

      Mouthe détient depuis 1985 le record de la température la plus froide enregistrée en France

      Côté Europe, il faut chercher au Groenland et en Russie (-66,1°C) respectivement en 1954 et 1978.

      La température la plus chaude dans le monde

      En Californie, à la sortie de la Vallée de la mort, c’est à Furnace Creek (la rivière de la fournaise), au Greenland Ranch près de la ville de Beatty, qu’a été relevé 56,7° le 10 juillet 1913.

      En Antarctique, la température la plus haute jamais enregistrée a été de 15,9° le 11 octobre 1976 à la base Ezperanza.

      La température la plus chaude en Europe et en France

      En Europe stricto sensu, Athènes a les lauriers avec 48,0° à l’ombre le 10 juillet 1977. En France, 44,1° ont été atteint dans le Gard, le 12 août 2003, à Conqueyrac et Saint-Christol-lès-Alès.

      Le plus lourd grelon du monde

      C’est un petit pamplemousse glacé de 1,02 gramme, tombé le 14 avril 1986 à Gopalganj, au Bangladesh, qui décroche la palme. De plus gros ont été annoncés par ci, par là, mais jamais homologué. C’est qu’il faut être rapide pour la mesure.

      Un jardin recouvert de grêlons aprè sune tempête à Les Esserts en Suisse en 2009 - REUTERS/Valentin Flauraud

      L’éclair et le plus grand et le plus long

      Pour la première fois de son histoire, l’OMM a validé en 2016 des records concernant les éclairs. En l’occurence, le plus grand, 321 kilomètres de longueur en distance horizontale en Oklahoma (États-Unis) le 20 juin 2007; et le plus long, 7,74 secondes le 30 août 2012 dans le sud de la France, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

      Le vent le plus fort

      Le 10 avril 1996, aux Iles Barrow (Australie), la vitesse maximale de vent jamais enregistrée à la surface du sol a été de 407, 164 km/h lors du passage d’un ouragan. Le précédent record datait de 1949. Là aussi, des tentatives pour décrocher le ponpon ont échoué et on ne compte plus le nombre d’appareils de mesure envolés ou détruits sur place. Mais, changement climatique aidant, ce record pourrait tomber dans les années à venir.

      http://www.lefigaro.fr/

      Le Saviez-Vous ► Éclair, grêle, précipitations : top 5 des phénomènes météorologiques les plus extrêmes


      Depuis que les donnés météorologiques sont comptabilisés, on peut faire des comparaisons à travers le monde et voir les records. Avec les changements climatiques, nous en verrons sûrement beaucoup d’autres qui suivront
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      Éclair, grêle, précipitations : top 5 des phénomènes météorologiques les plus extrêmes

       

      Nathalie Mayer, Futura-Sciences

       

      Les Archives mondiales de données concernant les extrêmes météorologiques et climatiques relevant de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sont accessibles à tous sur Internet. En 2016, deux nouvelles lignes ont fait leur apparition dans le tableau. Elles concernent la foudre.

      L’éclair le plus long

      Les éclairs ne s’étendent généralement pas sur une distance de plus de 12 kilomètres et ne durent que quelques centièmes de seconde. © Jean-Marie Muggianu, Flickr, CC by-NC-ND 2.0

      Les éclairs ne s’étendent généralement pas sur une distance de plus de 12 kilomètres et ne durent que quelques centièmes de seconde. © Jean-Marie Muggianu, Flickr, CC by-NC-ND 2.0

      Selon les experts de l’OMM, un éclair enregistré en juin 2007 dans l’Oklahoma a parcouru une distance record de 321 kilomètres. Généralement, la longueur d’un éclair se situe aux alentours de 12 kilomètres…

      Quant à l’éclair qui a duré le plus longtemps, il a été enregistré dans le sud de la France – du côté de la Drôme pour être plus précis – en août 2012. Il a duré pas moins de 7,74 secondes alors que la plupart des éclairs ne brillent pas plus de quelques centièmes de seconde.

      Des grêlons gros comme des boules de pétanque

      Les averses de grêle peuvent être particulièrement destructrices. © Nikolay Litov, Shutterstock

      Les averses de grêle peuvent être particulièrement destructrices. © Nikolay Litov, Shutterstock

      La grêle est un phénomène météorologique que nous connaissons autant que nous le craignons. Car les grêlons, qui ont en général un diamètre compris entre 5 millimètres et 5 centimètres, peuvent causer beaucoup de dégâts. Et en avril 1986, c’est un grêlon de 1,02 kilogrammequi est tombé au Bangladesh lors d’une averse de grêle qui fit 92 morts.

      Des records de précipitations

      En juin 2013, il est tombé entre 110 et 180 millimètres de pluie sur le relief des Pyrénées en seulement 48 heures. © Crispin Semmens, CC by SA-2.0

      En juin 2013, il est tombé entre 110 et 180 millimètres de pluie sur le relief des Pyrénées en seulement 48 heures. © Crispin Semmens, CC by SA-2.0

      Du côté des précipitations, les records enregistrés par l’OMM sont nombreux puisqu’ils détaillent le nombre de millimètres de pluie tombé en 1 minute, en 1 heure, en 12 heures, etc. Ainsi par exemple, en 1956, aux États-Unis, il est tombé 31,2 millimètres de pluie en 1 minute seulement et en Inde, 2,493 mètres en 48 heures.

      À l’inverse, une région du Chili a connu une période de sécheresse record, longue de 173 mois, entre octobre 1903 et janvier 1918.

      Quand le vent souffle

      À partir d’une vitesse de 89 kilomètres par heure, Météo France attribue aux vents la qualité de tempête. © smolyaninov, Shutterstock

      À partir d’une vitesse de 89 kilomètres par heure, Météo France attribue aux vents la qualité de tempête. © smolyaninov, Shutterstock

      La rafale de vent la plus impressionnante a été enregistrée en Australie, en avril 1996. Ce jour-là, le vent a soufflé à 113,2 mètres par seconde soit environ 407,5 kilomètres par heure ! À titre de comparaison, les vents qui ont balayé l’Europe en décembre 1999 n’avaient pas dépassé les 260 kilomètres par heure.

      Records de températures

      Durant l’été 2015, des températures ressenties (qui ne correspondent pas à la température de l’air) ont dépassé 70 °C. © Acid Pix, Flickr, CC by 2.0

      Enfin, l’OMM recense également les records affichés par les thermomètres et en la matière, ce sont les États-Unis et l’Antarctique qui l’emportent avec une température de 56,7 °C affichée en juillet 1913 d’une part et de -89,2 °C affichée en juillet 1983 d’autre part. La pointe à -93,2 °C mesurée en août 2010 en Antarctique n’est pas encore officielle…

      En France, c’est la Corse qui détient le record (données Météo France depuis 1900) avec un modeste 43 °C affiché en juillet 2009. Et c’est en Franche-Comté que la température la plus basse a été enregistrée en 1985 aux alentours de -41 °C.

      http://www.futura-sciences.com/

      La foudre, ce danger sournois


      Je préfère l’été que l’hiver, il me semble par contre, que la saison estivale est plus dangereuse que nos hivers avec le froid et la neige. En cas d’orage, mieux vaut s’abriter dans des lieux sûrs, au cas que la foudre viendrait à frapper
      Nuage

       

      La foudre, ce danger sournois

       

      ICI Radio-Canada

      Éclair dans le ciel de Montréal le 27 juillet 2015 Photo : ICI Radio-Canada

      Formation d’un orage

      Lorsque s’affrontent deux masses d’air, de violents courants verticaux entraînent l’humidité, les fragments de glace, les grêlons et les gouttelettes d’eau à l’intérieur de nuages qui ont habituellement une grande extension verticale. Ces frottements séparent les charges électriques de la façon suivante : les particules plus fines chargées d’électricité positive se dirigent vers le sommet et les autres, chargées négativement, vont vers la base.

      À cause des puissants mouvements verticaux, un déséquilibre s’opère entre les charges électriques de l’intérieur du nuage et celles de l’extérieur, tout comme entre la base négative du nuage et le sol, qui est positif. Quand les charges accumulées deviennent trop importantes, et surtout lorsqu’il y a opposition directe entre ces charges, il y a décharge électrique (éclair) et un orage éclate.

      Le coup de foudre… ou les éclairs!

      Un éclair entre un nuage et le sol commence par une faible décharge qui est normalement déclenchée au bas du nuage. Ce traceur par bonds, c’est ainsi qu’on nomme la décharge, progresse vers le sol en zigzaguant pour suivre la trajectoire offrant la plus basse résistance entre le nuage et la terre. Le traceur peut se diviser et se ramifier.

      Derrière lui se trouvera un canal ionisé qui, dès que le traceur rencontrera un objet (arbre, clocher, poteau, toit d’un édifice), servira de chemin entre le sol et le nuage. Aussitôt, un très fort courant électrique remontera le long du canal ouvert par le traceur : c’est le coup de foudre! Cette puissante décharge de retour se déplace à près de 40 000 km/s.

      Après la décharge de retour, l’éclair peut s’arrêter là. Mais si la charge est suffisante dans le nuage, un traceur de dard peut retourner du nuage au sol et déclencher une deuxième décharge de retour. Il peut y avoir plusieurs décharges de retour dans un éclair, en moyenne trois ou quatre, espacées de 40 à 80 millisecondes. La décharge électrique ainsi produite zèbre l’atmosphère de lignes lumineuses que sont les éclairs. La forme souvent en zigzag vient de la combinaison de plusieurs éclairs. Certains peuvent s’étirer sur une vingtaine de kilomètres!

      Il y a trois à cinq fois plus d’éclairs entre deux nuages (aussi appelés éclairs de chaleur) qu’entre un nuage et le sol. Ils jaillissent si vite d’un nuage à l’autre qu’ils donnent l’illusion d’un seul éclair.

      Vous pouvez devenir un dieu de la foudre et créer votre propre éclair. Il suffit de gonfler deux ballons de baudruche et de les frotter ensemble. Il se formera ainsi une petite étincelle : c’est l’éclair!

      Et le tonnerre?

      En soi, c’est le sous-produit de la foudre. Voici pourquoi. Quand l’éclair fend le ciel, l’air sur sa trajectoire s’échauffe jusqu’à atteindre cinq fois la température du soleil, c’est-à-dire environ 30 000 °C. Cet échauffement provoque une expansion quasi instantanée de l’air et crée une explosion soudaine et violente : c’est le tonnerre. Ces ondes de choc sont comparables à celles formées par un coup de canon.

      Lorsque l’éclair est court et droit, les ondes sont perçues comme un seul coup de tonnerre. Mais si le trajet est long et ramifié, on entend alors une succession de grondements.  Plus l’orage est loin, plus le tonnerre est perçu comme un grondement. Plus il est rapproché, plus il ressemble à un claquement sec.

      Où est située la foudre?

      En comptant le nombre de secondes entre l’éclair et le coup de tonnerre, et en divisant le résultat par 3, on évalue la distance de la foudre. Par exemple, si 9 secondes séparent l’éclair du tonnerre, alors la foudre est à 3 km de nous.

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      Arbre fendu en deux par la foudre
      (Crédit photo: National Lightning Safety Institute)

      Les meilleures protections contre la foudre

      • Aucun abri n’est sécuritaire à l’extérieur, ni une tente, ni un véhicule récréatif en fibre de verre, encore moins le dessous d’un arbre. Si vous y êtes et qu’aucune maison à charpente métallique – permettant au courant de suivre le métal – n’est à une courte distance, réfugiez-vous dans une auto ou sinon, dans une crevasse, sous une falaise ou dans une grotte. L’idéal est un édifice équipé d’un paratonnerre. Restez-y 30 minutes après le dernier grondement de tonnerre. Le tiers des blessés par foudre le sont après la fin d’un orage.

      • Il est primordial d’éviter les zones surélevées et de ne pas s’approcher à moins de 30 mètres d’une clôture en fil de fer et de ne pas implorer les dieux du ciel en pointant un bâton de golf au-dessus de la tête en plein milieu d’un terrain dégagé. Il ne faut pas être l’objet le plus élevé des environs.

      • Si l’orage arrive et que vous êtes sur un plan d’eau, il faut en sortir subito presto.

      • Méfiez-vous en terrains montagneux. Le vent qui souffle souvent assez fort peut modifier le son d’un tonnerre et vous leurrer sur la distance de l’orage.

      • À l’intérieur, évitez d’utiliser un téléphone relié à une ligne terrestre, car la foudre voyage par les fils et les cordons électriques. C’est aussi un bon moment pour s’esquiver de laver la vaisselle ou de prendre un bain, l’eau étant conductrice d’électricité, elle aussi!

        Des mythes à détruire

      • La foudre peut s’abattre plus d’une fois au même endroit. Ça ne sert à rien de se placer à un endroit où elle a déjà frappé, car chaque événement est indépendant du précédent. À preuve, l’Empire State Building, à New York, a déjà été frappé 15 fois en 15 minutes.

      • La foudre peut traverser la brique. Alors si vous décidez de fermer portes et fenêtres, c’est plutôt pour empêcher la pluie d’entrer.

      • Il n’y a aucun danger à porter secours à une victime de la foudre. Elle n’est pas conductrice d’électricité.

      • Comme un orage est toujours électrique, il est redondant de dire « orage électrique ».

      En terminant, voici une petite histoire qui se trouve dans le livre Guinness des records. Roy Sullivan a été frappé par la foudre sept fois entre 1942 et 1977. Surnommé le paratonnerre de Virginie, on dit que les gens craignaient de se promener avec lui. La première fois, il a perdu un orteil. Puis frappé cinq fois entre 1969 et 1975, ses sourcils et ses cheveux ont été calcinés, il a été brûlé à l’épaule gauche, à la jambe et à une cheville. Son dernier coup de foudre lui a causé des blessures à la poitrine et à l’abdomen. Il est finalement décédé en 1983… pas par la foudre!

      La Carte canadienne du risque de foudre indique les zones où des éclairs sont tombés depuis les 20 dernières minutes (ça donne une idée claire et précise du moment où il faut s’abriter adéquatement, car l’orage vient vers chez vous!). .

      Ève Christian

      http://blogues.radio-canada.ca/

      Le Saviez-Vous ► Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.


      Beaucoup ont peur des orages, mais la foudre peut causer des feux de foret, des blessures, voir même être mortelle. Mieux vaut prendre les précautions quand la belle saison reviendra
      Nuage

       

      Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.

      Un million de fois plus puissants que le courant électrique ménager, les coups de foudre peuvent être mortels. Un coup de foudre peut causer un arrêt cardiaque lorsque le courant pénètre le corps; il peut aussi endommager des organes, causer des brûlures et, parfois, entraîner des effets à long terme.

      Au Canada, la foudre fait de cinq à six décès chaque année et blesse gravement 60 à 70 personnes. C’est dans le sud de l’Ontario qu’elle frappe le plus souvent, avec Windsor en tête, suivi de Toronto et de Hamilton. Dans l’Ouest du Canada, la foudre est à l’origine d’environ la moitié des feux de forêt. La foudre frappe généralement les terrains élevés et les objets saillants, surtout ceux qui sont conducteurs d’électricité — tout objet en métal pose un risque.

      Les appareils électroniques personnels, tels que les iPods, les baladeurs, les téléphones cellulaires et les signaleurs portés sur le corps pendant un orage, peuvent contribuer aux dommages quand quelqu’un se fait frapper par la foudre. Ce n’est pas le métal qui attire initialement la foudre. Le métal conduit l’électricité et cause des brulures de contact. Les bijoux en métal, y inclus les perçages et la monnaie dans les poches, peuvent aussi contribuer aux brulures.

      La foudre peut frapper à plusieurs kilomètres de sa source; il est donc crucial de prendre des précautions tôt. Si la météo prévoit des orages, réexaminez vos projets d’activités en plein air. Abritez-vous dès que vous voyez des nuages noirs s’accumuler dans le ciel, que vous sentez le vent ou que vous entendez le grondement du tonnerre à distance. Si vous êtes dehors, arrêtez ce que vous êtes en train de faire et dirigez-vous vers une maison, un grand bâtiment ou une voiture, puis, fermez toutes les portes et fenêtres et restez à l’intérieur pendant au moins 30 minutes après le dernier grondement de tonnerre.

      Il est essentiel de savoir quoi ne pas faire. Certaines personnes tentent de se protéger de la pluie abondante en s’abritant sous un arbre. C’est une très mauvaise idée. Si la foudre frappe l’arbre, l’électricité peut se déplacer le long du tronc, se propager jusqu’aux racines, pénétrer le sol et causer un puissant choc.

      Pour évaluer la distance de la foudre, comptez les secondes entre l’éclair et le tonnerre. Si vous comptez moins de 30 secondes, mettez-vous à l’abri puisque l’orage est à moins de 10 kilomètres.

      Pendant un orage…
      Ce qu’il faut faire

       

      • Évitez les terrains élevés et les espaces ouverts.
      • Abritez-vous dans une maison, un grand bâtiment ou un véhicule. Fermez les portes et les fenêtres.
      • Si vous êtes à vélo, à motocyclette ou sur un VTT, descendez. Les pneus en caoutchouc ne vous protégeront pas.
      • Si vous êtes dans une embarcation, dirigez-vous vers la rive. Si l’orage éclate alors que vous êtes sur l’eau, accroupissez-vous dans le fond de l’embarcation.
      • Si vous êtes dans un champ plat et à découvert, penchez-vous vers l’avant et placez vos mains sur vos genoux. Ayez un minimum de contact avec le sol.
      • Évitez tout contact avec du métal. Tenez-vous à au moins 30 mètres des clôtures en métal et retirez vos chaussures si elles ont des crampons en métal.
      • Restez loin de l’eau, y compris les lacs, les mares et les flaques d’eau.
      • Restez à l’abri jusqu’à ce que l’orage soit passé.
      Ce qu’il ne faut pas faire

       

      • Ne vous abritez pas sous un arbre, dans une cabane ou dans une autre construction ouverte ou de petites dimensions.
      • Ne vous étendez pas par terre.
      • Ne prenez pas de douche ni de bain. Si la foudre frappe l’installation de plomberie, les tuyaux peuvent agir comme conducteurs.
      • N’utilisez pas le téléphone ni les appareils électriques, à moins que ce soit absolument nécessaire, car l’électricité se déplace par les fils.
      • Ne tenez pas un bâton de golf, un parapluie ou une canne à pêche dans vos mains.
      • Ne voyagez pas pendant un orage violent. Si un orage éclate pendant que vous êtes en voiture, baissez un peu les vitres et stationnez sur le bord de la route, loin des lignes électriques.
      • N’essayez pas de finir votre activité. Vous pourrez reprendre votre manche de baseball ou votre partie de golf quand l’orage sera complètement passé!

      https://canadasafetycouncil.org

      Les couleurs de la nature


      Beau temps, mauvais temps peut importe ce temps, il court cesse après la seconde qui ne fait que fuir … Malgré tout jour ou nuit ce  temps fait apparaitre ses couleurs, à la naissance du soleil jusqu’au levé de lune .. ou boude derrière la grisaille des nuages sans fin
      Nuage

       

      Les couleurs de la nature

       

      Formations en poche  mammas

       © Pierre-Paul Feyte

       

      Foudre sous le soleil

      © Pierre-Paul Feyte


      Trois plus quatre

      © Pierre-Paul Feyte


      Les éclairs et les tournesols

      © Pierre-Paul Feyte


      Orage sur les coteaux gascons

      © Pierre-Paul Feyte


      Chêne solitaire

      © Pierre-Paul Feyte

       

      Ciel peint en orange

      © Pierre-Paul Feyte


      Une chenille à contre-jour

      © Pierre-Paul Feyte


      Nappe de brouillard

      © Pierre-Paul Feyte


      La pluie sous le soleil

      © Pierre-Paul Feyte


      La magie de la Gascogne

      © Pierre-Paul Feyte


      La tête dans un gros nuage

      © Pierre-Paul Feyte


      Une sauterelle curieuse

      © Pierre-Paul Feyte


      Ciel rouge, entre foudre et étoiles

      © Pierre-Paul Feyte


      Un cobe de Buffon perdu dans la verdure

      © Pierre-Paul Feyte


      Le Pic du Midi joue à cache-cache

      © Pierre-Paul Feyte


      Un panorama des Pyrénées

      © Pierre-Paul Feyte


      L’horizon est à l’orage

      © Pierre-Paul Feyte


      http://www.linternaute.com